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    Alix de Hesse-Darmstdt ou Alexandra Feodorovna

     
    source: centerblog.net
     
      
    Alix de Hesse-Darmstadt est née à Darmstdt le 6 juin 1872.

    Titre de noblesse : Aleksandra Feodorovna.
     

    Parent :
    - le grand-duc de Hesse et du Rhin- la princesse Alice du Royaume-Uni
    Enfance : Elle passa son enfance en Angleterre où elle sera élevée par sa grand-mère la reine Victoria. Par ses proches, elle est surnommée "Sunny".
     

    Mariage : Alix se marie avec Nicolas II le 26 novembre 1894 au Palais d'Hiver, à Saint-Pétersbourg. Pour son mariage et par protocole, elle doit se convertir à la religion orthodoxe.
     
     
     
      
     
     
      
      

    Règne : Durant le règne de son époux, Alexandra est très impopulaire en raison de sa trop grande timidité à la Cour de Russie et des masses populaires.
      
    Durant l'année de la défaite du Japon, des émeutes ouvrières et étudiantes; elle a pour demoiselle d' honneur Anna Vyroubova qui présentera Grégori Raspoutine, un moine sibérien.
      
    Son amitié avec cet homme la rendra impopulaire, car Raspoutine était connu comme un homme impure. Durant la première guerre mondiale, elle fut encore plus impopulaire à cause de ses origines allemandes.
      
    Elle s'investit, notamment avec ses filles aînées, dans les soins des soldats de guerre.
      
      
      

    Mort officielle : Emprisonnés à Tobolsk, puis à Ekaterinbourg, elle et sa famille furent exécutés sans procès le 17 juillet 1918.
     
     
     

    La vraie mort : Le fameux jour de leur "mort", les femmes Romanov ont étés rasées pour que personne ne les reconnaissent puis furent emmenées à Perm où Anastasia a flirté avec un des soldats qui les surveillés.
      
    Du fait que le soldat s'est vanté qu'il avait une histoire avec Anastasia, ses supérieurs décidèrent de séparer les femmes en deux groupes : 
      
    - Alexandra, Olga et Tatiana. - Anastasia et Maria. 
      
    Elles furent emmenées dans des endroits effroyables où elles ont toutes étés violées par les gardes, ce qui mis Maria enceinte, et qui poussa Anastasia à s'enfuir. Après la fuite d'Anastasia, Maria retrouva sa mère et ses soeurs dans un couvent, mais toujours surveillées par des soldats.
     
     
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    Crime rituel à Ekaterinbourg,

    par René-Louis Berclaz





    http://www.the-savoisien.com/blog/public/img4/pistolet_Mauser.big.jpg

    L'arme du crime, le pistolet Mauser

    (l'arme des chefs, les seconds couteaux étaient équipés du revolver Nagant)


    Depuis le 30 avril 1918, la famille impériale de Russie (le tsar, son épouse, le prince héritier et ses quatre sœurs) était prisonnière à Ekaterinbourg, dans l’Oural.

     

      

    La villa ipatiev

    La maison Ipatiev, dernière demeure du Tsar et de sa famille.

    Elle doit son nom à son ancien propriétaire, l'ingénieur Nicolas Ipatiev.

      

    Elle y fut retenue jusqu'au moment de son assassinat, perpétré dans

      

    la nuit du 16 au 17 juillet 1918.

     

    Un agent des services de renseignements britannique, Robert Wilton, a pu avoir accès aux dossiers du juge Sokolov, chargé de l’enquête par le gouvernement de l’amiral Koltchak.

     

    Cet « honorable correspondant » publia en 1920 un ouvrage,

      

    Les Derniers Jours des Romanov.

     

    Robert Wilton y confirme la responsabilité des Juifs révolutionnaires, dans le massacre des Romanov.

    Nicolas II et ses enfants sur la verrière de la maison du Gouverneur lors de leur captivité à Tobolsk, en avril 1918. C'est la dernière photo prise du Tsar avec ses enfants. Il leur reste trois mois à vivre. De gauche à droite : Olga, Nicolas, Alexis, Tatiana, Maria et Anastasia.

      

      

    Cette thèse a été confirmée par le général Dieterichs, adjoint de l'amiral Koltchak.

    Chargé de superviser l’enquête du juge Sokolov, il publia en 1922 :

     

    Le meurtre de la famille impériale et des membres de la Maison Romanov dans l'Oural.

     

    Yakov Yourovski (le commandant de la maison Ipatiev), Ermakov, Nikouline et Medvedev sont quatre des dix ou onze assassins ayant pris part au massacre de Nicolas II et de sa famille.

      

    Plusieurs versions, parfois contradictoires, circulèrent quant aux circonstances exactes du massacre.

     

      

     

      

      

    Selon la version communément admise, les Romanov et quatre personnes de leur suite furent massacrés par fusillade.

    Davidowitch Bronstein, dit Léon TROTSKY

    Toutes ces versions s'accordent cependant sur les points suivants :

    Le responsable de la détention et de l'exécution de la famille impériale était  Chaïa Issaévitch Golostchekine, commissaire régional à la Guerre, âgé de 42 ans.

     

    Arrivé en Russie dans le même wagon que Lénine, Golostchekine était connu pour être un bourreau cruel et dégénéré.



    Le 12 juin 1918, le frère cadet du tsar fut exécuté à Perm, ce qui laisse à penser que la mise à mort de tous les Romanov fut décidée dès ce moment-là.



     ROMANOV - éxécution de la Famille Impériale - les assassins.

      

    Le 4 juillet 1918, les gardiens de la maison Ipatiev et leur chef furent remplacés.

      

    Le nouveau chef était le Juif Iankel Chaïmovitch Iourovsky, âgé de 41 ans, directement subordonné à Golostchekine.

     

    Le 12 juillet 1918, Hermogène, évêque de Tobolsk, fut tué par des Gardes rouges sur la route entre Ekaterinbourg et Tobolsk : pour avoir aidé les prisonniers impériaux, il avait été arrêté et emprisonné dans une prison d'Ekaterinbourg, puis libéré sous caution juste avant son assassinat.



     

      

    Le 16 juillet 1918, les gardiens de la famille impériale, de simples Gardes rouges, furent désarmés sur ordre du commandant Iourovsky juste avant l'arrivée des bourreaux.

    Après le massacre, perpétré dans les circonstances détaillées ci-après, les premiers enquêteurs découvrirent une inscription en langue allemande sur le mur de la chambre du crime, entourée

      

    de « quatre signes cabalistiques » :

     

    Belsatzar ward in selbiger Nacht

    Von seinem Knechter umgebracht

    Traduction :

    Balthazar fut, en cette même nuit, tué par ses esclaves.



    L'auteur de cette inscription s'est manifestement inspiré d'un poème du Juif Heinrich Heine évoquant l'assassinat du roi de Babylone, Balthazar, écrivant toutefois Belsatzar au lieu de Belsazar, selon l'orthographe germanique.

     

     

    L'empereur Guillaume II et les Romanov. Au second plan, de gauche à droite : Alexis, Guillaume II, Olga, Alexandra et Nicolas II. Au premier plan : Maria, Anastasia et Tatiana.

     

      

    Dans Le Festin de Balthazar (Daniel 5), l'Ancien Testament nous raconte que le roi de Babylone convia les grands du royaume, au nombre de mille, à boire dans les vases d'or que son père Nabuchodonosor avait rapporté du Temple de Jérusalem. Au cours du festin, des mots mystérieux apparurent sur les murs du palais, que le prophète Daniel déchiffra ainsi :

      

    « Mané (compté) veut dire que Dieu a compté les jours de ton règne et en a marqué la fin, Thécel (pesé), que tu as été mis dans la balance et trouvé trop léger, Pharès (divisé), que ton royaume sera partagé. »

      

    Daniel accusa Balthazar d'avoir déplu à Yaveh et d'avoir profané les vases sacrés du Temple de Jérusalem (Daniel 5, 23). Balthazar eut beau se repentir publiquement et nommer Daniel à la troisième place du gouvernement du royaume, il fut assassiné le soir même (Daniel 5, 30).

    De même que le roi Balthazar, le tsar et ses descendants devaient être sacrifiés rituellement pour que, par le sang versé, la prophétie de Daniel s'accomplisse à nouveau. Une telle mise à mort, placée sous le signe de la Cabale et de la magie noire, ne peut que faire réfléchir tous ceux qui seraient tentés de s’opposer au destin du peuple élu, déterminé selon une interprétation cabalistique de l’Ancien Testament.

      

    Comme Balthazar le païen, le Tsar très chrétien passait pour un usurpateur selon le Talmud : seul Israël détient de Yaveh la souveraineté de tous les Royaumes et seuls les Juifs sont les maîtres légitimes de tous les biens de ce monde...

     

    Un diplomate, transfuge du régime des soviets, Grégoire Bessedovsky, a publié en 1930 le récit de sa vie dans les années qui suivirent la révolution bolchévique. Il y rapporte l’hallucinante confession de l’un des tueurs, le Juif Piotr Voikov.

      

    Les précisions du tueur sont révélatrices de la mentalité des bourreaux mais, surtout, son témoignage confirme en tout point ce que l’on sait maintenant de ce crime, suite à une nouvelle enquête bénéficiant de tous les moyens scientifiques modernes diligentée par les autorités russes après la chute du communisme.

      

    Malgré le zèle des tueurs pourvus d’importants moyens pour effacer toute trace du crime, les indices recueillis sur place furent suffisants pour reconstituer les faits et confirmèrent pour l’essentiel la première enquête menée par le juge Sokolov.

      

    On remarquera utilement que les mêmes, sous un autre masque, sont toujours à l’œuvre, actuellement contre les populations du Moyen Orient.



    Vous savez, dit-il, cette brute de Jurovsky [Iourovsky] a commencé d’écrire ses mémoires. Le Bureau politique en a eu vent ; on l’a fait venir et on lui a ordonné de brûler immédiatement le manuscrit.

      

    C’est à ce moment que le Bureau politique vota une résolution interdisant de publier des mémoires relatifs à l’assassinat du tsar.

      

    Cela n’était que très naturel, car Jurovsky s’y était très mal pris et l’exécution avait été une chose honteuse, une véritable boucherie.

    La question de l’exécution des Romanoff avait été mise à l’étude par le soviet de la région de l’Oural selon le désir de ses membres. J’en faisais partie comme commissaire de l’approvisionnement.

      

    Ce soviet demandait avec insistance à Moscou que le tsar soit fusillé. Il indiquait que les ouvriers de l’Oural se montraient fort mécontents de la lenteur des autorités ; le tsar vivait à Ekaterinbourg « comme dans une villégiature ».

      

    Moscou ne donnait pas son assentiment, car on estimait que le tsar ferait l’objet d’un échange avec l’Allemagne.

      

    On voulait tout simplement vendre le tsar aux Allemands et recevoir une forte compensation.

     

    On espérait surtout que l’Allemagne, pour obtenir la famille impériale, consentirait à de fortes réductions des 750 millions de roubles-or qui avaient été imposés comme contribution par le traité de Brest-Litovsk.

     

     

    Lénine

    Il se trouvait aussi quelques membres du comité central – dont Lénine – qui s’opposaient à l’exécution pour des considérations de principe.

    Ils pensaient qu’on ne pouvait pas fusiller les enfants.

      

    Lénine indiquait que la grande révolution française avait exécuté le roi et la reine, mais avait épargné le dauphin.

      

    On parlait aussi de l’impression défavorable pour les soviets que produirait à l’étranger la nouvelle de l’exécution des enfants.

    Mais le conseil de l’Oural et le comité communiste de l’Oural continuaient à réclamer la mort.

      

    Moi – Voikov fit un grand geste théâtral – j’étais un des partisans les plus acharnés de cette mesure.

     

    Une révolution doit se montrer sans pitié pour les monarques renversés ; sans quoi, elle risque de n’être plus populaire. On devait surtout compter avec les masses ouvrières de l’Oural, animées d’un esprit révolutionnaire très aigu.

     

      

    Le comité de l’Oural du parti communiste vota définitivement la mort le 6 juillet 1918. Aucun de ses membres ne vota contre.

      

    La mort fut votée pour toute la famille et plusieurs communistes influents furent chargés de faire ratifier cette décision par Moscou.

      

    Deux camarades originaires de l’Oural, Sverdlov [juif] et Krestinsky [juif], actuellement ambassadeur à Berlin, nous aidèrent puissamment dans cette tâche.

      

    Ils entretenaient des relations suivies avec les gens de l’Oural et ils furent nos meilleurs avocats.

     

    Leur tâche ne fut pas facile, car une partie des membres du comité central persistait à dire que les Romanoff étaient entre nos mains un bon atout dans notre jeu avec l’Allemagne.

      

    Il faudrait être à bout de toute solution pour se départir de cet atout. Les gens de l’Oural eurent alors recours aux derniers moyens. Ils annoncèrent qu’il n’était pas possible de garantir la sécurité des Romanoff, car les Tchéco-Slovaques [la Légion tchèque) finiraient par s’en emparer dans leur marche sur l’Oural.

     

    Ce dernier argument finit par convaincre tout le monde, car tout le monde craignait que le Romanoff tombât entre les mains de l’Entente. Le sort du tsar fut ainsi décidé, en même temps que celui de toute sa famille.

    En apprenant que la chose était ratifiée (c’est Golostchekine qui apporta cette nouvelle de Moscou), Belobodorov mit à l’ordre du jour la question de savoir de quelle façon on procéderait à l’exécution.

      

    Le comité central avait prévenu Ekaterinbourg qu’il faudrait de toute façon cacher le fait aux Allemands, car ceux-ci continuaient à demander avec insistance qu’on leur livrât la tsarine, l’héritier du trône et les grandes duchesses.

     

    Belobodorov proposa le plan suivant : une mise en scène de rapt de toute la famille qu’on entraînerait dans une forêt où tous ses membres seraient fusillée.

      

    Quant au tsar lui-même, il serait fusillé publiquement après lecture d’un arrêt de mort motivé. Golostchekine n’était pas du même avis ; il prétendait que la mise en scène serait trop difficile à exécuter.

      

    Il proposait donc de procéder à l’exécution dans la forêt et de jeter les corps dans l’ouverture d’un puits d’une mine abandonnée ; ensuite on annoncerait la mort du tsar et le transfert de sa famille dans un endroit plus sûr.

    Voikov s’étendit longuement sur les débats qui eurent lieu. Son projet à lui (il prit, me dit-il, par deux fois la parole pour le défendre), consistait à transporter les victimes vers le bord de la grande rivière la plus proche, les fusiller et jeter les corps dans l’eau après leur avoir attaché solidement des poids suffisants.

     

    Cette méthode serait la plus « proprette » : une salve au bord d’une belle rivière avec lecture de l’arrêt puis « inhumation par immersion ».

      

    Voikov prétendait que l’immersion était un genre de mort convenable et ne discréditerait pas la Révolution. Finalement le soviet décida que les Romanoff seraient fusillés dans la maison Ipatiev et que les corps seraient détruits.

      

    Cette résolution contenait également l’indication que le médecin, le cuisinier, le domestique, la femme de chambre et le mitron attachés à la famille impériale

    « se sont eux-mêmes condamnés à la peine de mort et doivent être fusillés avec les autres ».

    Jurovsky en sa qualité de commandant de la maison Ipatiev était chargé de l’exécution de la résolution. Voikov, en sa qualité de représentant du comité du parti de la région, devait assister à l’exécution.

      

    Comme spécialiste des sciences naturelles et plus exactement de la chimie, il devait élaborer les plans de la destruction totale des corps. Il était aussi chargé de signifier à la famille la lecture de l’arrêt de mort.

     

      

     

     

    Il apprit cet arrêt par cœur afin de pouvoir procéder avec toute la solennité possible ; il estimait qu’il entrerait dans l’Histoire comme l’un des personnages principaux de la tragédie.

    Mais Jurovsky lui aussi « voulait entrer dans l’Histoire » et il se mit à tirer sans avoir prévenu Voikov.

      

    Cela lui valut une haine implacable de Voikov qui ne l’appelait plus que

    « boucher, idiot, animal, etc. »

    La question des armes à employer fut soigneusement étudiée. On décida de prendre des revolvers car les fusils feraient trop de bruit et attireraient l’attention des habitants d’Ekaterinbourg.

      

    Voikov astiqua son Mauser calibre 7,65, il le sortit de sa poche et le montra. Jurovsky avait un Mauser du même modèle.

    Selon Voikov, Jurovsky était si pressé d’en finir qu’il transforma

    « un acte héroïque solennel » en simple boucherie ;

      

    le mitron avait été épargné sur l’intervention de Voikov et contre le gré de Jurovsky ; celui-ci, sanguinaire, ne voulait pas diminuer le nombre de ses victimes.

    Dans la nuit du 17 juillet, Voikov se présenta à la maison Ipatiev accompagné du président de la Tchéka d’Ekaterinbourg. Jurovsky fit son rapport :

    la famille est réveillée et invitée à descendre dans le sous-sol afin d’être prête pour la « réexpédition ».

      

    On leur avait dit que la ville d’Ekaterinbourg n’était pas tranquille, qu’on craignait une attaque et que par mesure de précaution il fallait se tenir dans la cave ; la famille y descendit à deux heures quarante-cinq (Voikov tira sa montre).

     

    Jurovsky, Voikov, le président de la Tchéka et les Lettons de la Tchéka se disposèrent près de la porte.

     

    Les membres de la famille avaient l’air tranquille. Ils paraissaient habitués aux alertes nocturnes et aux déplacements fréquents.

      

    Certains étaient assis sur des chaises avec des oreillers placés sur les sièges ; d’autres se tenaient debout. Le tsar fit quelques pas vers Jurovsky qu’il considérait comme le chef et lui dit tranquillement :

    ‒ Nous voilà tous rassemblés ; qu’allons-nous faire à présent ?

    Voikov s’avança pour lire la résolution du Soviet de l’Oural, mais Jurovsky ne le laissa pas faire. Il s’approcha du tsar et dit :

    ‒ Nicolas Alexandrovitch, vous allez être fusillé avec votre famille selon la décision du Soviet de l’Oural.

    Cette phrase parut au tsar si inattendue qu’il dit machinalement :

    ‒ Quoi ?

    Jurovsky fit feu au même moment, à bout portant, tirant plusieurs coups ; le tsar tomba. Aussitôt les autres se mirent à tirer aussi et les victimes tombèrent l’une après l’autre à l’exception de la femme de chambre et des jeunes filles.

      

    Les filles du tsar restèrent debout emplissant la pièce de cris terribles.

      

    Des balles ricochèrent. Jurovsky, Voikov et les Lettons se ruèrent sur les survivantes et tirèrent encore à la tête.

    Le crime accompli, Jurovsky, Voikov et deux Lettons examinèrent les cadavres et enfoncèrent dans les corps les baïonnettes de deux fusils que l’on avait apportés de chez le commandant. Voikov me dit que le tableau était terrifiant.

      

    Les corps gisaient à terre en poses de cauchemar, les visages défigurés par le désespoir et les balles. Le plancher était devenu glissant comme dans un abattoir.

     

    L’air était rempli d’une odeur étrange. Jurovsky paraissait très calme. Infirmier de profession, il avait l’habitude de voir du sang humain.

      

    Il enleva soigneusement les bijoux.

      

    Voikov voulut avoir sa part et tira le doigt d’une des grandes duchesses ; le corps se retourna sur le dos, du sang jaillit de la bouche avec un bruit sinistre.

      

    Voikov eut peur et se mit de côté.

     

    Quelque temps après on chargea les corps sur un camion placé près de l’entrée. Puis on s’en fut vers une mine abandonnée, repérée d’avance. Jurovsky y partit avec le camion.

    Voikov resta à Ekaterinbourg, car il devait préparer tout ce qui était nécessaire pour la destruction finale.

       

      

    Aussitôt l’exécution terminée, les corps sont chargés dans un camion et emmenés à un ancien puits de mine, dans le bois de Koptiaki, où ils sont jetés après avoir été dépouillés de leurs vêtements et de leurs bijoux. Yourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt. À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Yourovski préparent une fosse commune pour les autres. Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant, pardessus, des traverses de chemin de fer.

     

     

    On avait désigné pour cette besogne quinze membres éprouvés de l’organisation d’Ekaterinbourg et de Verkhne Isetsk. Ils étaient munis de haches neuves soigneusement aiguisées, du type employé dans les boucheries pour disséquer les carcasses de bœufs. Voikov fit aussi une provision d’acide sulfurique et d’essence.

    La destruction des corps commença le lendemain et elle se fit sous la direction de Voikov. Jurovsky était présent, avec Beloborodov et Golostchekine qui se rendirent sur place à plusieurs reprises pour surveiller l’opération.

      

    Le travail le plus difficile fut le dépeçage.

      

    Voikov tremblait en me parlant de ce détail.

      

    Il me dit que, cette partie de leur besogne terminée, les hommes se trouvèrent devant un amas de troncs, de jambes, de bras et de têtes.

     

    On aspergea l’amas sanguinolent d’essence et d’acide sulfurique et on y mit le feu qui dura deux jours et deux nuits. Les réserves d’acide et d’essence apportées par Voikov furent insuffisantes.

    Il fallut à plusieurs reprises aller chercher de nouvelles fournitures ; en attendant on restait devant le bûcher entouré de fumée sentant la chair humaine…

    ‒ C’était effroyable, me dit Voikov en terminant. Tous les camarades étaient littéralement fous. Jurovsky lui-même dit qu’il n’en pouvait plus et qu’une autre journée pareille l’aurait rendu bon pour l’asile.

      

    On chercha à en finir rapidement.

      

    On fit un nouveau tas avec ce qui restait des corps carbonisés.

      

    Nous jetâmes quelques grenades dans l’orifice de la mine pour faire éclater la glace éternelle qui l’obstruait et nous précipitâmes dans le trou ce qui restait encore d’ossements noirs et, pour les disperser, nous jetâmes encore plusieurs dizaines de grenades.

     

      

    ils ont même tué le chien d'Anastasia

    Cadavre de Jemmy, le petit chien d'Anastasia, retrouvé par le juge Sokolov au printemps 1919.

     

     

    L’emplacement du bûcher fut creusé à une assez grande profondeur et la cavité remplie de feuilles et de mousse pour le cacher aux hommes…

    Grégoire Bessedovsky, Oui, j’accuse (au service des soviets) Librairie de la Revue Française, Paris, 1930, pages 80 à 86




    René-Louis Berclaz


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    Photo : Comment peut-on encore passer sous silence les dessous de la Révolution Russe ? 
Celle-ci fut préparée et financée par les services allemands et certains banquiers "germano-américains". ( Rothschild ) 

Avec la prise du pouvoir par les bolcheviks et la signature d'une paix séparée à l'Est, l'Allemagne croyait pouvoir gagner la guerre rapidement en retournant toutes ses forces sur le front occidental, et préparait déjà l'après-victoire - et là un rétablissement du trône russe, en renversant le régime révolutionnaire ainsi mis en place et utilisé. Alors que les ultimes offensives allemandes de 1918 battaient leur plein en France et que la guerre civile commençait en Russie, les services germaniques se heurtèrent au refus de Nicolas II d'entériner le traité de paix. Séparés, les bolcheviks récupérèrent ensuite et firent assassiner le Tsar et les siens. La vérité était en fait déjà connue à l'époque, notamment par les renseignements militaires français - grâce à leur propre travail et quelques témoignages - dont celui de Robert Wilton. Mais l'expression de cette vérité a toujours été entravée, pour de multiples raisons. Et les non-dits, les mensonges, ont ainsi réussi véritablement à falsifier "officiellement" la représentation, jusqu'à nos jours, de ces événements, qui ont pourtant décidé de l'Histoire même du XXème siècle.

"Les causes du retard de cette édition française restent mystérieuses : la deuxième partie du manuscrit fut égarée, mais comment et par qui, l'auteur ne l'a jamais su. Il a fallu refaire la traduction, et trouver un nouvel éditeur. Ce récit contient la seule version authentique du complot germano-bolchevique contre la Famille Impériale de Russie et du crime d'Ekaterinebourg, accompagné de documents officiels provenant de l'enquête commandée par l'amiral Koltchak. Afin d'étouffer les révélations par trop compromettantes de ce récit, des influences bien puissantes ont été mises en jeu. Nicolas II a péri parce qu'il tenait à rester fidèle à son peuple et à ses engagements envers les Alliés. Son nom mérite d'être dûment honoré par ses frères d'armes, il le sera peut-être au moins par les Français." R. Wilton, 1921

Robert Wilton, journaliste anglais du Times, couvrit le premier conflit mondial en Russie. Après la révolution bolchevique et en pleine guerre civile, avec l'aide du général Janin - chef de la mission militaire française - il sauva les dossiers de l'enquête sur l'assassinat de la Famille Impériale Russe.

     

    Comment peut-on encore passer sous silence les dessous de la Révolution Russe ?
    Celle-ci fut préparée et financée par les services allemands et certains banquiers "germano-américains". ( Rothschild )

    Avec la prise du pouvoir par les bolc...heviks et la signature d'une paix séparée à l'Est, l'Allemagne croyait pouvoir gagner la guerre rapidement en retournant toutes ses forces sur le front occidental, et préparait déjà l'après-victoire - et là un rétablissement du trône russe, en renversant le régime révolutionnaire ainsi mis en place et utilisé. Alors que les ultimes offensives allemandes de 1918 battaient leur plein en France et que la guerre civile commençait en Russie, les services germaniques se heurtèrent au refus de Nicolas II d'entériner le traité de paix. Séparés, les bolcheviks récupérèrent ensuite et firent assassiner le Tsar et les siens. La vérité était en fait déjà connue à l'époque, notamment par les renseignements militaires français - grâce à leur propre travail et quelques témoignages - dont celui de Robert Wilton. Mais l'expression de cette vérité a toujours été entravée, pour de multiples raisons. Et les non-dits, les mensonges, ont ainsi réussi véritablement à falsifier "officiellement" la représentation, jusqu'à nos jours, de ces événements, qui ont pourtant décidé de l'Histoire même du XXème siècle.

    "Les causes du retard de cette édition française restent mystérieuses : la deuxième partie du manuscrit fut égarée, mais comment et par qui, l'auteur ne l'a jamais su. Il a fallu refaire la traduction, et trouver un nouvel éditeur. Ce récit contient la seule version authentique du complot germano-bolchevique contre la Famille Impériale de Russie et du crime d'Ekaterinebourg, accompagné de documents officiels provenant de l'enquête commandée par l'amiral Koltchak. Afin d'étouffer les révélations par trop compromettantes de ce récit, des influences bien puissantes ont été mises en jeu. Nicolas II a péri parce qu'il tenait à rester fidèle à son peuple et à ses engagements envers les Alliés. Son nom mérite d'être dûment honoré par ses frères d'armes, il le sera peut-être au moins par les Français." R. Wilton, 1921

    Robert Wilton, journaliste anglais du Times, couvrit le premier conflit mondial en Russie. Après la révolution bolchevique et en pleine guerre civile, avec l'aide du général Janin - chef de la mission militaire française - il sauva les dossiers de l'enquête sur l'assassinat de la Famille Impériale Russe.
      
      
      
      
      
      
      
      
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    17 juillet 1918, l'assassinat de Nicolas II, de sa famille

     et leurs serviteurs dévoués


     

     

    1er octobre 2008: Le Présidium de la Cour Suprême de Russie a reconnu que les répressions contre le tsar Nicolas et sa famille comme injustifiées et a décidé de les réhabiliter. Il ne reste plus, à cette cour de justice qu'à condamner, à titre postume, les commanditaires et les assassins. Ce qui obligerait à effacer les rues, les villes, les oblasts qui portent encore le nom des meurtriers, Lénine et Sverdlov!

     

    Grand Duchess Olga, Nicholas II, Grand Duchess Tatiana and Grand Duchess Anastasia on top of the green house roof in Tobolsk: late 1917-early 1918.

    Grand Duchess Olga, Nicholas II, Grand Duchess Tatiana and Grand Duchess Anastasia on top of the green house roof in Tobolsk: late 1917-early 1918.

      

      

    27 août 2010: La décision de la Cour suprême permet la réouverture l'enquête sur le meurtre du Tsar et de sa famille. Un acte tout sauf anodin car il permettra au peuple russe de faire connaître la vérité sur l'horreur des bolcheviks masquées par des tonnes de mensonges.
     

    L'article de Aurélia Vertaldi , “Le Figaro” du 1er octobre 2008 apporte des informations intéressantes sur la réhabilitation du tsar Nicolas II. La cour a répondu à une plainte déposée il y a 3 ans par la Grande Duchesse Maria Vladimirovna dont le bisaïeul était Alexandre II. Après avoir été rejetées plusieurs fois, la ténacité a fini par payer.

     

      
     

    Two of the grand duchesses on the balcony of the Governor’s House in Tobolsk, 1917. A caption in another version of the photo identifies them as Maria and Anastasia (although to me it is really impossible to tell).

    Two of the grand duchesses on the balcony of the Governor’s House in Tobolsk, 1917. A caption in another version of the photo identifies them as Maria and Anastasia (although to me it is really impossible to tell). 

      

      

    infinity-never-dies:

Tobolsk, 1917

This was taken at Tsarskoe Selo, not Tobolsk. You can see the Alexander Palace in the background.

     

    Tobolsk, 1917

    This was taken at Tsarskoe Selo, not Tobolsk. You can see the Alexander Palace in the background.

      

    Quant à Ivan Artsichevski, autre descendant, il a déclaré: “«Le fait que l'Etat russe a reconnu sa responsabilité pour ce meurtre est un pas vers un repentir général et la réhabilitation de toutes les victimes innocentes» des bolcheviks. Les victimes de tortures, d'arrestations arbitraires, de déportations, d'exécution par le poison, le froid, une balle ou la faim, se chiffrent à au moins 5 millions, sans compter les exilés!

     

     

     

     

    Autant les soi-disantes grandes réalisations de la soi-disante révolution d'octobre (un coup d'état financé par l'Allemagne du Kaiser) ont été célébrées par des troupeaux d'idiots utiles entraînés et trompés par une armée d'agents en manipulation et désinformation, autant cette authentique réalisation a été tout d'abord cachée, puis falsifiée.

      

    Evidemment parce qu'elle montrait l'envers du décor du bolchévisme, celle d'un régime abject et inhumain imposé par le sang et les larmes.

     

    Le massacre de l'ex-tsar Nicolas II fait partie d'un plan secret pour détruire l'ensemble de la famille des Romanov

    De juin 1918 à janvier 1919, 18 membres de la dynastie des Romanov sont assassinés

      

    et dans certains cas, les corps n'ont jamais été retrouvé.

     

    Les faits

    Nicolas II, son épouse, ses 5 enfants (les 4 grandes-duchesses Maria, Olga, Tatania, Anastasia et Alexis), le docteur Ievgueni Botkine et trois domestiques (la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alexeï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov ), ont été déportés, fin mai 1918, à Iekaterinbourg, une ville au-delà de l'Oural. Sous le contrôle de la Tchéka, dans la villa Ipatiev réquisitionnée, ils survivent dans des conditions misèrables, au contraire des chefs bolchéviks.

     

    Nicolas II Le sort des Romanov

    Nicolas II et les siens sont toujours à Ekaterinbourg (revers oriental de l'Oural), où on les surveille étraoitement. Les autorités bolchevistes les ont fait garder d'abord par des soldats russes; mais, craignant que ceux-ci ne soient trop complaisants pour la famille impériale, elles les ont remplacés par d'anciens prisonniers autrichiens et hongrois, qui se sont enrôlés dans l'armée bolcheviste. Nicolas II n'a plus auprès de lui que le général Tati (Tatichtchef?) et le docteur Botkine. Son aide de camp dévoué, le prince Dolgorouky, a été enfermé dans la prison de Ekaterinbourg,où il a rejoint le prince Lvov, ancien chef du gouvernement provisoire et l'évêque Hermogène.

    Certains membres de la famille impériale, qui se trouvaient à Ekaterinbourg avant l'arrivée de Nicolas II, en ont été éloignés lorsqu'il fut amené dans cette ville. Parmi eux sont le grand-duc George Michaïlovotich avec sa femme, née princesse de Grèce, les princes Constantinovitch. le prince Palaï et la grande-duchesse Serge, soeur de la tsarine. Tous ces membres de la famille impériale ont été déportés à Latchevskx, localité ouvrière de la région de l'Oural.

    Journal de Genève du 3 juin 1918
     

     L'ASSASSINAT de la FAMILLE ROMANOV et leurs SERVITEURS  DEVOUES... 

    Le 23 mai, Pierre Gillard et quelques autres personnes qui avaient accompagnés s

    olidairement la famille impériale sont forcés de la quitter.Qui a pris cette décision?

    Certainement pas Iourovsky, un simple exécutant?

    Ce fait est-il la preuve que la décision de massacrer Nicolas II avec sa famille avait été déjà prise?

    l'engrenage tragique se confirme quand les cousins anglais des Romanov refusent de

    leur accorder asile alors que la tsarine est la petite fille de l'impératrice Victoria.

    Dommage que la Suisse n'aie pas accueillis la

    famille de Nicolas II alors qu'elle avait reçu Lénine. Cela était pratiquement possible

    puisque le précepteur suisse, Pierre Gillard, était en contact avec

    la Légation Helvétique de Petrograd puisqu'elle a pu organiser son retour en Suisse

    avec ses nombreuses photographies de la famille Romanov. La Confération suisse avait bien

    accordé asile à Lénine et à d'autres assassins, alors pourquoi pas à la famille impériale russe?

    Photo extraite de “Précepteur des Romanov: le destin russe de Pierre Gilliard”

     

    Tsarevich Alexei standing at attention in the park: 1917.

    Tsarevich Alexei standing at attention in the park: 1917.

     

     

    A consulter la page de Wikipédia sur Pierre Gilliard, ce Vaudois précepteur durant 13 ans des enfants impériaux et également photographe, avec des nombreux détails sur la déportation et l'assassinat de la famille de Nicolas II.. Empêché de descendre du train à Ekaterinbourg, il échappa à la tuerie et put rentrer en Suisse où il publia: Pierre Gilliard, Treize années à la cour de Russie (Péterhof, septembre 1905 - Ekaterinbourg, mai 1918): Le tragique destin de Nicolas II et de sa famille, Editions Payot, 1922.

     

     

      

    L'ASSASSINAT de la FAMILLE ROMANOV et leurs SERVITEURS  DEVOUES...

      

    Captivité de Tsarskoïe-Selo

    L'empereur Nicolas II ouvrant une allée dans le parc

    de Tsarskoïe-Selo encore couverte de neige, à la fin de

    mars 1917.Le destin tragique destin de Nicolas II et de sa famille,

    Pierre Gilliard, Payot, Paris, 1922, pp 160

    Le 15 mars 1917 (2 mars calendrier grégorien), Nicolas II demande

    au professeur Fiodrof si la maladie d'Alexis est incurable.

    Ayant entendu Fiodrof

    affirmer que «le mal est inguérissable», il murmura: «c'est bien

    ce que m'avait l'impératrice… Eh bien, puisqu'il en est ainsi, puisqu'Alexis ne

    peut être utile à son pays comme je le voudrais, nous avons le droit de la garder.»

    Sa résolution est prise et le soir il remet l'acte d'abdication aux

    représentants du gouvernement provisoire et de la Douma.

    Le lendemain de l'abdication, le grand-duc Michel,

    sur le conseil de tous les membres du gouvernement

    provisoire, sauf deux, se désistait et remettait à une

    assemblée constituante de décider quelle

    sera désormais la forme du gouvernement.

    Cette assemblée normalement élue sera

    dissoute par Lénine en janvier 1918. Dans son dernier

    prikaz du 8 (21) mars 1917,

    Nicolas affirme que: «Cette guerre sans

    exemple doit être conduite jusqu'à la victoire

    définitive. Quiconque songe à la paix et la désire en ce

    moment est traître à sa

    Patrie et la livre à I'ennemi.» ce que fit Lénine

    avec la honteuse capitulation de Brest-Litovsk du 3 mars 1918.
    Page 187: «L'empereur n'a pas voulu que le sang

    d'un seul Russe fût versé pour lui. Il a toujours été prêt

    à renoncer à tout s'il avait eu la certitude que c'était bien pour

    le bien de la Russie.»

     

     

     File:Otmaincaptivity1917.jpg

      

      

    Au début juillet, Iakov Mikhaïlovitch Iourovski (de son vrai nom Yankel Chaimovitch) reçoit l'ordre de Iakov Solomon dit Sverdlov, de les abattre et de faire disparaître les cadavres. Cet ordre est exécuté à l'aube du 17 juillet 1918, dans le plus secret, et ne cherchez pas dans le journal du parti "Pravda =Mensonge", un compte-rendu de cet exploit réalisé en forçant des civils sans défense à descendre dans une cave où ils sont rejoints par une escouade de la Tchéka.

      

    C'est la quintessence de l'ignominie de la vraie nature du bolchévisme, assassiner des innocents désarmés, fait abject qui serait légitimé par une autre quintessence, celle des Lumières et de Jean-Jacques Rousseau, la justification du totalitarisme, affirmant que le progrès social autoriserait la liquidation physique de ceux qui sont qualifiés de «réactionnaires» et d'«exploiteurs», pour lesquels cette tragédie serait une sorte de dommage collatéral: la terreur rouge de 1917 se justifierait par celle de 1793! On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, mais on peut aussi, et il ne faut surtout pas l'oublier, casser des millions d'oeufs et rater l'omelette.

     

    4 jeunes filles

      

      

    Il paraîtrait que ces 4 jeunes filles seraient des "ennemis du peuple" et que ce serait au nom de ce même peuple qu'elles ont été abattues, leurs cadavres n'ayant pas pu être incinéres, furent découpés, en partie brûlés à l'acide et jetés dans deux fosses?

    L'ignomie était telle que Lénine et Sverdlov l'ont tenue secrète !

    Est-il important de savoir si le tsar a été abattu dans la cave, les autres ailleurs, plus tard? Certainement, mais il est étonnant le nombre d'historiens qui se perdent dans les détails! En plus du plan des bolchéviks pour cacher leur forfait, le flou fut également provoqué par quelques mythomanes se faisant passer pour Anastasia ou d'autres survivants:

     

    et des margoulins usant de cette tragédie pour faire l'important. Mais cela ne doit faire perdre l'essentiel: le caractère ignoble de cet acte qui résume l'horreur du régime bolchévik. Et hélas, ce n'était que le début… Ces escrocs qui se prétendaient le peuple, ont détruit la vie de dizaines de millions d'innocentes victimes du peuple grâce à de nombreux complices.

     

    Les masses sont libres et armées: toujours les mensonges sans vergogne de Lénine

     

     

    Le Drapeau rouge du 5 avril 1924 rappelle "candidement" la vraie nature de Lénine: le pouvoir à tous prix, le pouvoir POUR LUI, les masses étant celles des "idiots utiles". «Démocratie et violence - Une révolution se distingue précisément de la "situation normale" d'un Etat, en ce sens que les questions légitimes intéressant la vie de l'Etat sont directement tranchées par la lutte des classes et des masses, lutte poussée jusque dans ses formes extrêmes comme il est inévitable lorsque les masses sont libres et armées. De ce fait essentiel ressort l'insuffisance de manifester en période révolutionnaire la "volonté de la majorité". Ce qu'il faut, c'est être le plus fort au moment décisif. En un mot vaincre.» Lénine, 26 juillet 1917.

    Le livre de Richard Pipes “La Révolution Russe” (Puf) fut escamoté et pour cause car il rapporte un témoignage de Yourovsky (Iourovsky), l'exécuteur!

     

     
    Nicholas II sawing wood in captivity in Tsarskoe Selo: 1917.
     

    Nicholas II sawing wood in captivity in Tsarskoe Selo: 1917.

     

    Les 2 commanditaires: Lénine et Sverdlov

     

    Un chef d'une bande d'assassins qui a fait basculer dans le sang et les larmes la Russie, Vladimir Oulianov dit Lénine, leader autoproclamé d'un gouvernement illégitime, ennemi du peuple, qui se fait appeler du titre fallacieux de soviet des commissaires du peuple.

    Sa vertu principale, tromper et faire tuer ceux qui ne sont pas dupes de ses mensonges!

    Mais dans l'Assemblée constituante légitime, les acolytes de Lénine, les bolchéviks sont très minoritaires, alors Lénine ordonne à sa garde de la liquider et faire exécuter

    les socialistes qui y étaient majoritaires.

    Lénine, l'ennemi du peuple! En fait, avec la création de l'Internationale communiste,

    il faudrait dire l'ennemi des peuples!

     

    Lénine Genève
    Genève: bas-relief de Paul Baud sur la tour du Molard

     

    Iakov Solomon dit Sverdlov, prétendu chef d'un gouvernement totalement illégitime, le sovnarkom

     

    En 1990, le dramaturge et historien moscovite Edvard Radzinsky annonça le résultat de ses investigations détaillées à propos des meurtres. Il retrouva les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui racontait comment il transmit personnellement l'ordre d'exécution de [signé par] Lénine également signé par le chef du gouvernement soviétique, Yakov Sverdlov. Sans vergogne, le régime de Lénine a nommé Ekaterinbourg, Sverdlovsk, cette ville reprit son nom à la chte de l'Union soviétique, mais la région s'appelle toujours Sverdlovskaya Oblast.

     

      

      

    Akimov avait sauvé le bulletin télégraphique original

    comme archive de l'ordre secret. Léon Trotsky avait révélé que Lénine et Sverdlov avaient pris ensemble la décision de mettre à mort le Tsar et sa famille. Se remémorant une conversation en 1918, Trotsky écrivait :

    “Ma visite suivante à Moscou prit place après la chute [temporaire] de Ekaterinburg [aux mains des forces anti-communistes]. Discutant avec Sverdlov, je demandai au passage : «Au fait, où est le Tsar ?» «Terminé», répondit-il, «il a été exécuté». «Et où est sa famille ?» «La famille en même temps que lui». «Tous ?»,

    demandais-je, apparemment avec quelque surprise. «Tous», répondit Sverdlov. «Et alors ?». Il attendait de voir ma réaction. Je ne répondis pas. «Et qui a pris la décision ?», demandais-je.

    «Nous l'avons décidé ici. Illitch [Lénine] croyait que nous ne devions pas laisser aux Blancs une bannière pour se rallier, spécialement dans les circonstances difficiles du moment».
    La ville de Iekaterinburg a été appelée Sverdlovsk de 1924 à 1991. Comme c'est révélateur pour le régime bolchevique de donner le nom d'un meurtrier en série à une ville: ses "héros" sont tous des méga-criminels!

     

    Ainsi Mussolini suite à son coup de force, la marche sur Rome, serait un fasciste, mais pas Lénine? Ou Lénine et Mussolini sont deux fascistes! Ce qui est sûr c'est que relativement au nombre de morts, Lénine dépasse, et de loin, Mussolini! Mais la diversion sur le Duce permet de duper en laissant dans l'ombre l'horreur de

      

    Lénine, dont on connaît maintenant des ordres secrets d'assassinats et de meurtres de masse!

     

    Iakov Mikhaïlovitch Iourovsky, chef des exécutants, de la garde privée de Lénine, la Tchéka

     

      

    En plus de Iakov Iourovsky, sont impliqués dans l'exécution:

    - Beloborodov (Vaisbart), président du Soviet local;


    - Shaya Goloshtchekin, chef de l'administration générale à Ekaterinburg;
    - Syromolotov, Safarov, Voikov.
     

    Légende, mise en scène ou révélation du forfait: sur une paroi de la cave du massacre de la famille de Nicolas II,

    il a été mentionné le fragment d'un poème de Heine.
     

     

      

    Alors que les archives soviétiques sont accessibles, impossible de trouver l'ordre télégraphié de Sverdlov à Iourovsky, le rapport de ce dernier sur le déroulement du massacre et le journal de l'impératrice qui se termine par: «16 juillet: 22H00 Couché, 15º».

    Le Tsar de toutes les Russies, sa famille et son empire ont été victimes, d'abord de la trop grande gentillesse de Nicolas II, et surtout d'un coup d'état d'une une secte judéo-bolchévique! «En conséquence» conclut Wilton, «il n'y a pas de raison d'être surpris du rôle prépondérant des Juifs dans l'assassinat de la famille impériale. C'est plutôt le contraire qui aurait été surprenant.» Et les assassins bolchéviques ont encore de nombreux complices qui continuent à falsifier l'Histoire et à se faire ainsi les complices des bourreaux au détriment des victimes. Et en Suisse aussi, le “fan club” de Lénine continue à sévir, tromper le peuple et à infecter les âmes!

     


     

    90 ans plus tard: le tsar Nicolas et sa famille sont réhabilités

    Le régime de Lénine et de sa bande d'assassins s'est écroulé après tant de sang et de larmes. Aucun des commanditaires ni aucun des exécutants n'ont été jugés! Quand à l'idéologie marxiste-léniniste, bolchévik ou communiste, elle n'a pas été bannie en dépit du fait qu'elle constitue un crime contre l'humanité. Sa constante couverture de la saloperie intrinsèque qu'elle engendre sous prétexte des "belles intentions" continue d'opérer!

    A la chute de l'URSS, Boris Eltsine, qui avait fait pourtant détruire la maison Ipatiev* sur ordre d'Andropov, a constitué une commission pour faire toute la vérité sur cet horrible crime, rechercher les cadavres pour qu'ils reposent à Pierre & Paul (St-Petersbourg). A l'été 2008, les deux dépouilles manquantes, celles de Maria et Alexis devraient joindre les autres membres de la famille impériale.

     

    (*) La maison Ipatiev, sur la colline de l'Assomption, à Iekaterinbourg, est devenue un lieu de pélerinage où se rendent plus de 10'000 personnes chaque mois.

     


     

    L’Assassinat programmé du tsar Nicolas II.

    Article de 2004 de Russie.net (en 2008, les 90 ans sont oubliés!) mentionnant le rôle de juifs dans le massacre de la famille impériale et celui de deux vers d'un poème de Heinrich Heine! Il y est affirmé que: «Sverdlov -Yankel Solomon vint en Russie en tant qu’agent rétribué de l’Allemagne» fait non corroboré mais possible puisque Lénine le fut sans l'ombre d'un doute! En complément de l'article de 2004, citant des faits rapportés par le livre "Les derniers jours des Romanov", montrant la barbarie de Iourovsky, exécutant de Lénine et Sverdlov, deux sociopathes sanguinaires!

    Selon l'article d'Irina de Chikoff, (Le Figaro, 26/08/2005), “Ce n'est qu'en 1997 que la Commission nationale a reconnu l'authenticité des restes de la famille impériale et des quatre personnes qui se trouvaient avec les Romanov: leur médecin, Evgueni Botkine, le cuisinier Ivan Kharitonov, un valet de chambre, Alois Trupp, et la camériste de la tsarine, Anna Demidova.” Mais il manque deux cadavres!

    Irina de Chikoff, (Le Figaro, 12/10/2007), révèle que deux ans après avoir déterrés les restes de la famille impériale et de sa suite, ceux de Alexis et Maria, cachés dans un autre lieu ont été découverts. Il est confirmé que les assassins ont tenté de les brûler avec de l'acide sulfurique!

    L'ultime mystère des Romanov bientôt levé. Article du Figaro (22/10/2007 ) qui résume bien les conditions de la tuerie et les recherches qui ont dû être effectuées, les assassins ayant tout fait pour cacher les traces de leurs crimes.

    Secrets d'Histoire présenté par Stéphane Berne a consacré l'émission du 15 juin 2008 à la tuerie de la famille Romanov, à l'aube du 17 juillet 1918.

    Plus d'info à:
    - http://www.romanov-memorial.com/
    - http://www.epbroye.ch/mediawiki/index.php/Maison_d%E2%80%99Ipatiev

     

    Bibliographie
    “Les derniers jours des Romanov”, Robert Wilton (18..-1925), traduction de “The last days of the Romanovs”, Cres, 1921
    “Le tragique destin du Tsar Nicolas II”, Pierre Gilliard, Payot, 1922, BGE Te 7336
    “Les derniers jours des Romanov”, P. M. Bikov, Payot, 1931

     

    Le Vaudois Pierre Gilliard était le précepteur des enfants du tsar Nicolas II: les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Il suivit la famille impériale durant leur captivité jusqu'à Ekaterinbourg, où il se fit séparer d'eux le 23 mai 1918. C'est d'ailleurs cela qui lui sauva la vie, car Nicolas II et sa famille se firent exécuter peu de temps après. De retour en Suisse, il publia en 1922 un ouvrage sur "Le tragique destin du Tsar Nicolas II". Outre les dernières photographies de la famille impériale de Russie prises dans leur vie quotidienne en captivité, le fonds Pierre Gilliard contient également de la correspondance et différentes notes prises au cours sa vie. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gilliard

     

    La Suisse aurait pu donner asile à la famille de Nicolas II comme elle le fit pour l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er installé au château de Wartegg, dans le canton de Saint-Gall, proche du lac de Constance. Cela aurait été la moindre des choses, car après avoir donné asile à Lénine qui fut un des plus grands meutriers de masse de tout les temps, assurer le sauvetage de Nicolas II et de sa famille aurait une compensation.

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with some guards during their captivity at Tsarskoe Selo: June 1917.

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with some guards during their captivity at

    Tsarskoe Selo: June 1917.  

     

    sources :

    http://www.fonjallaz.net/Communisme/N2/Massacre-famille-tsar/index.html

     

     

     

     

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