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    L’hémophilie de l’héritier.

     

    La tsarine Alexandra mis au monde le 12 août 1904 à Peterhof le fils héritier du trône de Russie.


    Hélas, dès sa naissance, il montra les signes pathologiques de l'hémophilie.

    Cette maladie génétique incurable, qui n'atteint que les hommes, lui avait été transmise par son arrière-grand-mère, la reine Victoria du Royaume-Uni.

     

     

    Transmissible uniquement par les femmes, la maladie provoqua la culpabilité de sa mère.

     

     

    Elle veilla sur les activités de son fils afin d'éviter les hématomes, les égratignures, les chutes… provoquant chez Alexis des douleurs intenses, des maux de têtes et des accès de fièvre.

     

     

    L’hémophilie d'Alexei

    Quelques fois, il s'évanouissait de douleur.

     

    Conscient de sa faiblesse, il fut un enfant difficile, coléreux et autoritaire.

     

     

     

    À d'autres moments, il se révéla être un enfant aimable et sincère. Malgré les soins apportés par les médecins de la Cour impériale et ceux de son entourage familial, le tsarévitch était condamné à brève échéance et n'aurait pu régner sur la Russie impériale.

     

     

    À cette époque, un enfant atteint d'hémophilie avait une espérance de vie de vingt ans.

     

     

    Dans le passé, la famille d'Alix de Hesse-Darmstadt n'avait pas été épargnée par cette redoutable maladie,

     

    son jeune frère Frédéric-Guillaume de Hesse-Darmstadt et les deux jeunes enfants de sa sœur, la princesse Irène de Hesse-Darmstadt décédèrent de l'hémophilie.

      

    La maladie du tsarévitch développa chez sa mère un mysticisme exacerbé, dont sut profiter Raspoutine.

    En octobre 1912, la famille impériale se trouvait en Pologne.

      L’hémophilie de l’héritier : le tsarévitch Alexis

    Photo de 1913: Alexis et la tsarine Alexandra.

      

    Lors d’une promenade en barque, Alexis se cogne la hanche gauche contre une paroi de l’embarcation.

     

    Ce qui déclenche une grave crise d’hémophilie.

    Abondante et très douloureuse hémorragie interne.
    Il restera entre la vie et la mort pendant plusieurs semaines.

    Les médecins restaient impuissants, les derniers sacrements furent administrés au jeune tsarévitch.

    Pendant l'agonie d'Alexis, sa mère, reçut un télégramme de Raspoutine l'assurant de la guérison prochaine du tsarévitch.

    Quelques heures plus tard, l'hémorragie s'arrêta d'elle-même.

    De 1907 à 1917, le matelot Derevenko fut chargé de la garde d'Alexis.

    Après l'abdication de Nicolas II de Russie,

    Derevenko montra de la rancune envers le tsarévitch, il quitta Tsarskoïe-Selo.

     

     

      

    Alexi et son Père, NICOLAS II

      

    Le matelot Nagorny remplaça Derevenko, il fut très dévoué

    au petit tsarévitch.

    Alexei with Andrei Derevenko

     

      

      

    NB - il faut dire que le petit Alexi avait un traitement sous Aspirine, avant que Raspoutine supprime ce médicament.

      

      

     

     

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