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Par Dona Rodrigue le 30 Juin 2012 à 14:30
Abdication du dernier Tsar de Russie
Les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le tsar, sont très peu nombreux.
Des soldats du front veulent qu’ils partent, des paysans ressuscitant les mirs se saisissent de ses terres.
Même dans les faubourgs où il est surnommé Nicolas le sanglant, on ne crie pas vengeance sur son passage.
Helphand, Trotsky and Lev Grigorievich Deutsch (a leader of one of the Menshevik factions of the RSDLP) together in prison in St. Petersburg in 1905.
Les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez étrangement la Douma sont désormais les ennemis du peuple.
Grigory Ovseyevich Zinoviev (born Ovsey – Gersh Aronovich Radomyslsky), 1883-1936, who returned together with Lenin from exile in Switzerland and was at the time the number two man in the Bolshevik party. Zinoviev had a falling out with Lenin on the eve of the October revolution, but they soon made up again. His career was a fascinating sequence of ups and downs and ended with Stalin disowning him in 1936 at the beginning of the Great Purge.
He was found guilty in Moscow's first great show trial of charges including the 'forming of a terrorist organization that killed Politburo member Sergey Kirov and attempted to kill Stalin and other leaders of the Soviet government'. Ironically, it was Stalin himself who had ordered Kirov's assassination.
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Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas.
En vain ! Nicolas est arrêté par le gouvernement provisoire.
Nicolas va répéter à tous ceux qu’il rencontre les termes employés par le représentant du gouvernement provisoire :
Savez-vous que désormais le tsar est privé de liberté.
Alexandra est encore en liberté au palais Alexandre avec quelques fidèles, dont le vieux comte Benckendorff, protégés par les gardes à cheval de Novgorod.
L'ex-empereur demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais Alexandre et de là à s’exiler jusqu’à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée.
Le gouvernement provisoire accède à ses demandes. Kerensky se met d’accord avec Milioukov pour que l’ancien empereur parte pour l'Angleterre. mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.
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Pravda editor Lev Kamenev, 1883 – 1936. Lenin quickly brought him to heel in April of 1917 regarding the editorial line of the Pravda, however, he too had a falling out with Lenin on the eve of the revolution (more on the dispute between Zinoviev, Kamenev and Lenin follows below). Similar to Zinoviev, he soon mended fences with Lenin. He ended up as a co-accused with Zinoviev in the 1936 show trial that marked the
beginning of Stalin's Great Purges.
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La Révolution de février 1917 sonna le glas du régime impérial. Dominé par l'impératrice Alexandra Feodorovna, le gouvernement perdit le soutien du peuple russe, qui se révolta à Petrograd, les ouvriers réclament la formation d'un nouveau gouvernement, cela fait 1 300 morts.De plus, affamés et épuisés par la guerre, les Russes organisent des grèves générales et des manifestations dans
toutes les grandes villes du pays.
Kamenev and Lenin in Gorki in 1922, where Lenin rested after his second stroke. Earlier that year a bullet was removed from his neck that had been stuck there since an assassination attempt in 1918 by Fanya Kaplan, an SRP member (who carried on the SRP tradition of political assassinations).
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Les commandants en chef des armées se prononcèrent, officieusement, en faveur de l'abdication du tsar, qu'ils jugeaient incapable de mener les armées russes à la victoire.
Ne pouvant se résoudre à se séparer de son fils qui n'avaitque 13 ans, et souffrant d'hémophilie, était incapable de régner, Nicolas II abdiqua le 2 mars 1917 du calendrier julien ou 15 mars 1917 du calendrier grégorien, en faveur de son frère,
le grand-duc Michel (Mikhail Alexandrovich Romanov),
qui, surpris, finit par refuser le pouvoir.
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Trotsky, Lenin and Kamenev have a chat during the eighth congress of the RSDLP in 1919.
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Red Guards marching through Petrograd during the October revolution
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Nicolas II fut arrêté par le gouvernement provisoire le 10 mars 1917.
Red Guards in front of the Alexander column preparing to storm the Winter Palace
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Cependant le 9 mars 1917, la garde du palais Alexandre se retrouve sous l'autorité de contingents révolutionnaires.
Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées.
Toutefois Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.
Milioukov, qui se dit monarchiste, malgré une grande campagne britannique en faveur du fidèle allié, veut faire passer l'ancien tsar en jugement
et déclare que cela n’est pas possible.
Puis c’est la gauche britannique et le roi – son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d’asile.
Peu à peu, les conditions de détention se durcissent.
De simples soldats donnent des ordres à l'empereur déchu,
malgré les interventions d'officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles.
Le tsar se dit « cloîtré avec sa famille comme des prisonniers ».
Toutefois Kerensky est, semble-t-il, un humaniste,
le prince Lvov est monarchiste, comme Milioukov.
General Lavr Georgiyevich Kornilov, 1870-1918, commander-in-chief of the Russian Imperial Army (a post to which Kerensky had appointed him), later commander of the White Army. Fired by Kerensky in late August 1917 and imprisoned in Bykhov until his escape in December 1917.
Alexander 'Parvus' Helphand, 1867-1924, born Israel Lazarevich Helphand in Berezino in the Minsk province of Belarus.
Known as 'Parvus Efendi' in Constantinople, where he helped arm and feed the Ottoman army.
The major financier and helping hand of the Bolsheviks in exile.
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Le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, inquiétant les militaires russes et alliés.
La plupart d’entre eux regrettent leur choix et leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu’à l’armée allemande et
aux dirigeants bolcheviks.
Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain.
Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran buveur de sang et contre " l’Allemande " qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI et de sa femme.
D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de
la fuite et de l'arrestation de Louis XVI à Varennes.
Pour empêcher une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l’histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.
Nicolas ne peut pas partir de Tsarskoïe Selo, ni se rendre en Crimée. Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés.
Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa
croix de chevalier de Saint-Georges sur le cœur.
Les premières vexations se multiplient et les siens comprennent qu’ils ne sont pas tombés seulement au rang de citoyens ordinaires.
Ils assistent impuissants à tous les sursauts de la révolution russe et à l’irrésistible avancée des troupes allemandes.
Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks.
En réalité, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov, en juillet 1917.
Kerensky craint un coup d’État monarchiste qui se servirait du tsar comme étendard, mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués
à Madrid, à Nice, à Lausanne et tout de même... à Yalta.
Cependant, Kerensky n’a pas totalement tort.
Le général Kornilov est nommé par
lui nouveau commandant en chef.
Alors que l’armée se disloque, il incarne un retour à la discipline de fer antérieure :
il a déjà donné l’ordre en avril de fusiller les déserteurs
et d’exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes, et menacé de peines sévères les paysans qui s’en prendraient aux domaines seigneuriaux.
Ce général, " réputé monarchiste " est en réalité un républicain indifférent au rétablissement du tsar, et un homme issu du peuple (fils de cosaque et non d’aristocrate),
ce qui est rare pour l’époque dans la caste militaire.
Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l’autorité
du gouvernement provisoire ou sans lui.
Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste que monarchiste
. Il redonne néanmoins un peu d’espoir à la famille,
à Nicolas et à ses proches.
Article détaillé : Affaire Kornilov.Sources WIKIPEDIA
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