•  

     

     

     

    Découvrez sur cette page quelques extraits de lettres issues de la correspondance d'Olga avec ses proches, accompagnées de lettres originales et de quelques créations réalisées

    par la grande-duchesse!

     

     

    Signature d`Olga en 1916

     

    "Tu es emplie d’angoisse pour la souffrance des autres. Et nul chagrin ne t’as jamais laissée froide. Tu es impitoyable seulement envers toi-même, toujours froide et sans pitié. Mais si seulement tu pouvais voir ta propre tristesse avec recul, une fois seulement avec un esprit aimant. Oh, comme tu aurais pitié de toi-même, comme tu pleurerais tristement.

    A ma maman adorée – Olga", avril 1917.

     

     

    Peinture d'Olga.

     

    [ Lettre d’Olga adressée au tsar Nicolas II, le 16 août 1904. ]

    Peterhof

    Cher Papa,

    Il pleut très fort aujourd’hui aussi nous sommes restés à la maison. Maria a fait une sieste cet après-midi. Anastasia a rampé sous le lit de Maria et a dormi là, en dessous du lit.

    Quand elle s’est réveillée nous avons tous ri, et elle aussi. Nous attendons ton retour avec impatience. Est-ce qu’il fait beau là où tu es?

    Je n’ai pas vu Maman et notre frère, j’espère pouvoir les voir ce soir avant l’heure du bain. Je t’envoie un gros baiser très cher Papa.

    Olga.

     

      

      

    [ Lettre d’Olga adressée à Alexandra Fedorovna, le 4 décembre 1908. ]

    De tout mon cœur, je te remercie très chère Maman pour ton adorable petit mot, je t’embrasse tendrement pour cela, je ne m’en séparerai jamais. J’essaierai de faire ce que tu m’as écrit dedans. Excuse-moi de ne pas t’avoir vu seule chère Maman. Je ne peux donc pas te dire ce que je voulais, mais ce sera plus facile de te le dire en l’écrivant, mais je n’ai pas le temps maintenant.

    Que Dieu te bénisse. Baisers de ta fille dévouée,

    Olga.

     

    Peinture d'Olga en 1910.

    Dessin d'Olga en 1910.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Alexandra Fedorovna, le 12 janvier 1909. ]

    Ma chère Maman adorée,

    Je t’écris une lettre en réponse à la tienne, qui était si gentille. J’essaierai de faire tout ce que tu m’as écrit. Ce n’est pas toujours très facile avec Marie, car elle se met en colère pour n’importe quoi et elle se contrarie pour un rien.

    Chère Maman, cela m’aide beaucoup lorsque tu m’écris ce que je dois faire. J’essaierai de le faire le mieux possible.

    Tendre baiser de ta fille dévouée,

    Olga.

    Que Dieu te bénisse.

     

      

      

    [ Lettre d’Olga adressée à sa grand-mère, l’impératrice douairière Marie Fedorovna, 1911. ]

    Je suis assise sur le pont arrière [du yacht], le soleil est merveilleux et brûlant. Ce matin je me suis baignée pour la première fois avec Maria. Le temps était magnifique.

      

    Il fait toujours chaud cet après-midi, spécialement dans ma cabine, qui se trouve côté soleil. Dans l’après-midi, nous sommes allés sur l’île [qui se trouve dans le parc du palais à Tsarskoïe-Selo]. Papa jouait pendant que je me réchauffais au soleil avec Anastasia.

     

    Dessin d'Olga.

    Peinture d'Olga en 1914.

     

    [ Lettre d’Olga adressée au Père Grigory Raspoutine (non datée) ]

    Mon cher et précieux ami,

    C’est tellement triste de ne pas vous avoir revu depuis tout ce temps. Je m’ennuie de vous et pense souvent à vous. Où allez-vous passer les vacances de Noël? Je vous en prie, écrivez-moi. Je suis toujours si heureuse de recevoir une lettre de votre part.

    Vous rappelez-vous ce que vous m’avez dit au sujet de Nikolaï? Ah, si vous saviez comme c’est difficile pour moi de suivre votre conseil. S’il vous plaît, pardonnez ma faiblesse mon bon ami. Que Dieu permette à Maman d’aller mieux cet hiver, ou je serai très triste.

    Je suis très heureuse de pourvoir voir de temps en temps le Père Feofan. Je l’ai croisé il n’y a pas longtemps dans la nouvelle cathédrale à Yalta. Notre petite chapelle privée est très jolie. Au revoir, mon cher et précieux ami, c’est l’heure du thé pour moi. Priez pour votre fidèle amie.

     

      

    "Si vous avez le second volume de "Notre Dame de Paris" envoyez le moi je vous en prie. Olga Romanoff. 13 Mars 1914." - Lettre d'Olga écrite en français pour Pierre Gilliard(?) en 1914.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Olga Alexandrovna (sœur de Nicolas II), le 21 juin 1917. ]

    Ma chérie, chère Marraine,

    Je suis extrêmement touchée par ta jolie lettre. Je voulais avoir une conversation de « cœur-à-cœur » avec toi lorsque nous étions à Kiev, mais je n’en ai pas eu l’opportunité.

    Ma pauvre Maman s’ennuie terriblement. Je ne n’arrive pas du tout à m’habituer à notre nouvelle vie ici [Olga et sa famille sont emprisonnées au palais Alexandre depuis maintenant trois mois], bien que dans l’ensemble je peux être heureuse à l’idée de nous retrouver tous ensemble en Crimée [où la famille possède un palais]. Je suis terriblement triste en pensant à nos chères nièces et à leurs parents, ainsi qu’à notre pays. Petites poupées! Mais c’est deux fois plus difficile pour toi, ma tante chérie. Puisse Dieu te protéger.

    Je t’embrasse ainsi que Mitia. Je t’aime de tout mon cœur.

    Ta filleule adorée,

    Olga.

    Lettre d'Olga écrite pour Valentina Ivanova Chebotaryova en 1917.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Anna Vyroubova, février 1918. (Les Romanov sont alors emprisonnés à Tobolsk). ]

    Chérie, je suis de tout mon cœur avec toi dans ces jours difficiles. Que Dieu te vienne en aide et te réconforte, ma chérie. Sur la table de maman se trouve la bouteille mauve que tu lui as envoyée, elle nous fait tant penser à toi. Il y a beaucoup de soleil, mais il fait très froid suite à de fortes gelées et au vent.

    Il fait très froid dans les chambres, et spécialement dans la notre, qui se trouve à l’angle de la maison. Nous allons tous bien, et nous marchons souvent dans la cour. Il y a beaucoup d’églises aux alentours, aussi nous entendons toujours les cloches sonner.

    Que Dieu te bénisse, chérie. Comme c’est triste que ton frère et ta sœur ne soient pas avec toi.

    Ton Olga.

     

      

    [ Lettre d’Olga adressée à Anna Vyroubova, mai 1918 (Olga est alors encore retenue à Tobolsk avec Tatiana, Anastasia et Alexei) ]

      

      

    Chérie, je profite de la première occasion pour t’écrire les dernières nouvelles que nous avons eues de notre famille à Ekaterinbourg [où ses parents et sa sœur Maria ont été transférés en avril 1918]. Ils nous ont écrit le 23 avril que le voyage sur les routes raboteuses a été terrible, mais malgré une grande fatigue, ils vont bien.

      

    Ils vivent dans trois pièces et mangent la même nourriture que les soldats. Le petit [Alexei, atteint d’une crise d’hémophilie] va mieux, mais il est encore au lit. Dès qu’il sera assez en forme, nous partirons les rejoindre. Nous avons eu des lettres de Zina, mais aucune de Lili [des amies de la famille]. Est-ce que Alya [sœur d’Anna Vyroubova] et ton frère ont écrit? Le temps s’est adouci, la glace a disparu de la rivière Irtysh, mais rien n’est encore vert. Chérie, tu dois savoir comme tout cela est atroce. Nous t’embrassons tous.

    Que Dieu te bénisse.

    Olga.

     

     

    Olga et Anna Vyroubova en 1916.

     

     

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/lettres-dolga.php

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique