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     Alexis

     

     

    Heino Tammet

     

     

     

    Heino en 1934.

    Alexei en 1915.

     

     

     

    John Kendrick est un journaliste canadien qui avança la thèse de la survie d'Alexei, épargné du massacre à la demande de Lénine.

      

    Ce serait lors du traité de Brest-Litovsk que l'Allemagne aurait secrètement imposé à la Russie soviétique de ne pas tuer le prince héritier (Alexei ayant des origines allemandes par sa mère) sous peine de représailles. Le succès de la révolution n'étant pas assuré, Lénine choisit d'accepter le marché avec le kaiser Guillaume II.

      

    Averti de cette clause secrète, Yourovski choisit de blesser Alexei lors du massacre pour ne pas éveiller le doute chez les autres tueurs.

     

    Selon ce même journaliste, n'ayant pas assez de place dans le camion pour transporter tous les corps vers la forêt de Koptiaki, Yourovski demande à un fermier, Johan Veermann, de transporter le corps d'Alexei et ceux de deux de ses soeurs.

      

    Remarquant que le tsarévitch était encore en vie, Veermann prit la décision de le sauver, en lui donnant l'identité de son fils, Ernest Veermann, décédé quelque temps plus tôt de la typhoïde. Alexei et sa nouvelle famille quitte ensuite la Russie pour l'Estonie.

     

    Cependant, on peut se demander comment le tsarévitch, atteint d'hémophilie, a-t-il pu survivre à ses blessures suite au massacre de la Famille Impériale ? John Kendrick avança une thèse selon laquelle Alexei ne souffrait pas d'hémophilie, mais de thrombocytémie, une maladie qui provoque les mêmes symptômes que l'hémophilie, mais qui n'est pas mortelle.

     

    Travaillant comme éditeur dans des journaux estoniens, Alexei prend le pseudonyme "Heino Tammet" en 1937. En 1944, l'homme quitte l'Estonie pour la Suède et rejoint Toronto, au Canada, en 1952.

      

    Après deux divorces, il épouse Sandra en juillet 1956, avec qui il emménage à Vancouver en 1972. Heino Tammet meurt le 26 juin 1977.

      

    Ironie de l'histoire ou non, la villa Ipatiev sera détruite par les soviétiques un mois après l'annonce de son décès.

     

    En 1993, des tests ADN sont réalisés sur une dent d'Heino Tammet, extraite en 1962.

    Les résultats n'ont jamais été divulgués.

     

      

      

    Sources 

    http://www.les-derniers-romanov.com/autres-usurpations.php

      

      

      

     

     

     

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