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     LAC BAIKAL

     

    Le trésor des Romanov aurait été amassé sous le règne de Nicolas II de Russie. Est-ce une légende ou une réalité ? Selon l'historien russe, Valeri Kurnosov, certaines preuves furent archivées par le Service de renseignements de l'Union soviétique dans des fichiers de l'ex-KGB ou pour le Royaume-Uni, par le service de renseignements extérieurs britanniques, le MI6. En outre, un ensemble de documents anciens démontre que Staline comme le Premier secrétaire du Parti communiste, Nikita Khrouchtchev montrèrent un vif intérêt pour la découverte de ce trésor datant de l'époque tsariste. Les nombreuses recherches effectuées par les deux leaders soviétiques furent infructueuses.

     

    A la veille de la Révolution russe, les Romanov détenaient 1 600 tonnes d'or, ce poids représente plus de la moitié de la réserve d'or entreposée dans les coffres-forts de la Banque de France. Ce trésor avait une valeur de 50 milliards d'euros

      

     

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    Le bâtiment principal des Archives nationales de la Fédération de Russie, sis au 17, rue Bolchaïa Pirovskaïa à Moscou

     

    Nature du trésor :

    Selon l'historien Valeri Kurnosov, ce trésor légendaire se composerait de lingots d'or, d'un poids total de 17 tonnes, sa valeur s'élèverait à un million de livres sterlings. Ce trésor recherché depuis 90 ans fut amassé grâce à des placements réalisés par les membres de la famille Romanov et peut-être également des ressortissants britanniques résidant alors en Russie impériale. Après la Révolution russe de 1917, abandonnant leurs biens, les investisseurs russes mais également britanniques émigrèrent.

     

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    Le général Vladimir Oskarovitch Kappel à l'hiver 1919

    Historique concernant le trésor de la Russie impériale :

    Au 17, rue Bolchaïa Pirovskaïa à Moscou s'élève le bâtiment des Archives nationales de la Fédération de Russie, en ce lieu, le 28 avril 1992 furent préservées des documents datant de la Révolution russe, en particulier des dossiers relatifs à l'histoire de l'Armée blanche et de l'émigration russe. En 1995, des historiens, des hommes d'affaires russes débutèrent des recherches concernant le fabuleux trésor des Romanov. Avec assiduité et sérieux, ils examinèrent chaque dossier et témoignage rédigés du début de la Révolution russe à la fin de la Guerre civile russe (1917 à 1923).

    Les investigations concernant la recherche d'éléments concernant le trésor débutèrent au 5e étage du bâtiment, où, en 1992, furent entreposées les archives secrètes.

    Depuis 70 ans, des télégrammes, des rapports, des ordres de mission saisis par les Bolcheviks aux officiers de l'Armée blanche attendaient d'être lus. Les historiens et hommes d'affaires découvrent également un grand nombre d'ukases concernant les finances, l'agriculture, l'armée, mais, la plus importante de leur découverte fut un dossier renfermant une multitude de renseignements sur le fameux « train d'or »[3] dont le transfert de Kazan à Vladivostok fut confié à l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak.

    Selon l'historien Vladen Sirotkine, ce fabuleux trésor correspondrait à une poids de plusieurs tonnes d'or. Il représente l'immense fortune de la Russie impériale en 1917. Au cours de la Guerre civile, les Bolcheviks comme les opposants à la Russie soviétique le dépensèrent sans compter, le disséminèrent çà et là.

    L'Ataman Grigori Mikhaïlovitch Semionov, photographie prise par le NKVD après son arrestation

      

    En 1918, la République socialiste fédérative soviétique de Russie nationalise les biens des russes et des étrangers qui ont quitté le sol russe. Le 21 janvier 1918, La RSFSR décrète également l'annulation des emprunts contractés à l'étranger par l'Empire russe, les réserves d'or, les joyaux de la Couronne impériale de Russie, les trésors de l'Église orthodoxe de Russie furent saisis, ce trésor fut scindé en deux parties, l'une fut secrètement transférée dans la ville de Nijni Novgorod, l'autre partie, fut entreposée dans les sous-sols de la banque de Kazan[4], cette ville était alors occupée par les troupes révolutionnaires. Or, le 6 août 1918, le général Vladimir Oskarovitch Kappel s'empara de la ville de Kazan, En septembre 1918, avant la prise de la ville par la légion tchèque, l'Armée blanche remit une partie du trésor au général Alexandre Vassilievitch Koltchak, l'autre partie entreposée à Nijni Novgorod (ville occupée par les Bolcheviks) resta entre les mains des Rouges. Chacune des deux parties est donc en possession du trésor impérial.

      

    Dilapidation d'une partie du trésor des tsars :

     

    L'Armée blanche, l'Armée rouge disposeront du trésor selon leurs choix politiques ou comme monnaie d'échange lors de l'acquisition d'armes ou de munitions. Les 2/3 de ce fabuleux trésor d'un poids correspondant à plusieurs tonnes fuent dépensés par les révolutionnaires ou l'Armée blanche en quelques mois.

    Les troupes de l'Armée blanche positionnée en Sibérie optèrent pour un rapprochement avec l'Empire du Japon, quant aux Bolcheviks, ils préférèrent établir des liens diplomatiques avec l'Europe occidentale. Le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk fut signé par les gouvernements des Empires centraux et la République russe bolchevique.

      

    Or, le 26 mars 1918, les représentants de la Russie soviétique signèrent un accord secret avec l'Empire allemand, celui-ci fut gardé secret pour des raisons financières. Cette clause se définissait ainsi : L'Allemagne apportait son soutien en armes et munitions à la jeune République russe bolchevique, en échange, Lénine expédierait quatre trains chargés d'or (250 tonnes d'or) en Allemagne[5]. En effet, militairement, les Bolcheviks vivent une époque incertaine.

      

    L'Armée blanche a reçu l'aide des alliés (France, USA), ce soutien se traduira par l'opération d'Arkhangelsk à la fin de l'année 1918, les alliés sous l'impulsion des États-Unis débarqueront des troupes dans la région d'Arkhangelsk (1918-1919). L'Armée rouge se trouve sous la menace d'une défaite si elle ne dispose pas rapidement d'armements et de munitions pour contre-attaquer. Le 10 septembre et 13 septembre 1919, les deux premiers trains prennnent la direction de l'Allemagne, il contiennent 93,5 tonnes d'or (lingots et pièces de monnaie).

      

    En 1919, le montant total de ce chargement d'or s'élevait à 121 millions de roubles-or, soit 8 milliards de nos francs de cette époque (en 1995 : 1 rouble-or était côté 11,3 dollars. Le 9 novembre 1918, le chancelier allemand Maximilian von Baden après avoir décrété l'abdication du kaiser Guillaume II démissionna et transmit ses pouvoirs à Friedrich Ebert, la République française mit à profit cette situation pour s'emparer de l'or des tsars. Cet acte sera stipulé dans la partie IX, article 259 du traité de Versailles, signé le 28 juin 1919[6],[7]. Selon l'historien russe, Vladen Georguievitch Sirotkin (1933-2005), la République française, plus précisement, la Banque de France garderait toujours dans ses coffres cet or « confisqué à titre provisoire » lors de la signature du traité de Versailles[3]

    Quant au Japonais, occupant à cette époque la Mandchourie, l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak leur remit 20 caisses de lingots et de pièces d'or.

     

    A Port-Arthur, en mars 1920, le successeur de l'amiral Koltchak, l'Ataman d'Extrême-Orient Grigori Mikhaïlovitch Semionov remettra 200 caisses aux Japonais[8].

    Dépôt du trésor du dernier tsar dans la banque de Kazan :

    Au début du XXe siècle, ce train contenant la réserve en or de la Russie impériale atteignit la gare de Kazan. Déchargée secrètement, elle fut dissimulée dans les sous-sols de la banque tatare[9].

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    L'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchakà l'été 1917

    Itinéraire choisi pour acheminer le trésor impérial :

     

    En septembre 1918, avant la prise de la ville par la légion tchèque, l'Armée blanche remit l'or au général Alexandre Vassilievitch Koltchak, celui-ci fit transférer l'or par train vers la ville sibérienne d'Omsk.

    Parti de Kazan, le train transportant le trésor impérial s'engagea pour un long voyage dont la destination prévue était Vladivostok. Sur son parcours, le train passa les villes de Samara, Omsk, Irkoutsk, longeant le lac Baïkal, il devait atteindre Zima puis Vladivostok.

    L'immense trésor impérial aurait été partagé : d'une part une certaine quantité d'or fut utilisée dans l'acquisition d'armes destinées à l'Empire du Japon, (mais selon certaines sources, les Japonais ne rentrèrent jamais en possession des dites armes), une autre partie de ces lingots d'or servit à soutenir l'effort de guerre des troupes révolutionnaires russes. D'autres caisses de lingots d'or seront entreposées dans différentes banques étrangères. Concernant la disparition de la dernière partie de ce fabuleux trésor, le mystère demeure[10].

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    Pièce de 5 roubles à l'effigie de Nicolas II de Russie, avers, 1899

    L'enfouissement du trésor :

     

    De nos jours, en Russie, les légendes concernant ce mystérieux trésor sont encore très vivaces. Selon certains scientifiques, le train transportant la réserve d'or de l'Empire russe aurait déraillé puis celui-ci aurait coulé au fond du lac Baïkal. Selon d'autres personnes, le trésor aurait été dissimulé dans des monastères de Sibérie, d'autres thèses sont avancées, l'or aurait été caché dans des grottes situées très à l'est de la Russie.

    Le scientifique Ravil Ibragimov, aujourd'hui âgé de 55 ans, déclare avoir entendu de nombreuses histoires concernant ce trésor. Au cours de son enfance, les lingots auraient été enfouis près de la ville d'Astrakahan[11]. En outre, il affirme : « Il n'y a pas un brin de preuve qu'il été déterré par les bolcheviks ou par quiconque. »[11]

    Mystérieuse découverte dans les profondeurs du lac Baïkal :

     

    En 2010, au cours d'études océanographiques concernant la flore et la faune peuplant les profondeurs du lac Baïkal, un sous-marin de poche, le Mir-2[12] fit une découverte inattendue dans les eaux profondes du lac, les vestiges d'une voie ferrée, les débris d'un train, une boîte de munitions reposant depuis 90 ans dans les profondeurs du lac Baïkal, d'après les chercheurs, elle correspondrait aux débris engloutis lors du déraillement du train transportant l'or du dernier des tsars

     

    LE TRESOR PERDU DES TSARS DE RUSSIE

     

    D’après la légende, 1600 tonnes d’or appartenant à la famille royale auraient été perdues il y a de cela près de90 ans. Cette légende est sur le point d’être vérifiée puisqu’un sous-marin, jusqu’alors en mission d’étude de la faune et la flore locale du lac Baïkal, semble être tombé dessus.  

    Des restes d’une voie ferrée avait déjà été repérés l’année dernière, mais il est cette fois-ci bien question d’or, et probablement celle disparue lors du déraillement du train transportant le trésor du Tsar dans les abîmes duplus profond lac du monde.  

    Bien que la découverte soit importante, il se pourrait également qu’elle ravive les conflits concernant son héritage légitime, sans compter les demandes de compensation en dommages et intérêts perpétrés par la lignée des Romanov à cette époque.

      

    SOURCES : WIKIPEDIA

      

     

      

      

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