• Peter-Karl FABERGE joaillier de la Cour Impériale Russe

    Peter-Karl FABERGE

    joaillier de la Cour Impériale Russe.

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    Connu sous le nom de Karl Fabergé, né le 30 mai 1846 à Saint Pétersbourg, décédé en 1920 à Lausanne en Suisse.

     

    Issu d’une famille protestante picarde émigrée en Allemagne, puis en Russie, à la suite de la Révocation de l’Édit de Nantes.

      

    C’est en 1800 que son grand-père Pierre s’installe en Livonie à Perno

    et prend la nationalité Russe.

    Les parents de Karl installés à Saint Petersbourg sont des bijoutiers joailliers, au talent assuré, dont la renommée n’est plus à faire à la cour de Russie.

    Le jeune Karl fait son apprentissage auprès des plus grands joailliers d’Europe allant en Angleterre, en Allemagne et de France en Italie.

    Il prend en main les destinées de la maison Fabergé en 1870, maison fondée par son père Gustave. En 1882 il reçoit la plus haute récompense, la Médaille d’or lors de l‘Exposition Pan-Russie.

     

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    Le tsar Alexandre III, lui accorde en 1884 le « Privilège de fournisseur de la Cour » .

    Fabergé au travail

    Karl Fabergé le restera sous Nicolas II (couronné en 1896), la maison Fabergé a été reconnue également auprès des cours d’Angleterre, du Siam (Thaïlande depuis 1939), de Suède et de Norvège.

     

     

    A la suite de la Révolution le comité des employés de la coopérative K. Fabergé prendra la direction de la société en 1917.

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    Karl Fabergé est connu pour ses créations d’objets décoratifs raffinés: œufs, fleurs, bijoux, figurines, pendules etc… Il a en plus de sa prédestination artistique un grand talent de gestionnaire.

     

     

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    Ses matériaux favoris sont les pierres semi-précieuses de l’Oural, comme la néphrite (sorte de jade), la bowenite, la rhodonite mais également le cristal de roche et l’agate; les émaux guillochés la plupart du temps sont réalisés avec des métaux nobles dont l’or de quatre couleurs (jaune, blanc, vert et rose). Il réalise dans la succursale de Moscou des objets de style panslavique.

     

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    On pense que près de 54 œufs impériaux furent réalisés par le joaillier commandés par le tsar Alexandre III à l’occasion des Fêtes de Pâques.

      

    Offrir un œuf est une tradition orthodoxe, tradition remontant à l’Antiquité mais il est chez les chrétiens le symbole de la résurrection du Christ. Une dizaine d’œufs impériaux a disparu, ou secrètement conservés par des collectionneurs anonymes.

      

    La première commande fut réalisé en 1885: « L’œuf à la poule », offert par le tsar Alexandre III à son épouse l’impératrice Maria Féodorovna.

     

     

     

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    Puis, chaque année Karl Fabergé a réalisé des œufs avec des surprises: pendules, automates etc, puis de 1895 à 1916 il réalisa pour le tsar Nicolas II des œufs que ce dernier a offert à sa mère et des œufs offert à son épouse,

      

    l’impératrice Alexandra Féodorovna.

     

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    En 1900, Karl Fabergé est médaillé de la Légion d’Honneur en France lors de l’Exposition Universelle, où il reçoit le Grand Prix et il est élu à l’unanimité: Maître de la Corporation des Bijoutiers de Paris.

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    La Maison Fabergé ouvre des filiales à Moscou, Odessa, Kiev et hors de Russie l’unique succursale à Londres, fournissant la famille royale et surtout la reine Victoria.

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    Lors de l’Exposition de Stockholm, il est nommé « Fournisseur du Roi de Suède ».

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    En 1908, le Roi du Siam nomme Fabergé joaillier et émailleur de la Cour.

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    Fabergé est couvert de titres et de distinctions, le monde entier reconnait la maîtrise de son art.

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    Les conflits politiques et sociaux de la révolution de 1917, mettent fin à ces « frivolités », et le trésor des œufs Fabergé est dispersé principalement en Occident .

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    Un grand nombre de pièces sont vendues plus tard en Occident, le milliardaire Forbes constituera la plus grande et légendaire collection de ces « œufs-joyaux« .

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    La Russie blanche se tache de sang. En 1917, la Russie soviétique nationalise les ateliers et réquisitionne tous les biens de Karl Fabergé.

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    Karl Fabergé part pour la Suisse et tout espoir de retour sur sa terre natale s’effondre en juillet 1918, après le massacre de la famille impériale.

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    Il décède à Lausanne le 24 septembre 1920. Ses enfants l’enterreront auprès de son épouse dans le cimetière français de Cannes.

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    Il restera le plus grand joaillier au monde jamais égalé. Grâce à la générosité et la persévérance de certains mécènes russes, une grande partie des objets précieux réalisés par Karl Fabergé ont été rachetés et sont revenus en Russie.

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    Il s’est ouvert en 2012, à Moscou l’unique musée consacré à Karl Fabergé.

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    Inventaire des « œufs-joyaux » (Cliquez)

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    Découvert aux Etats-Unis en mars 2014

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    Il contient une montre Vacheron Constantin

    A Moscou en 2012 était prévu de construire le premier musée au monde concernant les œuvres de « Fabergé« . En 2010 est prévu une grande exposition « Fabergé » à St Pétersbourg. En mai 2009 a été inauguré un musée Fabergé à Baden Baden, ville ou Fabergé avait une maison .

     

    Le collectionneur russe Alexandre Ivanov a décidé de faire en cette ville ce musée, il y présente une partie de sa collection, qui comprend près de 3 000 pièces. L’on peut encore de nos jours voir une plaque en russe sur façade de la maison ou vécu Fabergé.

    Clou de l’exposition, un œuf horloge réalisé pour le baron Edouard de Rotschild en 1902, avec un coq diamant qui ouvre ses ailes, ponctuant chaque heure.

    ARTS CHRISTIES FARBERGE

     

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    Détail de l’automate.

    13

    Mécanisme .

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    Détail de ce fabuleux coq diamant.

    Les ateliers de Peter-Karl Fabergé ne creaient pas seulement des œufs :

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    Petit coffret avec le portrait de Nicolas II serti de diamants.
    
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    Coupe à cruchon 
    
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    Horlogerie et objets divers 
    
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    habillage d'icônes
    
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    Boîtes et étuis à cigarettes.

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    Sceaux des ateliers Fabergé.

    Ouvrage de Caroline Charron

    « Fabergé de la cour du tsar à l’exil »

     

     

     

     

     

     

     

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    The Colonnade Egg, which was commissioned by Tsar Nicholas II in 1910 for his wife, the Empress Alexandra, it’s dimensions are 28.6 x 17.0 cm and it currently belongs to the Royal Collection, being eventually confiscated by the provisional government in the year 1917, then it was transferred to the Sovnarkom by the year 1922, then finally acquired by Queen Mary and given to her husband, George V in 1931. It cost approximately 11,600 roubles.

Colonnade egg

      

      

    The Colonnade Egg, which was commissioned by Tsar Nicholas II in 1910 for his wife, the Empress Alexandra, it’s dimensions are 28.6 x 17.0 cm and it currently belongs to the Royal Collection, being eventually confiscated by the provisional government in the year 1917, then it was transferred to the Sovnarkom by the year 1922, then finally acquired by Queen Mary and given to her husband, George V in 1931. It cost approximately 11,600 roubles.

    Colonnade egg

     

     

    The Mosaic egg, also belonging in the Royal Collection was considered one of Faberge’s most sophisticated creations. It was gifted to the Empress Alexandra by her husband, Tsar Nicholas II in 1914. However, due to the original invoice being destroyed, the exact cost of this egg is unknown. The five portraits on the ‘surprise’ are of OTMA and Alexei, their children.

Like the Colonnade egg, this one was also confiscated by the provisional government in 1917, then sold by the  Antikvariat in 1933 and then purchased by King George V in 1933 for around £250.

Mosaic Egg

      

      

    The Mosaic egg, also belonging in the Royal Collection was considered one of Faberge’s most sophisticated creations. It was gifted to the Empress Alexandra by her husband, Tsar Nicholas II in 1914. However, due to the original invoice being destroyed, the exact cost of this egg is unknown. The five portraits on the ‘surprise’ are of OTMA and Alexei, their children.

    Like the Colonnade egg, this one was also confiscated by the provisional government in 1917, then sold by the Antikvariat in 1933 and then purchased by King George V in 1933 for around £250.

    Mosaic Egg

     

      LES OEUFS DE FABERGE , offert par le TSAR Alexandre III à sa femme, la TSARINE Maria Feodorovna , ceux offert par le TSAR Nicolas II à sa mère, l'Impératrice douairière Maria Feodorovna

    voici ceux offert par le TSAR Nicolas II, Empereur de RUSSIE à sa femme l'Impératrice Alexandra Feodorovna :

    • L’Œuf à la rose, de 1895. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
     
     
    Le TSAR ALEXANDRE III est décédé le 20 Octobre 1894. 
     
    Son fils, le TSAR NICOLAS II monte sur le trône et la commande d'un œuf de Pâques a dû être prise d'urgence pour la nouvelle Impératrice ALEXANDRA FEODOROVNA qu'il avait épousée le 14 Novembre, à peine quelques semaines après la mort de son père.
     

     
    En ALLEMAGNE, le pays natal de la TSARINE Alexandra Feodorovna, le jaune est considéré comme la couleur la plus noble et la plus digne pour une rose, la rose d'or !
     
    PETER-KARL FABERGE a donc considéré que c'était tout à fait approprié pour le 1er oeuf de la femme du TSAR NICOLAS II.
     
     

     
     
    L'oeuf s'ouvrait pour révéler un bouton de rose jaune articulé.
     
    A l'origine, le bourgeon s'ouvrait à son tour et contenait deux surprises minuscules : une réplique miniature de la couronne impériale représentant la nouvelle vie de la TSARINE et un pendentif de rubis, aujourd'hui disparus.
     
     

    La rose d'or est aussi, un symbole de l'amour entre époux.

     
     
    Pour la jeune femme qui avait, un peu le mal du pays de sa jeunesse, l'oeuf a été, aussi, un rappel de son pays natal, l'ALLEMAGNE, où la rose jaune est la couleur la plus prisée !
     
    • L’Œuf au carosse du couronnement, de 1897. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)

     

     

    C'est le plus populaire de tous les œufs de FABERGE. 
    Cet oeuf d'or émaillé jaune citron dont le dessin rappelle la robe portée par l'Impératrice Alexandra lors son couronnement.
     
     

     
     
    L'oeuf a été acheté 5650 roubles par le TSAR NICOLAS II.
    Le TSAR NICOLAS II aimait le faste et le rituel de la vie militaire.
     
     
     Le 9 mai 1896, le TSAR NICOLAS II et la TSARINE ALEXANDRA furent couronnés dans la cathédrale OUSPANSKI à MOSCOU et ce fut, l'une des cérémonies les plus magnifiques de l'histoire russe. 
     
     
    Rassemblant plus de sept mille invités venus du monde entier, y compris la plupart de la royauté d'Europe, les célébrations durèrent deux semaines. 
     
     
    Pour commémorer l'événement, la MAISON FABERGE imagina l'oeuf le plus gros et le plus luxueux jamais vu auparavant.
     
     
     

    Pour rendre cet œuf encore plus magnifique, FABERGE inventa un extraordinaire joyau "surprise" installé à l'intérieur de compartiments de velours doublés:

    Une réplique précise (moins de quatre pouces de long) du carosse du XVIIIème siècle, conçu pour l'arrière grand mère du TSAR NICOLAS II, CATHERINE LA GRANDE en 1793.

    Ce carosse servi à transporter l'Impératrice lors de son couronnement à la cathédrale OUSPENSKI à MOSCOU.

    Cette réplique demanda, environ 15 mois de travail acharné pour être terminée, juste à temps, pour être offert l'Impératrice ALEXANDRA.

    Cet oeuf semble être celui que la TSARINE Alexandra Feodorovna a le moins aimé car il lui rappelait de mauvais souvenirs du couronnement.

     

    En effet, les fêtes avaient été endeuillées par le massacre de KHODINKA, où des centaines de paysans, avaient été mortellement écrasés lors d'une émeute, en venant chercher la nourriture offerte par le TSAR.

    En Mars 1979, Malcolm FORBES avait acheté cet oeuf pour 2 160 000 dollars !


    • L’Œuf au muguet, de 1898. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
     
     
     
    PETER-KARL FABERGE se faisait un point d'honneur de connaître, parfaitement, la vie privée de ses clients les plus importants. 
     
     
    Il savait que le rose était la couleur préférée de l'Impératrice Alexandra Feodorovna et le muguet, sa fleur préférée.
     
    Chaque printemps, la TSARINE Alexandra remplissait les chambres des palais de beaux bouquets de muguet. 
     
     
    Les perles étaient ses bijoux préférés.
    De sorte que la combinaison du rose, du muguet et des perles avait ravi l'Impératrice.
     
     
    Cet oeuf est un des rares exécutés dans le style Art Nouveau, dont l'Impératrice raffolait.
     
    Au sommet de l'œuf se trouvait une réplique minuscule de la couronne impériale. En appuyant légèrement sur elle l'oeuf s'ouvrait, libérant "la surprise" :
     
    trois miniatures ovales minuscules peintes par Johannes ZEHNGRAF représentant les portraits du TSAR NICOLAS II et de ses deux premières filles, les Grandes-Duchesses OLGA et TATIANA.
     
    • L’Œuf aux lys, de 1899. Orfèvre M. Perchin.(Musée du KREMLIN, MOSCOU)
     
     
    Cet Œuf aux lys qui est une horloge de table utilise le langage des fleurs :
    Les roses (symbole de l'amour), les fleurs de lys de la Madonne (symbole de pureté et d'innocence) le tout, représentant l'amour vertueux de la famille.
     
     
    La surprise contenue à l'intérieur de cet oeuf a disparue, il s'agissait d'un pendentif en diamant et rubis.
     
    • L’Œuf au Transsiberien, de 1900. Orfèvre M. Perchin.(Musée du KREMLIN, MOSCOU)
     
     
    En 1900, le chemin de fer qui relierait la Russie d'Europe avec la côte du Pacifique était presque terminé, un exploit dont le TSAR NICOLAS II tirait une grande satisfaction pour l'essor de la RUSSIE.
     
     
    FABERGE eu l'idée de concevoir un oeuf, particulièrement, ingénieux pour célébrer l'événement.
     
     
     
    A l'intérieur de l'oeuf se cachait, plié en trois sections, un modèle miniature du "Trans-Siberian Express" (un pied de long !).
     
     
    Ce train se composait d'une locomotive en or et platine, de cinq wagons en or avec des fenêtres de cristal de roche.
     
     
    Les phares étaient des diamants et les feux arrière des rubis.
    Les trois parties pouvaient être reliées, entre elles, pour former un train dont on pouvait remonter le mécanisme, à l'aide d'une clé en or, pour le faire fonctionner.
     
     Les wagons étaient étiquetés individuellement "mail", "pour dames seulement", "non fumeurs". Il y avait une voiture restaurant et la dernière voiture était désignée "chapelle", semblable au train impérial.
     
     

    • L'oeuf au panier de fleurs, de 1901. (Collection de SA MAJESTE LA REINE ELISABETH II D'ANGLETERRE)
    L'oeuf au panier de fleurs, également connu sous le nom de l'oeuf au panier de fleurs sauvages est fait d'argent, d'émail blanc et bleu foncé, de diamants, et d'émaux multicolores opaques pour les représenter les fleurs !
     
     
    • L’Œuf aux trèfles, de 1902. Orfèvre M. Perchin (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU)
    L'oeuf aux feuilles de trèfles représente le symbole de l'heureux mariage du TSAR NICOLAS II et d'ALEXANDRA FEODOROVNA.
     
     

     
    En 1902, la fabrication de l'émail transparent est une toute nouvelle méthode appliquée à l'art de la joaillerie.
     
    Cet émail transparent fut trés difficile à créer et le travail de l'artiste est parfait, il n'y a aucune fissures ou bulles ! Cet oeuf est considéré comme un des plus beaux exemples de l'art du joailler FABERGE dans le monde entier !
     
     

     

    • L’Œuf de Pierre le Grand, de 1903. Orfèvre M. Perchin (Collection L. T. Pratt, Virginia Museum of fine Arts, RICHMOND, VIRGINIE, USA)

     

     

    Dans un somptueux style ROCOCO, cet Oeuf Pierre le Grand a célébré le bicentenaire de la fondation de SAINT PETERSBOURG en 1703.
     
    Des rubans d'émail blanc encerclent l'oeuf avec les inscriptions suivantes :
    "Le TSAR Pierre le grand, né en 1672, a fondé Saint-Pétersbourg en 1703 "
    "La première petite maison du TSAR Pierre le grand en 1703"
    voir l'image en grand

    "Le TSAR Nicolas II, né en 1868, monta sur le trône en 1894 "

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    "Le Palais d'hiver de sa majesté impériale en 1903"
     
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    A l'ouverture de l'oeuf, un mécanisme intérieur déclenche l'apparition d'une miniature en or représentant la statue équestre de Pierre le Grand créée par le sculpteur français Maurice FALCONET.
     
    Cette statue équestre de Pierre le Grand, érigée face à la NEVA à SAINT PETERSBOURG évoque l'éminent réformateur de la RUSSIE.
     
     
    • L’Œuf à la cathédrale USPENSKY de 1906, signé FABERGE. (Musée du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)


    C'est le plus "monumental" des oeufs FABERGE. Ce modèle élégant a été inspiré par l'architecture de la cathédrale de l'Assomption (USPENSKY) dans le KREMLIN de MOSCOU. Il commémore le retour à MOSCOU du couple impérial en 1903.

    La surprise, une boite à musique dont la clé en or se trouve à la base de l'oeuf, joue "IJE KHVERUVINY" qui était un des hymnes favoris du TSAR NICOLAS II.
     
    • L’Œuf au treillis de roses de 1907. (Walters Art Gallery de BALTIMORE, MARYLAND, USA)
    Cet oeuf doit son nom en référence aux croisillons de diamants l'entourant.
    La surprise contenue à l'intérieur de l'oeuf, était une chaine de diamants où était suspendue une aquarelle miniature du TSAREVITCH ALEXIS peinte sur ivoire.
     
    • L’Œuf au palais d’Alexandre de 1908. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

    Cet œuf, sculpté dans de la néphrite (sorte de jade) de Sibérie célèbre les cinq enfants du TSAR NICOLAS II.
    Il est orné d'aquarelles miniatures des enfants de l'empereur NICOLAS II. Au verso de chaque portrait ovale est gravé la date de naissance de l'enfant :

    OLGA : 3 novembre 1895
    TATIANA : 29 mai 1897
    MARIA : 14 juin 1899
    ANASTASIA : 5 juin 1901

    ALEXEI : 30 juillet 1904

     
     
    Lors de l'ouverture, l'œuf révèle une minuscule réplique
    détaillée du PALAIS ALEXANDRE, résidence favorite de la famille impériale à TSARKOIE SELO et ses jardins contigus.
     
     
    Construit en 1769 par la Grande CATHERINE, le palais devint plus tard la résidence principale du TSAR NICOLAS et de sa famille.
     
     
     
      
      
    Sur la facture de FABERGE, on peut lire "oeuf de néphrite avec des incrustations d'or, orné de 54 rubis, de 2 diamants, de 5 miniatures des enfants impériaux et contenant une représentation du PALAIS ALEXANDRE en or. Fait àSaint-Pétersbourg, le 2 mai 1908, prix : 12 300 roubles".
     
    Cet oeuf n'a jamais été vendu, il est toujours resté en RUSSIE, de 1908 à 1917, présenté dans le SALON MAUVE du PALAIS ALEXANDRE à TSARKOEI SELO, puis confisqué en 1917 par le gouvernement provisoire de KERENSKY et transféré au Musée du Manège Militaire du KREMLIN à MOSCOU.
     
     

    • L’Œuf au yacht "Standaart". Probablement de 1909. Orfèvre H. Wigstrôm.
    • (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

      

    L'intérieur de cet oeuf en cristal de roche contient une réplique, reproduite à l'identique, du YACHT ROYAL "STANDAART" où la famille impériale vécue des jours heureux.
    L'élégant yacht "Standaart" en 1896.
    Le TSAR NICOLAS II à bord du yacht "Standaart" en 1912.

    Le YACHT ROYAL "STANDAART" de 5 500 tonnes avait a été commandé par le TSAR ALEXANDRE III à COPENHAGUE.
    Il a été lancé en 1895 et mesurait 116 mètres de long, ce qui en faisait le plus grand YACHT du monde à cette époque !
     
     
    Ce YACHT ROYAL était équipé de 30 cabines et d'une étable prévue pour une vache pour que les enfants impériaux puissent boire du lait frais tous les jours !
    La famille impériale effectuait de fréquentes sorties en MER BALTIQUE et le long des côtes finlandaises.
     
    • L’Œuf du quinzième anniversaire de 1911, signé FABERGE. (Collection FONDS SVYAZ VREMYON - Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
    C'est l'oeuf le plus émouvant de toute la collection des oeufs FABERGE.
    Il fut présenté au TSAR NICOLAS II et à son épouse ALEXANDRA, le dimanche de PAQUES, 23 avril 1911.
     
    Cet oeuf a été fait pour commémorer le quinzième anniversaire de l'accession au trône du TSAR NICOLAS II.
     
     
     C'est une véritable leçon de l'histoire de la RUSSIE car cet oeuf contient des miniatures de neufs grands évènements politiques ainsi que les portraits du TSAR et de sa famille peints par Vassily ZUIEV (Le TSAR NICOLAS II, La TSARINE ALEXANDRA FEODOROVNA, Les Grandes Duchesses : OLGA, née le 3 novembre 1895, TATIANA, née le 29 mai 1897, MARIA, née le 14 juin 1899, ANASTASIA, née le 5 juin 1901, Le TSAREVITCH ALEXEI, né le 30 juillet 1904)
    Les sept exquises miniatures de la famille impériale montrent des parents unis, quatre filles magnifiques et un trés beau garçon. Mais ces portraits idylliques cachent la grande souffrance de NICOLAS II, d'ALEXANDRA et de leurs filles, occasionnée par l'hémophilie du TSAREVITCH ALEXEI. Une maladie que la TSARINE voulu faire soigner par RASPOUTINE avec les conséquences dramatiques que l'on connait pour la famille impériale qui périt assassinée en 1918.

    Détail d'une miniature : Le couronnement du TSAR NICOLAS II en 1896
     
    Exécuté par FABERGE pour la somme de 16 600 roubles, cet oeuf était trés cher au coeur de la TSARINE ALEXANDRA, car en plus des portraits de la famille impériale, sont peints le PONT ALEXANDRE III à PARIS et surtout la vénération de SAINT SERAPHIM DE SAROV, saint que l'impératrice admirait plus particulièrement.
     
     
    Cet oeuf fut présenté dans la SALON D'ERABLE au PALAIS ALEXANDRE jusqu'en 1916.
    • L’Œuf du tsarévitch, de 1912. Orfèvre H. Wigstrôm. (Collection L.T. PRATT, Virginia Muséum of Fine Arts, RICHMOND, VIRGINIE, USA)
     
    Cet oeuf de style LOUIS XV façonné en LAPIS-LAZULLI et orné d'entrelacs en or, est surmonté d'un diamant montrant les initiales de la TSARINE ALEXANDRA, de la couronne impériale et de l'année 1912.
     
    A l'intérieur, la surprise révèle l'aigle bicéphale (emblème de la RUSSIE) recouvert de diamants et une miniature émaillée du TSAREVITCH ALEXEI NICHOLAEVITCH âgé de 7 ans.
     
     

    Cet oeuf était trés cher au coeur de la TSARINE ALEXANDRA car il a avait été conçu en hommage à la guérison du TSAREVITCH ALEXEI atteint d'hémophilie et qui avait frôlé la mort au cours de l'année 1912.
     
    • L’Œuf du tricentenaire des ROMANOV de 1913. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée des armoiries du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)
       
    Cet oeuf commémore le 300ème anniversaire de la fondation de la dynastie des ROMANOV en 1913.
     
     

     
     
    L'oeuf repose sur un aigle tricéphale symbolisant la puissance et la gloire de la RUSSIE et de la dynastie des ROMANOV, à son tour, reposant sur une base circulaire imitant le bouclier des TSARS.
     
     
    L'oeuf recouvert d'or et d'émail est, entièrement, décoré des 18 portraits miniatures des TSARS de la MAISON DES ROMANOV dont vous trouverez le détail ci-dessous :
    czar01
    Mikhail Feodorovitch
    1613 - 1645
    czar02
    Alexei Mikhailovitch
    1645 - 1676
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    Feodor Alexeevich
    1676 -1682
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    Ivan V
    1682 - 1696
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    Sofi Alexéevna
    1682 -1689
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    Piotr le grand - Tsar 1682-1721 puis Empereur de RUSSIE 1721 - 1725
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    Kathrin I
    1725 - 1727
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    Piotr II 1727 - 1730
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    Anna Ivanova
    1730 - 1741
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    Ivan VI
    1740 - 1741
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    Elizaveta Petrovna
    1741 - 1761
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    Piotr III
    1761 - 1762
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    Kathrin la grande
    1762 - 1796
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    Pavel I
    1796 - 1801
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    Alexandr I
    1801 - 1825
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    Nikolai I
    1825 - 1855
     
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    Alexandr II
    1855 - 1881
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    Alexandr III
    1881 - 1894
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    Nikolai II
    1894 - 1917
     
     
    La surprise contenue, à l'intérieur de l'oeuf, est un globe terrestre en acier poli bleu imitant la mer et la terre est dessinée à l'aide de pluiseurs couleurs d'or (gris, jaune, rose). Ce globe se compose de deux hémisphères NORD, le 1er, représentant le territoire russe fin 1613, à la date d'accession au trône du premier des ROMANOV, MIKHAIL FEODOROVTICH et le second, le territoire de l'empire russe fin 1913, sous le TSAR NICOLAS II.
     
     

    • L’Œuf en mosaïque de 1914, signé par C.FABERGE. (Collection de SA MAJESTE LA REINE ELISABETH II D'ANGLETERRE)

     
     
    Les pierres précieuses employées pour décorer cet oeuf imitent l'art de la tapisserie, art que la TSARINE ALEXANDRA aimait pratiquer.

     

    La surprise est un camée représentant les 5 enfants impériaux.

     

     

     

     

    Le support sur lequel repose l'oeuf est émaillé, y sont inscrits les prénoms des enfants impériaux entourant un vase de fleurs et la date "1914".

     

     

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    • L’Œuf de la Croix-Rouge au triptyque de la Résurrection de 1915. Orfèvre H. Wigstrôm. (Collection Minshall, Cleveland Muséum of Art, CLEVELAND, OHIO, USA)


    L'économie de guerre a prévalue lors de la fabrication de ce joyau austère en 1915.

    L'oeuf est orné des portraits des Grandes Duchesses OLGA et TATIANA, qui, tout comme leur mère ALEXANDRA, ont été actives dans la CROIX ROUGE au cours de la 1ère guerre mondiale.

    Les miniatures d'OLGA et TATIANA ont été peintes par Vassily ZUIEV.

     

    La surprise, à l'intérieur de l'oeuf, est une icône attribuée à Adrian PRACHOV est représente la herse de l'enfer, représentation orthodoxe de la Résurrection du CHRIST.

    Sainte OLGA, fondatrice du Christianisme en RUSSIE est représentée sur l'aile gauche du tryptique et Sainte TATIANA, martyre figure sur l'aile droite.

    Sur les panneaux des portes figurent le monogramme de la couronne de la TSARINE ALEXANDRA et la date "1915".

    Cet oeuf n'a pas été offert directement par le TSAR NICOLAS II puisque celui-ci était au front.

     

    • L’Œuf militaire en acier de 1916. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

    En 1916, FABERGE dû fermer ses ateliers, tous ses ouvriers joaillers ayant été envoyés sur le front de guerre.

     

    Il, lui était, donc, devenu impossible de créer une œuvre de joaillerie. De plus, il était interdit aux bijoutiers de travailler les matériaux précieux, comme l'or ou l'argent. Alors, FABERGE, dû utiliser l'acier et le cuivre.

    D'autre part, il a semblé inopportun à la famille impériale de commander et d'acheter des œuvres d'art coûteuses alors que la RUSSIE était exsangue à cause de la guerre.

     

     

    Aussi, quand le TSAR NICOLAS II qui était loin de chez lui sur le front de guerre, envoya un télégramme à FABERGE pour lui demander de livrer cet oeuf à la TSARINE ALEXANDRA à TSARSKOIE SELO, il envoya son fils Eugène FABERGE qui livra, pour la dernière fois, un oeuf à la famille impériale.

     

    La veille de PAQUES, Eugène FABERGE fut reçu par la TSARINE ALEXANDRA et ses cinq enfants et offrit l'un des objets les plus simples jamais réalisé par FABERGE pour la famille impériale.

     

     


    La décoration se composait d'une miniature de St George terrassant le dragon encerclée d'une couronne de lauriers, de l'aigle bicéphale sous trois couronnes, emblème de la RUSSIE, du monogramme de la TSARINE ALEXANDRA FEODOROVNA, également encerclé par une couronne de laurier.

    Reposant sur les pointes de quatre obus d'artillerie miniatures, l'œuf d'acier est d'une sobriété exemplaire.

    La surprise était une scène peinte sur ivoire par Vassily ZUIEV montrant le TSAR NICOLAS II tenant conseil avec ses officiers. Le tableau reposait sur un chevalet surmonté de la croix de l'ordre St George et d'une couronne impériale.

    Au verso de ce tableau, était peinte une autre miniature sur ivoire représentant le TSAR NICOLAS II et son fils au front.

    En remerciement de cet oeuf, la TSARINE ALEXANDRA envoya le télégramme suivant au TSAR :

    "Eugène FABERGE vient de me remettre votre oeuf pour lequel, je vous remercie mille fois. Les miniatures sont merveilleuses et tous les portraits sont excellents"

    • L'oeuf constellation du Tsarévitch de 1917, jamais présenté à la famille impériale. (Institut Minéralogique FERSMAN, MOSCOU, RUSSIE)

    En 1999, la publication de dessins dans les ateliers Wigström a alerté les chercheurs, sur le fait que deux œufs FABERGE avaient été conçus pour une livraison à PAQUES 1917.
     
     

    L'un des deux représentait la constellation d'étoiles du jour de naissance du TSAREVITCH ALEXEI.
     
     
     
    L'oeuf était constitué d'un globe de verre bleu foncé et d'une base en cristal de roche.
     
    Cet oeuf fut retrouvé en 2001 au Musée Minéralogique FERSMAN à MOSCOU. Seule l'horloge et le cadran avait disparu ainsi que les étoiles en diamant. L'oeuf qui aurait du être offert à la TSARINE ALEXANDRA ne le fut jamais, le TSAR NICOLAS II ayant abdiqué avant PAQUES 1917.
     
    En 1925, Agathon FABERGE, l'un des fils de l'orfèvre Karl FABERGE, avait été forcé par le régime communiste de travailler sur l'inventaire des trésors impériaux et a envoyé une grande quantité de pierres précieuses, de bijoux, dont le fameux "oeuf constellation du Tsarévitch" au Musée FERSMAN à MOSCOU.
     
    En 2005, les ateliers FABERGE ont reconstitué l'horloge, le cadran et inscrusté de nouveaux diamants et désormais, cet oeuf rénové est exposé au Musée FERSMAN.
     

    Dans la nuit des 16-17 Septembre 1917, un train est arrivé à MOSCOU contenant les biens les plus précieux des PALAIS de SAINT PETERSBOURG.

    Tous ces trésors, qui appartenait à la famille impériale, ont été livrés au KREMLIN de MOSCOU.

     

     

    Parmi ces trésors, se trouvaient les œufs de PAQUES des ATELIERS FABERGE.

    De tous ces chefs d'oeuvres de joaillerie, il n'en est resté que 11 en RUSSIE, tous les autres ont été vendus dans le monde entier pour le plus grand bonheur des collectionneurs fortunés.

    Si vous voulez en savoir plus et connaître le détail de chaque oeuf :

     

    CLIC CLIC  ou encore là : CLIC CLIC

     

    http://volsul.over-blog.com/article-oeufs-romanov-73166115.html 

     

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