•  

     

    Une des plus grandes enigmes de l'Histoire..... la disparition d'une Famille....qui durant des décennies, a été un grand mystère...

    Leur disparition a été orchestrée par les BOLCHEVIKS....pendant des années....

     

      

      

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central de RADIONOMY

    - colonne de gauche,

    en bas - le fond musical du blog sera supprimé

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •   

      

      

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central de MIXPOD

    - colonne de gauche,

    en bas - le fond musical du blog sera supprimé

      

     

    VIDEO 1

     

     

    VIDEO 2

     

     

    VIDEO 3 

     

     

     VIDEO 4

     

     

     Réalisateur : Benya Ben-Nun
    Histoire : Le dernier tsar de Russie, Nicolas II, assassiné avec les siens en 1918, connut un destin tragique : retour sur les zones d'ombre de son règne.

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •   

      

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central de MIXPOD

    - colonne de gauche,

    en bas - le fond musical du blog sera supprimé

      

    Le premier volet nous dévoile l'incroyable histoire des Romanov. Le 17 juillet 1918, le tsar de Russie Nicolas II, sa femme et ses cinq enfants auraient été brutalement exécutés. En 1991, une tombe est découverte mais deux des enfants manquent, laissant penser qu'ils auraient survécu. En 2007, un second site est mis à jour : ce qu'il contient peut-il nous apprendre la vérité au sujet des deux enfants ?

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

      

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central de MIXPOD

    - colonne de gauche,

    en bas - le fond musical du blog sera supprimé

    VIDEO 1

      

      

     

     

     

    VIDEO 2 

      

      

     

     

     

     

    VIDEO 3

      

      

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     Fichier:Russian boyar from XVII century.JPG

    BOYARD XVIIè siècle

      

      

    Les mots français boyard ou boïar (qui viennent du russe Боярин) désignent une classe d'aristocrates de certains pays orthodoxes d'Europe de l'Est.

     

    Généralités :

    Les boyards sont attestés dès la Rus' de Kiev mais étaient également présents dans les pays orthodoxes des Balkans, initialement sous d'autres noms (bulgare жупан, roumain jupân, grec γύπηανὀς, tous dérivés du slavon жупънь : maître de la terre). À partir du XIVe siècle, le terme de « boyard » s'étend également dans les principautés à majorité roumanophone de Transylvanie, de Moldavie et de Valachie (roumain boier), alors que dans les Balkans et dans le sud de l'actuelle Ukraine, cette classe aristocratique disparaît avec la conquête turque.

     

     

     

      

    Ordres de boyards :

    Il existait différents ordres de boyards depuis les Malyi boïarnyi équivalant à des chevaliers ou des baronnets, jusqu'aux Velikii boïarnyi (en roumain Boieri mari) qui composaient les familles souveraines des pays orthodoxes.

    On peut citer par exemple les tsars de Russie, qui, depuis les premiers princes de Moscou étaient devenus Kniaz (prince ou duc), puis Velikii Kniaz (grand-prince ou grand-duc) de Moscou avant de se proclamer « Tsars de toutes les Russies » (lors de la réunification des principautés russes issues du partage de la Rus' de Kiev).

    Ou encore saint Irénarque, fils de boyard moldave.

     

     

      

      

    Les ordres des boyards étaient moins endogames que leurs équivalents occidentaux, de même que la noblesse orthodoxe en général était beaucoup moins endogame par rapport aux roturiers. Les mariages entre membres de différentes classes, voire avec des roturiers, étaient fréquents, le moins noble ou roturier étant systématiquement élevé. Cette exogamie était davantage permise aux hommes qu'aux femmes : ainsi, la fille d'un Velikii Kniaz devait faire un beau mariage en s'alliant à une autre famille puissante, alors qu'un fils, par exemple l'héritier dudit Velikii Kniaz, pouvait tout à fait se marier à une roturière. C'est d'ailleurs le cas pour bon nombre de tsarines.

    Les Malyi boïarnyi récemment anoblis étaient appelés Barynes dans l'Empire russe, ce qui fut parfois improprement traduit en français par barons (ce titre n'étant apparu que sous Pierre le Grand qui mit par ailleurs fin à la Boïar).

     

     

      

    Russie Impériale :

     

    La période des Grand-ducs :

    La classe des boyards prend de l'importance à partir de l'an 1000, notamment dans les anciens territoires de la Rus' de Kiev. Lorsque la principauté de Moscou commence à rassembler les autres duchés russes, les tsars, tel Ivan le terrible, appuieront leur pouvoir sur les boyards.

     

      

      

    Les réformes de Pierre le Grand :

    Pierre Ier arriva au pouvoir après une situation inédite dans l'histoire de l'Empire. Il avait dû partager le pouvoir avec son demi-frère Ivan pendant 14 ans avant de pouvoir être le seul tsar. Les deux princes étaient très jeunes (10 ans et 16 ans) à la mort d'Alexis Ier. Les boyards profitant de leur jeunesse et du fait qu'il y ait deux prétendants au trône, réussirent à faire proclamer les deux princes co-tsars. Cette situation leur permit d'accroître leur pouvoir personnel au détriment de la couronne. Affecté par cette situation, semblable à celle de Louis XIV jeune en France, Pierre Ier, agit de manière similaire à celle du roi-Soleil français en décidant de priver les boyards de leur pouvoir, de les rapprocher de la Cour pour mieux les surveiller et d'en faire une Dvorianie, c'est-à-dire une classe d'aristocrates (certains héréditaires) au service de l'Empereur.

     

      

    Nécropole des Romanov - Collégiale Pierre et Paul - Tombeau de Pierre Le Grand

    Nécropole des Romanov - Collégiale Pierre et Paul - Tombeau de Pierre Le Grand © Pierre Dubois août 2011Nécropole des Romanov - Tombeau de Pierre Le Grand.
    Russie monument

      

    Il instaura ainsi la table des Rangs, qui pour chaque poste au sein de l'administration (militaire ou civil) accordait un rang (Tchini) dans la Table (la Tchin ). Une table comptait en général 14 rangs (bien qu'il y ait pu en avoir plus ou moins selon la Table), le 8e rang accordait la noblesse non héréditaire à son récipiendaire. Le 4e rang s'accompagnait de la noblesse héréditaire, mais pas forcément d'un titre. Les premiers et second rangs n'étaient accessibles que sur décision du tsar et s'accompagnaient de l'octroi d'un titre (en général un titre de comte héréditaire).

     

     

      PREUX

      

    L'occidentalisation de la noblesse :

    Comme à Versailles, cela fonctionna immédiatement : une véritable obsession du Tchin naquit dans toute l'aristocratie dès l'instauration de la Table des Rangs.

    Après les réformes de Pierre le Grand, la dvoriané s'occidentalise, notamment sous l'impulsion de Catherine II, et se divise comme l'aristocratie ouest-européenne en classes socialement endogames ; à l'intérieur de chaque classe, elle contracte de nombreuses alliances hors de Russie, et notamment dans le Saint-Empire romain germanique. Le titre de tsar est remplacé par celui d'Imperator, en français Empereur, et les titres de la famille impériale commencent à prendre des dénominations occidentales et notamment françaises : le Tsarevitch (héritier du trône) devient Grand-duc de Moscou, ses frères et sœurs : Grands-ducs et grandes-duchesses. Les prédicats nobiliaires font leur apparition, ainsi que les titres de duc, comtes et barons.

    Néanmoins, l'organisation de la noblesse rendait ces titres réservés à l'élite de l'aristocratie[1], puisque les rangs du Tchin suffisaient à faire la distinction entre un noble héréditaire, un noble viager et un roturier.

     

      

    youssoupoff 

      

      

    La fin de la noblesse russe :

    La « dvorianie » connut un clivage entre conservateurs, qui s'en tenaient aux valeurs ancestrales de l'orthodoxie et de l'absolutisme du tsar, et les réformateurs, imprégnés par l'esprit des Lumières, qui obtinrent en 1861 l'abolition du servage et espéraient encore en vain une monarchie constitutionnelle. Il semble néanmoins que le courant traditionaliste soit de tout temps resté majoritaire comme l'atteste l'utilisation des termes russophones par la majorité des Russes et des Occidentaux alors que ces appellations n'avaient plus cours depuis Pierre Ier.

    Ces nombreuses disputes idéologiques au sein de la noblesse, ainsi que l'extrémisme de certains réformateurs[2] conduiront les tsars et notamment Nicolas II à se réfugier dans le conservatisme et l'autocratie. Ce profond immobilisme politique et institutionnel finira par déclencher des révoltes de plus en plus nombreuses, jusqu'à la Révolution russe qui vit l'abolition de la monarchie en février 1917. Suite au coup d'état bolchevik d'octobre 1917, la dvorianie est abolie comme toutes les autres classes sociales. À partir de 1917, deux courants vont brièvement apparaître.

      

      

    Le premier est composé du noyau dur monarchiste, ainsi que de fidèles au dernier tsar qui prendront les armes pour une contre-révolution : il s'agit des Russes blancs (en référence à la couleur de la monarchie). Cette contre-révolution échouera rapidement face l'Armée rouge et les derniers Russes blancs verront leurs tête mise à prix et devront fuir, dans un premier temps cachés par des sympathisants à la cause du tsar, puis lors de l'instauration des premières politiques de terreur, vers l'Europe occidentale et majoritairement la France, la noblesse étant, depuis Catherine II, très francophile (le français est la langue d'usage à la Cour jusqu'à la chute de la dynastie, malgré une concurrence de plus en plus forte de l'allemand), causant ainsi l'une des plus grandes diaspora du XXe siècle. Les « blancs » restés en Union soviétique seront traqués par le NKVD puis par le KGB pour être finalement sommairement exécutés.

    Le second courant est composé d'une partie de la petite noblesse et des nobles les plus libéraux (ainsi, Ilya Oulianov, père de Lénine est, par exemple, inscrit au 6e rang de la Table lors de sa mort, donc anobli ; titre non héréditaire) qui dans un premier temps tentent de s'adapter au régime soviétique. Suite aux différentes purges et notamment les purges staliniennes, il ne restera quasiment plus aucun membre issu de ce second courant en Union soviétique à partir de la moitié du XXe siècle.

     

      

    Les autres pays orthodoxes :

    Dans une aire géographique recouvrant les actuels pays de Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Serbie, Bosnie, Monténégro, Macédoine et Grèce, il existait une classe aristocratique équivalente des boyards russes : les « joupans » (bulgare жупан, roumain jupân, grec γύπηανὀς, tous dérivés du slavon жупънь : maître de la terre). À partir du XIVe siècle, le terme de « boyard » remplace celui de « joupan » en Moldavie et Valachie, tandis qu'au sud du Danube, sous la domination ottomane, la classe des « joupans » disparaît (soit massacrée, soit par expatriation dans les principautés roumaines, soit par passage à l'islam et intégration à l'élite turque). Lors de l'indépendance de ces pays, les familles princières émergentes sont en général d'origine roturière (Serbie) ou étrangère (Bulgarie). Il existe en effet très peu de familles ayant régné sur ces pays durant les ères modernes, qui soient issues de l'ancienne aristocratie. Elles ont généralement eu beaucoup de mal à rétablir l'institution des boyards.

    Chaque pays orthodoxe avait sa propre organisation au sein de son aristocratie, et les boyards n'ont en général en commun que les titres, parfois translittérés du russe dans la langue nationale ou régionale (cas de la future Ukraine par exemple).

    Dans les principautés roumaines de Moldavie et Valachie, vassales des ottomans mais restées autonomes, les boyards se maintiennent jusqu'en 1947, mais sont dépossédés de leurs domaines lors des réformes agraires successives de 1865, 1921 et 1946. Dès le XVIIIe siècle, les boyards de Moldavie avaient envoyé une requête à l’empereur de Russie, demandant la création d’un État roumain indépendant ; des boyards de Valachie firent la même requête en 1802 à Napoléon. La classe des boyards roumains se divisa ensuite entre conservateurs (partisans du maintien des Principautés) et rénovateurs (partisans d'un État unitaire constitutionnel) : ces derniers eurent gain de cause en 1859.

    Dans les zones à majorité orthodoxe de la Hongrie médiévale et de Empire des Habsbourg (« Banats » serbes et roumains, marches-frontières, Principauté de Transylvanie), les boyards, déclassés en tant que « schismatiques » (la monarchie tant hongroise qu'habsbourgeoise était catholique), se sont progressivement soit intégrés à la noblesse hongroise ou autrichienne en passant au catholicisme (cas de la famille de Jean Hunyadi), soit expatriés dans les royaumes ou principautés serbes (telles la Rama, la Zeta, la Rascie ou le Monténégro) ou dans les principautés roumaines de Moldavie et Valachie.

     

      

    Les persécutions communistes

    Les pays où l'on trouvait des boyards ont tous été soumis au communisme soit en tant que membres de l'URSS, soit en tant que pays satellites liés par le Pacte de Varsovie.

    Les boyards ont ainsi disparu plus ou moins progressivement en tant que classe. Soit ils se sont exilés, soit ils ont été massacrés dans les premiers temps du régime communiste ; de toute manière, leurs privilèges et leur statut ont été abolis. Les expatriés ont parfois été intégrés dans l'aristocratie occidentale par mariages (processus déjà commencé avant le communisme, comme dans le cas d'Anna de Noailles, née princesse Brâncoveanu, ou de Maurice Paléologue). Mais la plupart se sont fondus dans la population du pays d'accueil ou de leur propre pays, et rares sont ceux qui revendiquent encore un statut de boyards (d'ailleurs beaucoup de ceux qui le revendiquent ne le sont pas : par exemple, des dizaines d'Américains, d'Allemands ou de Français se réclament de Dracula depuis la chute du communisme). En fait, jusqu'au milieu des années 90, les exilés, qu'ils soient d'origine « blanche » ou non, ont toujours vécu dans la peur du NKVD puis du KGB, et les habitudes prises durant presque huit décennies afin de cacher leurs origines[3] sont difficiles à changer, certains descendants de boyards ignorant même jusqu'à leur appartenance à cette ancienne classe de nobles.

     

    Notes et références :

    1. La dynastie a relativement peu titré (voir l'Armorial général de la noblesse de l'Empire russe). En effet, on ne comptait pas plus d'une vingtaine de familles ducales (ou princières selon les traductions, s'agissant d'un titre réservé aux seuls membres de la dynastie), 99 familles princières (la plupart rurikides), 141 comtes (titre généralement décerné à des ministres ou à des courtisans de haut rang) dans un Empire s'étendant de l'Europe au Japon ; le titre de baron ne fut quasiment pas décerné (34 familles), et le plus souvent à des médecins ou des ingénieurs. Très peu de titres étrangers ont été reconnus (1 titre de marquis et une dizaine de titres de comte/baron)
    2. Voir l'assassinat d'Alexandre II et les tentatives d'assassinat d'Alexandre III
    3. Beaucoup de familles nobles tronqueront leur nom, modifieront la date ou le lieu de naissance des exilés ou changeront leur histoire afin d'échapper aux discriminations des autorités soviétiques.

      

      

      

     SOURCES : WIKIPEDIA

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     Fichier:MakovskiyVE MariyaFedorGRM.jpg

     Portrait de l'impératrice Marie Féodorovna, par Makovski en 1912. L'impératrice porte la tenue de cour réglementaire depuis Nicolas Ier, avec sarafane et kokochnik à la russe. Le rang de Fraülein donne droit à la couleur rouge et à la couleur blanche.

      

      

    Les dames d'honneur à la cour impériale de Russie (придворные дамы) sont des dames de l'aristocratie en service à la cour auprès des femmes de la famille impériale et organisées selon la stricte hiérarchie de la table des rangs créée par Pierre le Grand, avec sa définition du tchin (rang) féminin, le 24 janvier 1722.

     

     Fichier:Louis-Michel van Loo Princess Ekaterina Dmitrievna Golitsyna.jpg

    Portrait de la princesse Catherine Galitzine, née Cantemir (1720-1761), avec portrait de l'impératrice Catherine II, par Van Loo (musée Pouchkine)

      

    Définition selon la table des rangs :

    Les anciennes fonctions féminines à la cour des tsars partagées entre boyarines (épouse d'un boyard), nourrices, femmes de chambre, préceptrices, etc... sont abolies. La nouvelle hiérarchie est instituée selon une dénomination allemande, avec l'influence de la cour de Versailles que Pierre le Grand avait observée.

    • Ober-Hofmeisterin (littéralement grande-maîtresse de la cour)
    • Épouses des conseillers secrets, correspondant à la deuxième classe
    • Deïstvitelnaïa Statsdame (littéralement dame d'État actuelle)
    • Deïstvitelnaïa Kammer-devitsa (Littéralement demoiselle actuelle de la chambre), correspondant à la quatrième classe et aux épouses des présidents de collège
    • Hofdame (littéralement dame de la cour) correspondant à la cinquième classe et aux épouses de généraux de brigade
    • Hofdevitsa (littéralement demoiselle de la cour), correspondant aux épouses de colonels
    • Kammer-devitsa (littéralement demoiselle de la chambre)

      

      

    Dans la pratique ces sept rangs sont réduits dès le milieu du XVIIIe siècle à cinq et les dénominations changent. Les premiers quatre rangs ne concernent que quatre-vingt-deux dames dans le courant du XVIIIe siècle et dix-huit en 1915.

    • Ober-Hofmeisterin
    • Hofmeisterin (à partir de 1748)
    • Statsdame, elles sont douze en 1796
    • Kammer-Fraülein
    • Fraülein (prononcé Freïlina à la russe), elles sont douze en 1796

     

    Fichier:Gavriil Yakovlev 01.jpg

    Portrait de la Fraülein A.P. Aexandrova, avec le chiffre de l'impératrice Alexandra,

    par Yakovlev

      

    Service

     
    Le rang de Fraülein est assez répandu. Il y en avait par exemple 189 en 1881 sur les 203 dames d'honneur de la cour et, en 1914, 261 sur 280. Une Fraülein ou une Kammer-Fraülein en principe n'est pas mariée. Un petit nombre de celles qui se mariaient recevaient un titre plus élevé, la majorité des autres quittaient le service de la cour. En 1826, Nicolas Ier fixe à trente-six le nombre de Fraülein. Elles font partie de la suite de l'impératrice, des grandes duchesses et des princesses de la famille impériale, et sont donc appelées Fraülein à la Suite. Les gouvernantes des grandes duchesses en faisaient partie.

    Le rang de Kammer-Fraülein est réservé à quatre ou cinq dames (ou plutôt demoiselles) d'honneur, et celui de Statsdame concernait cinq dames en 1914, épouses de hauts personnages. La plupart de ces dames d'honneur de haut rang étaient récipiendaires de l'ordre de Sainte-Catherine ou d'autres ordres. Elles étaient presque toutes en congé de service et ne servaient plus à la cour. Il s'agissait donc d'une fonction hautement honorifique.

    Le rang de Hofmeisterin ou de Ober-Hofmeisterin donne préséance sur les précédentes. Elles font partie de la maison de l'impératrice ou des grandes duchesses et sont chargées de leur présenter les dames invitées à la cour, ou de les mener en audience. Ce rang n'est plus attribué à partir des années 1880 et la fonction est dévolue aux Statsdamen et chez les grandes-duchesses même à de simples dames de la cour ne possédant pas de titre de cour.

    Le rang de Hofmeisterin, de Statsdame et de Kammer-Fraülein donnait droit à l'appellation obligatoire de Votre Haute Excellence (Ваше Высокопревосходительство).

    Lors des cérémonies officicielles, les dames d'honneur doivent être vêtues des robes de cour en brocard d'or ou d'argent, selon un règlement strict datant de Nicolas Ier en 1834, fixant les détails de la façon, de l'étoffe et de la couleur. Lorsqu'on est Hofmeisterin, Statsdame ou Kammer-Fraülein, on a le droit de porter au-dessus du sein droit un portrait de l'impératrice, d'où la dénomination de dame à portrait, position fort enviée à la cour. Après leur service les dames le portent à gauche. Les dames d'honneur possédant le rang de Fraülein portent quant à elle le chiffre de l'impératrice, ou de la grande duchesse auprès de qui elles sont en service à l'épaule gauche. Au XVIIIe siècle, certaines d'entre elles avaient le privilège de porter des boucles à leur coiffure.

    L'institut pour l'éducation des jeunes filles nobles, ou institut Smolny à côté du couvent Smolny, fondé en 1764 par la Grande Catherine étaient avant 1917 une pépinière de futures dames de la cour. Beaucoup d'entre elles devenaient plus tard favorites de telle ou telle à la cour.

     

      

    Source ;

     

     

    SOURCES

    WIKIPEDIA

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    http://eng.tzar.ru/files/Image/Alexander%20Palace/img_02.jpg: 500x460

      The Alexander Palace ~

    ~House of Romanov 

     

      

    ~Tsarskoe Selo~ 

     

     

     

     

    ~Winter Palace~

    Study of Nicholas II in the Alexander Palace. As you can see, everything on his desk was placed very precisely. Nicholas was extremely meticulous about his study and even Alexandra rarely dared to go inside if he was not at home, for fear of misplacing something. He liked to say that he liked his study to be organized so that he could walk in in the dark and place his hand on the precise item he desired.


     

    Study of Nicholas II in the Alexander Palace. As you can see, everything on his desk was placed very precisely. Nicholas was extremely meticulous about his study and even Alexandra rarely dared to go inside if he was not at home, for fear of misplacing something. He liked to say that he liked his study to be organized so that he could walk in in the dark and place his hand on the precise item he desired.  

     
     
     

     

    Le Palais Alexandre

     

    L'Alexander Palace (New Tsarskoselsky) a été présenté comme un cadeau par Catherine II à son petit-fils aîné, le futur empereur Alexandre I, à l'occasion de son mariage avec la grande-duchesse Elizaveta Alexéevna. Selon l'idée de la grand-mère souveraine le Palais devait être similaire au château de Ferney, où le grand penseur de l'époque – Voltaire – a vécu.
      
      
    Mais en 1792 l'architecte G. Quarenghi présenté un autre projet à l'impératrice et pourrait l'a convaincue de son avantage. La construction du palais fut achevée en mai de 1796, et en juin, le Grand duc Alexander Pavlovich, son épouse et sa Cour s'installe dans le nouveau palais.
     
     
    Le nouveau palais dans le style classique est réputé être la perle parmi les créations de Quarenghi et l'un des principaux chefs de œuvre dans le monde. Le critique d'art I.E.Grabar a écrit que « il y Palais plus grand et plus majestueux, mais il n'y a aucun Palais dont l'architecture est plus beau ».
     
     
     
    http://eng.tzar.ru/Files/image/aleksandr_dvorets_5.jpg: 256x500  
      
      
    Dans le centre de la façade principale du nord est un passage de superbe colonnade corinthienne consistant en deux rangées de colonnes. En 1838, deux sculptures ont été placés devant la colonnade : on a représenté un garçon jouant svaika (un gros clou), une autre – un garçon jouant babkas (articulation-OS). A.S. Pushkin immortalisé ces sculptures dans ses poèmes. Pendant 150 ans, les propriétaires a reconstruit le Palais plusieurs fois, mais son aspect n'a pas changé.
     


    http://tzar.ru/Files/image/_igp1654b.jpg: 600x317 

      
    Le Palais Alexandre était une datcha d'été de la famille impériale au XIXe siècle, mais il est devenu une véritable maison pour le dernier empereur russe Nicholas II et son épouse Alexandra Feodorovna pendant les 13 dernières années de leur règne. Ce palais de la famille de Nicholas II a été envoyée en exil à Tobolsk.
     
     

    http://eng.tzar.ru/Files/image/aleksandr_dvorets_4.jpg: 256x500

     

    En 1918, l'Alexander Palace a été ouvert aux visiteurs comme un musée. L'écran inclus les intérieurs historiques dans la partie centrale de l'immeuble et les appartements de la vie de la famille Romanov dans l'aile est du palais.


    http://eng.tzar.ru/Files/image/aleksandr_dvorets_2(1).jpg: 500x109

     

    Plus tard, l'aile gauche a été transformée en une maison de repos pour le personnel du NKVD, tandis que sur le deuxième étage de l'aile droite l'anciens chambres isolés des enfants de Nicholas II est devenu un orphelinat baptisé les Communards « jeunes ».
     
     

     

      
      
    Dans les mois qui suivent les lustres de l'invasion nazie, les tapis, les quelques éléments de mobilier, articles de marbre et de la porcelaine du XVIIIe siècle ont été évacués de l'Alexander Palace. La plupart de l'ameublement du palais est resté dans les salles.
     
     


     

    Pendant l'occupation de Pouchkine, le Palais abritait l'état-major de l'armée allemande et la Gestapo. Les caves est devenue une prison et la place devant le palais un cimetière pour les membres de la SS.

     

    À la fin de la conservation de la guerre travail a été effectué dans le palais et dans 1946 lui a été remis à l'Académie des Sciences de l'URSS pour le stockage des collections de l'Institut de littérature russe et à la maison une exposition du Musée Pouchkine toute l'Union. En conséquence, entre 1947 et 1951 rénovation a commencé dans le palais, au cours de laquelle elle était destinée à restaurer les intérieurs de Quarenghi survivants et existantes des fragments de décor et également de recréer l'intérieur de l'époque de Nicholas I et II de Nicholas.
     
     
      
      
      
      
    Toutefois, lors des travaux beaucoup d'éléments dans le décor de le d'impératrice Alexandra Fiodorovna érable et palissandre salons, ainsi que la loge de Nicholas II (mauresque) ont été effectivement détruit. Ces salles du palais ont été recréés pour un projet de l'architecte L.M. Bezverkhny (1908–1963) "conformément aux normes architecturales de l'époque de Quarenghi et Pushkin".
     


     

     

    En 1951, une décision du gouvernement a remis le Palais Alexandre le ministère Naval, tandis que les stocks du palais qui étaient parmi les objets évacués dans le référentiel Central des Stocks de musée Palais Suburban-musées du passé au Musée du Palais de Pavlovsk.
      
    En 1996, le World Monuments Fund a accordé une subvention pour la restauration de l'Alexander Palace et sur la réparation des toits du bâtiment, les travaux ont commencé.
     
     
      
      File:Crimson Cabinet.jpg
      
      
      
    Un an plus tard, à l'initiative de l'Institut militaire occupant le palais, une exposition permanente a été créée dans l'aile droite du palais, anciennement l'emplacement des appartements privés de Nicholas II et Alexandra Fidorovna. Il a été intitulé réminiscences dans le Palais Alexandre et a été préparé par le Musée de Tsarskoïe Selo-Preserve à l'aide d'éléments provenant des stocks du Musée.

     

    Cet affichage, abrité au sein de partiellement conservés intérieurs historiques et les chambres qui ont perdu leur décoration pendant la guerre, des meubles caractéristiques des appartements et des possessions personnelles du dernier empereur russe et sa famille.
     

     

      
      
    Fin 2009, le palais a récupéré ses travaux d'État et de restauration de musée a commencé. Dans l'année du Jubilé de la Tsarskoye Selo de 2010, les premières salles de le trois État – la salle semi-circulaire, le Portrait de Hall et le salon marbre – a accueilli leurs premiers visiteurs.

     

    Rooms of Nicholas II

     

    The New Study

     
      
      
      
      
    Salon mauve
      
      
     
      
     

     

     
     
     

    Rooms of Alix

     

     

     

     

    Dressing Room

























    . The Fire Place


     
     

    Children's Floor

     

    Grand Duchesses classroom

     
     
     
     
     
     
     

    Grand Duchesses Dining Room

     
     
     
     
     
    La maison des Enfants dans le parc ( construite en 1830) 
     
     

    The Playroom

     

     

     

      

     

     
     
    Maison des Enfants dans le Parc ( construite en 1830)
     
     
      
      
      
     

     

     

    Olga and Tatiana's room

     

    Bedroom

     

     

     
     

     

     

    Maria and Anastasia's room

     

    Bedroom

     

       

     

     

      

    Rooms of Alexei

     
    Bedroom of Alexei Nikolaevich Romanov
     
    Classroom of Alexei
      
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

    Fichier:OTMAA 1910 in court dress.3.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    Anastasia et Maria

      

      

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •   

     

    Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..

    Moi, Anastasia et mes soeurs, Maria, Tatiana, Olga et mon frère Alexis

     

     

     

    Mon nom est Anastasia Romanov Nikolaïevna.

    j'étais la plus jeune fille du dernier tsar de la Russie impériale, Nicolas II et la tsarine Alexandra de. J'ai eu trois autres sœurs, Olga, Tatiana et Maria et un jeune frère pour moi, Alexis. Ma naissance , qui a eu lieu le 18 Juin 1901 à Peterhof , a été une déception pour tout le monde, parce attend un enfant. Ils disent que mon père est venu me voir après ma naissance, mais il est allé faire une longue marche pour diminuer sa déception . Tout le monde attendait un garçon...

     

    Ma naissance a causé de vives déceptions parmi la population et les étudiants.

      

    Bien que mon père était un des hommes les plus riches du monde et que nous étions une famille impériale, nous avons vévu une vie très austère et rigoureuse.

    Nous n'avons pas dormi dans un lit avec des coussins muñidas nombreux, mais des lits pliants, durs et même sans les oreillers, sauf quand nous étions malades. Nous ne savions pas qu'il était de l'eau chaude tous les matins parce que, de nécessité, nous nous douchions à l'eau froide. Nous devions garder et entretenir nos chambres tous les matins, les chambres evaient être propres et bien rangées .

     

    Quand nous avons eu d'autres tâches, nous devions faire de la couture, et nos travaux (broderies, vêtements, cols, draps étaient mis à la à vente, nos gains étaient des actes de bienfaisance.Les personnes qui travaillaient pour nous, ne nous appelaient pas comme à une altesse impériale ; ils ne nous appelait même pas pas nos prénoms comme Anastasia Nikolaïevna, Anastasia (la version française), laus oar des diminutils comme Nastia, Nast, Nastenka Malenkaya (qui signifie le plus jeune) et shvibzik (IMP ou elfe, j'ai gagné un surnom pour mes pitreries ( nombreuses ! j'étais la première à taquiner et à faire le clown).

    J'ai était petite et trapue, avec des yeux bleus si caractéristiques de ma famille et avec des cheveux roux blond (ne comprends pas cette tendance à mettre sur mes cheveux le rouge feu). j'étais quelqu'un de grand talent et brillant (pour ne pas être fiere est tout dire), mais je ne pouvais pas absorber trop heures d'études. Wish, je m'ennuyais et préfère les arbres aux classes ! grimper et je ne pouvais pas rester assise (malheureusement pour moi tout autour).Mais curieusement, j'adorais dessiner.

    Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..Il a également été une grande actrice (les imitations ont été ma spécialité! ) et mes commentaires pointus et souvent pleins d'esprit et d'humour surtout pour embêter les gens et blesser leur sensibilité. Tout le monde pensait que mon comportement dépassait... l'inacceptable.

    J'ai été la cause de la La plupart des farces. J'ai essayé de tromper les serviteurs et plaisanter avec mes tuteurs. Mon look les rendait plutôt inquiets... . A dix ans, j'ai mangé des chocolats avec des gants d'opéra !!!! Cela peut paraître idiot, mais la buanderie a été très importante pour moi. je pretextais à oublier une chose dans ma chambre, pour ne pas y aller....je l'ai partagée avec Marie (nous étions appelées, le petit couple. Olga et Tatiana ont également partagé leur chambre)

    Malgré les différences d'âge, quatre d'entre nous sommes très bien entendus. Les lettres ont été utilisées pour signer avec le sigle de l'OTMA (Olga, Tatiana, Maria et Anastasia). Et vers moi, je dois dire que malgré ma vitalité, ma santé a laisse à désirer .

    J'avais des problèmes de dos, ce qui rendait nécessaire un massage deux fois par semaine, quelque chose que je détestaits et j'ai essayé d'éviter de me cacher sous les armoires et les lits. Pour moi c'était un massage très douloureux. et j'avais aussi mal aux orteils. Mon Tante Olga nous avons pensé plus que le reste des gens étaient normaux et aussi pensé que nous étions porteurs d'hémophilie. Sur d'autres faits.

    A la Première Guerre mondiale, avant la révolution russe qui a détruit toute ma famille. Pendant la guerre, Marie et moi avons visité les blessés de guerre dans les hôpitaux. Nous étions trop petits pour être des infirmières, comme Olga et Tatiana, mais nous avons aimé jouer avec les soldats pour se remonter le moral. Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..

    Et en 1917, éclate la Révolution. nous aurions pu y échappé, mais nous avons tous été très malades. Nous avions attrapé la rougeole. à l'époque cette maladie était mortelle,.

    Nous étions tenus à demeure, dans le Palais Alexandre, une fois mon père abdique. Cette situation était vraiment mauvaise. Lorsque nous sommes arrivés à Tobolsk, ma mère nous a fait se cacher dans les bijoux nos robes, travail inutile, que les soldats nous ont fouillés quand on à bord du Rus.

    C'était très humiliant. pleurant et hurlant de peur et personne ne pouvait nous aider.

    Alors que nous étions prisonniers dans Ekatekimburgo essayé de rendre la vie de chacun plus facile, en organisant des jeux nous avons fait un peu plus heureux. Un de mes plus beaux souvenirs de cette époque était quand un après-midi j'ai donné un coup sur une balançoire.

    Merci à mon caractère, de nombreux gardes pensé que j'étais un diable de charme. Seuls ceux qui avaient plus de nous haïssent, ils ont pensé J'ai été extrêmement dangereux pour le moral de tout le monde. vous pouvez demander que nous avons pensé qui allait se passer. Je n'ai jamais pensé que nous allions faire, nous avons tous pensé que nous allions à l'exil en Angleterre, où il avait des parents. Comme nous avions tort! Y est venu le matin du 17 Juillet 1918, nous a réveillé.

    Il a été deux ou trois heures du matin nous nous sommes réveillés et nous ont ordonné de se rhabiller. On nous a dit que nous étions transférés par les émeutes étaient sur le point. Pour plus de sécurité, nous au sous-sol. Et nous allions faire une photo souvenir. Quand il a finalement daigné y assister, nous avons lu une lettre qui dit que nous sommes condamnés à mort. Mon père ne pouvait pas y croire. "Quoi?" dit mon père comme elle se tourna vers nous. Il ne pouvait dire ou faire autre chose. Yurovski lui a tiré dans la tête. Ma mère, Olga, après avoir vu cela, a essayé de faire le signe de la croix, mais avant qu'ils aient fini, ils tombent morts avec Chaque balle dans la tête.

    Ainsi commença la première salve de tirs.

    Le Dr Botkine, le cuisinier Ivan Kharitonov et Trupp, laquais. heureusemnet ou plutôt, malheureusement, nous avait cousu dans les corsets nos joyaux ce qui a maintenu en vie ma soeur et Tatiana moi. Aussi mon frère était vivant Alexis et la Demidova bonne et ma sœur Ana Maria, qui n'avait pas de bijoux. Maria et moi blotties dans un coin en train de pleurer, les mains sur sa tête. Nouveau tir, mais nous avons été terminés à la baïonnette. Mon chien, Jimmy, qui était là aussi, a été tué le soldat en fracassant son crâne avec la crosse de l'un des baïonnettes. Un Ana a également tiré avec son fusil baïonnette propre, car l'oreiller était rempli de bijoux, il l'a pris et mon frère a été tué dans l'oreille.

    Même heure plus tard, nous avons vu que nous n'étions pas tous morts. Et encore une fois les enchères, mais cette fois avec des coups à la tête de ceux qui ont réalisé qu'ils étaient vivants . Pendant plusieurs heures, notre corps est resté dans la cave et, plus tard, le camion haberío pendant trois heures. Ils disent que je survécu au massacre. Mais il dit aussi que mon corps a été retrouvé en 1991, mais je vais vous donner un curieux 6 mois avant ma mort supposée, j'ai mesuré 1, 57 pouces, et pourtant lorsque l'on m'a retrouvée dans mon cercueil je mesurai près de 1,69 pouces.

    Il a été dit avoir trouvé des ossements de deux personnes disparues, mais surprise ils n'ont trouvé que très peu ossements, et quelle est l' explication de quelle manière ont-il retrouvé le tombeau, quelque chose d'étrange, c'est grâce à des documents déclassifiés de notre bourreau. Que demander pourquoi? Parce que la personne qui a trouvé le premier au tombeau Vlatsheslav Popov, a déclaré qu'il avait utilisé tous les documents Yudoski et si j'ai survecu.... beaucoup de personnes ont prédendu être moi.. ...., et je vais tout vous dire, je pourrai en rire......

     

    Dernière photo prise d'Anastasia lors du trajet en train de

    Tioumen à Ekaterinbourg en mai 1918.

     

    traduction sources de l'allemand

      

      

     Fleurs - Rose, fond et trèfles rouges

      

      

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

      

     

     

    Olga Nicolaievna

      

    La grande-duchesse Olga Nicolaevna de Russie (Великая Княжна Ольга Николаевна) est le 15 novembre 1895 au palais Tsarskoïe Selo, et meurt assassiné dans la villa d'Ipatiev à Ekaterinbourg.


    Enfance :

    La grande-duchesse Olga naît le 15 novembre 1895 à Tsarkoïe Selo. Elle est la fille aînée de l'empereur Nicolas II de Russie et de l'impératrice Alix de Hesse et du Rhin (Alexandra Feodorovna). Sa marraine était son arrière-grand-mère par sa mère, la reine Victoria.

     

     

      Symphonic

      

    Olga était très proche de sa soeur cadette Tatiana, dont elle partageait sa chambre avec elle. On les appelait la grande paire. Elle était connue comme très généreuse, et très honnête, mais aussi pour son tempérament et sa désobéissance.


     

     

     

    Adolescence :

    « Sa principale caractéristique est... une forte volonté », a écrit l'amie de sa mère, Anna Vyrubova, qui a rappelé les difficultés d'Alexandra pour maintenir sa fille aînée calme, et a ajouté : « Admirable qualité chez une femme ». Olga, tout comme ses frère et sœurs, adorait jouer au tennis et faire de la natation avec son père pendant leurs vacances d'été et se confiait à lui lors de leurs longues promenades. Bien qu'elle aimait beaucoup sa mère, pendant son adolescence, elle entretenait avec elle des relations tendues, « Sur chaque proposition que je lui fait, Olga devient insolente et chaque dispute se termine par “je fais ce que je veux” », a écrit Alexandra dans une lettre adressée a Nicolas le 13 mars 1916.

      

      

    Alexandra se plaignait également de la mauvais humeur et de la réticence de sa fille à rendre visite aux blessés qui se faisaient soigner dans l'hôpital aménagé au palais d'hiver. En 1913, Olga s'est plaint dans une lettre adressée à sa grand-mère, l'impératrice douairière Marie Feodorovna, des dépressions incessantes d'Alexandra :

    « Comme d'habitude, son cœur n'est pas bien, cela devient désagréable »,écrit olga.

     

      

      

    La reine Marie de Roumanie, qui a rencontrée olga et ses sœurs lors d'un voyage d'État de Nicolas en Roumanie, a indiquéé dans ses mémoires qu'Olga agissait en fonction de ses désirs.

    Lors de son adolescence, Olga a reçu de nombreux rappels de ses parents pour être plus patiente avec ses jeunes sœurs et devenir plus polie avec ses serviteurs, avec qui elle eut de nombreuses disputes lorsqu'ils refusaient de répondre à tous ses désirs.

      

    Olga répondit à cela qu'elle allait essayer de faire de son mieux pour arranger la situation, mais ce n'était pas facile, car selon Olga, quelques serviteurs s'énervaient contre elle sans aucune raison. Toutefois, Ersberg, l'une des femmes de chambre, a déclaré à sa nièce que les serviteurs avaient parfois de bonnes raisons de se disputer avec Olga car la grande-duchesse aînée était une enfant gâtée, capricieuse et paresseuse.

     
    Romance :

    En novembre 1911, un bal costumé s'était tenu à Livadia pour célébrer son seizième anniversaire et son entrée dans la société. Avant la Première Guerre mondiale, il y avait eu un débat à propos d'un mariage entre Olga et le prince Carol de Roumanie, mais Olga n'aimait pas Carol. Au cours d'une visite en Roumanie au printemps 1914, Alexandra a dû lutter pour que sa fille accepte de parler avec le prince héritier de Roumanie.

     

     

      

    Des plans de mariage avec le prince Carol avaient été mis en place mais sans succès.

    Le prince Édouard, fils aîné de George V d'Angleterre, et le prince héritier Alexandre de Serbie ont également été évoqués comme possibles prétendants, mais aucun n'a été sérieusement envisagé. Olga a d'ailleurs confié à son précepteur, Pierre Gilliard, qu'elle voulait se marier avec un Russe et rester vivre en Russie.

     

     


    À la fin de 1913, Olga est tombé amoureuse de Pavel Voronov, un officier subalterne sur le yacht impérial, mais une telle relation aurait été impossible en raison de leur différence de rang.

      

    Voronov s'est donc fiancé quelque temps plus tard avec une femme de « son rang ».

    « C'est triste, affligeant. », a écrit Olga dans son journal le jour du mariage de Voronov. Plus tard, dans ses journaux de 1915 et 1916, Olga a fréquemment mentionné un homme du nom de Mitya avec une grande affection.

    Olga est tombée également amoureuse en 1915 d'un soldat blessé nommé Dimitri Chakh-Bagov, d'ailleurs selon Valentina Chebotareva, une femme qui côtoyait olga durant la Première Guerre mondiale, Dmitri Chakh-Bagov était Mitya.

    Il y eut encore beaucoup d'autres prétendants ; parmi eux, il y avait le cousin germain d'Olga,

    Boris Vladimirovitch de Russie. Mais Alexandra refusa l'idée de ce mariage du fait de leur grande différence d'âge :

    « Une jeune fille inexpérimentée souffrirait terriblement d'un tel mariage », écrit la tsarine. Elle était également consciente que « le cœur d'Olga était ailleurs ».


    Début de l'âge adulte :

    Olga a connu sa première scène de violence à l'âge de quinze ans, lorsqu'elle assista à l'assassinat du ministre du gouvernement Piotr Stolypine au cours d'un spectacle à l'Opéra de Kiev. « Olga et Tatiana sont traumatisées car elles ont vu tout ce qui c'est passé », écrit Nicolas à sa mère, l'impératrice douairière Marie Feodorovna, le 10 septembre 1911, « ... Tatiana ne se remet pas de ce qui vient de se passer, elle n'arrête pas de pleurer, et elles ont toutes les deux mal dormi. »

    Lors de la Première Guerre mondiale, Olga soignait les soldats blessés avec sa mère et sa sœur Tatiana au « lazaret personnel de Sa Majesté impériale », aménagé dans le Palais d'hiver. Cependant, en raison de la mort sous ses yeux de soldats, elle devint stressée et tout le temps de mauvaise humeur. Sa sœur Maria, avait écrit dans une lettre adressée à son père, qu'Olga, lors d'un caprice, avait cassé trois volets d'une fenêtre avec un parapluie le 5 septembre 1915.

    Quelque temps plus tard, selon les mémoires de Valentina Chebotareva, Olga, lors d'une crise de colère, détruisit les porte-manteaux du vestiaire de l'hôpital militaire où elle travaillait. À compter du 19 octobre 1915, ne parvenant plus à supporter la vision des soldats blessés, elle se contenta du travail d'aide-soignante, prenant les températures, distribuant les médicaments et faisant les lits. Elle a reçu des injections d'arsenic en octobre 1915, considéré à l'époque comme un traitement contre la dépression et les troubles nerveux.

      

    À Tobolsk, Olga et ses sœurs avaient cousu des bijoux dans leurs vêtements dans l'espoir de les cacher aux bolcheviques.

    En mai 1918, les enfants restant furent transférés à Ekaterinbourg. Cette nuit-là, les gardes avaient interdit aux jeunes femmes de verrouiller les portes de leur chambre à coucher.

    De ce fait, Olga, Tatiana et Anastasia demeurèrent entièrement vêtues. Les gardiens à la recherche des joyaux les harcelèrent, et même les bousculèrent, car elles ne voulaient pas dire où ils se trouvaient.

    Pierre Gilliard, le précepteur des enfants du tsar, a écrit dans son journal la dernière fois qu'il a vu les enfants impériaux. Le 20 mai 1918, Gillard et les quatre enfants (Olga, Tatiana, Anastasia et Alexeï) sont transférés de Tobolsk à Tioumen sur le « Rouss » (le bateau qui les avait emmenés huit mois plus tôt.) Les gardes de celui-ci étaient nerveux et brutaux envers les enfants et leurs compagnons.

     

    You Won't Bring Me Down  

    Au moment de monter dans le train en gare de Tioumen, sans qu'il s'y attende, Gillard est séparé des enfants. À Ekaterinbourg, le 23 mai, il les voit pour la dernière fois, depuis la fenêtre du train. Olga, Tatiana et Anastasia avancent dans la boue, traînant leurs lourds bagages. Alexeï, qui ne peut plus marcher, est porté par le matelot Klementi Nagorny : « Je voulus sortir, mais je fus brutalement repoussé dans le wagon par la sentinelle. »

    Pour Gillard, ce sont des souvenirs douloureux : « Je revins à la fenêtre. Tatiana s'avançait la dernière, portant son petit chien et traînant péniblement une lourde valise brune. Il pleuvait et je la voyais s'enfoncer à chaque pas dans la boue. Nagorny voulut se porter à son aide : il fut violemment rejeté en arrière par un des commissaires. »

    Olga aurait été profondément déprimée et aurait perdu beaucoup de poids au cours des derniers mois de sa vie, « Elle était mince et pâle, et avait l'air très malade. » écrit l'un des gardes, Alexandre Strekotin, dans ses mémoires, « Elle a fait quelques promenades dans le jardin et a passé la plupart de son temps avec son frère. »

    Un autre gardien a rappelé que les rares fois qu'elle allait marcher dans le jardin, elle restait immobile, « ce qui rendait facile à lire ses émotions » dit-il. Plus tard, Olga s'était fâchée avec sa jeune sœur Maria, car elle la trouvait trop respectueuse envers les gardes, a indiqué Strekotin.

    Le 14 juillet 1918, les prêtres locaux d'Ekaterinbourg ont mené un service religieux privé pour la famille impériale et ont indiqué qu'Olga, contrairement à la coutume, est tombée à genoux au cours de la prière aux morts. Olga avait vingt-deux ans quand elle a été tuée avec sa famille dans la villa Ipatiev a Ekaterinbourg le 17 juillet 1918.

    Le massacre a été perpétré par les hommes de Yakov Yurovsky, probablement sous l'ordre direct de Lénine. D'après un témoignage, Olga aurait regardée sa sœur, Tatiana, mourir avant d'être tuée à son tour.

    Après le massacre, Les corps de la famille impériale furent chargés sur un camion puis transférés dans une forêt proche de Ekaterinbourg. Déshabillées, arrosées d'essence, brûlés puis défigurées à l'acide sulfurique, les victimes sont jetées dans un puits de mine d'où elles furent, quelques jours plus tard, retirées pour être ensevelies sous un chemin forestier.

    Rumeur :

    Avant la découverte des corps de la famille impériale, plusieurs personnes ont déclaré être des membres survivants de la famille Romanov. Une femme du nom de Marga Boodts a prétendu être Olga, elle vivait dans une villa au bord du lac de Côme en Italie et a été aidée à être reconnue comme telle grâce à l'appui de l'ancien Kaiser Guillaume II et par le Pape de l'époque. Cependant, à l'époque, la plupart des historiens ont affirmé qu'Olga était morte avec le reste de sa famille.

    En 1991, les corps de la famille impériale et de leurs suivants ont finalement été retrouvés dans une fosse commune dans les bois en dehors d'Ekaterinbourg. La tombe avait été trouvée près d'une décennie plus tôt, mais a été tenu secrète du fait, qu'a cette époque, la Russie était encore communiste. À la grande surprise des archéologues, le corps d'Alexeï et d'une de ses sœurs, probablement Maria étaient portés disparus.

    Le 16 juillet 1998, NicolasII a été inhumé avec les membres de sa famille (sauf Alexeï et Maria, dont les corps n'avaient pas encore été retrouvés) et les quatre membres de sa suite dans la Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg. Ils furent inhumés en présence des descendants de la famille Romanov, notamment du prince Nicolas Romanov, chef de la maison impériale de Russie. Le 14 août 2000, Nicolas et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe de Russie, qui les considère comme martyrs.

    Le 23 août 2007, une archéologue russe a annoncé la découverte de deux corps à Ekaterinbourg qui semblait correspondre à la description des lieux où les corps de Maria et d'Alexeï avaient été inhumés d'après les mémoires de Yurovsky. Les archéologues ont affirmé que les restes retrouvés appartenaient à un garçon de dix à quinze ans et à une jeune femme de dix-neuf ou vingt ans.

      

    Tels étaient les âges des deux enfants du tsar au moment de leur mort, Maria ayant dix-neuf ans et Alexeï treize ans. Des tests ADN sont encore en cours pour déterminer si ce sont bien les restes de ces deux enfants Romanov.

    Le 22 janvier 2008, Selon les conclusions préliminaires de l'expertise génétique, les ossements découverts le 29 juillet 2007 aux abords d'Ekaterinbourg appartiennent à des enfants du dernier empereur russe, a confié à RIA Novosti le chef du bureau régional de l'expertise médico-légale de Sverdlovsk Nikolaï Nevoline.

    « Les analyses ADN effectuées à Ekaterinbourg et à Moscou ont confirmé notre hypothèse. Une fois ces expertises terminées, leurs résultats seront comparés à ceux de nos collègues étrangers », a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

    Selon lui, les conclusions définitives de l'expertise génétique seront publiées en avril ou en mai prochains.


    Citation :

    "elle m'intimidait souvent un peu, mais j'éprouvait une admiration et une confiance sans borne à son égard" dit Marie Nicolaievna.

     

     

     

      

      

      

      

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

      

    Anastasia Nikolaïevna de Russie (en russe : Анастасия Николаевна Романова), née le 18 juin 1901 (5 juin du calendrier julien) à Peterhof et assassinée avec toute sa famille le 17 juillet 1918 à Iekaterinbourg dans la villa Ipatiev est la quatrième fille du tsar Nicolas II de Russie et de son épouse l'impératrice Alexandra Féodorovna, née princesse Alix de Hesse-Darmstadt. Membre de la famille impériale de Russie, sa mort mystérieuse fut l'une des plus grandes énigmes de la première moitié du XXe siècle.

      

      

    Enfance

    La grande-duchesse Anastasia naît le 18 juin 1901 au palais de Peterhof (surnommé le « château de Versailles russe ») à 6 km au sud de Saint-Pétersbourg. Elle est la quatrième fille de l'empereur Nicolas II de Russie[1] et de l'impératrice, née Alix de Hesse et du Rhin, Alexandra Feodorovna.

      

    Par sa mère, elle est également une arrière-petite-fille de la reine Victoria.

      

    Elle a pour titre complet Son Altesse Impériale la grande-duchesse Anastasia Nicolaïevna de Russie.

     

     

    Anastasia est surnommée Nastia, Nastas ou Nastenka par ses proches. Elle est éduquée par un précepteur suisse, Pierre Gilliard, tout comme ses trois sœurs aînées, les grandes-duchesses Olga, Tatiana et Maria, et avec son frère cadet le tsarévitch Alexis.

      

      

    Elle et sa sœur Maria se font appeler La Petite Paire par la famille car elles sont très souvent ensemble et partagent la même chambre (comme leurs deux sœurs aînées d'ailleurs). Les quatre sœurs sont également connues sous l'acronyme OTMA, assemblage de leurs initiales respectives.

      

      

    Anastasia est connue pour être un garçon manqué. C'est une enfant puis une adolescente espiègle, taquine, bruyante, active, fougueuse, et souriante. À l'inverse de ses sœurs, son comportement n'est guère « princier ». Elle a d'ailleurs supplié sa mère, sans succès, de la scolariser dans un institut afin de se faire des amies, et a même envisagé une carrière d'actrice de théâtre, au grand désespoir de sa mère.

      

      

     

      

    Très intelligente  mais peu intéressée par l'école, elle est dotée d'un excellent sens de l'humour[non et aime les plaisanteries sarcastiques. Refusant de pratiquer la langue allemande de sa mère, elle aime cependant discuter en français avec son précepteur Gilliard.

      

    Elle adore également s'occuper de ses deux chiens, Shvybzik et Jimmy. Elle passe son temps-libre à écouter son phonographe, à écrire des lettres, à regarder des films, à faire des photographies, à jouer de la balalaïka avec son frère et à s'étendre au soleil. Il lui arrive aussi d'aller fumer secrètement dans le jardin, parfois accompagnée de sa sœur Olga. Cependant, elle souffre de maux d'estomac et a un hallux valgus

      

    Révolution et captivité

    La Révolution de février 1917 sonne le glas du régime impérial et le gouvernement perd le soutien du peuple russe. Nicolas II abdique en faveur de son frère le grand-duc Michel de Russie le 15 mars 1917. Le couple impérial et ses enfants sont alors assignés à résidence au Palais Alexandre.

     

    Le ministre de la Justice Kerenski essaie alors d'organiser l'exil de la famille impériale, puisque le roi George V est cousin germain de Nicolas II par sa mère et cousin germain d'Alexandra par son père. Mais le souverain britannique refuse car il a peur de devenir impopulaire. Après cela, les Romanov sont emprisonnés à Tsarskoïe Selo au palais Alexandre, puis à Tobolsk et enfin à la Villa Ipatiev à Iekaterinbourg.

    À Iekaterinbourg, où seuls cinq domestiques ont pu les suivre (le médecin, la femme de chambre, le laquais, le cuisinier et son marmiton), ils sont surveillés par la Tchéka. La maison Ipatiev dans laquelle ils sont gardés est appelée La Maison à Destination Spéciale. Les fenêtres sont cadenassées, et certaines d'entre elles sont même cachées par des volets extérieurs. Des palissades ont été construites autour de la demeure pour la dissimuler.

    Probablement à cause de l'arrivée imminente des Armées blanches, le sort des membres de la famille impériale et de leur suite est scellé. Après que le petit marmiton eut été évacué, les Romanov sont réveillés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.

      

    Les onze personnes sont exécutées vers deux heures du matin, en moins de trois minutes, dans une pièce du rez-de-chaussée de La Maison à Destination Spéciale : les hommes chargés de l'exécution visent le cœur et on achève les survivants d'une balle dans la tête et de coups de baïonnette.

    Le massacre a été commis par un groupe de bolcheviks commandé par Iakov Sverdlov et Iakov Iourovski, probablement sur l'ordre de Lénine.

    Les corps de la famille impériale furent chargés dans un camion puis transférés dans une forêt proche de Iekaterinbourg. Déshabillées, arrosées d'essence, brûlées et défigurées à l'acide sulfurique, les victimes sont jetées dans un puits de mine d'où elles furent, quelques jours plus tard, retirées pour être ensevelies sous un chemin forestier.

     

    À cause des déclarations contradictoires des journaux et de la confusion ayant régné pendant les opérations de dissimulation des corps, un trouble profond s'installe chez les Russes blancs qui investissent Iekaterinbourg le 25 juillet 1918.

    Le sort de la famille impériale est donc resté pendant longtemps sujet à controverses : si le juge Sokolov, dépêché par l'amiral Koltchak, conclut immédiatement au massacre collectif et à l'incinération des corps, divers historiens — s'appuyant en cela sur des rumeurs répandues dans la région d'Iekaterinbourg — contestèrent ses conclusions. Ainsi l'historienne Marina Grey, fille du général Denikine, tenta de démontrer la survie d'une partie de la famille impériale. Le prénom d'Anastasia est cité fréquemment mais qui considère contrairement à la plupart des partisans de la thèse de la survie (Marc Ferro notamment) que la famille impériale est morte vers 1919 ou 1920 pendant la guerre civile russe et qu'à ce titre la fameuse Anna Anderson était une affabulatrice.

    Pourtant elle a été reconnue comme telle par Tatiana Botkina, la fille du médecin du tsar (assassiné avec la famille impériale) qui publia un an après sa mort un ouvrage sur elle. Elle a été également identifiée par deux cousins germains allemands des cinq enfants de Nicolas II et de l'Impératrice qui défendirent Anna Anderson pendant les procédures des années 1950 et 1960 : les princes Frédéric Ernst de Saxe-Altenbourg (1905-1985) et Sigismund de Prusse (1896-1980). Il faut aussi citer le capitaine Felix Dassel qui en 1916 prit en charge les filles et en 1927, sceptique relativement à sa possible survie, tenta plusieurs fois de la piéger en lui communiquant de fausses informations, qu'elle corrigea aussitôt.

      

    En 1958, peu avant sa mort, il re-témoigna sous serment l'avoir reconnue. Par ailleurs les campagnes contre elles commencèrent lorsqu'elle affirma avoir vu Ernst de Hesse (« l'oncle Ernie »)en décembre 1916 à Saint-Pétersbourg à l'occasion d'un voyage secret de celui-ci pour négocier une paix séparée avec la Russie.

    Ces faits recoupés avec la thèse du massacre collectif ont amené à dire qu'Anastasia aurait survécu au massacre grâce aux bijoux et aux diamants cousus dans sa robe, qui auraient fait ricocher les balles sans la toucher. Lors d'un interrogatoire, un soldat aurait certifié qu'il manquait un corps avant de les enterrer et que pendant le chemin, il aurait entendu des gémissements humains. De plus, Anastasia aurait survécu aux coups de feu et aux coups des soldats léninistes dans la maison. Les soldats l'auraient frappée de nouveau mais n'auraient pas vérifié si elle était morte. Le mystère commence donc à cet instant, c'est-à-dire au moment de la non-vérification de la mort d'Anastasia et de l'empressement des soldats à enterrer tous les corps.

    De nombreuses femmes ont prétendu, tout au long du XXe siècle, être la grande-duchesse Anastasia. Anna Anderson est la plus célèbre d'entre elles avec Eugenia Smith. Cependant, des tests ADN ont prouvé le contraire et permis de réfuter l'une des plus grosses supercheries de l'Histoire.

    En 1990, les corps de la famille impériale ont été retrouvés et exhumés, puis identifiés par une analyse ADN. Deux corps manquent, celui du tsarévitch Alexis et celui de l'une de ses sœurs, Maria ou Anastasia. D'après le rapport de Yourovski, qui dirigea l'exécution, ces deux corps furent brûlés dans les bois voisins. Cependant, il n'existe aucune preuve réelle de la mort du frère et d'une des sœurs.

     

    Maria et Anastasia  

    Le 16 juillet 1998, Nicolas II a été inhumé avec les membres de sa famille (sauf Alexis et l'une de ses sœurs). Ils furent inhumés en présence des descendants de la famille Romanov, notamment du prince Nicolas Romanov, chef de la maison impériale de Russie. Le 14 août 2000, Nicolas II et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe de Russie, qui les considère comme morts en martyrs.

    Lors de fouilles, réalisées en juillet 2007, au lieu probable où les corps du tsarévitch et de l'une de ses sœurs auraient été enterrés, ont été retrouvés des ossements de deux corps. D'après les premières conclusions, il s'agirait d'un jeune garçon âgé de treize, quatorze ans et d'une jeune femme âgée de dix-neuf, vingt ans. Tels étaient les âges du tsarévitch Alexis et de la grande-duchesse Maria au moment de leur mort.

    Le 22 janvier 2008, à l'occasion du dépôt des conclusions préliminaires de l'expertise génétique, Nikolaï Nevoline, chef du bureau régional de l'expertise médico-légale de Sverdlovsk, a confié à RIA Novosti :

    « Les ossements découverts le 29 juillet 2007 aux abords d'Ekaterinbourg appartiennent à des enfants du dernier empereur russe. Les analyses ADN effectuées à Ekaterinbourg et à Moscou ont confirmé notre hypothèse. Une fois ces expertises terminées, leurs résultats seront comparés à ceux de nos collègues étrangers[3]. »

    Le 30 avril 2008, les analyses génétiques effectuées par un laboratoire américain auraient confirmé que les restes provenaient bien du tsarévitch Alexis et de sa sœur, la grande-duchesse Maria[4].

    Mais « la prétendante » Anna Anderson a été enterrée et incinérée en février 1984 aux États-Unis sous le titre en anglais « Son Altesse Impériale (Her Imperial Highness) Anastasia de Russia 5/18 juin 1901-12 février 1984 ». Elle a toujours ses adeptes. Une pierre tombale existe aussi en Bavière.

    Monument érigé à la mémoire des enfants martyrs d'Iekaterinbourg :

    Le 15 novembre 2011, jour anniversaire de la naissance de la grande-duchesse Olga Nikolaïevna de Russie, un monument d'une hauteur de 2,9 mètres, d'un poids de de 2 tonnes fut inauguré dans le monastère de Ganina Iama près d'Iekaterinbourg en Oural. Le métropolite Vikenti de Tachkent présida cette cérémonie précédée d'une liturgie. Ce monument à la mémoire des enfants du dernier tsar de Russie est une œuvre du sculpteur russe Igor Akimov. Ce monument représente les cinq enfants impériaux (Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexeï descendant du paradis. Un monument dédié au tsar Nicolas II de Russie et à son épouse fut inauguré dans le monastère Ganina Iama quelque temps auparavant

      

    En son honneur, son prénom fut attribué à un village de la province de la Mer noire, Anastasievska

      

     Fleurs - Rose blanche reflet sur fond noir 

      

    sources WIKIPEDIA  

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Only Original Antique FABERGE EGGS and Jewelry Made Before 1917 in Russia

     

     RomanovRussia.com

     

    A SUPERB gold, guilloche enamel and diamond egg pendant by Carl Faberge,

    Imperial jeweler to the Tsars

     

    made in St. Petersburg between 1899 and 1903

     

    workmaster August Hollming

     

     

     

    Faberge miniature egg pendant antique
    Faberge nugget egg pendant

    Faberge antique egg pendant

     

    This egg is slightly bigger than most Faberge pendant eggs. The diamond also makes it heavier.

     

    faberge jeweled gold miniature egg antique

    Faberge gold egg charm
                                  


    Antique Faberge jewelled blue guilloche enamel and pearls Lily of the Valley locket
    Faberge lily of the valley
    antique enamel locket


    Faberge miniature egg for sale

    Deep strawberry red translucent enamel is of very fine quality. The egg is in excellent condition.

    Faberge two color guilloche enamel egg pendant

      

     



    Faberge antique brooch
    Faberge Tourmaline brooch

     

    The egg is set with a rose-cut diamond.

     

    Faberge Antique Moss Agate Brooch
    Faberge Moss Agate brooch

     

     

     

     

     

      

      



    Art_Nouveau_Faberge_Pendant
    Faberge pendant

    Sell Russian Faberge eggs

    Height w/o ring 21,5 mm (13/16 in.)

    It is a choice example of Faberge design and craftsmanship.

     Faberge jeweled rhodonite egg

    Faberge Rhodonite Egg

     



    carl faberge jewelry for sale miniature guilloche enamel egg pendant charm
    Faberge Three Color Guilloche Enamel
    Vintage Miniature Egg Pendant

     

      

    Marked with assayer's initials of Yakov Liapunov,

      

    Antique Russian Imperial Jewelry for sale, Faberge guilloche enamel gold egg pendant
    Faberge Lilac Guilloche Enamel Gold
    Egg Pendant

     



    Faberge cross pendant
    Faberge Cross pendant

    56 zolotniks Russian Imperial gold standard (14K/583 gold), and workmaster's initials of

    August Hollming

    (a six pointed star between 'A' and 'H')

      

    Faberge cuff links antique Russian Imperial
    Faberge Cufflinks Imperial Russian

      

      

     

     

      

      

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    A SUPERB antique Russian gold mounted amazonite small box by the firm of Bolin, jeweler of the Imperial Court, made in Moscow between 1899 and 1908, workmaster Ivan Antonovich Flink.

     

    Height 1 3/4 in. (4,2 cm).

     

     

    Provenance:

     

    Ex-private collection Sweden

     

    Ex-private collection USA

     

    This particular box is illustrated in the exhibition catalog W.A. Bolin Court Jeweller, page 187, Nr. 151.

     

    The Bolin exhibition took place at the Moscow Kremlin Museum in 2001.

     

     

     

     

     

    The body is carved from a single piece of amazonite and applied with stylized finely chased gold trees in Art Nouveau taste. The gold trees are set with tiny rubies and rose-cut diamonds.

     

     

     

     

    Antique Russian gold mounted amazonite small box by Court jeweller Bolin for sale

     

     

     

    Antique Russian Imperial Treasures for Sale.  Jeweler Bolin box

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    The diamond-set gold thumbpiece is shaped as a branch.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Struck with 56 zolotniks standard (14K / 583 gold), workmaster's initials 'I.F' and Moscow assay stamp with initials of Ivan Lebedkin.

     

     

     

     

     

     

    Scratched inventory number 9179.

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

      

     

    L'hiver 1917

    .

       

    REVOLUTION FEVRIER 1917

      

      

    Le prince Gueorgui Lvov, principal opposant à Nicolas II, premier Premier ministre post-impérial de la Russie, du 23 mars au 7 juillet 1917.

     

    Dès janvier 1917, les protestations au sein la Douma et les mouvements ouvriers s'intensifient dans la capitale. Les premiers tracts bolcheviks qui invitent l'armée à renverser le gouvernement sont distribués. Il devient clair à Petrograd, que des promesses à la Douma, de la part du souverain, sont indispensables pour éviter la fin de l'Empire. Au Grand Quartier Général, Nicolas II a un entretien avec l'attaché militaire britannique, Hanbury-Williams. Il s'exprime sur les réformes à entreprendre : Le pouvoir doit être décentralisé en partie dans l'Empire, mais l'autorité suprême doit rester au souverain. La Douma doit avoir plus de pouvoirs, mais seulement graduellement parce qu'il est difficile de développer l'instruction des masses avec une satisfaisante rapidité .

    A la Douma, une majorité de députés se rassemble derrière les Octobristes, le Bloc progressiste, qui réunit les deux tiers de ses membres et est dirigé par le prince Lvov et par Milioukov. Ces nobles ou ces bourgeois espèrent tous que le tsar va sauver la Russie du chaos. Celui-ci en guise de réponse à leurs souhaits de réformes, nomme leur pire ennemi, Boris Stürmer, accusé par les nationalistes d'être un partisan de l'Allemagne. Puis, Nicolas II nomme Alexandre Feodorovitch Trepov. Il conseille au tsar de donner plus de pouvoir à la Douma et veut se faire apprécier des députés. Dans ces deux cas, Alexandre Feodorovitch Trepov connaît l'échec, il donne sa démission le 9 janvier 1917 au bout de cinq semaines à la tête du gouvernement .

    En février 1917, Nicolas II nomme Nikolaï Golitzine Président du Conseil d'État, il demeure à son poste jusqu'à l'abdication du tsar le 3 mars1917. Lors de sa nomination, il oppose un refus, demandant à Nicolas II de nommer quelqu'un d'autre à ce poste. Avant d'occuper cette fonction, le prince fut vice-président de l'une des œuvres de charité de l'impératrice Alexandra, ce qui montre qu'une fois de plus l'empereur est influencé par son épouse. Celle-ci écrit à son mari : C'est le Tsar qui gouverne et non la Douma... J'ai peur pour ton règne et pour l'avenir de Baby ou Disperse la Douma ! Moi, simplement, la conscience tranquille, j'aurais expédié Lvov en Sibérie .

    Mais Lvov n'est pas leur pire ennemi.

    Alexandre Protopopov le dernier ministre de l'Intérieur de la Russie impériale (1916 à 1917).

    À la cour, une partie de la famille impériale veut faire abdiquer Nicolas et envoyer l'impératrice dans un couvent. Le but est de porter sur le trône le tsarévitch avec comme tuteur le populaire Grand-duc Dimitri. Celui-ci, qui a participé à la suppression du soi-disant Staretz et est en exil, refuse .

    Rodzianko propose au tsar d'envoyer la tsarine en exil au palais Livadia, en Crimée, jusqu'à la fin de la guerre. Nicolas II refuse et dit désormais à la fin de tous ces entretiens : J'ai voulu plaire à la Douma. Voyez ma récompense . Même le ministre de l'intérieur, Alexandre Protopopov, l'un des grands naufrageurs du régimes tsariste , un incapable et un dérangé , protégé de la reine, veut faire un coup d'État et organiser des élections anticipées.

    Mais l'opposition modérée et les comploteurs de salon ne sont pas le danger réel. La montée du mouvement des grèves a repris avec une ampleur extraordinaire . Les militants bolcheviks qui sont des ouvriers ne sont mobilisés et les rares qui le sont contribuent à démoraliser les troupes. Lénine veut transformer la guerre des peuples en guerre civile .

    Pour augmenter la production des sous-prolétaires venus des campagnes s’entassent dans des dortoirs à Petrograd. Les ménagères au cri de Du pain ! De la chaleur ! Les 150.000 soldats de la garnison sont noyautés par les militants ouvriers . Certes les dirigeants révolutionnaires sont en exil ou en prison ou bien encore dans la clandestinité. Lénine écrit à Alexandre Chliapnikov (1885-1937) : Les échecs militaires tsaristes aident à l’effondrement du tsarisme. Ils facilitent l’union des travailleurs révolutionnaires... Et effectivement, les anarchistes, les socialistes révolutionnaires, les mencheviks et les bolcheviks sont désormais en relation étroites .

    Le tsar est au Grand Quartier Général à Moghilev, en Biélorussie. L’homme fort est Alexandre Protopopov, le ministre de l'Intérieur, à moitié fou, qui est détesté à la fois des libéraux et de la droite. La ville n’est pas approvisionnée. Il fait - 40° C. Chez Maxime Gorki, le député de gauche modérée Alexandre Fedorovitch Kerensky rencontre le pro-bolchevik Alexandre Chliapnikov .

    La semaine qui va ébranler la Russie commence par des émeutes de la faim...

    Dans la soirée du 25 février, Nicolas II ordonne de faire cesser par la force, avant demain, les désordres à Petrograd. Le refus de toute négociation, de tout compromis va faire basculer le mouvement en une révolution. Au cours de la journée du 27, la garnison de Petrograd (environ 150 000 hommes) passe du côté des insurgés .

    À la surprise générale, l'État-major fait pression sur le tsar pour que celui-ci abdiqueafin de sauver l'indépendance du pays et assurer la sauvegarde de la dynastie. Nicolas déclare à ses derniers généraux fidèles : Que pouvais-je faire d’autre, ils m’ont tous trahi . Le général Alexéïev, soutenu par les commandants des cinq fronts, le convainc en soutenant que l'abdication serait le seul moyen de poursuivre la guerre contre l'Allemagne. Le 2 mars 1917, Nicolas II renonce au trône en faveur de son frère, le grand-duc Michel.

    Devant la protestation populaire, celui-ci renonce à la couronne le lendemain. En cinq jours, comme le résume l'historien Martin Malia, sans avoir pu offrir la moindre résistance, l'Ancien Régime russe s'écroule comme un château de cartes .

    De l'abdication de la famille impériale à son massacre

    Cinq mois cloîtrés

    Révolution russe de 1917.

     

    Les quatre grandes-duchesses et le tsarévitch en juin 1917 avec les cheveux rasés du fait de la rougeole qu'ils avaient contractée

    Les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le tsar, sont très peu nombreux. Des soldats du front veulent qu’ils partent, des paysans ressuscitant les mirs se saisissent de ses terres. Même dans les faubourgs où il est surnommé Nicolas le sanglant, on ne crie pas Vengeance sur son passage. Les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez bizarrement la Douma sont les ennemis du peuple.

    Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas . En vain ! Nicolas est arrêté par le gouvernement provisoire. Nicolas va répéter à tous ceux qu’il rencontre les termes employés par le représentant du gouvernement provisoire : Savez-vous que désormais le tsar est privé de liberté. Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec quelques fidèles, protégés par les gardes à cheval de Novgorod.

    L'ex-tsar demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais Alexandre à Tsarskoïe Selo et de là à s’exiler jusqu’à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée. Le gouvernement provisoire accède à ses demandes. Kerensky se met d’accord avec Milioukov pour que l’ancien empereur parte pour le Royaume-Uni . Mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.


    Nicolas II en captivité à Tsarkoie-Selo en 1917.

    Cependant le 9 mars 1917, la garde du palais Alexandre se retrouve sous le contrôle de contingents révolutionnaires. Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées. Toutefois Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.

    Milioukov, qui se dit monarchiste, malgré une grande campagne britannique en faveur du fidèle allié, veut juger l’ancien tsar et déclare que cela n’est pas possible. Puis c’est la gauche britannique et le roi - son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d’asile.

    Peu à peu les conditions de détention se durcissent. De simples soldats donnent des ordres à l'empereur déchu, malgré les interventions d'officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles . Le tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers . Toutefois Kerensky est un humaniste, le prince Lvov est monarchiste, comme Milioukov. Le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, inquiétant les militaires russes et alliés. La plupart d’entre eux regrettent leur choix et leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu’à l’armée allemande et aux dirigeants bolcheviks.

    Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran buveur de sang et contre l’Allemande, qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI et de sa femme. D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite et de l'arrestation de Louis XVI à varennes. Pour empêcher une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l’histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet

    Nicolas ne peut pas partir de Tsarskoïe Selo, ni se rendre en Crimée. Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le cœur . Les premières vexations se multiplient et les siens comprennent qu’ils ne sont pas tombés seulement au rang de citoyens ordinaires. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de la révolution russe et à l’irrésistible avancée des troupes allemandes.

    Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks. En réalité en juillet 1917, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov. Kerensky craint un coup d’État monarchiste, qui se servirait du tsar comme étendard . Mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués à Madrid, à Nice, à Lausanne et tout de même... à Yalta.

    Cependant, Kerensky n’a pas totalement tort. Le général Kornilov est nommé par lui nouveau commandant en chef. Alors que l’armée se disloque, il incarne un retour à la discipline de fer antérieure : il a déjà donné l’ordre en avril de fusiller les déserteurs et d’exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes, et menacé de peines sévères les paysans qui s’en prendraient aux domaines seigneuriaux. Ce général, réputé monarchiste, est en réalité un républicain indifférent au rétablissement du tsar, et un homme issu du peuple (fils de cosaque et non d’aristocrate), ce qui est rare pour l’époque dans la caste militaire. Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l’autorité du gouvernement provisoire ou sans lui. Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste que monarchiste . Il redonne néanmoins un peu d’espoir à la famille, à Nicolas et à ses proches.

    Affaire Kornilov.

     

    La détention à Tobolsk

    Nicolas et son fils Alexis Nikolaïevitch durant leur captivité à Tobolsk en 1917

    Le train part le 31 juillet 1917 et arrive le 3 août à Tioumen. De là, le bateau part à Tobolsk (Sibérie occidentale).

    La ville ne connaît pas d’insurrection d’Octobre. La réalité du pouvoir appartient à un comité de sauvegarde, dans lequel les bolcheviks sont très minoritaires. Nicolas et sa famille peuvent se promener en ville avec des gardiens et recevoir des prêtres. Mais les conditions de vie sont très difficiles. La maison du gouverneur a été pillée, vandalisée . Nicolas II note : « Depuis quelques jours, nous recevons du beurre, du café, des gâteaux secs et de la confiture de la part de braves gens qui ont appris que nous avions dû comprimer nos dépenses de nourriture » . Des passants s'arrêtent parfois devant la maison et bénissent la famille impériale en faisant un signe de croix. Les gardes les chassent mollement. Nicolas joue aux Dames avec eux . A Tobolsk, le pouvoir bolchévique ne s’y est instauré que le 15 avril 1918 .

    Nicolas regrette son abdication en apprenant avec bien du retard les nouvelles du pays. Dès que les bolcheviks prennent le pouvoir le sort des captifs s’aggrave. Nicolas est contraint d’ôter ses épaulettes. Ils sont traités désormais comme de véritables prisonniers. Les anciens combattants qui les gardaient sont remplacés par des gardes rouges . Lénine pense qu’il faut exterminer une centaine de Romanov, et en mars 1918 il ne veut pas d’un procès .


    L'ex-tsar, Olga, Tatiana et Anastasia durant leur captivité à Tobolsk en 1917.

    Le pouvoir bolchevik considère que le tsar ne peut être ramené à Kronstadt avant la débâcle des rivières et à Moscou, la nouvelle capitale, on décide que le problème de l’ex-tsar n’était pas à l’ordre du jour.

    Les monarchistes ne sont pas non plus très soucieux du sort de leur tsar. Certes un ex-sénateur Tougan-Baranovski achète une maison en face de la résidence du gouverneur et creuse un tunnel. Mais il est entouré d’un nombre de personnes limités et ce projet n’est pas terminé quand Nicolas est emmené à Iekaterinbourg . Il est vrai que beaucoup de partisans sont morts au front ou tués par les révolutionnaires.

    Tout d'un coup, peut-être du fait de rumeurs d'évasion, Iakov Sverdlov estime que le problème des Romanov est à l’ordre du jour. Le 2 mai 1918, le Praesidium du Comité central décide de déplacer les Romanov de Tobolsk à Iekaterinbourg, mais Omsk revendique aussi leur présence. Les parents et la Grande duchesse Marie partent sous bonne garde avant le transfert à Moscou pour contresigner le traité de Brest-Litovsk, mais le 7 mai 1918, les trois sœurs et leur frère apprennent qu’ils sont détenus à Iekaterinbourg. Les bolcheviks locaux se sont emparés d’eux, lors de leur passage dans cette ville. Cette étape du martyre des Romanov est particulièrement affreuse et redoutée à l’avance

    La maison à destination spéciale

    Dernière photo d'Alexei et d'Olga prise en mai 1918 lors du trajet en train de Tioumen a Ekaterinbourg.

               

      

    En avril 1918, les bolcheviks conduisent le tsar, la tsarine et la grande-duchesse Maria, à Iekaterinbourg dans la maison à destination spéciale . Les trois autres filles du tsar sont restées à Tobolsk pour prendre soin d'Alexeï, atteint d'une grave crise d'hémophilie. Ils rejoindront le reste de leur famille un peu moins d'un mois plus tard. Ils sont confiés au commissaire militaire pour l’Oural, Isaac Golochekine, un des compagnons de Lénine, arrivé de Suisse avec lui, mais surtout ami de Iakov Sverdlov .

      

    Quand Nicolas comprend que sa destination est Iekaterinbourg, il déclare : « J’irai n’importe où, mais surtout pas dans l’Oural. » Cette ville est, selon Hélène Carrère d'Encausse, « dans l’Oural rouge, peuplée d’extrémistes — bolcheviks, anarchistes et socialistes-révolutionnaires — qui réclament bruyamment l’exécution du buveur de sang » .

    La garde de la famille impériale est assurée par des hommes ayant toute la confiance du commissaire Isaac Golochekine. Ce sont des ouvriers travaillant dans les usines avoisinantes. Le commandant Avdeïev commande la garde extérieure et intérieure de la maison Ipatiev. C'est un ivrogne au vin mauvais avec un passé de voyou. Il aime humilier ses prisonniers .

      

    Violent et borné, il n'adresse la parole à l'ancien tsar qu'en le traitant de buveur de sang . Le logement du commandant et de dix autres gardes se situe à l'étage réservé à la famille impériale.

    Cette cohabitation est source pour les membres de la famille impériale de nombreuses vexations. Ils sont les victimes d'incessants quolibets de la part des gardes, de plaisanteries douteuses à l'encontre des jeunes grandes-duchesses, qui couvrent les murs d’inscriptions obscènes et volent tout ce qu’ils peuvent, dont les provisions destinées à l’ancien tsar et ses proches .

    Aucune intimité n'est possible pour chacun des membres de la famille de Nicolas II de Russie, qui sont dans l'obligation de partager cette maison sale et sans aucun confort avec leurs geôliers . Une palissade est élevée autour de la maison Ipatiev .

    Les vitres sont recouvertes de peinture et les détenus reçoivent l'ordre de laisser leurs portes ouvertes .


                 
    Dernière photo d'Anastasia prise en mai 1918 lors du trajet en train de Tioumen a Ekaterinbourg.
      
      
    Toutefois en juin la garde est changée. À sa tête un bolchevik de toujours, Iakov Iourovski, membre du comité exécutif du Soviet de l’Oural et surtout membre du collège de la Tcheka. Nicolas II écrit dans journal le 21 juin 1918 : On nous a changé la garde Avdeïev, si désagréable est remplacé par Iourovski… Il nous a pris nos bijoux… et nous les a rapportés dans une boîte qu’il a cachetée en nous priant d’en vérifier le contenu. Puis il nous l’a remise en garde… Iourovski a compris que les gens qui nous entouraient gardaient pour eux la plus grosse partie des provisions qui nous étaient destinées… .
      
    Les tchékistes ne sont pas des juifs, contrairement à ce qui se racontera, mais des étrangers, des Autrichiens, des Hongrois, des Lettons, qui sont tous très peu instruits et ne comprennent donc pas les propos des prisonniers et ne cherchent pas à les comprendre

    En dehors de la maison Ipatiev, la situation de l’État bolchévique se dégrade :

    • crise diplomatique avec l’Allemagne, qui occupe l’ensemble de la Pologne, les pays baltes, une partie de la Russie Blanche, et l’Ukraine
    • débarquement des alliés à Mourmansk et des Japonais à Vladivostock
    • soulèvement de la Légion tchèque et formation d’une armée anti-bolchevique à Samara, composée de libéraux, socialistes-révolutionnaires et monarchiste à Samara, au sud d’Iekaterinbourg.

    Il est trop tard pour transférer l’ex-tsar et sa famille dans une zone plus sure. C’est un problème aigu pour Lénine . Il faut supprimer Nicolas et tous les siens. Dans une commissarocratie comme l’État bolchévique, est-il imaginable qu’un commissaire, même important, ait décidé tout seul du massacre de Nicolas II et sa famille ?

    Nicolas II à un ami deux jours avant son assassinat :
      
      
    Au fond, je suis déjà mort... mort mais pas encore enterré.
      
      
      
      
              ***********************************************************    
     
     
     
     
     
     
     
     
    sources  
      
      
      
      
      
      
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    - Le tsar Nicolas II (première partie)

     

    Nicolas II de Russie (en russe : Николай Александрович Романов, Nikolaï Aleksandrovitch Romanov), de la dynastie des Romanov, né le 18 mai 1868 (6 mai 1868 C.J.) au palais de Tsarskoïe Selo et exécuté le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg. Il était empereur de Russie, roi de Pologne et grand-duc de Finlande.

    Nicolas II est le dernier tsar de toutes les Russies, de 1894 à 1917 . Il connaît de nombreux surnoms suivant les époques : Nicolas le pacifique, du temps de son règne, puis les soviétiques le baptiseront Nicolas le sanguinaire, mais de nos jours la tradition populaire orthodoxe le décrit comme un saint digne de la passion du Christ.

    Son règne et celui de son père correspondent à l'époque du plus grand essor dans l'histoire de la Russie du point de vue économique, social, politique et culturel. Les serfs sont libérés au temps du règne de son grand-père Alexandre II et les impôts sont allégés. Piotr Stolypine réussit à développer une classe de paysans riches, les koulaks. La population triple et la Russie, avec 175 millions d'habitants, devient la troisième ou quatrième puissance économique et possède le premier réseau ferroviaire après les États-Unis. Le rouble devient une monnaie convertible et outre un nombre important de marchands et d'industriels, l'Empire possède désormais ses propres financiers. Ils sont souvent des mécènes. La Russie prend du temps de Nicolas II, la deuxième place dans le domaine de l'édition de livres. De nouvelles universités, des écrivains, sculpteurs, peintres, danseurs... sont à l'époque connus dans le monde entier . Selon Alexander Gerschenkron : « Nul doute qu'au train où croissait l'équipement industriel pendant les années du règne de Nicolas II, sans le régime communiste, la Russie eût déjà dépassé les États-Unis » .

    Nicolas II gouverne de 1894 jusqu'à son abdication en 1917. Il ne réussit pas à contrôler l'agitation politique de son pays ni à mener les armées impériales à la victoire pendant la Première Guerre mondiale. Son règne se termine avec la révolution russe de 1917, pendant laquelle lui et sa famille sont emprisonnés d'abord dans le palais Alexandre à Tsarskoïe Selo, puis plus tard dans le manoir du Gouverneur à Tobolsk, et finalement dans la villa Ipatiev à Ekaterinbourg. Nicolas II, son épouse, son fils, ses quatre filles, le médecin de famille, son domestique personnel, la femme de chambre et le cuisinier seront ensuite assassinés par les bolcheviks dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. La Première Guerre mondiale marque donc la fin de quatre empires et ébranle les deux grands empires coloniaux.

    « Un homme fort n'a pas besoin du pouvoir, mais le pouvoir broie l'homme faible »



    Photographie de Nicolas II de Russie

     
    Monarques de Russie
     
      
      
      
    Nicolas II avec sa mère, Marie Fedorovna, en 1870.

     

    Le futur tsar Nicolas II (debout à gauche) avec ses parents et ses frères et sœurs en 1893.

     

    Le 6 mai 1868 naît Nicolas Alexandrovitch de Russie (en transcription universitaire, Nikolaj Aleksandrovič Romanov), fils d'Alexandre III et de Marie Fiodorovna (1847-1928), fille de Christian IX roi du Danemark. Il est le premier des cinq enfants du couple impérial : Alexandre (1869-1870), Georges (1871-1899), Michel (1878-1918), Xénia Alexandrovna (1875-1960) et Olga (1882-1960).

    Nicolas et ses plus jeunes frères sont élevés comme de jeunes spartiates : des lits de camp, un ameublement simple, des icônes de la Vierge et de l'enfant Jésus. Leur grand-mère Marie Alexandrovna introduit les coutumes britanniques en matière d'éducation chez les Romanov : gruau pour le déjeuner, bains froids, abondance d'air frais ... Leur mère est brillante, enjouée, aimant la vie en société, les bals et les fêtes et elle leur donne le goût du divertissement et de la vie mondaine . Mais elle ne s’occupe guère d’eux et c’est leur père, rude et bourru, qui monte dans leurs chambres pour les câliner . Le 31 mars 1881, il est présent lors de l'agonie de son grand-père, le tsar Alexandre II de Russie, qui a les jambes arrachées et est défiguré par un attentat, alors qu'il s'apprêtait à faire de grandes réformes. Nicolas devient tsarévitch. Pour des raisons de sécurité, le nouveau tsar et sa famille s'installent au palais de Gatchina en dehors de la ville

     

    En uniforme écossais 1890.

     

    À l'adolescence, le tsarévitch a déjà un caractère sérieux et réservé, respectueux des conseils de ses précepteurs et obéissant aux ordres de son père . Alexandre III confie l'éducation de son fils à des hommes issus de son gouvernement, parmi lesquels le procureur du Saint Synode, Constantin Pobiedonostsev, le général Danilovitch, le ministre des finances Bunge, totalement pénétrés de la nécessité d'un pouvoir impérial fort .

    En 1884, à l'âge de seize ans, il rencontre pour la première fois sa future femme, la princesse Alix de Hesse-Darmstadt, l'une de ses cousines allemandes, âgée de douze ans, dont il tombe amoureux. Toutefois la perspective d'un possible mariage avec une princesse allemande contrarie aussi bien le tsar que la tsarine, et Alexandre III ordonne à Nicolas Alexandrovitch d'abandonner tout espoir de se marier avec une Allemande .

    Le futur tsar mesure 1,73 m, est châtain avec des yeux bleus, il est mince et bien physiquement, selon ses contemporains. C'est un excellent danseur, patineur et cavalier et il a le goût de la chasse. Il parle plusieurs langues étrangères, dont bien sûr le français, mais la politique est pour lui une corvée . De 1885 à 1890, il fréquente la faculté de sciences politiques et économiques de l'université de Saint-Pétersbourg, devient colonel de la Garde impériale et suit aussi les cours de l'Académie d'État. Les journaux intimes du jeune Nicolas montrent son enthousiasme pour la vie de caserne, pour les parades, les revues, et la vie des jeunes soldats de la capitale. Le tsar, cependant ne fait rien pour lui enseigner l'art de gouverner. Il veut en faire un juriste, un officier et le meilleur représentant de la grande Russie et de l'illustre famille des Romanov auprès des cours européennes

     

    anecdote :

    Nicolas II et le roi d'Angleterre George V, qui étaient cousins germains par leurs mères, se ressemblaient à un tel point qu'ils étaient souvent confondus l'un avec l'autre. Le duc de Kent actuel ressemble également beaucoup à Nicolas II.

    Ainsi, au lendemain de la Révolution russe et de l'exécution de la famille impériale, un jour que le roi Georges V parut dans la pièce où se trouvait la grande-duchesse Xenia Alexandrovna, sœur de Nicolas II, entourée de ses serviteurs, ces derniers se méprirent sur l'identité de la personne et se jetèrent aux pieds du souverain britannique croyant que Nicolas II était ressuscité.

     

    Le tsarévitch Nicolas (futur empereur Nicolas II) à Nagasaki en 1891.

     

    Le 23 octobre 1890, il appareille sur un croiseur russe et fait une tournée officielle en Grèce, en Égypte, aux Indes, dans le sud-est asiatique, en Chine et au Japon. Il est accompagné entre autres de son frère Georges et de son cousin, futur Georges Ier de Grèce. Pendant son séjour au Japon, le futur tsar reçoit un coup de sabre d'un mari outragé par les avances que Nicolas aurait prétendument commises auprès de sa jeune épouse . Le tsarévitch doit revenir dans son palais en traversant la Sibérie. Il revient d’Asie avec grand mépris pour les Japonais, qu’il appelle les singes et il est plus que jamais assuré de son amour profond et sincère pour le paysan russe... « le meilleur des êtres humains » .

    À son retour, son père lui conseille de s'amuser et va même jusqu'à favoriser une relation du tsarévitch avec la première danseuse du Théâtre Marie, Mathilde Kschessinska. Nicolas, malgré son lien avec la danseuse, n'oublie pas la princesse Alix, et dans son journal il écrit que son rêve est, un jour, de l'épouser. Il rompt sa relation avec la Kchessinskaïa .

    Au début des années 1890, la santé de l'empereur Alexandre III se dégrade, et tout le monde sait que Nicolas Alexandrovitch va lui succéder. Comme il est tombé amoureux de la cousine de Guillaume II , il obtient le consentement de sa famille à son mariage avec Alix, malgré l'insistance de ses parents à vouloir le marier à la princesse Hélène d'Orléans, fille de Philippe d'Orléans (1838-1894) et ainsi renforcer l'alliance franco-russe. Le 8 avril 1894, Nicolas Alexandrovitch et Alix de Hesse-Darmstadt se fiancent officiellement au château de Cobourg, en présence de leur famille, parmi laquelle l'empereur Guillaume II et la reine Victoria, grand-mère commune à la fois des fiancés et du Kaiser.

    Son père avant de mourir lui dit : « Manifeste ta propre volonté, ne laisse pas les autres oublier qui tu es » . Nicolas II succède à l'empereur Alexandre III, le 1er novembre 1894.

     

    Le mariage de Nicolas II et de l'impératrice Alexandra Fedorovna.

     

    Le nouveau tsar se pose la question suivante : « Que va-t-il nous arriver à moi et à toutes les Russies ? » . Il dit aussi : « Non, je ne suis pas prêt à être un tsar. Je n'ai jamais voulu l'être. Je ne sais rien sur ce qu'il doit faire pour gouverner. Je n'ai pas la moindre idée de comme on parle aux ministres » . Pendant un certain temps il se contente d'imiter son père, mais il consacre beaucoup plus d'attention aux détails de l'administration que ce dernier.

    Protestante, sa fiancée se convertit avec réticence à la religion orthodoxe. Le Kaiser, leur cousin, s’entremet avec succès. Il veut renouer l’entente des trois empereurs . Le 26 novembre 1894, Nicolas II épouse la princesse Alix de Hesse-Darmstadt (1872-1918), fille du grand-duc Louis IV de Hesse et de la grande-duchesse, née princesse Alice d'Angleterre (1843-1878). Elle est connue en Russie, après sa conversion à l'orthodoxie sous le nom russifié d'Alexandra Féodorovna . Les cérémonies de mariage obéissent à un rite multiséculaire .

    Nicolas II et Alexandra ont eu cinq enfants : un fils, le tsarévitch Alexis Nikolaïevitch (1904-1918) et quatre filles, Olga (1895-1918), Tatiana (1897-1918), Marie (1899-1918) et Anastasia (1901-1918). Il existe de nombreuses photos du mariage, du couple et de ses enfants, qui forment une famille très unie .

     

    L'impératrice Alexandra Fedorovna de Russie

     

    Le 26 mai 1896 est le jour de son sacre comme empereur et autocrate de toutes les Russies (Божию Милостию, Император и Самодержец Всероссийский) et Basileus de l'Église Orthodoxe russe . Des images d'actualités de l'époque nous montrent le couronnement de Nicolas II de Russie. Le rituel est inspiré de Byzance et a lieu à Moscou, la capitale de la troisième Rome . À Moscou se trouvent les corps de ses ancêtres et cette grande ville outre qu’elle est le centre de l’Empire (Rossia) incarne la tradition Rous, l’ancienne Russie. Se conformant aux précédents couronnements Nicolas II fait une entrée triomphale dans la ville de Moscou, sur un cheval blanc, suivi des deux impératrices .

    Le jour de cette cérémonie très importante, une bousculade se produit dans la foule au champ de Khodinka, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes qui sont piétinées . Le tsar pense annuler les cérémonies officielles, mais il n’ose se décommander au bal du comte de Montebello, l’ambassadeur français. Il y paraît donc, blême et anxieux. Et à peine sorti de cette fête gâchée, il se rend au chevet des blessés . Le peuple du fait de cette catastrophe et de sa participation au bal va se mettre à haïr la tsarine qu’il surnomme « l’Allemande ». Or tout ceux qui vont la rencontrer vont rapidement se rendre compte qu’elle déteste le IIe Reich et parle en anglais, sa langue maternelle . Alexandra est méprisée aussi par les Russes du fait de l'amitié qu'elle voue à un moine débauché, Raspoutine, qui devient l'intime de la famille impériale, car il est capable de guérir les crises d'hémophilie, dont souffre le tsarévitch Alexis. Raspoutine acquiert une très grande influence sur le tsar et sur son épouse avant d'être finalement assassiné par une conjuration de hauts dignitaires en décembre 1916 (le député Vladimir Pourichkevitch et le prince Félix Youssoupoff, époux d'une nièce du tsar).

     

    Couronnement de Nicolas et d'Alexandra.

     

    Mal préparé n'ayant pas à assumer ses fonctions, Nicolas II est généralement considéré par les historiens comme un homme n'ayant ni l'imagination créatrice, ni l'énergie de concevoir un autre ordre . Il subit constamment l'influence de son épouse. Il rêve d'une existence bourgeoise avec elle et leurs enfants et de parties de tennis ou de bains dans les eaux glacées de la Baltique. D'ailleurs trois jours après son mariage, il écrit dans son journal : « Avec Alix je suis immensément heureux. Dommage que les affaires d'État me prennent tant de temps. Je préfèrerais passer avec elle toutes ces heures » . Le tsar semble parfaitement inconscient des intrigues de la cour, de sa dépravation et de l'affairisme de certains de ses conseillers. Jugé entêté comme tous les faibles, incapable de refus, il est trop délicat et bien élevé pour se déterminer grossièrement et, plutôt que refuser, préfère se taire. Son épouse écrit à la fin de sa vie en 1917 à une amie : « Si vous saviez au prix de quel effort il a pu vaincre en lui cette propension à la colère, propre à tous les Romanov !... Le plus magnifique des vainqueurs est celui qui se vainc lui-même» .

    En dépit d'une visite au Royaume-Uni avant son accession, où il s'intéresse au fonctionnement de la Chambre des communes, Nicolas II est opposé au parlementarisme, et même à une extension des pouvoirs des assemblées locales, les zemstvos. Il défend le principe de l'autocratie absolue , car il est profondément marqué par l'assassinat de son grand-père le tsar libérateur, Alexandre II, quand il avait 13 ans. Au mois de janvier 1895, il expose clairement son programme : il est le dépositaire d’une tradition, celle des Romanov. L’autocratie est un principe sacré, légitimé par des lois qui ne sont pas temporelles . Il répète aux Russes : « Vous avez formulé des rêves insensés » .

     

    Le tsar préside le Conseil d'État le 27 mai 1901.

     

    Nicolas II veut conserver l'organisation centralisée du pouvoir, qui avait permis de conserver la stabilité gouvernementale. Parmi ses principaux collaborateurs, figurent des hommes jadis proches conseillers d'Alexandre III, comme le procureur du Saint Synode, Constantin Pobiedonostsev, ancien précepteur de ce dernier, les ministres de l'Intérieur, Ivan Goremykine (de 1895 aux 1899) et le comte Plehve (de 1902 à 1904), le chef de la police de Saint-Pétersbourg, Dimitri Feodorovitch Trepov (de 1896 à 1905). Le choix de son cabinet annonce quelles vont être les orientations politiques des premières années du règne du jeune Nicolas II.

     

    Bureau du tsar au palais Alexandre de Tsarkoie-Selo.

     

    Totalement novice dans l'art de gouverner un état, il arriva au trône en appliquant les doctrines conservatrices apprises de Constantin Pobiedonostsev . Il a des idées toutes-faites et idéalise la réalité russe. Il est influencé par la lecture des biographies des saints orthodoxes et du tsar Alexis Ier, connu dans l'histoire russe comme le bon tsar et se veut être un vrai père du peuple, le surnom du tsar dans les campagnes russes .

    En même temps, il accède aux demandes de sa femme, timide et puritaine, qui veut s'éloigner, ainsi que sa famille, de la vie mondaine de l'aristocratie russe, en choisissant comme résidence le palais Alexandre, situé à Tsarskoïe Selo, en français le « Village des Tsars ». Cela le rendra - et surtout l'impératrice Alexandra - antipathique à une partie importante de la grande noblesse de Moscou et de Saint-Pétersbourg, qui ne se reconnaît pas dans cet empereur privilégiant un style de vie austère loin de la cour .

    Sous l'impulsion du comte Plehve, ministre de l'Intérieur, il soumet les zemstvos, assemblées provinciales ouvertes au peuple, à des fonctionnaires d'État, et organise une russification des provinces, en particulier de la Pologne, de la Finlande et du Caucase

     

     

     
      
      
      
    ***************************************

     

    SOURCES :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_II_de_Russie
     

     

      
     
     
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

      

     

    Serge Witte et l'industrialisation de la Russie

    Nicolas II conserve aussi le ministre de son père, Serge Witte. Malgré leur divergence de caractère, Nicolas II approuve la politique de développement économique intensif menée par son ministre des Finances (de 1892 à 1903). Le comte de Witte veut faire de la Russie une grande puissance européenne.

    Portrait du comte de Serge Witte par Ilya Repine.

    Le 3 janvier 1897, Serge Witte continue les réformes financières amorcées sous Alexandre III : le rouble-or est instauré dont l'impérial (15 roubles) et le demi-impérial (7 roubles et 50 kopecks). Cette réforme donne un élan sans précédent en Russie, à l'économie et aux développements de l'industrie. La dette de la Russie passe de 258 à 158 millions de roubles entre 1897 et 1900 .

    Le comte de Witte a aussi comme priorité le développement du commerce à l'étranger. Après une négociation serrée avec Berlin, le gouvernement allemand accepte d'appliquer à la Russie un tarif douanier très favorable. En 1914, la moitié des importations russes viendront d’Allemagne et un tiers des exportations y partiront .

    Pour développer l'industrie, Serge Witte a recours à l'emprunt à l'étranger, les fameux emprunts russes . De 1895 à 1899, ils atteignent 275 millions de roubles, venant avant tout de France et un peu de Belgique. Grâce à eux, le développement industriel grimpe à des sommets jamais atteints. La production augmente en effet de 8 % dans les années 1890.


    Pièce de cinq roubles.

    Witte encourage les compagnies privées étrangères à venir investir en Russie. En 1900, près de 300 sociétés, en grande partie françaises et belges, y sont installées. Elles contrôlent 60 % de la production de houille et 80 % de celle du coke.

    Les progrès réalisés dans le domaine du développement économique, sans réel souci du sort des ouvriers, entraînent logiquement des mouvements sociaux. Serge Witte se rend compte de la nécessité de faire des réformes sociales, culturelles et politiques. Mais il doit faire face à l’essor de la culture russe traditionnelle qu'inspire au peuple et aux intellectuels la peur du changement. C’est le cas de Constantin Aksakov et d'Alexeï Khomiakov, slavophiles ennemis de l’Occident et du progrès, partisans du retour au mir et à l’orthodoxie des anciens russes. Et aussi à l’opposition des grands propriétaires fonciers et d'industriels voulant de la main-d'œuvre bon marché. En juillet 1897, le gouvernement limite la journée de travail à onze heures trente et le travail de nuit à dix heures .

    Malgré tout, Nicolas II est conscient de la valeur de Witte qu'il déteste, car il est soupçonné d'être franc-maçon , mais qu'il laisse réformer et industrialiser l’Empire . Avant la fin du siècle, la balance commerciale russe n’est plus déficitaire et le rouble devient convertible et fiable. Des chemins de fer sont construits dans tout le pays, dont le Transsibérien terminé en 1901 . Witte transforme la Russie en serre du capitalisme . On le compare souvent à Colbert et à Turgot .

    La politique agricole, au contraire, se montre ruineuse et inadéquate. Les jachères sont nombreuses et les paysans libres endettés . Serge Witte comprend qu'il faut baisser leurs impôts et comme il constate que la vodka est consommée en quantité excessive il décrète l'alcool monopole d'état. Le Trésor se gonfle des sommes importantes générées par la consommation de vodka . Entre 1893 et 1899, 24 pour cent des ressources du gouvernement proviennent de la vodka .

     

    La population passe de 98 à 175 millions d’habitants de 1880 à 1914. Witte repeuple la Sibérie et des territoires en Extrême-Orient. L'exploitation des ressources orientales toutefois engendre un conflit administratif de compétences entre les ministères des Finances et des Étrangers.

    En 1900, la crise mondiale de la monnaie cause la fermeture d'industries et de banques. Les propriétaires fonciers, opposés à Witte profitent de la situation pour relancer des attaques contre lui, en l’accusant d’être le père de la social-démocratie. La Russie reprendra seulement en 1903 son ascension économique .


    La ligne transsibérienne en 1904

    Défense de la paix

    L'allié principal de la Russie, à cette époque, est toujours la France, depuis la signature de l'alliance franco-russe, ratifiée par Alexandre III de Russie en 1893. En effet, la Russie voit d'un œil inquiet la montée en puissance de l'Empire allemand à sa frontière occidentale. La Triplice redoutée lie toujours l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie - dont la diplomatie expansionniste dans les Balkans l'oppose à la Russie - et le royaume d'Italie. Aussi la France, outre son programme de coopération financière et économique, aide-t-elle l'armée à se moderniser. Des visites officielles bilatérales s'effectuent à un rythme régulier : d'abord la visite du jeune couple impérial en France, en octobre 1896, qui est un triomphe et au cours de laquelle Nicolas II inaugure le Pont Alexandre III à Paris, ensuite la visite en 1897 du président Félix Faure, puis la seconde visite de Nicolas II en France en 1901, auquel répond celle du président Émile Loubet à Saint-Pétersbourg en 1902.

    L'Angleterre, quant à elle, reste fidèle à sa politique de splendide isolement, et, concurrente de la France dans sa politique coloniale, n'a de cesse de contenir la Russie et de critiquer cette alliance. En 1902, elle va même jusqu'à signer avec le Japon un traité, où elle attaquerait la France si le Japon est attaqué par la France. Ce qui explique la neutralité de cette dernière, lors de la désastreuse guerre russo-japonaise.

    Par la suite, constatant la faiblesse de l'armée russe après sa défaite et inquiète de la rencontre à l'été 1905 du Kaiser et de son cousin le tsar, l'Angleterre change de point de vue par nécessité. Elle se décide à régler ses différends de frontières dans le Pamir, en Afghanistan et en Perse avec la Russie et amorce une politique de rapprochement qui donnera corps à la Triple Entente. Le président Fallières rencontre Nicolas II à Cherbourg, le 31 juillet 1909. Cette alliance à trois qui est présentée alors comme une défense de la paix face à la montée des périls est en pleine vigueur, jusqu'à la Première Guerre mondiale.

    En août 1912, après les affaires de la cannonière d' Agadir et des différends de la France avec l'Empire allemand, Raymond Poincaré, alors président du conseil et en charge des Affaires étrangères, se rend en visite officielle en Russie, pour surtout assister à des manœuvres conjointes et se rendre compte de l'état de l'armée russe. Il réitère sa visite, cette fois en tant que président de la république, juste après l'attentat de Sarajévo, en juillet 1914.

    Sur le plan intérieur, en 1897, le tsar envoie le général Galitzine russifier les provinces du Caucase et en 1898, il nomme gouverneur général du grand-duché de Finlande Bobrikov qui entreprend une certaine russification de la population.

    Malgré cette répression, un appel au désarmement est lancé en 1898 par Nicolas II, conseillé par Serge Witte qui est totalement opposé à une guerre soit avec l’Allemagne, soit avec le Japon. Nicolas II lance à tous les pays un appel au désarmement et à la paix mondiale, en se référant aux conséquences commerciales, financières et morales de la course aux armements En 1899, le tsar choisit la ville de La Haye pour la première conférence internationale devant discuter de ce problème.

     

    Plehve meurt à la suite d'un attentat.Les autres puissances comme le Royaume-Uni et l'Allemagne accueillent froidement son invitation. Vingt nations européennes, toutefois, participent à ces rencontres, ainsi que les États-Unis, le Mexique, le Japon, la Chine, le Siam et la Perse qui réunissent aussi des experts de droit international public de divers pays. La proposition de désarmement est repoussée, mais on obtient une convention sur les règles de guerre (qui prévoit la tutelle de personnes et les structures civiles et la prohibition des gaz toxiques), et le droit international humanitaire. Le résultat le plus important obtenu du tsar et de ses collaborateurs est cependant la création de la Cour d'arbitrage international de La Haye. Dans cette initiative, Nicolas II est soutenu principalement de Bertha von Suttner, fondatrice du mouvement pacifiste allemand, et de Henry Dunant, le fondateur de la Croix rouge

    Situation intérieure au début du XXe siècle

    Les révoltes paysannes se multiplient au début du siècle dans l'Empire, les émeutes et les grèves aussi et s'ajoutent à ces violences des pogroms. La crise internationale et l'effort de guerre ont comme conséquences la fermeture de 4 000 usines.

    En 1902, Nicolas II confie au comte Plehve le ministère de l'Intérieur. Bien qu'il éprouvât de la sympathie pour les idées constitutionnelles, Plehve développe une politique très conservatrice.

    En 1903, le tsar fait de Séraphin de Sarov un saint et se sent placé sous la protection d'une sainte figure authentiquement russe, paysanne, à l'image du peuple idéal auquel il se réfère sans cesse

     

    Les désastres et les massacres de 1905

    La guerre avec le Japon (1904-1905)

     

    Guerre russo-japonaise.

    Bataille de Chemulpo Bay.

     

    En 1896, la Russie obtient la construction du chemin de fer de l'est chinois qui doit relier la ville russe de Tchita au port de Vladivostok, en traversant le saillant que forme la Mandchourie, entre les deux points (ce qui permet d'éviter un long détour le long de l'Amour).

    Dans son expansion vers l'est pour participer au dépeçage de la Chine par les grandes puissances européennes, la Russie pendant la révolte des Boxers occupe la Mandchourie, en 1900.

    Des généraux et des hommes d'affaires envisagent d'étendre le protectorat russe sur la Corée que le Japon considère comme sa chasse gardée. Jusqu'en 1902, Russie et Japon tentent de régler pacifiquement leurs différends. D'intenses contacts diplomatiques ont lieu entre les deux pays, diverses options sont envisagées : le partage de la péninsule coréenne, la neutralité coréenne sous garantie internationale, l'échange de la Corée contre la Mandchourie.

    Centenaire du siège de Port-Arthur

    Le 8 février 1904, le Japon attaque par surprise la flotte russe ancrée à Port-Arthur et assiège la ville qui se rend après un siège de huit mois. En mars 1905, l'infanterie russe est battue à la bataille de Moukden. En mai, la flotte de la Baltique, parvenue sur les lieux après un périple de plusieurs milliers de kilomètres est anéantie dans le détroit de Tsoushima.

    En septembre 1905, un traité de paix russo-japonais est signé à Postsmouth (États-Unis). La Russie reconnaît l'existence des intérêts japonais en Corée, concède au Japon les privilèges qu'elle avait acquis en Mandchourie et lui cède la partie méridionale de l'île de Sakhaline mais, malgré l'insistance de la délégation nippone, ne verse pas d'indemnité de guerre.

    Sur le plan militaire, ce conflit préfigure les guerres du XXe siècle par sa durée (1 an et demi), par les forces engagées (sans doute plus de 2 millions d'hommes au total) et les pertes (156 000 morts, 280 000 blessés, 77 000 prisonniers) ainsi que par l'emploi des techniques les plus modernes de l'art de la guerre (logistique, lignes de communications et renseignements ; opérations combinées terrestres et maritimes ; durée de préparation des engagements, tranchées) .

    Cette catastrophe est la première défaite de l’homme blanc face à des gens de couleur et pour les peuples colonisés de l’Empire russe c’est la défaite du Tsar blanc. Les musulmans de Russie se mettent à rêver d’émancipation . L’admiration fait place au mépris.

    Chez les Russes, le mécontentement grandit. Le cuirassé Potemkine bombarde le port d'Odessa. Les partis d'opposition sortent renforcés de la défaite des armées russes.

    La révolution de 1905

    Révolution russe de 1905.


    Le Dimanche Rouge des dizaines de personnes sont massacrés près du Palais d'Hiver.

    La Russie est depuis le début du XXe siècle dans un état de révolte permanente. Trois partis exploitent le mécontentement chez les ouvriers, les paysans et les bourgeois :

    Le parti ouvrier social-démocrate de Russie est une organisation politique marxiste révolutionnaire fondée en mars 1898. Les grèves ouvrières commencent relativement tard, en 1903. Elles obéissent au début à des motivations économiques puis deviennent politiques. En 1897 est né le Bund, mouvement ouvrier juif marxiste qui revendique pour les juifs l'égalité nationale qui va se heurter à Lénine qui est partisan de l'unité du parti

    Le Parti socialiste révolutionnaire est une organisation politique russe, d'inspiration socialiste et à base essentiellement paysanne. Il se réclame du groupe terroriste Narodnaïa Volia (Volonté du peuple) disparu en 1881. En 1904, la brigade terroriste du parti, sous la direction de Boris Savinkov, organise l'attentat contre le ministre de l'intérieur Plehve. Les SR assassinent aussi Dmitri Sipiaguine et le grand-duc Serge, oncle du tsar. L'agitation paysanne est endémique à partir de 1902, mais les émeutes ne virent jamais à l'insurrection : elles ont pour but de faire peur aux nobles afin qu'ils cèdent la terre à bas prix. On compte 670 soulèvements de ce type de 1902 à 1904.

    Le parti constitutionnel démocratique un parti politiquelibéral. Les membres du parti sont appelés Cadets, de l'abréviation KD du nom du parti en russe (Конституционная Демократическая партия). Le Parti constitutionnel démocratique est formé à Moscou du 12 au 18 octobre 1905, à l'apogée de la révolution russe de 1905. Ce n'est qu’en 1906, avec le repli de la révolution, que les Cadets abandonnèrent leurs aspirations révolutionnaires et républicaines et se déclarèrent en faveur d'une monarchie constitutionnelle.


    Le Mouvement d'octobre par Repin.

    L'évolution économique et sociale du pays avait fait monter les oppositions libérales, démocrates, socialistes et révolutionnaires au régime tsariste. Il suffit d'une étincelle pour déclencher une révolution. Le 22 janvier 1905, la police ouvre le feu sur une immense manifestation ouvrière, faisant entre huit cents et mille morts. L'ironie du sort veut que le meneur de la manifestation, le pope Gapone, soit en réalité membre d'un syndicat policier destiné à noyauter le mouvement ouvrier et l'orienter dans la direction voulue par les autorités. Les ouvriers qui convergent vers le palais d'Hiver - ils ignorent que Nicolas II est absent de la capitale - portent des icônes et des portraits du tsar et viennent en sujets fidèles ou plutôt comme des enfants devant leur père pour le supplier de soulager leur misère.

    Le Dimanche Rouge marque le début d'un engrenage révolutionnaire : la première révolution russe.

    Des jacqueries éclatent dans la plupart des provinces de l'Empire, indépendamment des troubles survenus à Saint-Pétersbourg, car les moujiks ignorent le Dimanche Rouge, dont les journaux censurés ne disent pas un mot.

    Dans le même temps, la grève ouvrière s'étend à tout le pays. En l'absence de syndicats, l'idée d'une organisation représentative des ouvriers fait son chemin sous la forme de soviets : ils apparaissent d'abord en province dans le rôle de comités de grèves éphémères (ce mot russe signifiant conseil est adopté en mai 1905 par les ouvriers d'Ivanovo pour désigner leur comité de grève). Ils prennent une coloration plus politique avec la fondation du Soviet de Saint-Pétersbourg, en octobre 1905, et de Moscou, en décembre. Tout en se méfiant des intellectuels suspects de vouloir imposer leur hégémonie, les ouvriers ressentent le besoin d'être conseillés par des révolutionnaires expérimentés, qui n'ont qu'un rôle consultatif à côté des délégués ouvriers : d'abord réservés parce qu'ils n'approuvent pas le mouvement des masses, les bolcheviks envoient des représentants mais les postes dirigeants reviennent aux mencheviks, plus nombreux jusqu'en 1917.

    La population réclame une constitution, une Douma et les libertés. À Saint-Pétersbourg, les Socialistes Révolutionnaires, les bolcheviks et les mencheviks s'unissent au sein du soviet ouvrier qui publie les Izvestia.

     

     

    ******************************************************* 
     
     
     
     
    sources :http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_II_de_Russie
      
      
      
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale.

      ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

     

    Avant même son arrivée, le 21 juin 1918[Iourovski reçoit des instructions du soviet de l’Oural concernant les préparatifs pour une prochaine exécution. Alarmé par l'avance de l’armée blanche, qui approche d’Ekaterinbourg, il reçoit bientôt ce message : Informé de la menace que font peser les bandits tchécoslovaques sur la capitale rouge de l’Oural et prenant en considération le fait que le bourreau couronné, en se dissimulant, pourrait échapper à la sentence du peuple, le Comité exécutif, exécutant la volonté du peuple, a décidé de fusiller le ci-devant tsar Nicolas Romanov, coupable d'innombrables crimes sanglants.

    Les jours suivants, Iourovski et son second, Ermakov, examinent les terrains du côté de Koptiaki, à dix-huit kilomètres de la ville, afin de trouver un endroit assez discret pour y enterrer les corps et garder secret le lieu de l’inhumation.

    Début juillet, l'armée de Koltchak s'approche dangereusement de la ville, où sont enfermés Nicolas II et sa famille. Le Comité central du parti bolchevique, alors favorable à un procès public du dernier des Romanov, envoie à Ekaterinbourg Golechtchekine, un bolchevik parfaitement sûr[109], pour ramener Nicolas II et sa famille à Moscou et organiser le procès.

    Pierre Gilliard[110] raconte dans son livre : « Le 4 juillet 1918, le commissaire Yakov Yourovski prit le commandement de la villa Ipatiev. Il emmena avec lui dix hommes, qui seront chargés de l’exécution. Pendant quelques jours, il parcourut la région à cheval pour repérer un endroit sûr où faire disparaître les corps. »

    Le 12 juillet, les officiers de l'Armée rouge préviennent que la chute de la ville n'est plus qu'une question de jours. Lénine et une partie du Bureau Politique décident alors secrètement de faire assassiner le tsar sans aucune autre forme de procès. Le 16 juillet, il reçoit de Sverdlov, à Moscou, l'autorisation d'abattre toute la famille. L'ancien monarque est peut-être fusillé avec toute sa famille dans la nuit du 17 au 18 juillet 1918, à Ekaterinbourg, une semaine avant que celle-ci ne tombe aux mains des Blancs. En 1990, Marc Ferro se demande si Lénine n'a pas fait que consentir à une décision prise par le soviet régional de l'Oural qui devait de toute façon prendre une décision des armées blanches et souligne que la décision se limitait au tsar, peut-être au tsarévitch, mais pas aux femmes de la famille Romanov[. La population d'Ekaterinbourg accueillit la mort du tsar avec "une stupéfiante indifférence"[

    Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs domestiques (Evgueni Botkine, Anna Demidova, Ivan Kharitonov et Aloïs Troupp) de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr. Tout le monde descendit par les escaliers intérieurs jusqu’au sous-sol[112]. L’ex-tsar portait son fils dans ses bras. Il y avait deux chaises, où s’assirent l’empereur et l’impératrice, Alexis se trouvait sur les genoux de son père, les grandes-duchesses et leurs domestiques se trouvaient debout à côté du couple impérial.

     

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

     

    Yourovski, prétextant qu’il allait chercher un appareil photographique pour prouver leur bonne santé auprès de Moscou, alla régler les derniers détails du massacre avec ses hommes de mains, puis il ouvrit la double porte où se trouvaient les prisonniers. Les douze hommes s’alignèrent sur le seuil en trois rangs. Dehors, le chauffeur du camion mit le moteur en marche pour couvrir le bruit des détonations.

    Au premier rang des tueurs, Yourovski sortit un papier et se mit à le lire rapidement : « Du fait que vos parents continuent leur offensive contre la Russie soviétique, le comité exécutif de l’Oural a pris le décret de vous fusiller. » La fusillade se déchaîna aussitôt, dans le désordre le plus absolu. Il n’était plus question de préséance révolutionnaire : la plupart des soldats visèrent le tsar. Le choc des multiples impacts le projeta en arrière et il s’effondra, mort sur le coup. Alexandra et la grande-duchesse Olga eurent à peine le temps d’esquisser un signe de croix avant de tomber à leur tour, ainsi que Troupp et Kharitonov.

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

    Dans la fumée de la poudre qui emplissait la pièce, le tsarévitch effondré par terre, faisait preuve, selon Yourovski, d’une « étrange vitalité » : il rampait sur le sol en se protégeant la tête de la main. Nikouline, maladroit ou trop énervé, vida sur lui un chargeur sans réussir à le tuer. Yourovski dut l’achever de deux balles dans la tête[113]. Le sort des grandes-duchesses fut encore plus horrible : les projectiles ricochaient sur leurs corsets où elles avaient cousu des bijoux et des pierres précieuses pour les dissimuler aux gardiens.

    Yourovski dira, plus tard, qu’elles étaient « blindées » (ce détail, une fois connu, a alimenté les rumeurs des survivants car les bijoux avaient servi de gilets pare-balles, et également celle d’un fabuleux trésor). Anna Demidova fut aussi longue à mourir. Les tueurs avaient vidé leurs armes, mais cela ne suffit pas, car trois des grandes-duchesses étaient encore en vie.

    Selon son témoignage, Kabanov alla chercher une baïonnette en forme de couteau d’une Winchester pour les achever. D’autres l’imitèrent.

    Les victimes sont au nombre de onze : Nicolas II, sa femme Alexandra Fedorovna, ses quatre filles Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, son fils Alexis, le médecin de la famille Ievgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alexeï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov. Une vidéo[114] reconstituant le massacre du tsar et de sa famille permet de mieux comprendre le déroulement des événements.

      

      

    Aussitôt l’exécution terminée, les corps sont chargés dans un camion et emmenés à un ancien puits de mine, dans le bois de Koptiaki, où ils sont jetés après avoir été dépouillés de leurs vêtements et de leurs bijoux. Yourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt. À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Yourovski préparent une fosse commune pour les autres. Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant, pardessus, des traverses de chemin de fer [112].

      

      

    Deux jours plus tard, Yourovski part pour Moscou, emmenant avec lui les biens des Romanov. Il est également chargé de convoyer jusqu’à la capitale l’or des banques de l’Oural. Il expliquera ses actes dans sa confession du 1er février 1934.

     

    Du massacre à la réhabilitation

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

    Après le massacre (1918)

    La destruction totale des restes a pour but d’éviter qu’ils ne deviennent des reliques et de permettre à des pseudo-historiens et des escrocs de nier le massacre ou surtout de faire croire à l’existence de survivants[115]. Sverdlov fait biffer la mention concernant la famille sur un tract annonçant le massacre. À Trotski, qui avait soutenu l’idée d’un procès, Sverdlov répond froidement : « Nous l’avons décidé ici. Illitch [Lénine] était convaincu que nous ne pouvions laisser aux Blancs un symbole auquel se rallier[116] ». Lénine de son côté nie qu’il soit pour quelque chose dans le meurtre des enfants de Nicolas et des membres de sa famille.

    Après la reprise de la ville d'Ekaterinbourg par la légion tchèque[117], les pièces de la maison où a eu lieu le massacre sont placées sous scellés et le général tchécoslovaque Radola Gajda installe son état-major à l'étage. Son bureau personnel se trouve alors dans la pièce qui avait été affectée au couple impérial[118]. Le 7 février 1919, l'amiral Koltchak, chef des armées blanches, confie l'enquête à Nicolas Sokoloff et Mikhaïl Dieterichs sur la mort de Nicolas II et de sa famille. Le juge Sokoloff découvre dans un puits de mine, dont parlent aussi les bourreaux, des vêtements et des objets personnels, dont six buscs de corsets de femme, appartenant aux six victimes féminines[119].

    Controverses

    Le sort de la famille impériale reste pendant longtemps sujet à controverses : si le juge Sokoloff conclut immédiatement au massacre collectif et à l'incinération des corps, diverses personnes -- contestent ses conclusions. Le mythe de l’immense fortune impériale dormant dans des coffres étrangers ferait fantasmer des journalistes qui écriraient -d'après Hélène Carrère d'Encausse des ouvrages dénués de sérieux, à partir de rumeurs répandues dans la région [120].

    Ainsi en serait-il de Marina Grey, fille du général Denikine[121], qui tenterait de démontrer la survie courte -limitée à quelque mois ou aux quelques années de la guerre civile russe-d'une partie de la famille impériale. Seuls le tsar, le tsarévitch et les quatre membres de l'entourage impérial auraient été exécutés.

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

    ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

     

     

    sources : wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_II_de_Russie

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Chapitre II

    Enfance 1879-1888

     


     

     

      

      

    La princesse Alix l'habitude de dire, en après des années, que ses premiers souvenirs étaient d'un sommeil irradiait, heureux, de soleil perpétuel, puis d'un grand nuage....

    Décès de la grande-duchesse Alice laissé un vide inexprimable dans le palais.Il a fallu longtemps avant que ceux qu'il pourraient ajuster eux-mêmes à une vie qui avait perdu la main qu'il guidé.Le Grand duc Louis IV avait à peine récupéré de sa propre maladie sévère au moment de la mort de sa femme.Tous les enfants ont été déplacés dès que possible dans les environs de froids, peu familiers de la vieille ville-château et de ses fenêtres pauvre petite princesse Alix, puis à peine six ans, a vu la procession funèbre de sa mère patte son chemin entre le nouveau palais et le mausolée de la famille à la Rosenhohe.

    Le grand-duc a fait tout en son pouvoir pour lieu de sa femme avec sa mère enfants.Il était un homme de bon cœur, honnête, avec un regard merveilleusement juste sur les choses et les événements et il a été adoré par ses enfants.Naturellement il a gâché la plus jeune un peu : la princesse Alix semblait tellement solitaire et désolé sans son petit playfellow, princesse mai.

     

     À gauche : La Reine Victoria avec la princesse Victoria, Elizabeth et Alix de Hesse, en 1879.

     

     

    La grande-duchesse Alice avait toujours eu la gestion entière de l'éducation des enfants, et après que sa mort, le Grand duc a suivi scrupuleusement les directives qu'elle a donnée.Elle n'était pas plus, mais son influence reste.Gouvernantes des Princesses consulté le grand-duc sur des détails mineurs, mais essentiel suivre les idées de sa femme.Trop, depuis cette époque, la Reine Victoria a pris un intérêt particulier à ses petits-enfants orphelins.Les Miss Jackson et de Prince Ernest Louis tuteur devait écrire des rapports mensuels à la Reine, dont les réponses autographes de Miss Jackson montrent qu'elle est allé dans chaque petit détail et qu'il a souvent donné des instructions précises.

    Ces lettres expriment des idées de la Reine sur l'éducation féminine.Ils peuvent frapper le lecteur comme démodés, mais Miss Jackson, tout en gardant dans les grandes lignes de conseils judicieux de la Reine, évidemment adaptés aux exigences des temps plus modernes.

     

     
    Le Grand duc avec ses enfants, dans le sens horaire de gauche, Ernest-Louis, Elizabeth, Irene, Victoria, le grand-duc Louis et Alix (Alexandra)

      

    Les premiers mois après le décès de sa mère étaient des souffrances indicibles et la solitude de la princesse Alix et probablement a jeté les bases de la gravité qui réside au fond de son personnage.Elle était maintenant tout seule dans la pépinière.Même Prince Ernest Louis, qui avait maintenant dix ans, avait un tuteur pour l'empêcher de leçons tous les jours, et la princesse Irène, qui a six ans, avait rejoint les Princesses aînées dans la salle de classe.Princesse Alix de rappeler longtemps après ces mois mortel tristes quand, petit et solitaire, elle s'est assise avec les vieux « Orchie » en pépinière, essayer de jouer avec des jouets de nouveau et inconnus (tous ses plus anciennes ont été brûlés ou être désinfecté).

    Quand elle l'a regardé, elle a vu sa vieille nourrice pleurer silencieusement.La mort de son bien-aimé de la grande-duchesse et de la princesse mai avait presque brisé son cœur fidèle.

    Jusqu'à cette époque la princesse Alix avait été dans l'ensemble un enfant joyeux.Elle était colérique et désiré ardemment les choses, même si elle a montré la grande modération même à un âge précoce.Elle était généreuse et même dans son sommeil incapable de tout mensonge enfantin.Elle avait un cœur chaud et affectueux ;était obstinée et très sensible.

    Un mot chance pourrait se blesser, mais, même comme une petite fille, elle n'a pas montré comment profondément qu'elle avait été blessée.C'est le caractère de son enfance, et de nombreux traits indique la future femme.

    La Reine Victoria, qui aimait le Grand duc de Hesse comme un fils, le pressa de venir à lui avec tous ses enfants dès que possible, et en janvier 1879, la famille alla à Osborne pour un long séjour.Ici, par degrés, ils ont récupéré, mentalement et physiquement et revient à Darmstadt deux mois plus tard, accompagné par le Prince Léopold (duc d'Albany).Il avait toujours été un oncle préféré.

    Les deux Princesses aînées a essayé de prendre place de leur mère comme compagnons de leur père et étaient constamment avec lui.La princesse Victoria de seize ans, s'occupait de ses frère et sœurs et a agi comme maîtresse de la maison.La famille Grand ducale qui alla première année à Schloß Wolfsgarten, et le nouvel environnement et l'élasticité de la jeunesse a aidé les enfants à retrouver leur vitalité.Leur retour pour le nouveau palais à l'hiver 1879-1880, et la princesse Alix a commencé sa vie solitaire schoolroom.Elle était acharnée à son orthographe sous les yeux du fidèle Orchie ;maintenant est venu l'assez formidable Fraulein Anna Textor, une connexion de Goethe lui-même, qui, en vertu des orientations générales de Miss Jackson, à bord de son éducation.

    Miss Margaret Hardcastle Jackson, « Madgie » comme la princesse Alix affectueusement appelée plus tard, était une femme esprit, cultivée, qui ont rapidement acquis une forte influence sur ses élèves, particulièrement l'aîné.Elle a impressionné la grande-duchesse Alice par ses idées avancées sur l'éducation féminine.Elle a tenté non seulement afin de transmettre des connaissances à ses élèves, mais de former leurs caractères moraux et d'élargir leurs points de vue sur la vie.

    Un homme politique vif, elle était toujours profondément intéressée à toutes les questions politiques et sociales importantes de la journée.Jeunes comme ils l'étaient, Miss Jackson discute toutes ces questions avec les enfants, éveiller leur intérêt pour les questions intellectuelles.Ragots de toute sorte n'était pas permis par elle.Les Princesses ont été formées pour parler sur des sujets abstraits.Il est regrettable que Miss Jackson estime trop vieux et fatigué et qu'il devait prendre sa retraite avant d'avoir achevé assez éducation de la princesse Alix, lors de son exposé plus jeune a seulement quinze ans, comme elle aurait certainement pu à habituer les pour faire sortir de sa réserve et acquérir une perspective plus simple et plus facile sur la vie.

    Avec le souci du détail qui a toujours caractérisé lui, princesse Alix a donné son énergie tout à ses leçons.Elle a toujours eu un fort sens du devoir, et ses professeurs certifient qu'elle souhaite toujours volontiers abandonner tout plaisir qu'elle croyait pourrait empêcher sa finition certaines tâches pour le lendemain.Des échantillons de son écriture à l'âge de sept ans montrent qu'il est merveilleusement soignée et ferme, et elle avait une mémoire très retention.Au moment où qu'elle avait quinze ans, elle est bien ancrée dans l'histoire, la littérature, la géographie et toutes les matières générales, notamment celles relatives à l'Angleterre et l'Allemagne.

    D'après ses lettres à sa sœur aînée, elle s'est acharnée sans un murmure à sec fonctionne comme la de Guizot Reformation de littérature, de la vie de Cromwell et Geschichte der Hohenstaufen de Raumer en neuf volumes : par rapport à celles-ci, Paradise Lost, dont elle a lu dans les intervalles, doit ont semblé lecture très léger !Elle avait un professeur de français, et bien que son accent était équitable, elle jamais devient complètement à domicile dans cette langue et toujours ressenti » étroit, » comme elle dit, elle, à une perte de mots.Cela lui gêné plus tard en Russie, où le français était la langue officielle à la Cour.L'anglais était, bien sûr, son langage naturel.

    Elle a parlé et il a écrit à son frère et sœurs et plus tard à son mari et ses enfants et à tous ceux qu'elle connaissait bien.

    La princesse Alix avait une de ces natures sensibles qui réagissent plus facilement de la musique.Elle a « adoré » Wagner et les classiques, et quand elle a grandi à chaque concert à sa portée.Son professeur de musique était un hollandais, W. de Haan, à l'époque directeur de l'opéra de Darmstadt, qui loue grandement sa capacité musicale.

    Elle joue du piano avec brio, mais sa timidité fait extrêmement timides chaque fois qu'elle a joué devant des gens.Elle a dit à l'auteur de la tourment qu'elle endure quand la Reine Victoria lui a fait jouer en présence de ses invités et suite à Windsor.Elle a dit ses mains moites senti littéralement collés aux clés et qu'il était un des pires épreuves de sa vie.

    Elle ne pas excel en dessin, mais était un bon artisane et conçu bagatelles attrayants, qui elle a donné à ses amis ou à des bazars de charité.Son intérêt pour l'art développé en général plus tard sous l'influence de son frère.

    Le Grand duc Louis IV a été beaucoup avec ses enfants et en été, aimait à leur propos de prendre avec lui aux fonctions dans différentes villes, ou à des manoeuvres.Princesse Alix avait un très grand amour pour son père, et son plus grand plaisir ne connaissait aucuns limites lorsqu'elle a été incluse dans ces expéditions.Elle aimait son pittoresque « Hessenland. »

    Elle chérie les souvenirs de son enfance et la jeunesse et toujours dans son esprit séparé Hesse complètement du reste de l'Allemagne, où elle avait l'air sur la Prusse et comme un pays différent.Elle se rend à Berlin que deux fois sur courtes visites avant son mariage.

    Presque chaque automne pour que le grand-duc de Hesse a pris ses enfants à Windsor ou à Osborne, ou plus souvent, à Balmoral, il était un sportif passionné et un bon coup.Ces visites étaient la meilleure partie de l'année de sa plus jeune fille.Ils ont développé son mental, trop, comme ils l'a amenée en contact non seulement avec ses cousins, mais aussi avec l'entourage de la Reine, les politiciens et notables de toutes sortes.En écoutant leur conversation au déjeuner, son intérêt pour les questions au-delà de ses années a été inconsciemment réveillé, et à treize ans la princesse Alix regardé et parlé comme une fille beaucoup plus vieux.Son point de vue anglais sur de nombreuses questions en fin de vie était certainement en raison de ses nombreuses visites en Angleterre à cet âge plus impressionnable.

    La famille Grand ducale considérés eux-mêmes presque comme une branche de la maison royale britannique.Ils sentaient un avec elle et prit part à toutes les fêtes familiales.En 1885, fêtes de la de princesse Alix ont été pressés sur pour lui permettre d'agir en tant que demoiselle d'honneur de sa tante, la princesse Béatrice, qui épousa le Prince Henri de Battenberg, le 23 juillet 1885.C'était bien sûr un grand événement pour les treize années vieille princesse.

    À Wolfsgarten le Grand Ducal famille avait des visites fréquentes de leurs relations avec les anglaises : le Prince de Galles (le roi Edward VII), le marquis et marquise de Lorne (Princess Louise), le duc d'Albany et, le plus souvent, le Prince et la princesse chrétienne, dont les enfants, Princesses Marie Louise et Helena Victoria, ont été de grands amis de la princesse Alix.Les jeunes enfants de la princesse de Couronne - Allemagne (plus tard l'impératrice Frederick), les Princesses Sophie et Margarethe, maintenant reine-douairière de la Grèce et le landgrave de Hesse, vint aussi souvent à Wolfsgarten.

    Les Princesses aînées ont été rapides croissante dans la féminité.La princesse Victoria et la princesse Elizabeth (Ella) sortirent en 1881, mais la princesse Alix seulement entendu des échos de leurs faits et gestes gay.Elle a été promue afin de partager la salle de classe avec Irène âgé de 15 ans, mais ce dernier avait ses propres amis et princesse Alix a encore beaucoup de choses par elle-même.Dans son environnement immédiat, ses deux dames ont certainement un rôle dans le développement du personnage de la princesse Alix.Il s'agissait de baronne Wilhelmine Senarclens Grancy, Dame de compagnie pour les quatre Princesses et plus tard Dame de Alix princesse, Fraulein Margarethe (Gretchen) von Fabrice.Grancy baronne était une femme de la vieille école, dressée, honorable, genre, si peut-être un trifle stricte.

    Elle a été un véritable ami de la famille et tendrement aimé petite princesse Alix, qui, quant à tout, elle ne pas abstenir parfois donner un peu de son esprit.Le flexible, robuste, petit, vieille dame était incapable de toute sincérité et l'incarnation de l'obligation.Jamais elle-même permettant la relaxation d'un moment, elle prêchait toujours que « on doit rassembler soi-même, » et ne donne pas, physiquement ou moralement ;et elle a inculquée ce principe dans la princesse Alix, qui a toujours été très dure avec elle-même toute sa vie.Sa manière vers l'extérieur a été brève et brutale, et, dans les premières années, la princesse Alix peut ressentir son plus un ami d'un mentor.

    Fraulein von Fabrice a été nommée Dame d'honneur de la princesse Alix spécial lorsque la princesse a seize ans, et qu'elle était dans la vingtaine.Elle a vécu en Angleterre comme gouvernante de la princesse Christian filles.But de Fraulein von Fabrice était de guider la princesse.Elle avait des idéaux élevés et nobles et était très religieuse, mais, comme elle était timide elle-même, elle ne pouvait aider la princesse à lutter contre sa timidité.Son idéalisme a certainement influencé la princesse Alix, qui a formé une grande amitié avec elle, mais elle devint rapidement réticent en parlant des choses qui lui touché profondément, craignant sa sympathie trop démonstratif.

    Toni Becker, ami de son enfance, a été accueilli, parfois, de partager ses pensées, et le jeune héréditaire grand-duc Ernest Louis, quand il était à la maison, partage beaucoup d'autres.Il était le seul véritable ami de sa jeunesse, et amour de leur enfance et de la compréhension approfondi comme la différence entre leurs âges a égalisé par heure ;et quand il est allé à l'Université elle manque lui cruellement, pour une fois de plus, elle était seule.

    En 1884, il y avait grand enthousiasme parmi les jeunes gens au Palais de Darmstadt, de leur sœur aînée, la princesse Victoria, qui régnait toujours sur la pépinière et avait si habilement porte ses jeunes sœurs depuis la mort de leur mère, est fiancée à son cousin, le Prince Louis de Battenberg.Les festivités de mariage a eu lieu à Darmstadt le 30 avril 1884 ; La Reine Victoria, le Prince et princesse de Galles et le Prince de Couronne allemand et la princesse étant présents.Les jeunes Princesses ont été tellement excitées par l'événement que cette première pause dans leur cercle familial n'avait aucune tristesse, particulièrement comme la princesse Victoria a promis de revenir à Darmstadt dès que son mari marin était en mer.

    Pas plus tôt a l'excitation de ce mariage diminué, que les préparatifs pour le mariage de la princesse seconde, Elizabeth, qui avait été engagée pendant un certain temps le grand-duc Serge, le frère de l'empereur Alexandre III de Russie.Princesse Elizabeth avait connu le Grand duc de l'enfance, comme il était souvent resté pendant des mois à la fois à Jugenheim avec sa mère, l'impératrice Marie Alexandrovna, épouse d'Alexandre III.La princesse Elizabeth (Ella) a été une très jolie fille, haute et équitable, avec des caractéristiques régulières.Elle est la personnification de l'altruisme, toujours prête à faire n'importe quoi pour faire plaisir aux autres.Elle est joviale, avec un solide sens de l'humour et comme un enfant toujours le pacificateur en pépinière et en salle de classe, un favori avec toutes ses sœurs et frères et un lien entre eux.

    Après une visite en Angleterre au printemps 1884, toute la famille Grand ducale se rend à Saint-Pétersbourg pour le mariage de la princesse Ella.La princesse Alix, âgé de seulement douze ans à l'époque, était plein de joie et d'anticipation à l'idée du voyage.Remonter les long laids étendues de pays de la frontière russe à Saint-Pétersbourg, empreintes de princesse Alix de ce qui devait être son pays ne peut pas été aussi très thrilling ones.Mais, heureusement, elle s'intéresse à tout, et tous les jeunes gens sont arrivés dans une ambiance très joviale à Peterhof, puis la résidence de la Cour de Russie.La future grande-duchesse fait son entrée d'État dans le capital d'un entraîneur doré dessiné par palfreys blancs qui étaient dirigés par des fonctionnaires d'or-liveried.

     

    À Saint-Pétersbourg, que les cérémonies de mariage superbe a eu lieu, suivie de nombreuses festivités, dans laquelle la princesse Alix, à son grand dam, n'a pas pris part.Mais elle a été récompensée par les jours délicieuses que toute la famille a par la suite passée à Peterhof, où, pour la première fois, elle a rencontré son futur mari, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, et ses frères et sœurs.Le groupe de jeunes se sont amusés dans les jardins et a sight-seeing de Alix ensemble, la princesse le plus vif parmi eux.Elle pourrait rejoindre toujours plaisir soigneusement et pouvait rire à une blague jusqu'à ce les larmes coulèrent sur ses joues, même dans les jours plus tard, mais il n'a pas été amenée à définir le rire va.

     

    Orientés.1 de la grande duchesse Serge était plus triste que ceux de la princesse Victoria.La sœur aînée avait ses parents-dans-Loi de Hesse, et il y avait la perspective de voir souvent, alors que la distance de la Russie était grande.Le cercle de famille a été réduit pendant l'hiver à Darmstadt.Il a été encore plus petits par la mort de la mère du Grand duc, ancienne princesse Charles.Elle avait beaucoup de douleurs et a vécu une vie très ancien dans son propre palais à Darmstadt, beaucoup de temps à consacrer à des œuvres charitables ;mais elle avait été très aimable à ses petits-enfants motherless et a été sincèrement pleurée par eux.

      

    Au printemps 1885, le grand-duc et la grande-duchesse Serge vient à Wolfsgarten et a passé une partie de l'été il.Le Prince et la princesse Louis de Battenberg bientôt les rejoint avec leur petite fille, la princesse Alice (princesse Andrew de la Grèce), un merveilleux jouet pour la princesse Alix.C'est le premier d'une série d'heureuses rencontres familiales qui ont lieu presque chaque année.

    Le grand-duc Serge était beaucoup apprécié par la famille de sa femme.Il a été un véritable grand seigneur, de haute culture, tempérament artistique et l'activité intellectuelle, bien qu'une certaine timidité fit paraître en apparence rigide et insensible.Il a pris un goût de grand à petite princesse Alix, qu'il admirait beaucoup.Il a utilisé pour lui taquiner sans et souvent réduite à un état de confusion blushing, qu'elle a vraiment aimé plutôt.Le Grand duc de Hesse était toujours prêt à se joindre à l'amusement de ses enfants et aimait faire avec ses quatre jolies filles.Princesse Irene agissait maintenant comme hôtesse pour son père.

      

    La princesse Alix utilisé parfois pour être accueilli comme un grand plaisir à apparaître dans les thés dansants, qui ont été donnés pour la princesse Irène, et dans les années 1886-1887, elle a commencé à voir quelque chose des jeunes gens de Darmstadt.La dernière année a été marquée par des célébrations du jubilé de la Reine Victoria, dont le Grand duc a eu ses deux plus jeunes filles.

      

    Mais comme la princesse Alix ne sort pas », « beaucoup à son grand regret, elle a vu seulement la procession dans les rues.

     

     

    Sources

    http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=&to=fr&a=http%3A%2F%2Fwww.alexanderpalace.org%2F2006alix%2Fchapter_II.html

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    La Maison d'Holstein-Gottorp-Romanov est une branche de la Maison d'Oldenbourg qui descend par les femmes de la dynastie des Romanov. Cette branche a succédé à la première Maison de Romanov et a gouverné la Russie de 1762 à 1917. Les personnes ci-dessous sont associées à la Maison d'Holstein-Gottorp-Romanov par leur ascendance, même lorsqu'elles sont issues d'une union morganatique.

      

     

    A

    B

    C

    D

    E

    F

    G

    H

    I

    I (suite)

    K

    L

    M

    N

    O

    P

    R

    S

    T

    V

    X

    Y

    Z

     

     

     

      

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

      

      

      

    NOUS sommes à l'aube du vingtième siècle. La dynastie des Romanov vient de fêter son trois-centième anniversaire à la tête de l'Empire de Russie. Nicolas II, l'actuel empereur, est l'héritier d'une longue lignée de Tsars et de Tsarines qui ont fait de la Russie le plus vaste empire du monde.

    Si une phrase pouvait résumer l'époque de la Russie tsariste, celle-ci ressemblerait sûrement à : "Pas de pitié pour les traitres, et encore moins pour les faibles".

      

    Et, en effet, près de la moitié des tsars qui se sont succédés à la tête de la Sainte Russie ont été assassinés, le plus souvent par faiblesse et par manque d'autorité. Une petite rétrospective de l'histoire de la Russie impériale s'impose afin de mieux comprendre l'histoire des derniers Romanov.
     

    L'avènement des Romanov 

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

    L'un d'entre-eux sera même proclamé tsar, mais son règne ne durera qu'un an avant qu'il ne soit assassiné. Un autre faux-Dimitri se proclamera également tsar, mais n'est pas parvenu à s'emparer de Moscou.

      

    Pour mettre un terme à ces troubles qui déstabilisent l'Etat, le Zemski sobor (Congrès de la Terre russe) élit le 21 février 1613 un nouveau tsar, Michel Romanov, en sa qualité de petit-neveu d'Anastasia Romanova, la première femme d'Ivan le Terrible.

      

    Sa prétention au trône est donc légitime. Lors de son élection, le jeune Michel (âgé de seize ans), ne se trouve pas à Moscou, mais à Kostroma, au monastère Ipatiev. Trois siècles plus tard, en 1918, le tsar Nicolas II et sa famille seront assassinés dans la maison Ipatiev.

      

    La dynastie des Romanov est donc née au monastère Ipatiev, pour s'éteindre dans la maison Ipatiev. Tout un symbole !
     

    Les tsars de la dynastie Romanov
     

    Autoritaire sans être sanguinaire, Michel Ier utilise sa légitimité pour mettre fin aux désordres et renforcer les pouvoirs du souverain. A sa mort en 1645, le premier tsar Romanov laisse un pays en bon état, où l'autorité est restaurée.

      

    Son fils, Alexis Ier, est surnommé Alexis le très paisible pour son ouverture d'esprit et sa clémence.

      

    Cela ne l'empêche cependant pas d'adopter durant son règne un nouveau code légalisant le servage à travers toute la Russie. Alexis Ier aura douze enfants, dont le plus jeune deviendra Pierre le Grand.

    Le règne de celui-ci commence en 1682, conjointement avec son demi-frère, Ivan V, et sa demi-soeur, Sophie. Suite à un complot formenté par Sophie contre sa personne, Pierre, jeune homme de dix-sept ans, écarte son frère et sa soeur du pouvoir. Le nom de ce souverain incarne la modernisation et l'occidentalisation de la Russie.

      

    En 1704, il décide la construction de Saint-Pétersbourg sur le modèle des métropoles occidentales. Dès 1712, il en fait la capitale de l'empire. La Russie de Pierre Ier s'impose ainsi dans le monde entier. Tous ces succès qui font tant la gloire du tsar cachent cependant une autre facette de sa personnalité.

      

     

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

    A l'instar d'Ivan le Terrible, Pierre le Grand était un souverain particulièrement cruel. En effet, il n'hésitait pas à prendre part aux séances de tortures infligées à ses opposants et ira même jusqu'à faire fouetter à mort son propre fils, Alexis, hostile aux réformes de son père, en juin 1718.

      

    En 1725, Pierre meurt et c'est son épouse, Catherine, qui devient impératrice de Russie, contre la volonté du défunt monarque qui l'avait écartée de la succession. Deux ans plus tard, le 17 mai 1727, l'impératrice est emportée par la maladie à l'âge de quarante-trois ans.

      

    Deux monarques succèdent à la première impératrice Romanov, Pierre II et Anna Ivanovna, mais aucun d'entre-eux ne se montre à la hauteur de la succession du désormais légendaire Pierre le Grand. En 1741, Elisabeth Petrovna, la fille de Pierre Ier, accède au pouvoir par un coup d'Etat. La seconde impératrice de Russie se révèle être la digne héritière de son père en développant considérablement l'empire. Elle décède le 25 décembre 1761, après vingt ans de règne, sans aucune descendance.
     

    Les Holstein-Gottorp succèdent aux Romanov sous le nom de... Romanov !
     

    Avant de disparaître, Elisabeth Ière avait désigné son neveu, Pierre de Holstein-Gottorp, pour lui succéder. La branche des Holstein-Gottorp, d'origine germanique, descend de Pierre le Grand. Elle adopte le nom de Romanov et règnera sur la Russie jusqu'en 1917.

      

    Intronisé sous le nom de Pierre III en 1761, ce nouveau souverain âgé de trente-trois ans ne brille pas par son intelligence.

    Devant l'incapacité de son époux à gérer convenablement les affaires de l'Etat, Sophie d'Anhalt-Zerbst, princesse d'origine allemande connue en Russie sous le nom de Catherine, s'empare du pouvoir par un coup d'Etat le 28 juin 1762 et fait exécuter Pierre III, l'homme qui a été son mari pendant plus de dix-sept ans.

     

    Catherine est couronnée le 22 septembre 1762 sous le nom de Catherine II, dite la Grande.L'Histoire de la dynastie des ROMANOV Correspondante des plus grands philosophes français tels que Voltaire et Diderot, Catherine la Grande a hissé la Russie au rang des grandes nations et, malgré ses origines allemandes, s'est montrée à la hauteur de l'empire de Pierre le Grand. Elle décède en 1796 et laisse la place à son unique fils légitime, le timide Paul Ier. Intelligent et érudit, mais aussi imprévisible et colérique, il a grandi dans la haine de sa mère, et n'a cherché qu'à détruire son oeuvre. Toute sa vie, il a été hanté par l'assassinat de son père et ne voyait que des complots autour de lui, au point de sombrer dans la folie. En 1801, un complot voit cette fois véritablement le jour.

    Paul Ier est assassiné dans la nuit du 11 au 12 mars 1801 avec la complicité passive de son fils, le futur Alexandre Ier, qui en portera toute sa vie la culpabilité.

      

    Alexandre Ier est couronné tsar quelques jours plus tard.

      

    Son règne est placé sous le signe du conflit. A l'extérieur, il subit les défaites d'Austerlitz et de Friedland face à Napoléon Ier, tandis qu'à l'intérieur, il repousse la Grande Armée parvenue aux portes de Moscou au moment même où la révolte gronde dans les rangs de l'armée.

      

    Alexandre Ier décède officiellement le 1er décembre 1825 de la typhoïde à l'âge de quarante huit-ans.

      

    A cette époque, des rumeurs prétendaient que le tsar n'était pas mort, mais qu'il s'était retiré en secret de la vie politique, comme il l'avait toujours souhaité.

     

    Parmi les différentes versions accréditants cette thèse, on retiendra le nom de Fedor Kouzmitch, un moine sibérien qui ressemblait étrangement au tsar défunt et dont les connaissances sur la politique de l'Etat en étonnait plus d'un. Il meurt en 1864.

      

    En 1926, Staline, exaspéré par toutes les spéculations entourant la mort d'Alexandre Ier, fit ouvrir sa tombe : elle était vide. Au lieu de faire taire les rumeurs, cette découverte ne fit que les raviver. Encore aujourd'hui, le mystère reste entier.

     

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

    Alexandre Ier n'ayant pas de descendance mâle, c'est son frère, Nicolas, qui devient tsar de Russie sous le nom de Nicolas Ier. Surnommé le "gendarme de l'Europe", Nicolas Ier n'était guère populaire. Sa mort en 1855 provoque la joie à l'étranger, mais aussi en Russie, où il était appelé "l'ennemi du genre humain". Son fils, Alexandre II, abolit le servage en 1861, tandis que la révolution industrielle transforme le pays en profondeur.

    Un vent réformateur parcours alors la Russie. Le 1er mars 1881, le tsar est assassiné, après un énième attentat perpétré contre sa personne . Son successeur, Alexandre III, en tant qu'autocrate convaincu, affirme les pouvoirs suprêmes du souverain, tandis que le pays s'enfonce dans l'agitation révolutionnaire.

      

    Il meurt subitement en 1894 à l'âge de quarante-neuf ans en laissant comme héritage à son fils, Nicolas, un Empire à l'agonie.
     

    La fin d'un Empire
     

    A la mort de son père, Nicolas devient tsar sous le nom de Nicolas II. N'ayant aucun intérêt pour la politique, il confie à son futur beau-frère, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch :

      

    "Que dois-je faire ?

      

    Je n'ai pas été préparé à régner. Je ne comprends rien aux affaires de l'Etat.

    Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont on parle aux ministres.

    Je n'ai jamais voulu être tsar !

      

    Qui peut sauver la Russie ?".

    La même année, Nicolas épouse une jeune princesse d'origine allemande, petite-fille de la reine Victoria, dont il est amoureux depuis plusieurs années, Alix de Hesse-Darmstadt, connue en Russie sous le nom d'Alexandra Feodorovna.

      

    Entre 1895 et 1901, l'impératrice met au monde quatre filles : Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. En 1904, Alexandra met enfin au monde un fils, le Tsarévitch Alexis. La joie des souverains ne dure guère longtemps.

    Peu de temps après sa naissance, les médecins détectent à Alexis une maladie incurable : l'hémophilie, "la maladie des rois", qui empêche le sang de coaguler correctement. Un seul cognement, une seule chute ou un seul saignement de nez, peuvent à tout instant tuer l'unique héritier au trône.

    Pour sauver la vie de son fils, Alexandra se tourne vers un homme de Dieu qui, semble-t-il, est le seul capable d'arrêter les hémorragies du petit Prince. Il s'agit de Grigory Raspoutine, un moujik venu de Sibérie.

    Sa vie de débauché ternie à jamais l'image des Romanov. Nicolas II doit également faire face à un autre problème. Tandis que les troubles révolutionnaires gagnent en intensité, le tsar n'arrive plus à imposer son autorité et peine à s'engager sur le chemin des réformes.

      

    C'est dans le contexte de la Première Guerre Mondiale que l'opposition sociale-démocrate, dominée par les bolchéviques, jure la perte de la Monarchie. La Révolution est en marche et elle emportera tout sur son passage. La dynastie des Romanov en premier.
     

    Qui étaient vraiment les derniers Romanov ?

    Quelle a été l'influence de Raspoutine ?

    Comment la terrible maladie du Tsarévitch Alexis a-t-elle contribué à la chute de la Russie impériale ?

    Cette section tentera de répondre à toutes ces questions.

      

     


    Personne ne devait savoir qu'on avait massacré des enfants au nom d'une "juste cause". Personne ne devait soupçonner que l'idée généreuse du communisme avait été tuée avec ces mêmes enfants dans la maison Ipatiev.

    Car le communisme n'est pas mort le 9 novembre 1989 avec la chute du mur de Berlin. Il est mort le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg."

    ~ Marcel Godfroid ~
     
     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     Le Tsar Nicolas II de Russie.

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    ROMANOV - la détention ( I )

     

    Suite à l'abdication du tsar Nicolas II, la famille impériale est arrêtée et assignée à résidence dès mars 1917 dans leur palais de Tsarskoie-Selo. Les Romanov, menacés de mort par les troubles révolutionnaires qui font rage dans la capitale impériale, sont exilés par le gouvernement de Kerenski à Tobolsk, en Sibérie, une ville préservée des agitations que connaît la Russie depuis février 1917. Le coup d'état des bolchéviques en octobre 1917 scelle le destin du tsar et des siens. En avril 1918, Nicolas II, Alexandra Fedorovna et leur fille Maria sont transférés dans la capitale rouge de l'Oural, Ekaterinbourg...

     

    Tsarskoie-Selo

    Tobolsk

    Ekaterinbourg

     

     

    Tatiana s'occupe en faisant du jardinage avec son père et quelques servants en 1917.

     

    Après quelques jours éloigné de sa famille, Nicolas, partit en héros à Mokilev, revient prisonnier et hué par la foule au palais de Tsarskoïe-Selo. L'ex-impératrice, ses filles et son fils, l'attendent toute la journée. A son arrivée, ils se mettent tous à pleurer. A présent, ils ne sont plus que des prisonniers. Mais leur captivité à Tsarskoïe-Selo commence plutôt bien. Les grandes-duchesses vont souvent discuter avec les gardes pour leur décrire la vie qu'elles voudraient avoir une fois qu'elles seraient libérées. En plus de cela, pour passer le temps, Pierre Gilliard, leur précepteur, continue à leur apprendre le français et leur fait jouer des pièces de théâtre. Alexandra lit et s'occupe d'Alexeï toute la journée.

      

    Nicolas trouve quant à lui une activité qui occupe la famille et qui permet aussi de ne pas dépenser tout l'argent qui leur est accordé: il cultive avec ses enfants un potager. N'ayant presque plus de servants à leurs côtés, ils doivent presque tout faire par eux-mêmes. Les gardes sont d'ailleurs étonnés, même si la Tsarine a du mal à s'accommoder à sa nouvelle façon de vivre, le Tsar et ses enfants s'y sentent parfaitement à l'aise et mettent facilement la main à la pâte: en plus du potager, Nicolas s'occupe des jardins, les grandes-duchesses et le Tsarévitch aident quant à eux les servants dans les tâches quotidiennes.

     

    Anastasia, Maria et Tatiana en captivité au palais Alexandre en 1917.

    Tatiana et Anastasia en captivité en 1917.

     

    Après plus de quatre mois de captivité, la vie au palais devient très monotone.

     Les Romanov n'ont plus aucune nouvelle du monde extérieur depuis bien longtemps. Pourtant, beaucoup de menaces pèsent sur eux: des manifestations dans la capitale demandent l'exécution du Tsar, surnommé à présent "Nicolas le sanglant" ou bien encore "le boucher couronné". Kerenski, chef du gouvernement provisoire s'en inquiète, mais se soucie aussi d'autre chose: les royalistes deviennent de plus en plus menaçants et une prise du palais pour la libération de l'ex-famille impériale, devient, à long terme, inévitable.

    Il doit agir pour garder les prisonniers en captivité mais aussi en toute sécurité. Cependant, aucun pays, même l'Angleterre dont le roi Georges V est le cousin germain de Nicolas, ne veulent d'eux. Ils sont donc condamnés à rester en Russie.

    Mais où ? L'impératrice propose la Crimée, où la famille possède un palais. Kerenski refuse cette solution: il ne peut pas faire ce traitement de faveur aux souverains détestés de presque tout le pays.

    Il doit trouver un endroit digne d'une rude captivité mais aussi un endroit où ils seront en sécurité, loin des mouvements révolutionnaires. Il trouve alors une idée: les envoyer dans la profonde Sibérie. Kerenski trouve d'ailleurs une ville calme, bien à l'abri des idées révolutionnaires, la ville de Tobolsk. A cet endroit, leur sécurité sera assurée. De plus, il ne risque pas de voir la famille s'évader: le chemin de fer le plus proche se trouve à 300 kilomètres.

     

    OTMA en captivité

    De gauche à droite: Maria, Olga, Anastasia et Tatiana en 1917, se reposant après s'être occupées du potager.

      

    Le 30 juillet 1917, Kerenski vient rendre visite aux Romanov. Il leur annonce qu'ils ne sont plus en sécurité à Tsarskoïe-Selo, et que leur départ se fera dans les jours prochains. Nicolas lui demande pour quelle destination, mais il ne répond pas. Il ajoute seulement qu'ils doivent préparer des vêtements chauds. C'est une grande déception pour la famille, qui espérait se voir exiler vers le sud.

    Les Romanov quittent le palais le 1er août 1917, très tôt le matin, afin que personne ne s'attaque à eux. Avant de partir, Pierre Gilliard et les grandes-duchesses font un dernier tour dans le parc du palais, Maria et Anastasia ne peuvent s'empêcher de verser quelques larmes. A cinq heure du matin, les calèches où ont pris place la famille impériale, Pierre Gilliard, Sydney Gibbes, le docteur Botkine et quelques servants quittent Tsarskoïe-Selo. Ils ne reverront jamais plus leur palais bien-aimé.

     

    sources :http://www.les-derniers-romanov.com/tsarkoie-selo.php

    De gauche à droite: Anastasia, Olga, Alexei, Maria et Tatiana. Du fait des médicaments qu'ils utilisaient contre la rougeole, les cheveux des enfants sont tombés quelques temps après l'abdication de Nicolas. 

     

    sources : http://www.les-derniers-romanov.com/tobolsk.php

      

      

      

      

      

      

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    La maison où logeait la famille impériale à Tobolsk, on peut y voir les palissades qui entouraient le jardin lors de la captivité des Romanov.

    Le 6 août 1917, après cinq jours de voyage, la famille impériale arrive enfin à Tobolsk. A leur arrivée, on les emmènent dans la maison du gouverneur de la province, une vaste bâtisse blanche et confortable. Kobylinski, chargé de leur surveillance, s'efforce d'adoucir le sort des captifs.

      

    Mais des palissades furent construites tout autour de la maison et le tsar ainsi que ses enfants souffrent du manque d'espace pour circuler dehors, car ils n'ont le droit de marcher que dans un tout petit jardin. Le docteur Botkine, sa fille et les autres suivants de la famille impériale logent dans une villa en face de celle des Romanov.

      

    Tatiana Botkine, fille du médecin de la famille impériale, témoigne:

    "Des fenêtres de ma chambre, on voyait la maison où logeaient Leurs Majestés et l'espace réservé à leurs promenades. Ce matin-là, malgré la pluie, Sa Majesté et Leurs Altesses sortirent se promener à onze heures et je les vis pour la première fois ici, après Tsarskoïe-Selo. Sa majesté, vêtue d'un manteau de soldat et coiffée d'une casquette militaire, allait d'une barrière à l'autre, du pas vif qui lui est habituel. Les grandes-duchesses Olga Nicolaïevna et Tatiana Nicolaïevna, habillées de capes grises et coiffées de chapeaux ouatés, bleu et rouge, marchaient rapidement à côté de leur père, et Anastasia Nicolaïevna et Maria Nicolaïevna, assises sur une barrière intérieure séparant le potager des magasins à provisions, bavardaient avec les soldats de garde."

     

    Les Romanov lors de leur arrivée à Tobolsk en 1917. De gauche à droite: Tatiana, Anastasia, Maria, Olga, Nicolas, Alexandra et Alexei.

     

    Nicolas ne reçoit presque aucune nouvelle de Petrograd, et les rares qu'il reçoit proviennent d'un journal local. Il y apprend avec effroi que Lénine, un homme qu'il ne connaît que de réputation, est revenu de Suisse pour la Finlande et qu'il compte s'emparer du pouvoir. Cela ne rassure guère les Romanov: il serait apparemment prêt à couvrir la Russie de cadavres pour assurer le triomphe de son idée fixe. Bientôt, le gouvernement provisoire est renversé par les bolchéviques lors de la prise du palais d'hiver.

      

    Kerenski s'est enfuit et ses ministres ont été arrêtés. A présent, le sort des Romanov semble scellé, ils sont condamnés à mourir: les bolchéviques sont à la tête de la Russie et prennent comme siège Moscou qui devient la nouvelle capitale. La nouvelle de la chute de Petrograd parvient à la famille impériale le 15 novembre 1917. Mais Nicolas tient bon et ne laisse rien transparaître. L'impératrice admire d'ailleurs son mari pour cela: "Il est tout simplement merveilleux, écrit-elle à Anna Vyroubova. Tant de douceur et de mansuétude, alors qu'il ne cesse de souffrir pour la patrie!"

     

    Nicolas et Alexei en hiver 1917 à Tobolsk.

    De gauche à droite: Olga, Nicolas, Anastasia et Tatiana en hiver 1917-1918.

      

      

    Ces événements précipitent les Romanov dans une grande précarité: "Je fais tout moi même, écrit Alexandra, je tricote des chaussettes pour Alexei, les pantalons de Nicky sont couverts de pièces et de reprises, le linge de corps des filles est en lambeaux. On ne nous autorise plus les promenades, si ce n'est devant la maison à l'intérieur des clôtures, mais ça permet quand même de prendre l'air".

    En décembre, le thermomètre descend jusqu'à - 38°C, malgré le feu allumé, il fait très froid à l'intérieur de la maison. Mais les prisonniers tiennent bon, Alexeï ne s'est jamais senti aussi bien depuis longtemps. D'ailleurs, il improvise des pièces de théâtre avec son père, ses soeurs, et Pierre Gilliard, qu'ils jouent pour passer le temps.

    Mais l'arrivée des bolchéviques au pouvoir, change le comportement des soldats envers les Romanov, ils deviennent de plus en plus distants. La captivité de la famille impériale devient de plus en plus difficile. Bientôt, les dépenses des détenus seront même réduites, les Romanov n'ont plus le droit de ce rendre à l'église, ou seulement pour les fêtes orthodoxes.

      

    Quelques temps plus tard, un nouveau commissaire est chargé de prendre tête à la garnison qui surveillent les prisonniers, Yakovlev, un homme robuste mais avec des manières courtoises: "Nous sommes tous angoissés, note Gilliard. Nous avons le sentiment que nous sommes oubliés de tout le monde, abandonnés à nous-mêmes, et à la merci de cet homme. Est-il possible que personne ne fasse la moindre tentative pour sauver la famille?"

     

    Alexandra, Olga et Tatiana en 1918 à Tobolsk. Cette photo est la dernière prise d'Alexandra.

    Dernière photo prise de Nicolas et ses enfants sur la verrière de la maison du gouverneur à Tobolsk en avril 1918.

     

    Bientôt, on avertit les Romanov qu'ils vont être prochainement transférés dans une autre ville, mais la santé du tsarévitch c'est énormément dégradée et il lui est impossible de voyager. Le tsar essaie de repousser le départ, mais on lui dit qu'il doit partir de Tobolsk maintenant. Nicolas et Alexandra tentent de négocier pour repousser leur transfert, mais rien n'y fait, Nicolas doit partir. Ils tombent alors d'accord sur un compromis: Nicolas partira avec Alexandra et sa fille Maria. Les autres grandes-duchesses et le tsarévitch rejoindront leur famille une fois qu'Alexeï ira mieux: "Le soir, à dix heures et demie, nous montons prendre le thé, écrit Gilliard. L'impératrice est assise sur le divan, ayant deux de ses filles à côté d'elle. Elles ont tant pleuré qu'elles ont le visage tuméfié." Le lendemain, au petit matin, Nicolas, Alexandra et Maria quittent Tobolsk pour une destination inconnue.

     

    Départ de Tobolsk de Nicolas, d`Alexandra et de Maria

    Calèche où prirent place Nicolas, Alexandra, Maria et quelques servants lorsqu'ils quittèrent tobolsk.

      

    Olga, Tatiana et Anastasia vivent l'horreur à Tobolsk. Le soir juste avant qu'ils ne rejoignent le reste de leur famille, elles se font harcelées toute la nuit par des soldats qui veulent récupérer leurs diamants et leurs pierres précieuses, les soldats fouillent dans leurs affaires mais ne trouvent rien. S'ils n'ont rien trouvé dans leurs affaires, c'est parce que les grandes-duchesses ont cousu leurs bijoux dans les doublures de leurs vêtements.

    Le lendemain, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastasia, le tsarévitch Alexei, Pierre Gilliard, Sydney Gibbs et quelques autres servants quittent Tobolsk. Ils partent comme Nicolas, Alexandra et Maria: par calèche. Ils prennent ensuite un bateau qui doit les conduire jusqu'à Tioumen, "le Rus". A bord du bateau, les grandes-duchesses sont harcelées et même bousculées par les gardes à la recherche de leurs bijoux. Gilliard et Gibbes sont retenus par d'autres soldats et ne peuvent venir en aide aux filles. Gibbes écrit dans ses mémoires qu'il sera "hanté le reste de sa vie par le souvenir des cris des grandes-duchesses."

     

    De gauche à droite: Olga, le docteur Botkine, Pierre Gilliard, la baronne buxhoeveden, Tatiana et Anna Demidova à Tobolsk en 1918.

    Olga, Tatiana, Anastasia et Alexei à Tobolsk au printemps 1918.

      

      

    Une fois arrivés à Ekaterinbourg, Gibbes et Gilliard ont été retenus dans le train pris à Tioumen. Les enfants doivent descendre, Gillard essaie de descendre du train mais est retenu. Il revient alors à la fenêtre du train et écrit les dernières images qu'il a de ses élèves: "Je voulus sortir, mais je fus brutalement repoussé dans le wagon par la sentinelle. Je revins à la fenêtre. Tatiana s'avançait la dernière, portant son petit chien et traînant péniblement une lourde valise brune. Il pleuvait et je la voyais s'enfoncer à chaque pas dans la boue. Nagorny voulut se porter à son aide : il fut violemment rejeté en arrière par un des commissaires."

      

    Les enfants et leurs suivants sont ensuite emmenés auprès de Nicolas, Alexandra et Maria, dans une bâtisse rebaptisée pour l'occasion de manière terrifiante: "La maison à destination spéciale".

     

    sources : http://www.les-derniers-romanov.com/tobolsk.php

     

    Dernière photo prise d'Anastasia lors du trajet en train de Tioumen à Ekaterinbourg en mai 1918.

      

      

      

    Dernière photo d'Olga et d'Alexei prise par Pierre Gilliard, lors du trajet en train de Tioumen à Ekaterinbourg, en mai 1918, soit deux mois avant leur mort.

      

      

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    arrivée de Nicolas, d`Alexandra et de Maria à Ekaterinbourg en 1918

    Représentation de l'arrivée du tsar Nicolas II, de l'impératrice Alexandra Feodorovna et de la grande-duchesse Maria en Avril 1918 à Ekaterinbourg.

    Le 30 avril 1918, le train arrive en gare d'Ekaterinbourg. L'empereur, l'impératrice et la grande-duchesse Maria descendent de leur wagon. Nicolas est vêtu d'une capote en drap militaire et coiffé d'une casquette d'officier. Alexandra et Maria portent des paletots sombres. Ils sont tous les trois calmes, dignes et un peu crispés. Ils prennent place dans une calèche qui doit les emmener au lieu de leur détention. Pendant leur trajet, ils se rendent compte que la population d'Ekaterinbourg les aiment beaucoup moins qu'à Tobolsk, on crie d'ailleurs aux soldats de l'escorte: "Montre-nous les Romanov!"

    Ils sont directement emmenés dans la maison "à destination spéciale", située en plein centre ville d'Ekaterinbourg. Cette maison a été réquisitionnée à son propriétaire, le riche industriel Nikolaï Ipatiev, d'où le nom de celle-ci: la villa Ipatiev. A leur arrivée, ils découvrent une grande maison, entourée de palissades de plusieurs mètres de hauteur. Aussitôt qu'ils descendent de la calèche, ils se voient séparés de deux de leurs suivants. Les Romanov ne le savent pas, mais les deux hommes seront fusillés dans le cimetière d'Ekaterinbourg. Les soldats ouvrent la porte de la palissade et attendent devant la porte d'entrée de la maison. Là un chef chargé de leur captivité leur annonce :"Citoyens Romanov, vous pouvez entrer!"

     

    Villa ipatiev

    La villa Ipatiev est la dernière demeure où logèrent les Romanov. Elle se situe en plein centre ville d'Ekaterinbourg.

    Lorsqu'ils entrent dans la maison, on exige qu’ils ouvrent leurs bagages pour vérification, l'impératrice proteste mais se fait sévèrement réprimée par le chef chargé de leur surveillance, et on la menace de travaux forcés. Effrayée, elle obéit.

    Les prisonniers de la maison Ipatiev vivent dans l'angoisse et l'ennui. L'arrivée, en mai 1918, du tsarévitch et des grandes-duchesses Olga, Tatiana et Anastasia donne de la joie aux trois Romanov. A présent, quoi qu'il arrive, ils sont ensemble. Mais tout se dégrade pour eux, lorsque le comité exécutif de l'Oural, met à la tête de la villa Ipatiev Avdeïev, un alcoolique violant et borné, n'adressant la parole au tsar qu'en le traitant de "buveur de sang". Les soldats chargés de leur surveillance ne sont guère mieux, buvant de l'alcool toute la journée, ils maltraitent les prisonniers. Quoi qu'il en soit, les geôliers sont étonnés que les grandes-duchesses ne portent pas chez elles des traces d'arrogance ni même de supériorité sociale, et qu'elles soient sensibles aux moindres marques de sympathie. A l'inverse d'Alexandra, qui déplaît à ses geôliers par son comportement hautain. Nicolas et Alexei sont vus quant à eux comme des personnes simples mais assez timides.

     

    Villa Ipatiev

    La villa Ipatiev lors de la captivité des Romanov, on y voit d'ailleurs les palissades entourant la maison

    Les Romanov ont même presque oublié les fastes du palais d'hiver, les réceptions solennelles, les robes surchargées de broderies et de bijoux. Ils se concentrent désormais exclusivement à la joie d'être tous ensemble, même si ils sont prisonniers et s'ils se trouvent dans une maison affreuse au fin fond de la Sibérie de l'ouest. Les grandes-duchesses se sont énormément rapprochées lors de leur longue captivité, elles partagent leurs vêtements, leurs livres et signent même parfois leurs lettres de leurs initiales respectives "O.T.M.A." (Olga, Tatiana, Maria et Anastasia). Quand Alexeï va bien, la villa Ipatiev est métamorphosée et respire la joie et la bonne humeur. Mais la tsarine pressent un dénouement tragique à Ekaterinbourg. Elle écrit d'ailleurs dans son journal: "L'Ange approche..."

    Les troupes blanches, celles fidèles au tsar, se forment, elles ont l'intention de libérer la famille impériale. La liquidation des membres de la famille impériale ne tarde pas à commencer, déjà en juin 1918, le grand-duc Michel Alexandrovitch, frère du tsar, est assassiné à Perm. Puis vient le tour de plusieurs princes, grands-ducs et grandes-duchesses, dont la soeur de la tsarine, la grande-duchesse Elizabeth Fedorovna. Tous les membres de la famille impériale qui n'ont pas pris le chemin de l'exil sont assassinés au fur et à mesure. D'ailleurs, au comble de l'horreur, Lénine lui-même, envoie un télégramme à l'Oural soviétique et demande la liquidation totale de la famille Romanov détenue dans la villa Ipatiev ...

     

    Villa Ipatiev

    La villa Ipatiev lors de la captivité de la famille impériale.

      

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    Selon la thèse officielle, tous les membres de la famille Romanov ont été massacrés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg. Très vite, cette version devient contestée par de nombreux enquêteurs. Si tout le monde s'accorde à dire que le tsar a bel et bien été tué, ce ne serait pas le cas pour sa femme et ses enfants. Dès lors, des thèses plus ou moins crédibles circulent affirmant la survie d'un ou plusieurs membres de la famille Romanov.

    Parmi toutes ces thèses, un nom revient souvent : Anastasia.

    La plus jeune des filles Romanov aurait-elle survécu au drame ? Que sont devenues sa mère et ses soeurs ? Si la mort du tsar est en effet certaine, celle du Tsarévitch semble l'être aussi. En effet, il représentait à lui seul le symbole de la monarchie et le nouveau pouvoir communiste ne pouvait donc pas se permettre de le laisser en vie. Cependant, la femme et les filles du tsar ne représentaient pas une aussi grande menace pour le nouveau pouvoir, mais plutôt un enjeu politique. La survie du nouveau régime dépendait en effet de l'arrêt des combats avec l'Allemagne. Or, l'impératrice Alexandra est d'origine allemande et, qui plus est, la cousine du Kaiser Guillaume II.

    Elle représentait donc avec ses filles une parfaite monnaie d'échange pour l'arrêt des hostilités. Cette histoire ne semble pas improbable, pourtant ni la tsarine, ni ses filles n'ont jamais manifesté le moindre signe de survie. Cela n'est cependant pas étonnant. Si leur pseudo-mort servait le pouvoir communiste, tous les symboles de la monarchie étant détruits, l'arrêt de la guerre dépendait de leur survie. En outre, leur survie n'apportait rien au camp royaliste, alors que leur mort permettait de discréditer le nouveau pouvoir, qui tuait des enfants innocents pour s'affirmer.

    De plus, il est aussi possible que l'impératrice et ses filles n'aient jamais revendiqué leur survie par peur des représailles de la part des bolchéviques. En définitive, la mort du tsar et du tsarévitch était nécessaire, alors que celle de l'impératrice et des grandes-duchesses compromettait la prospérité du nouveau régime. Cependant, les faire passer pour mortes arrangeait aussi bien l'armée rouge que l'armée blanche. Il restait donc une solution pour remédier à ce dilemme : laisser survivre Alexandra et ses filles dans le plus grand des secrets.
     

    Dans les années 1970, deux journalistes britanniques, Summers et Mangold, se lancent dans l'enquête sur la disparition des Romanov. Ils parviennent vite à la conclusion que le Tsar et le Tsarévitch ont bel et bien été abattus à Ekaterinbourg, mais que l'impératrice et ses filles auraient été épargnées et transférées secrètement à Perm. Des témoignages plus ou moins crédibles affirment cette hypothèse. De nombreuses personnes auraient en effet vu l'impératrice et ses filles, détenues dans la maison Bérézine dans des conditions bien plus horribles qu'à Ekaterinbourg (les filles Romanov dormaient alors sur des paillasses à même le sol).

    Venue retrouver son mari à Perm, la femme d'un garde rouge, Glafira Malicheva témoigne : " [...] J'ai vu une jeune fille descendre l'escalier : pas grande, plutôt de taille moyenne, avec les cheveux coupés et des lunettes à monture dorée, des cheveux blonds avec un reflet roux. Elle était maigre, pâle, elle semblait éreintée et en mauvaise santé. Elle est passée très vite..."

      

    Selon elle, il s'agissait à n'en pas douter de l'une des filles de Nicolas II. Il faudra attendre les révélations d'un certain Alexis Durazzo, avant de savoir ce qu'il est advenu de la Tsarine et des quatre grandes-duchesses après leur détention à Perm. En effet, à la mort de sa grand-mère en 1970, celle-ci lui confie son testament à n'ouvrir que dix ans après sa mort. A son ouverture, on apprendra qu'elle prétendait être en réalité la grande-duchesse Maria Nicolaïevna, la troisième fille du tsar Nicolas II :

     

    "Pour mon petit-fils Alexis et mes deux filles (Olga) Beata et (Julia) Yolande. Pour ouvrir dans dix ans. Je déclare ici que moi "Cécilia di Fonzo" Tchapskaïa aux yeux de la loi en Europe occidentale, j'ai vécu depuis 1920 sous une fausse identité pour ma sauvegarde. Née à Peterhof le 14 juin 1899, Marie Nicolaïevna, fille de leurs Majestés. Le matin du 6 octobre 1918, dans la ville de Perm où nous étions depuis le 19 juillet, ma mère et mes trois soeurs, nous avons été séparées l'une de l'autre et conduites dans le train. Je suis arrivée à Moscou (en octobre) 1918 où George B. Tchitchérine, cousin du comte Tchapski, m'a confiée au représentant ukrainien sous le nom de Tchapski pour partir dans le train militaire pour Kiev. J'ai été protégée à Kiev par le général Alexandre N. Dolgorouky, commandant de l'Ukraine et père de mon époux légitime le prince Nicolas Dolgorouky dit "Di Fonzo", qui a reçu cette identité étendue à ma personne par ordre de la Reine Elena N. en 1920 (Hélène Nicolaïevna, fille de Nicolas Ier, roi du Monténégro et mariée au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III).

    N'ayant plus de nouvelles de ma soeur Tatiana et ma soeur Olga n'ayant pas de descendance, en ma qualité d'Héritière naturelle au trône, j'institue comme légataire universel mon unique petit-fils, fils de ma fille aînée (Olga) Béata, Alexis, en le nommant comme mon seul successeur à tous mes droits avec le nom patronyme Romanov-Dolgorouky pour lui seul et à sa descendance comme Tsétsarévitch grand-duc.

    Bruxelles Le 10 février 1970

    Marie N. (C.Di Fonzo) Dolgorouky."

     

    Selon cette thèse, reprise par Michel Wartelle dans son ouvrage "L'affaire Romanov" (2008), Maria aurait en effet survécu, tout comme sa mère et ses soeurs.

    Après leur départ de Perm, Alexandra se serait retirée dans un couvent à Florence (en Italie) et y meurt en 1942. Olga aurait vécu sour le nom d'emprunt Marga Boodts et meurt en 1976 en Italie, sans aucune descendance (voir sa photo).

      

    Après son évacution vers la Roumanie, Maria épouse le prince Nicolas Dolgorouky en 1919, avec qui elle aura deux filles : Olga-Béata et Julia-Yolande (voir leur photo).

      

    Elle meurt en 1970 des suites d'un cancer des intestins. Tatiana aurait été évacuée vers l'Angleterre et aurait pris le nom de Marguerite Lindsay. Dès lors, on perd la piste de la jeune femme. Pour certains, elle serait devenue Larissa Tudor, une danseuse du ventre décédée en 1926. Il paraît cependant très peu probable que Tatiana et Larissa Tudor soient une seule et même personne dans la mesure où Tatiana était trop croyante pour exercer un tel métier.

      

    Quant à Anastasia, je pense que cette affaire mérite une page à elle toute seule : -> L'affaire Anna Anderson et l'énigme Anastasia

     

    Malgré les résultats scientifiques qui ont prouvé que tous les Romanov ont bien été tués en juillet 1918, il ne faut pas prendre ces résultats ADN comme une preuve absolue. Loin de moi l'idée de remettre en cause la fiabilité des tests ADN, mais certains historiens y voient pourtant une énième manipulation du gouvernement. Après plus de soixante-dix ans de mensonges communistes, cela ne paraît pas totalement improbable. Je ne dis pas non plus que les résultats des tests ADN sont faux.

    Ces tests ont été pratiqués par les plus grands laboratoires au monde et il serait donc malhonnête de remettre en cause leurs résultats sans véritable preuve à l'appui.

    Quoi qu'il en soit, bien que close officiellement depuis la réhabilitation de Nicolas II et sa famille en 2008, les conclusions de cette affaire ne satisfont pourtant pas encore tous les historiens.

    A ce sujet, un nouvel ouvrage paru en 2009, "L'autre fin des Romanov" par Elie Durel, semble prouver que tous les Romanov n'ont pas été tués en 1918 et que Maria, la troisième fille Romanov, serait la clef de cette énigme. En effet, seule survivante de sa famille, elle serait devenue la mystérieuse épouse du juge Sokolov.
    Au final, malgré l'authentification officielle de tous les corps de la famille Impériale, nombreux sont ceux encore qui croient en la survie des femmes de la famille Romanov. Selon une enquête, près de deux russes sur trois ne pensent pas que les restes inhumés dans la Cathédrale Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg soient ceux des Romanov.

    Si ce débat sur la fin des Romanov vous intéresse, je vous invite sur le forum du site, où vous pourrez discuter avec Elie Durel (auteur de l'ouvrage "L'autre fin des Romanof", 2009) et Michel Wartelle (auteur de l'ouvrage "L'affaire Romanov", 2008), ainsi qu'avec plusieurs autres passionnés de cette affaire. 

     

     

     

    sources : http://www.les-derniers-romanov.com/une-version-contestee.php

      

      

     

     

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     Art Deco Vintage Diamond and Ruby platinum ladies ring for sale


    An Ornate Art Deco Diamond and Ruby Cluster Platinum Ring c. 1915

      

      

    Vintage Art Deco diamond and ruby cluster platinum ring

      

    Vintage Art Deco diamond and ruby cluster platinum ring

      

      

      

      

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    A VERY FINE and MASSIVE antique Russian gilded silver and shaded cloisonne enamel kovsh by Nicholas Alexeev enriched with cabochon jewels,

    made in Moscow between 1899 and 1908. The lobed body is enameled with stylized flowers in the early 18th century taste on a gilded stippled ground.

     

    Length 9 in. (22,6 cm). Width 6 in. (15 cm). Weight 564 g (19,9 oz).

     

    Provenance:

     

    Sotheby Parke Bernet sale, New York, June 8, 1978 lot 145.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

    The handle is set with one red and two green cabochon stones.

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

    Exceptional cloisonne enamel work.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Marked with 84 zolotniks standard (875 silver) with initials of Moscow assay master Ivan Lebedkin, and workmaster's initials 'H.A.' for Nicholas Alexeev. Scratched inventory number C1571.

     

     

     

     

     


     

    High-End Antique Russian Silver and Gloisonne Enamel RomanovRussia.com

      

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire