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    Olga Nicolaïevna Tatiana Nicolaïevna Maria Nicolaïevna Anastasia Nicolaïevna

     



    Nous, nées différentes mais vivant comme un seul cœur,
    Posons notre regard sur un monde autrefois familier
    Dans lequel nous étions si libres, mais nos âmes ont été emprisonnées.
    A présent, tout ce qui nous reste à faire c’est nous allonger et lever les yeux,
    Ecouter l’appel du vent, regarder les nuages s’amonceler.
    Alors que la tempête s’étend au-dessus de nos têtes, le bleu du ciel se mue en un velours noir.
    Et par nos cœurs et nos mains unis, nous réalisons que c’était la volonté de Dieu.
    Notre destin était d’aimer et de dire adieu.

    ~ Anna Antrim ~

      

    En Russie, comme dans de nombreuses monarchies héréditaires, le rôle principal de l’épouse du Tsar était de donner un héritier mâle à l’empire. Avant de donner naissance à l’héritier tant attendu, l’impératrice Alexandra mit au monde quatre filles. L’aînée, Olga, était intelligente et avait de la prestance, Tatiana était belle et élégante, Maria était rêveuse et charmante, Anastasia, la cadette, était taquine et espiègle. Privées du cercle d’amitiés et de relations qui se crée spontanément autour des destinées ordinaires, les filles du Tsar, cloîtrées dans leur palais de Tsarskoïe-Selo, étaient plus étroitement unies que le sont la plupart des sœurs. L’existence de ce lien intense s’expliquait moins par leur faible différence d’âge que par leur mode de vie similaire. Pierre Gilliard, le précepteur des enfants du tsar, note dans ses mémoires : « Les grandes-duchesses étaient charmantes de fraîcheur et de santé. Il eut été difficile de trouver quatre sœurs de caractère plus dissemblable, mais plus harmonieusement unies par une amitié qui n'empêchait pas l'indépendance personnelle et qui, malgré la diversité de leurs tempéraments, les liait entre elles de la façon la plus vivante. Des initiales de chacun de leurs prénoms elles avaient formé comme un prénom collectif : OTMA, et c'est sous cette signature commune qu'elles offraient parfois leurs cadeaux et qu'il leur arrivait souvent d'envoyer les lettres écrites par l'une d'elles au nom de toutes. Ce qui faisait le charme assez difficile à définir de ces quatre sœurs, c'était leur grande simplicité, leur naturel, leur fraîcheur et leur instinctive bonté. »


    Olga et Tatiana en 1913.

    Les Grandes-duchesses vivaient selon l'éducation sévère préconisée par leur grand-père, Alexandre III, dans la plus grande simplicité. L’idée de rang ne préoccupait guère les filles du Tsar. Elles aidaient les servantes qui venaient faire leurs lits et ranger leurs chambres ; elles leur rendaient visite aux appartements des domestiques et jouaient avec leurs enfants, ce qui provoqua l’indignation de leur grand-mère, l’impératrice douairière Marie : « Quand je pense que mes petites-filles vont offrir des gâteaux à la marmaille du personnel ! Quelle décadence ! Mon mari n'aurait jamais admis une telle dérogation à nos principes. Ne seraient-elles pas mieux dans un salon avec les enfants de nos amis afin de pouvoir vivre selon leur milieu en toute décence ? ».

    Les instructions que les jeunes filles donnaient aux domestiques n’avaient jamais l’air d’être des ordres : « Si cela ne vous dérange pas, disaient-elles, ma mère vous fait demander… ». Portant le titre de Grande-duchesse, il était d’usage d’appeler les filles du Tsar « votre Altesse impériale », mais les quatre sœurs n’avaient que faire de leur rang. En général, elles demandaient qu’on les appelle à la manière russe, en faisant simplement suivre leur prénom de leur patronyme. Dans la tradition russe, le patronyme se compose du prénom du père et se termine par –vitch pour les garçons et par –vna pour les filles. On disait donc Olga Nicolaïevna, Tatiana Nicolaïevna, Maria Nicolaïevna et Anastasia Nicolaïevna. Lorsqu’on leur parlait en public en déclinant leurs titres officiels, les pauvres filles étaient bien embarrassées.

    Ne connaissant pas d’autres enfants de leur âge, ne sachant presque rien du monde extérieur, les filles du Tsar prenaient le plus vif intérêt aux affaires des domestiques, aux gens de leur maison. Elles connaissaient le nom des matelots du yacht impérial ou des cosaques de l’escorte du Tsar. Elles bavardaient librement avec les uns et les autres, elles leur demandaient comment s’appelaient leurs femmes, leurs enfants ; elles regardaient des photographies, se faisaient lire des lettres, offraient de petits cadeaux. Concernant leur argent de poche, les quatre Grandes-duchesses recevaient chacune 45 francs par mois ; avec cela elles s’achetaient du parfum, du papier à lettres. Pour offrir des présents, elles devaient nécessairement se priver.

    La jeune sœur de Nicolas II, la grande-duchesse Olga Alexandrovna, qui n’avait que treize ans de plus que la fille aînée du Tsar, demeurait pour les quatre adolescentes d'une incomparable compagnie. Tous les samedis, elle venait à Tsarskoïe-Selo pour égayer la journée des jeunes Grandes-duchesses. Certaine qu'un éloignement occasionnel du palais familial leur serait bénéfique, elle sut persuader l’impératrice de les lui confier tous les dimanches pour passer la journée à Saint-Pétersbourg. Leur journée de citadines commençait toujours par un déjeuner protocolaire au palais Anitchkov où résidait leur grand-mère, l’impératrice Marie ; après quoi l’on allait jouer, danser, prendre le thé dans la demeure d’Olga Alexandrovna. La Grande-duchesse avait toujours de jeunes invités pour tenir compagnie à ses nièces. A la fin de la journée, une dame d’honneur de l’impératrice venait chercher les jeunes filles et les reconduisait à Tsarskoïe-Selo.

    Les vacances de la Famille impériale étaient, pour les quatre sœurs, une véritable bénédiction. A bord du Standart, le yacht impérial, on menait une vie simple et familière. Les rigueurs protocolaires étaient bannies. Pendant la journée, les filles du Tsar se promenaient sur les ponts, sans escorte, en chemisier blanc et en jupe à pois. Les grandes-duchesses, devenues adolescentes, avaient avec de jeunes officiers galants et respectueux des conversations amicales, ce qui rompait leur isolement imposé à Tsarskoïe-Selo.

    Nicolas II et Alexandra avaient établi leur résidence principale au palais Alexandre, un palais bourgeois se situant à Tsarskoïe-Selo, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg. Les appartements des Grandes-duchesses se trouvaient juste au dessus du boudoir de l’impératrice. Un ascenseur et un escalier conduisaient directement aux chambres de l’étage supérieur. Dans ces pièces vastes et bien aérées, les quatre Grandes-duchesses étaient élevées avec rigueur et simplicité. Elles ne disposaient point de somptueux lits à baldaquins, mais des lits de camps sans oreillers et prenaient tous les matins des bains froids. Leurs gouvernantes, qu'elles fussent anglaises ou russes, recevaient des ordres précis pour demeurer sévères. Les deux aînées, Olga et Tatiana, surnommées la « Grande Paire », partageaient la même chambre. Les cadettes, Maria et Anastasia, surnommées la « Petite Paire », partageaient une autre chambre. L’impératrice avait étendu cette classification jusque dans l’habillement de ses filles. Dans leur enfance, Olga et Tatiana partageaient des robes assorties, tout comme Maria et Anastasia. En grandissant, les quatre sœurs apportèrent des améliorations progressives au décor un peu sommaire que leur avaient aménagé leurs parents. Les lits de camps demeurèrent, mais les murs nus se couvrirent d’icones, de tableaux, de photographies. Des coiffeuses, des canapés garnis de coussins brodés verts et blancs firent leur apparition. Une grande pièce divisée en deux par un rideau servait à la fois de salle de bains et de cabinet de toilette ; des armoires remplies de robes occupaient la moitié de la pièce ; le rideau dissimulait une grande baignoire en argent massif.
    Maria et Anastasia en 1913.
    Devenues jeunes filles, les Grandes-duchesses furent dispensées des bains froids du matin et les remplacèrent par des bains chauds qu’elles prenaient le soir dans une eau parfumée. Ces parfums français provenaient de la maison Coty. Chacune avait une préférence : « Rosé-thé » pour Olga, « Jasmin de Corse » pour Tatiana, « Violette » pour Anastasia. Quant à Maria, elle faisait de nombreux essais, mais revenait toujours à « Lilas ».

    Les Grandes-duchesses ne portaient pas beaucoup de bijoux, si ce n’est pour les grandes occasions. Une tradition impériale voulait que chaque Grande-duchesse reçoive pour ses douze ans un bracelet en or, puis, pour ses seize ans, un collier en perles et en diamants. Alexandra Feodorovna, étant très économe, avait décidé de donner une perle et un diamant à chacune de ses quatre filles pour leur anniversaire et pour leur fête, afin que leur collier soit prêt pour leur seizième anniversaire.

    La Famille impériale était très unie. Leur mère, que les quatre sœurs adoraient, était en quelque sorte infaillible à leurs yeux. Elles étaient très attentives et prévenantes envers elle. L’impératrice avait des problèmes cardiaques et, souffrant des jambes, devait rester parfois plusieurs jours allongée. Les Grandes-duchesses, d'un commun accord et de leur propre initiative, s'étaient arrangées de manière à ce que chacune d'elles soit à tour de rôle "de jour" auprès de leur mère pour lui tenir compagnie. Quand l'impératrice était souffrante, celle qui remplissait ce devoir filial se privait ainsi de toute sortie.

    Pour ce qui est de leur père, les quatre sœurs le voyaient à la fois comme un empereur, comme un père et comme un camarade. Leur précepteur Pierre Gilliard note que « le sentiment qu’elles éprouvaient pour lui se modifiait ainsi suivant les circonstances. […] Ce sentiment allait de la vénération religieuse jusqu’à l’abandon le plus confiant et à la plus cordiale amitié. N’était-il pas tour à tour celui devant qui les ministres, les plus hauts dignitaires de l’Eglise, les grands-ducs et leur mère même s’inclinaient avec respect, celui dont le cœur paternel s’ouvrait avec tant de bonté à leurs peines, celui enfin qui, loin des yeux indiscrets, savait à l’occasion si gaiement s’associer à leur jeunesse ? ».


    Tatiana et Olga en habits d'apparat en 1905.

    Les précepteurs et les gouvernantes partageaient entièrement la vie des enfants impériaux. Ils prenaient les repas avec eux, organisaient leurs promenades quotidiennes, aménageaient leurs loisirs et leurs jeux. Les gouvernantes avaient un rôle important, devant posséder deux langues dans lesquelles elles lisaient et enseignaient. Elles étaient souvent chargées de la lecture, de la géographie et parfois de la musique. Le précepteur enseignait le français, les mathématiques, les sciences.

    Le premier professeur des enfants impériaux, qui leur donna leur éducation élémentaire, est Mlle Schneider, surnommée « Trina » par la Famille impériale. C’est elle qui enseigna le russe à la sœur aînée d’Alexandra, Elisabeth, lors de son mariage avec le grand-duc Serge Alexandrovitch en 1884, puis à Alexandra elle-même lors de son mariage avec Nicolas en 1894. Plus tard, elle accompagnera les Romanov en exil et sera fusillée à Perm en 1919 par les bolchéviques. Les précepteurs suisses étant très à la mode en Russie depuis le XVIIIème siècle, ce n’est sans surprise que Nicolas et Alexandra engagent en 1905 un professeur suisse, nommé Pierre Gilliard, pour enseigner le français à leurs deux filles aînées, Olga et Tatiana, âgées respectivement de dix ans et huit ans et demi. A sa mère, il écrit que la première, Olga, est « fringante comme un cheval échappé » et très intelligente. La seconde, Tatiana, est calme et assez paresseuse. Toutes deux sont élevées « tout à fait à l’anglaise et, très franches, ne cherchent pas à cacher leurs fautes ».

    Pendant plusieurs semaines, l’impératrice assiste aux leçons d’Olga et de Tatiana. En 1907, lorsqu’elle atteint l’âge de huit ans, Maria est également confiée aux bons soins de Gilliard, puis Anastasia en 1909. Pour l’enseignement de l’anglais, Nicolas et Alexandra engagent un certain Sydney Gibbs. Les Grandes-duchesses, parlant l’anglais avec leur mère et le russe avec leur père, maîtrisaient parfaitement ces deux langues. Bien qu’aimant le français, les filles du tsar, excepté Olga, avaient du mal à s’exprimer dans cette langue. « Cela provenait en grande partie du fait que l'impératrice ne voulut jamais prendre une gouvernante française, craignant, sans doute, de voir quelqu'un s'interposer entre elle et ses filles. Le résultat, c'est que, lisant le français et l'aimant, elles n'ont jamais su le parler avec facilité. » note Gilliard. Quant à l’allemand, langue maternelle d’Alexandra, il n’était quasiment jamais utilisé au sein de la Famille impériale. Olga et Tatiana le parlait un peu, tandis que Maria et Anastasia n’ont jamais voulu apprendre cette langue.

    Des quatre Grandes-duchesses, Olga était la plus intelligente, « mais ne trouvant autour d'elle les divers éléments nécessaires à son développement, au lieu de s'épanouir, tendait à s'étioler, écrit Pierre Gilliard. Quant à ses sœurs, elles n'avaient jamais eu que peu de goût pour les études, et étaient surtout douées de qualités pratiques. ».

    En plus des professeurs, les grandes-duchesses ont eu de nombreuses gouvernantes, telle qu’Alexandra Tegelva (surnommée Sasha), Miss Eager, Marie Vechniakova, etc. Les quatre sœurs étaient constamment entourées par de nouvelles personnes. En 1910, parlant des Grandes-duchesses, Gilliard écrivait à sa mère : « L’accueil de mes élèves m’a montré que l’impératrice avait raison en disant qu’elles avaient pour moi un sentiment affectueux. Seulement, je ne me fais aucune illusion : ces enfants sont incapables de s’attacher vraiment à ceux qui les entourent (ils sont trop nombreux) et ils n’en auraient d’ailleurs pas le temps. Ce changement perpétuel de visages les amène à une grande superficialité de sentiments ».

    En 1904, après quatre filles, Alexandra met au monde un fils, le Tsarévitch Alexis. A sa naissance, on découvre que l’héritier est atteint d’hémophilie. Cette maladie, mortelle à l’époque, est transmise par la femme et n’affecte que les garçons. Alexandra avait hérité cette maladie de sa mère, la princesse Alice, qui l’avait elle-même hérité de sa mère, la reine Victoria. Comme par miracle un moujik, nommé Grigory Raspoutine, arrivait à soulager le petit garçon de ses violentes crises, alors que la médecine ne pouvait rien pour lui. Pour les Grandes-duchesses, comme pour leurs parents, ces guérisons inexplicables opérées en la présence de Raspoutine n’étaient autre que des miracles. Les quatre jeunes filles avaient une totale confiance en lui, le considéraient comme un « saint homme », un véritable envoyé de Dieu, et comme un fidèle ami. Les absences de Raspoutine étaient un véritable déchirement pour les quatre sœurs. Olga, qui a quatorze ans, lui écrit : « Mon inappréciable ami, je me souviens souvent de toi et de tes visites chez nous où tu nous parles de Dieu. Tu me manques beaucoup et je n’ai personne à qui confier mes chagrins, et de chagrins, il y en a tellement, tellement !... Pris pour moi et bénis-moi. Je te baise les mains. Celle qui t’aime. Olga ». Et Tatiana, qui a douze ans lui écrit : « Cher et fidèle ami, quand donc reviendras-tu ici ? Vas-tu rester enfermé longtemps à Pokrovskoïé ?... Arrange-toi pour revenir le plus vite possible : tu peux tout, Dieu t’aime tellement !... Sans toi, c’est triste, triste… J’embrasse tes saintes mains. Toujours à toi. Tatiana. ». Maria, dix ans, se plaint elle aussi de l’absence de Raspoutine : « Le matin, dès le réveil, je prends sous l’oreiller l’Evangile que tu m’as offert et je l’embrasse. Je sens comme si c’était toi que j’embrassais ».
    Anastasia et Maria en 1915.
    Même Anastasia, huit ans, y va de sa déclaration : « Je te vois souvent en rêve et toi, est-ce que tu me vois en rêve ? Quand donc arriveras-tu ? Quand est-ce que tu nous réuniras dans notre chambre pour nous parler de Dieu ?... J’essaie d’être bien sage, comme tu nous l’as dit. Si tu restes toujours avec nous, je serai toujours sage. Anastasia ».

    Bien que parfaitement innocentes, ces visites de Raspoutine dans les chambres des enfants, abordées par Anastasia dans la lettre ci-dessus, exposaient les filles du Tsar à maintes rumeurs scandaleuses. Sous prétexte de dire les prières du soir avec le Tsarévitch et ses sœurs, Raspoutine s’attardait souvent dans leurs chambres après que les jeunes princesses avaient revêtu leurs robes de nuit. Mlle Tioutcheva, gouvernante des Grandes-duchesses, était horrifiée de voir ces jeunes filles exposées aux regards insistants d’un paysan et demanda très expressément qu’on interdît à Raspoutine l’accès aux chambres des enfants. La colère de l’impératrice ne se tourna non pas contre Raspoutine, mais contre Tioutcheva, qui osait douter de la sainteté de l’homme de Dieu. Nicolas, comprenant ce que la présence de Raspoutine avait de déplacé, intervint dans la querelle et pria le starets de ne plus entrer dans les chambres de ses filles. Par la suite, Tioutcheva fut congédiée : elle attribua sa disgrâce à l’ascendant que Raspoutine avait pris sur l’impératrice. Vu de l’extérieur, l’ascendance de Raspoutine sur la Famille impériale était d’autant plus incompréhensible que personne n’était au courant de la maladie du Tsarévitch. Pour expliquer son influence sur l’impératrice, des rumeurs prétendaient donc que celle-ci n’était autre que la maitresse du moujik et qu’elle allait même jusqu’à lui donner ses quatre filles. Bien entendu, ces rumeurs étaient fausses. Lili Dehn, demoiselle d’honneur de l’impératrice, note à ce sujet : « Les grandes-duchesses étaient encore de petites filles innocentes dans leurs esprits. Il n’y a jamais rien eu d’impur dans leur comportement : l’impératrice était vraiment très stricte et les livres qu’elles lisaient étaient essentiellement écrit par des auteurs anglais. Elles n’avaient aucune idée des horreurs de la vie, bien que ces pauvres filles étaient destinées à assister aux pires horreurs de celle-ci et d’être les victimes des pires débauches de l’humanité ! Et, en effet, il a été dit que l’impératrice, dans son exaltation religieuse, aurait donné chacune de ses filles à Raspoutine. La connaissant, connaissant l’empereur, et connaissant leurs filles comme je les connais, de telles accusation sont monstrueuses… L’empereur n’aurait jamais permis une telle chose… »
    Tatiana et Olga arborant leur costume de colonel en 1912.
    La cour des Romanov, suivant la coutume en usage en Prusse, décernait des grades militaires honorifiques aux membres féminins de la famille régnante. A l’instar de leur mère, les trois filles aînées du Tsar se sont donc vues décerner, en 1912, le titre honorifique de colonel d’un régiment d’élite dont elles portaient l’uniforme lorsqu’elles participaient à une revue miliaire. Assises en amazone sur leurs montures, elles suivaient le cheval du Tsar, vêtues de jupes larges et chaussées de bottes. Anastasia, trop jeune à l’époque, n’a pas eu ce privilège. En grandissant, on permit aux filles du tsar de jouer au tennis, de se promener à cheval et même de danser avec de jeunes officiers soigneusement choisis, sous l’œil de chaperons vigilants. Olga et Tatiana, les deux aînées, commencèrent à se montrer au théâtre et dans les concerts en compagnie du Tsar. Les filles du Tsar représentaient alors un des meilleurs partis d’Europe. De nombreux princes étrangers convoitaient la main des deux filles aînées de Nicolas II, mais aussi celle de Maria, la troisième sœur, encore jeune, mais déjà fort admirée pour sa beauté.

    Au moment de la Première Guerre Mondiale, les deux filles aînées du Tsar venaient juste d’atteindre la fleur de l’âge. Olga allait avoir dix-neuf ans et Tatiana venait de fêter ses dix-sept ans. Nicolas et Alexandra avaient donc décidé que les deux sœurs feraient leurs débuts officiels en 1914. Mais la guerre survint, ce projet dû être abandonné et les quatre princesses restèrent confinées à Tsarskoïe-Selo dans le palais familial.
    « Les grandes-duchesses avaient accepté, avec autant de simplicité que de bonne humeur, la vie de plus en plus austère qu'on menait au palais, note Gilliard. Il est vrai que leur existence, si complètement dépourvue de ce qui fait l'agrément habituel de celle des jeunes filles, les y avait préparées. ». A présent, la préoccupation principale des quatre filles du tsar était d’alléger les souffrances et les angoisses de leurs parents en les entourant d’amour et de réconfort.

    Dès le début de la guerre, Olga, Tatiana, ainsi que leur mère l’impératrice, suivirent une formation accélérée d'infirmière et reçurent avec fierté leur diplôme. Elles passaient toutes les trois chaque jour plusieurs heures à donner les soins aux soldats blessés qui étaient évacués à Tsarskoïe-Selo. Les deux plus jeunes filles, Maria et Anastasia, trop jeunes pour devenir infirmières, se rendaient aux chevets des blessés pour discuter avec eux, écrire leurs lettres ou jouer aux cartes.
    Au printemps 1915, le tsar fit part à ses ministres de sa résolution de prendre le commandement en chef de l'armée et partit le 4 septembre au soir pour Mohilev où se trouvait alors le Grand Quartier Général (G.Q.G). Alexis suivit son père, malgré sa maladie. L'impératrice et les Grandes-duchesses faisaient de temps en temps de courtes visites au G.Q.G. Elles logeaient dans leur train, assistaient au déjeuner de l'empereur et prenaient part aux promenades. Les Grandes-duchesses appréciaient fort ces visites à Mohilev (toujours trop brèves à leur goût), qui venaient apporter un petit changement à leur vie monotone et austère. Elles y jouissaient de beaucoup plus de liberté qu'à Tsarskoïe-Selo. La gare de Mohilev, comme c'est fréquemment le cas en Russie, était très éloignée de la ville et se trouvait presque en pleine campagne. Les Grandes-duchesses profitaient de leurs loisirs pour rendre visite aux paysans des environs ou à des familles de cheminots. « Leur simplicité et leur bonté spontanée leur gagnaient tous les cœurs et, comme elles adoraient les enfants, on les voyait toujours entourées d'une bande de marmots récoltés dans leurs promenades et qu'elles bourraient de bonbons. » note leur professeur, Pierre Gilliard.

    Toute leur vie, les grandes-duchesses ont été traitées comme des enfants. Le temps pour elles de grandir survint avec la Révolution russe. En 1917, la situation en Russie était devenue catastrophique. La guerre s’éternisait, les pertes humaines au front étaient considérables, les caisses de l’Etat étaient vides. Le peuple avait faim et réclamait une constitution.

    Maria et Tatiana en 1916 à Mohilev.

    Quand la révolution éclata finalement à Saint-Pétersbourg, les Grandes-duchesses étaient seules à Tsarskoïe-Selo avec leur mère et leur frère ; Nicolas II se trouvant encore au Quartier Général. Dans la capitale impériale, l’armée pactisa avec les révolutionnaires et le pouvoir fut confié à un gouvernement provisoire. Au palais Alexandre, le Tsarévitch et les Grandes-duchesses étaient cloués au lit par la maladie. Un par un, ils avaient tous contracté la rougeole. Ils n’avaient alors aucune idée du danger qui les menaçait. Aussitôt l’acte d’abdication signé, le tsar et sa famille sont fait prisonniers et assignés à résidence dans leur palais. Après le rétablissement des enfants, il avait été question de les envoyer en Crimée auprès de leur grand-mère, l’impératrice Marie Feodorovna, d’où il était relativement simple de fuir la Russie. Mais ni les Grandes-duchesses, ni Alexis, ne voulaient être séparés de leurs parents et décidèrent de rester avec eux, malgré le danger.

    Ainsi, en 1917, les filles de Nicolas II étaient devenues de véritables jeunes femmes. Mais le destin avait décidé que leurs dons et leurs personnalités ne fleuriraient, ne se révèleraient jamais. Pour les quatre Grandes-duchesses, jeunes, saines, vivantes, l’existence était devenue mortellement ennuyeuse. Olga avait vingt-et-un ans, Tatiana dix-neuf, Maria dix-sept, Anastasia quinze. Les soldats chargés de surveiller la Famille impériale appréciaient particulièrement les quatre sœurs pour leur bonté et leur sincérité, bien qu’elles soient toutes devenues complètement chauves. En effet, suite à leurs traitements pour soigner la rougeole, les cheveux des quatre Grandes-duchesses tombaient peu à peu et l’impératrice décida de les faire raser afin qu’ils repoussent mieux. Leur professeur, Pierre Gilliard, qui a courageusement décidé de partager leur captivité, note dans son journal le 22 juin 1917 : "Lorsqu'elles sortent dans le parc, elles portent des chapeaux arrangés de manière à dissimuler la chose. Au moment où j'allais les photographier, sur un signe d'Olga Nicolaïevna, elles ont prestement enlevé leurs chapeaux. J'ai protesté, mais elles ont insisté, fort amusées à l'idée de se voir représentées sous cet aspect et d'assister à la surprise indignée de leurs parents. C'est le fait de leur exubérante jeunesse".

     

     

    Les Grandes-duchesses photographiées par Pierre Gilliard le 22 juin 1917, lors de leur captivité à Tsarskoïe-Selo. De gauche à droite : Anastasia, Tatiana, Olga et Maria.

     

     

    Malgré leur apparente bonne humeur durant ces heures tragiques, la révolution mit fin, pour les filles du Tsar, à l'insouciance et aux rêves d'avenir. En avril 1918, Maria Nicolaïevna est transférée avec ses parents à Ekaterinbourg, bastion bolchévique. Olga, Tatiana et Anastasia étaient restées à Tobolsk pour s'occuper de leur petit frère, Alexis, cloué au lit par une crise d'hémophilie. Les trois jeunes filles ont vécu l'horreur après le départ de leurs parents et de leur sœur. Elles étaient constamment épiées. Il leur était interdit de fermer la porte de leur chambre la nuit et dormaient donc habillées. Les soldats enivrés d'alcool n'hésitaient pas à fouiller dans les affaires des grandes-duchesses à la recherche de bijoux ou autres objets de valeur. Le 20 mai, les trois sœurs et leur frère quittèrent enfin Tobolsk pour rejoindre leur famille à Ekaterinbourg. Le 14 juillet, un office religieux est célébré pour la Famille impériale d'ores et déjà condamnée à mort. Lors de la prière aux morts, les grandes-duchesses et leurs parents tombent à genoux, même si cela n'est pas d'usage. Le pope Storojev, chargé de l'office religieux, dira dans son récit que les cheveux des filles du Tsar « avaient poussé et descendaient jusqu'aux épaules ». Trois jours plus tard, le 17 juillet 1918 au petit matin, les quatre grandes-duchesses sont assassinées avec toute leur famille dans les sous-sols de la maison Ipatiev. Olga, l'aînée des filles du tsar qui n'eurent pas le temps de vivre, recopia de sa main une prière :

    "Quand l'heure vient
    De franchir l'ultime porte
    Donne-nous la force de prier
    Père, pardonne-leur !
    "


    Bien des années plus tard, Lili Dehn se souviendra des filles du tsar dans ses mémoires :

    "Les grandes-duchesses sont toutes rapidement sorties de l'enfance pour devenir de belles jeunes filles épanouies. Elles ne se ressemblaient pas vraiment, chacune était d'une beauté différente, mais elles étaient toutes très belles. Je ne peux pas imaginer que des hommes aussi inhumains puissent exister qui, dit-on, ont fusillé et poignardé ces jeunes filles sans défense dans la maison de la mort à Ekaterinbourg. Outre leur beauté, leur douceur aurait dû plaider en leur faveur et s'il est vrai qu'elles ne sont plus, il ne pourrait certainement pas exister meilleure épitaphe que ces mots immortels : "Belles et agréables dans la vie, inséparables dans la mort"."


    Les Grandes-duchesses en 1914. De gauche à droite : Maria, Anastasia, Tatiana et

     

     

     

     

    SOURCES

      

    Ohttp://www.les-derniers-romanov.com/otma.php

      

      

      

    Les enfants Romanov  

     

     

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    17 juillet 1918, l'assassinat de Nicolas II, de sa famille

     et leurs serviteurs dévoués


     

     

    1er octobre 2008: Le Présidium de la Cour Suprême de Russie a reconnu que les répressions contre le tsar Nicolas et sa famille comme injustifiées et a décidé de les réhabiliter. Il ne reste plus, à cette cour de justice qu'à condamner, à titre postume, les commanditaires et les assassins. Ce qui obligerait à effacer les rues, les villes, les oblasts qui portent encore le nom des meurtriers, Lénine et Sverdlov!

     

    Grand Duchess Olga, Nicholas II, Grand Duchess Tatiana and Grand Duchess Anastasia on top of the green house roof in Tobolsk: late 1917-early 1918.

    Grand Duchess Olga, Nicholas II, Grand Duchess Tatiana and Grand Duchess Anastasia on top of the green house roof in Tobolsk: late 1917-early 1918.

      

      

    27 août 2010: La décision de la Cour suprême permet la réouverture l'enquête sur le meurtre du Tsar et de sa famille. Un acte tout sauf anodin car il permettra au peuple russe de faire connaître la vérité sur l'horreur des bolcheviks masquées par des tonnes de mensonges.
     

    L'article de Aurélia Vertaldi , “Le Figaro” du 1er octobre 2008 apporte des informations intéressantes sur la réhabilitation du tsar Nicolas II. La cour a répondu à une plainte déposée il y a 3 ans par la Grande Duchesse Maria Vladimirovna dont le bisaïeul était Alexandre II. Après avoir été rejetées plusieurs fois, la ténacité a fini par payer.

     

      
     

    Two of the grand duchesses on the balcony of the Governor’s House in Tobolsk, 1917. A caption in another version of the photo identifies them as Maria and Anastasia (although to me it is really impossible to tell).

    Two of the grand duchesses on the balcony of the Governor’s House in Tobolsk, 1917. A caption in another version of the photo identifies them as Maria and Anastasia (although to me it is really impossible to tell). 

      

      

    infinity-never-dies:

Tobolsk, 1917

This was taken at Tsarskoe Selo, not Tobolsk. You can see the Alexander Palace in the background.

     

    Tobolsk, 1917

    This was taken at Tsarskoe Selo, not Tobolsk. You can see the Alexander Palace in the background.

      

    Quant à Ivan Artsichevski, autre descendant, il a déclaré: “«Le fait que l'Etat russe a reconnu sa responsabilité pour ce meurtre est un pas vers un repentir général et la réhabilitation de toutes les victimes innocentes» des bolcheviks. Les victimes de tortures, d'arrestations arbitraires, de déportations, d'exécution par le poison, le froid, une balle ou la faim, se chiffrent à au moins 5 millions, sans compter les exilés!

     

     

     

     

    Autant les soi-disantes grandes réalisations de la soi-disante révolution d'octobre (un coup d'état financé par l'Allemagne du Kaiser) ont été célébrées par des troupeaux d'idiots utiles entraînés et trompés par une armée d'agents en manipulation et désinformation, autant cette authentique réalisation a été tout d'abord cachée, puis falsifiée.

      

    Evidemment parce qu'elle montrait l'envers du décor du bolchévisme, celle d'un régime abject et inhumain imposé par le sang et les larmes.

     

    Le massacre de l'ex-tsar Nicolas II fait partie d'un plan secret pour détruire l'ensemble de la famille des Romanov

    De juin 1918 à janvier 1919, 18 membres de la dynastie des Romanov sont assassinés

      

    et dans certains cas, les corps n'ont jamais été retrouvé.

     

    Les faits

    Nicolas II, son épouse, ses 5 enfants (les 4 grandes-duchesses Maria, Olga, Tatania, Anastasia et Alexis), le docteur Ievgueni Botkine et trois domestiques (la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alexeï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov ), ont été déportés, fin mai 1918, à Iekaterinbourg, une ville au-delà de l'Oural. Sous le contrôle de la Tchéka, dans la villa Ipatiev réquisitionnée, ils survivent dans des conditions misèrables, au contraire des chefs bolchéviks.

     

    Nicolas II Le sort des Romanov

    Nicolas II et les siens sont toujours à Ekaterinbourg (revers oriental de l'Oural), où on les surveille étraoitement. Les autorités bolchevistes les ont fait garder d'abord par des soldats russes; mais, craignant que ceux-ci ne soient trop complaisants pour la famille impériale, elles les ont remplacés par d'anciens prisonniers autrichiens et hongrois, qui se sont enrôlés dans l'armée bolcheviste. Nicolas II n'a plus auprès de lui que le général Tati (Tatichtchef?) et le docteur Botkine. Son aide de camp dévoué, le prince Dolgorouky, a été enfermé dans la prison de Ekaterinbourg,où il a rejoint le prince Lvov, ancien chef du gouvernement provisoire et l'évêque Hermogène.

    Certains membres de la famille impériale, qui se trouvaient à Ekaterinbourg avant l'arrivée de Nicolas II, en ont été éloignés lorsqu'il fut amené dans cette ville. Parmi eux sont le grand-duc George Michaïlovotich avec sa femme, née princesse de Grèce, les princes Constantinovitch. le prince Palaï et la grande-duchesse Serge, soeur de la tsarine. Tous ces membres de la famille impériale ont été déportés à Latchevskx, localité ouvrière de la région de l'Oural.

    Journal de Genève du 3 juin 1918
     

     L'ASSASSINAT de la FAMILLE ROMANOV et leurs SERVITEURS  DEVOUES... 

    Le 23 mai, Pierre Gillard et quelques autres personnes qui avaient accompagnés s

    olidairement la famille impériale sont forcés de la quitter.Qui a pris cette décision?

    Certainement pas Iourovsky, un simple exécutant?

    Ce fait est-il la preuve que la décision de massacrer Nicolas II avec sa famille avait été déjà prise?

    l'engrenage tragique se confirme quand les cousins anglais des Romanov refusent de

    leur accorder asile alors que la tsarine est la petite fille de l'impératrice Victoria.

    Dommage que la Suisse n'aie pas accueillis la

    famille de Nicolas II alors qu'elle avait reçu Lénine. Cela était pratiquement possible

    puisque le précepteur suisse, Pierre Gillard, était en contact avec

    la Légation Helvétique de Petrograd puisqu'elle a pu organiser son retour en Suisse

    avec ses nombreuses photographies de la famille Romanov. La Confération suisse avait bien

    accordé asile à Lénine et à d'autres assassins, alors pourquoi pas à la famille impériale russe?

    Photo extraite de “Précepteur des Romanov: le destin russe de Pierre Gilliard”

     

    Tsarevich Alexei standing at attention in the park: 1917.

    Tsarevich Alexei standing at attention in the park: 1917.

     

     

    A consulter la page de Wikipédia sur Pierre Gilliard, ce Vaudois précepteur durant 13 ans des enfants impériaux et également photographe, avec des nombreux détails sur la déportation et l'assassinat de la famille de Nicolas II.. Empêché de descendre du train à Ekaterinbourg, il échappa à la tuerie et put rentrer en Suisse où il publia: Pierre Gilliard, Treize années à la cour de Russie (Péterhof, septembre 1905 - Ekaterinbourg, mai 1918): Le tragique destin de Nicolas II et de sa famille, Editions Payot, 1922.

     

     

      

    L'ASSASSINAT de la FAMILLE ROMANOV et leurs SERVITEURS  DEVOUES...

      

    Captivité de Tsarskoïe-Selo

    L'empereur Nicolas II ouvrant une allée dans le parc

    de Tsarskoïe-Selo encore couverte de neige, à la fin de

    mars 1917.Le destin tragique destin de Nicolas II et de sa famille,

    Pierre Gilliard, Payot, Paris, 1922, pp 160

    Le 15 mars 1917 (2 mars calendrier grégorien), Nicolas II demande

    au professeur Fiodrof si la maladie d'Alexis est incurable.

    Ayant entendu Fiodrof

    affirmer que «le mal est inguérissable», il murmura: «c'est bien

    ce que m'avait l'impératrice… Eh bien, puisqu'il en est ainsi, puisqu'Alexis ne

    peut être utile à son pays comme je le voudrais, nous avons le droit de la garder.»

    Sa résolution est prise et le soir il remet l'acte d'abdication aux

    représentants du gouvernement provisoire et de la Douma.

    Le lendemain de l'abdication, le grand-duc Michel,

    sur le conseil de tous les membres du gouvernement

    provisoire, sauf deux, se désistait et remettait à une

    assemblée constituante de décider quelle

    sera désormais la forme du gouvernement.

    Cette assemblée normalement élue sera

    dissoute par Lénine en janvier 1918. Dans son dernier

    prikaz du 8 (21) mars 1917,

    Nicolas affirme que: «Cette guerre sans

    exemple doit être conduite jusqu'à la victoire

    définitive. Quiconque songe à la paix et la désire en ce

    moment est traître à sa

    Patrie et la livre à I'ennemi.» ce que fit Lénine

    avec la honteuse capitulation de Brest-Litovsk du 3 mars 1918.
    Page 187: «L'empereur n'a pas voulu que le sang

    d'un seul Russe fût versé pour lui. Il a toujours été prêt

    à renoncer à tout s'il avait eu la certitude que c'était bien pour

    le bien de la Russie.»

     

     

     File:Otmaincaptivity1917.jpg

      

      

    Au début juillet, Iakov Mikhaïlovitch Iourovski (de son vrai nom Yankel Chaimovitch) reçoit l'ordre de Iakov Solomon dit Sverdlov, de les abattre et de faire disparaître les cadavres. Cet ordre est exécuté à l'aube du 17 juillet 1918, dans le plus secret, et ne cherchez pas dans le journal du parti "Pravda =Mensonge", un compte-rendu de cet exploit réalisé en forçant des civils sans défense à descendre dans une cave où ils sont rejoints par une escouade de la Tchéka.

      

    C'est la quintessence de l'ignominie de la vraie nature du bolchévisme, assassiner des innocents désarmés, fait abject qui serait légitimé par une autre quintessence, celle des Lumières et de Jean-Jacques Rousseau, la justification du totalitarisme, affirmant que le progrès social autoriserait la liquidation physique de ceux qui sont qualifiés de «réactionnaires» et d'«exploiteurs», pour lesquels cette tragédie serait une sorte de dommage collatéral: la terreur rouge de 1917 se justifierait par celle de 1793! On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, mais on peut aussi, et il ne faut surtout pas l'oublier, casser des millions d'oeufs et rater l'omelette.

     

    4 jeunes filles

      

      

    Il paraîtrait que ces 4 jeunes filles seraient des "ennemis du peuple" et que ce serait au nom de ce même peuple qu'elles ont été abattues, leurs cadavres n'ayant pas pu être incinéres, furent découpés, en partie brûlés à l'acide et jetés dans deux fosses?

    L'ignomie était telle que Lénine et Sverdlov l'ont tenue secrète !

    Est-il important de savoir si le tsar a été abattu dans la cave, les autres ailleurs, plus tard? Certainement, mais il est étonnant le nombre d'historiens qui se perdent dans les détails! En plus du plan des bolchéviks pour cacher leur forfait, le flou fut également provoqué par quelques mythomanes se faisant passer pour Anastasia ou d'autres survivants:

     

    et des margoulins usant de cette tragédie pour faire l'important. Mais cela ne doit faire perdre l'essentiel: le caractère ignoble de cet acte qui résume l'horreur du régime bolchévik. Et hélas, ce n'était que le début… Ces escrocs qui se prétendaient le peuple, ont détruit la vie de dizaines de millions d'innocentes victimes du peuple grâce à de nombreux complices.

     

    Les masses sont libres et armées: toujours les mensonges sans vergogne de Lénine

     

     

    Le Drapeau rouge du 5 avril 1924 rappelle "candidement" la vraie nature de Lénine: le pouvoir à tous prix, le pouvoir POUR LUI, les masses étant celles des "idiots utiles". «Démocratie et violence - Une révolution se distingue précisément de la "situation normale" d'un Etat, en ce sens que les questions légitimes intéressant la vie de l'Etat sont directement tranchées par la lutte des classes et des masses, lutte poussée jusque dans ses formes extrêmes comme il est inévitable lorsque les masses sont libres et armées. De ce fait essentiel ressort l'insuffisance de manifester en période révolutionnaire la "volonté de la majorité". Ce qu'il faut, c'est être le plus fort au moment décisif. En un mot vaincre.» Lénine, 26 juillet 1917.

    Le livre de Richard Pipes “La Révolution Russe” (Puf) fut escamoté et pour cause car il rapporte un témoignage de Yourovsky (Iourovsky), l'exécuteur!

     

     
    Nicholas II sawing wood in captivity in Tsarskoe Selo: 1917.
     

    Nicholas II sawing wood in captivity in Tsarskoe Selo: 1917.

     

    Les 2 commanditaires: Lénine et Sverdlov

     

    Un chef d'une bande d'assassins qui a fait basculer dans le sang et les larmes la Russie, Vladimir Oulianov dit Lénine, leader autoproclamé d'un gouvernement illégitime, ennemi du peuple, qui se fait appeler du titre fallacieux de soviet des commissaires du peuple.

    Sa vertu principale, tromper et faire tuer ceux qui ne sont pas dupes de ses mensonges!

    Mais dans l'Assemblée constituante légitime, les acolytes de Lénine, les bolchéviks sont très minoritaires, alors Lénine ordonne à sa garde de la liquider et faire exécuter

    les socialistes qui y étaient majoritaires.

    Lénine, l'ennemi du peuple! En fait, avec la création de l'Internationale communiste,

    il faudrait dire l'ennemi des peuples!

     

    Lénine Genève
    Genève: bas-relief de Paul Baud sur la tour du Molard

     

    Iakov Solomon dit Sverdlov, prétendu chef d'un gouvernement totalement illégitime, le sovnarkom

     

    En 1990, le dramaturge et historien moscovite Edvard Radzinsky annonça le résultat de ses investigations détaillées à propos des meurtres. Il retrouva les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui racontait comment il transmit personnellement l'ordre d'exécution de [signé par] Lénine également signé par le chef du gouvernement soviétique, Yakov Sverdlov. Sans vergogne, le régime de Lénine a nommé Ekaterinbourg, Sverdlovsk, cette ville reprit son nom à la chte de l'Union soviétique, mais la région s'appelle toujours Sverdlovskaya Oblast.

     

      

      

    Akimov avait sauvé le bulletin télégraphique original

    comme archive de l'ordre secret. Léon Trotsky avait révélé que Lénine et Sverdlov avaient pris ensemble la décision de mettre à mort le Tsar et sa famille. Se remémorant une conversation en 1918, Trotsky écrivait :

    “Ma visite suivante à Moscou prit place après la chute [temporaire] de Ekaterinburg [aux mains des forces anti-communistes]. Discutant avec Sverdlov, je demandai au passage : «Au fait, où est le Tsar ?» «Terminé», répondit-il, «il a été exécuté». «Et où est sa famille ?» «La famille en même temps que lui». «Tous ?»,

    demandais-je, apparemment avec quelque surprise. «Tous», répondit Sverdlov. «Et alors ?». Il attendait de voir ma réaction. Je ne répondis pas. «Et qui a pris la décision ?», demandais-je.

    «Nous l'avons décidé ici. Illitch [Lénine] croyait que nous ne devions pas laisser aux Blancs une bannière pour se rallier, spécialement dans les circonstances difficiles du moment».
    La ville de Iekaterinburg a été appelée Sverdlovsk de 1924 à 1991. Comme c'est révélateur pour le régime bolchevique de donner le nom d'un meurtrier en série à une ville: ses "héros" sont tous des méga-criminels!

     

    Ainsi Mussolini suite à son coup de force, la marche sur Rome, serait un fasciste, mais pas Lénine? Ou Lénine et Mussolini sont deux fascistes! Ce qui est sûr c'est que relativement au nombre de morts, Lénine dépasse, et de loin, Mussolini! Mais la diversion sur le Duce permet de duper en laissant dans l'ombre l'horreur de

      

    Lénine, dont on connaît maintenant des ordres secrets d'assassinats et de meurtres de masse!

     

    Iakov Mikhaïlovitch Iourovsky, chef des exécutants, de la garde privée de Lénine, la Tchéka

     

      

    En plus de Iakov Iourovsky, sont impliqués dans l'exécution:

    - Beloborodov (Vaisbart), président du Soviet local;


    - Shaya Goloshtchekin, chef de l'administration générale à Ekaterinburg;
    - Syromolotov, Safarov, Voikov.
     

    Légende, mise en scène ou révélation du forfait: sur une paroi de la cave du massacre de la famille de Nicolas II,

    il a été mentionné le fragment d'un poème de Heine.
     

     

      

    Alors que les archives soviétiques sont accessibles, impossible de trouver l'ordre télégraphié de Sverdlov à Iourovsky, le rapport de ce dernier sur le déroulement du massacre et le journal de l'impératrice qui se termine par: «16 juillet: 22H00 Couché, 15º».

    Le Tsar de toutes les Russies, sa famille et son empire ont été victimes, d'abord de la trop grande gentillesse de Nicolas II, et surtout d'un coup d'état d'une une secte judéo-bolchévique! «En conséquence» conclut Wilton, «il n'y a pas de raison d'être surpris du rôle prépondérant des Juifs dans l'assassinat de la famille impériale. C'est plutôt le contraire qui aurait été surprenant.» Et les assassins bolchéviques ont encore de nombreux complices qui continuent à falsifier l'Histoire et à se faire ainsi les complices des bourreaux au détriment des victimes. Et en Suisse aussi, le “fan club” de Lénine continue à sévir, tromper le peuple et à infecter les âmes!

     


     

    90 ans plus tard: le tsar Nicolas et sa famille sont réhabilités

    Le régime de Lénine et de sa bande d'assassins s'est écroulé après tant de sang et de larmes. Aucun des commanditaires ni aucun des exécutants n'ont été jugés! Quand à l'idéologie marxiste-léniniste, bolchévik ou communiste, elle n'a pas été bannie en dépit du fait qu'elle constitue un crime contre l'humanité. Sa constante couverture de la saloperie intrinsèque qu'elle engendre sous prétexte des "belles intentions" continue d'opérer!

    A la chute de l'URSS, Boris Eltsine, qui avait fait pourtant détruire la maison Ipatiev* sur ordre d'Andropov, a constitué une commission pour faire toute la vérité sur cet horrible crime, rechercher les cadavres pour qu'ils reposent à Pierre & Paul (St-Petersbourg). A l'été 2008, les deux dépouilles manquantes, celles de Maria et Alexis devraient joindre les autres membres de la famille impériale.

     

    (*) La maison Ipatiev, sur la colline de l'Assomption, à Iekaterinbourg, est devenue un lieu de pélerinage où se rendent plus de 10'000 personnes chaque mois.

     


     

    L’Assassinat programmé du tsar Nicolas II.

    Article de 2004 de Russie.net (en 2008, les 90 ans sont oubliés!) mentionnant le rôle de juifs dans le massacre de la famille impériale et celui de deux vers d'un poème de Heinrich Heine! Il y est affirmé que: «Sverdlov -Yankel Solomon vint en Russie en tant qu’agent rétribué de l’Allemagne» fait non corroboré mais possible puisque Lénine le fut sans l'ombre d'un doute! En complément de l'article de 2004, citant des faits rapportés par le livre "Les derniers jours des Romanov", montrant la barbarie de Iourovsky, exécutant de Lénine et Sverdlov, deux sociopathes sanguinaires!

    Selon l'article d'Irina de Chikoff, (Le Figaro, 26/08/2005), “Ce n'est qu'en 1997 que la Commission nationale a reconnu l'authenticité des restes de la famille impériale et des quatre personnes qui se trouvaient avec les Romanov: leur médecin, Evgueni Botkine, le cuisinier Ivan Kharitonov, un valet de chambre, Alois Trupp, et la camériste de la tsarine, Anna Demidova.” Mais il manque deux cadavres!

    Irina de Chikoff, (Le Figaro, 12/10/2007), révèle que deux ans après avoir déterrés les restes de la famille impériale et de sa suite, ceux de Alexis et Maria, cachés dans un autre lieu ont été découverts. Il est confirmé que les assassins ont tenté de les brûler avec de l'acide sulfurique!

    L'ultime mystère des Romanov bientôt levé. Article du Figaro (22/10/2007 ) qui résume bien les conditions de la tuerie et les recherches qui ont dû être effectuées, les assassins ayant tout fait pour cacher les traces de leurs crimes.

    Secrets d'Histoire présenté par Stéphane Berne a consacré l'émission du 15 juin 2008 à la tuerie de la famille Romanov, à l'aube du 17 juillet 1918.

    Plus d'info à:
    - http://www.romanov-memorial.com/
    - http://www.epbroye.ch/mediawiki/index.php/Maison_d%E2%80%99Ipatiev

     

    Bibliographie
    “Les derniers jours des Romanov”, Robert Wilton (18..-1925), traduction de “The last days of the Romanovs”, Cres, 1921
    “Le tragique destin du Tsar Nicolas II”, Pierre Gilliard, Payot, 1922, BGE Te 7336
    “Les derniers jours des Romanov”, P. M. Bikov, Payot, 1931

     

    Le Vaudois Pierre Gilliard était le précepteur des enfants du tsar Nicolas II: les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Il suivit la famille impériale durant leur captivité jusqu'à Ekaterinbourg, où il se fit séparer d'eux le 23 mai 1918. C'est d'ailleurs cela qui lui sauva la vie, car Nicolas II et sa famille se firent exécuter peu de temps après. De retour en Suisse, il publia en 1922 un ouvrage sur "Le tragique destin du Tsar Nicolas II". Outre les dernières photographies de la famille impériale de Russie prises dans leur vie quotidienne en captivité, le fonds Pierre Gilliard contient également de la correspondance et différentes notes prises au cours sa vie. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gilliard

     

    La Suisse aurait pu donner asile à la famille de Nicolas II comme elle le fit pour l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er installé au château de Wartegg, dans le canton de Saint-Gall, proche du lac de Constance. Cela aurait été la moindre des choses, car après avoir donné asile à Lénine qui fut un des plus grands meutriers de masse de tout les temps, assurer le sauvetage de Nicolas II et de sa famille aurait une compensation.

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with some guards during their captivity at Tsarskoe Selo: June 1917.

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with some guards during their captivity at

    Tsarskoe Selo: June 1917.  

     

    sources :

    http://www.fonjallaz.net/Communisme/N2/Massacre-famille-tsar/index.html

     

     

     

     

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    Bijoux, joyaux et parures à la Cour impériale de Russie

      

      

    "A la Cour de Catherine II de Russie, richesse et pompe dépassent de loin l’imagination ;
    l’éclat des habits et la profusion de pierres rares lui accordent la toute première place
    parmi les Cours européennes !", tel est le témoignage d'un voyageur britannique
    au XVIIIème siècle, ébloui par le faste de la Cour impériale.

    De tous les objets précieux qui sont l'apanage de la noblesse russe, rien ne nous surprend plus, nous étrangers, que l'abondance de joyaux sur les parties les plus diverses des costumes de Cour. Dans la plupart des pays, de telles parures sont portées par les dames mais en Russie, les messieurs rivalisent avec celles-ci : beaucoup de courtisans apparaissent couverts de diamants de la tête aux pieds !…

     

     

    catherine II.jpg

    Portrait de Catherine II de Russie. Couronne, boucles d'oreilles, collier, agrafe de poitrine,
    Ordre de Saint-André … l'impératrice Catherine-la-Grande en majesté.

    Florilège et chatoiement de couleurs : saphirs au bleu intense, vert foncé des émeraudes, spinelles et rubis d'un rouge éclatant, chrysolites au vert mordoré, grenats de Bohème rouge cerise et améthystes violette … la Cour de Saint-Pétersbourg n'a jamais autant aimé se parer de joyaux. Si Versailles reste un modèle qu'elle s'empresse d'imiter, elle cherche également à s'imposer en rivale. Pas le moindre habit qui ne reflète l'or ou l'argent, ne soit incrusté de perles, brillants ou pierres. Depuis les caftans, les jabots garnis de dentelle, les basques et les pans, jusqu'aux perruques et aux mille et un accessoires de l'élégance vestimentaire : crinolines et corselets, volants de dentelle, pendants d'oreilles, colliers, bagues et bracelets, broches, agrafes, épingles de cravate ou à cheveux, nœuds et chaînettes, brodequins et boucles de ceinture.

     

     

    noeud.jpg

    Noeud. Or, argent, émail, diamants, brillants, fin XVIIIè siècle.

      

      

    De l'avis unanime des habitués de Versailles, la Cour de l'impératrice Elisabeth Pétrovna, fille de Pierre-le-Grand, passe pour la plus brillante d'Europe, alliant le faste oriental à l'éclat français. L'impératrice elle-même ne donne-t-elle pas le ton en exigeant de son entourage pompe et apparat ? L'un de ses favoris, Alexis Razoumovski, est le premier à arborer des nœuds et des boucles ornés de brillants. Le beau Serge Narichkine, que l'on disait le plus élégant de toute la Russie, apparaît au mariage d'un grand-duc vêtu d'un caftan d'or, constellé de pierres précieuses.

    Traditionnellement, la Russie se fournit en pierres précieuses auprès des comptoirs de Chine ou de l'Inde. Joailliers et orfèvres ne forment qu'une seule corporation : les ateliers disposent de spécialistes pour tailler, polir et sertir, assembler et enchâsser perles et pierres avant d'en effectuer l'ornementation complète sur une parure. Très recherchés, de nombreux artisans russes et surtout étrangers, tailleurs à facettes français, allemands, hollandais et suisses viennent exercer leur art à la Cour. Un grand nombre d'entre eux - parmi lesquels le célébrissime Fabergé - feront même de la Russie leur seconde patrie.

    Dans une profusion de pierres, fleurs et plumes d'or et d'argent, perles et fines dentelles, jouant sur les contrastes et les nuances, la palette du joaillier russe se décline autour d'une multiplicité de tons vifs, due principalement à la taille à facettes. Assortissant les accessoires de mode aux vêtements de Cour, les orfèvres conçoivent des parures aux pièces interchangeables, comme le bouquet de fleurs, ornement de ceinture de robe de cérémonie, et l'aigrette, plumet fixé dans la coiffure, où chaque fleur s'anime au moindre mouvement en brillant de tous ses feux.

     

     

    souvenir - aigrette.jpg

      

      

    A gauche, Etui pour cartes de visite à l'effigie du tsar Paul Ier.
    Or, argent, émail, brillant, fin XVIIIè siècle.
    A droite,
    Aigrette en forme de fontaine. Plumet fixé dans la coiffure, monté en 1750.
    Constitué d'une cascade de diamants et de deux saphirs bleu marine, dessinant une source
    d'où s'élève une colonne retombant en lourdes gouttes de saphirs

    Parmi les pierres historiques conservées autrefois dans la Salle du Trésor au palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg, le diamant Orlov, ornant le sceptre impérial, est considéré comme l'un des plus prestigieux par sa taille, sa beauté et sa légende. Découverte en Inde vers 1600, on pense que cette pierre forma primitivement l'œil d'une divinité hindoue. Dérobée par un soldat français, elle devient propriété d'un shah de Perse. Ce dernier est assassiné et le diamant disparaît durant les troubles de la ville d'Ispahan. On retrouve la pierre aux mains d'un marchand arménien qui la transmet à son neveu, un certain Lazarev, banquier et joaillier de son état. En attendant de lui trouver un acquéreur, le diamant est déposé dans une banque à Amsterdam.

     

     

    orlov - toison.jpg

      

      

    Sceptre impérial arborant le diamant Orlov. Formait-il l'un des yeux du Lion d'or du Grand Moghol, dont l'autre, le fameux "Koh-i-Nor", orne actuellement la couronne d'Angleterre ? Considéré comme l'un des plus gros diamant au monde, son histoire s'apparente aux mythes et légendes des temps anciens.
    Ordre de la Toison d'Or. Or, argent, topazes mauves du Brésil et brillants, milieu du XIXe siècle. Ce bijou aurait été porté par un empereur d'Autriche.

    Mais comment devient-il le diamant Orlov ? On se souvient que les frères Orlov ont très activement participé au coup d'Etat qui procura le trône à Catherine II. L'impératrice s'empresse de les couvrir de présents, charges et fonctions militaires. Grigori Orlov, le plus actif des frères, devient un personnage important tant à la Cour que dans le lit de son impératrice bien-aimée. A l'occasion de la fête de Sainte-Catherine, en lieu et place du traditionnel bouquet de fleurs, il lui offre un extraordinaire diamant qu'il a acquis chez Lazarev pour la fabuleuse somme de 400.000 roubles, payables par acomptes pendant sept ans !

    Diamond watch with pendants and charms were very popular among Russian courtiers of the 18th century. They wore it on the right side of the gown or pinned to the waistband. This one was made in 1770 by German jeweler in St Petersburg. Do you see a small blue egg pendant on the watch? This pendant could mean the owner got the watch as a present for The Easter from one of his/her relatives. A hundred years later this idea was performed by Faberge in his Eggs Collection|| Hermitage, St Petersburg

    The tobacco box with a portrait of Anna I The Bloody, a nephew to Peter The Great, unknown jeweler, 1736-1740 | Hermitage, St Petersburg



    La richesse et la somptuosité des insignes de la souveraineté impériale font l'admiration des étrangers et l'émerveillement du bon peuple russe. Le faste déployé à la Cour impériale symbolise le pouvoir et l'autorité que le tsar ne reçoit que par la grâce divine : Seigneur, donne la force suprême au grand Souverain que tu as bien voulu faire Empereur, mets-lui sur le front la Couronne aux pierres précieuses d'une pureté immaculée. Mets dans sa main droite le Sceptre du salut, fais-le asseoir sur le Trône de la vérité !, implore le métropolite de Moscou au cours de la cérémonie du sacre. Un rituel emprunté aux traditions byzantines : couronne impériale, sceptre, chaîne et globe ainsi que le manteau d'hermine et de brocart or et pourpre, brodé de l'aigle à deux têtes.

     

     

    couronne impériale.jpg

    Couronne impériale, créée en 1762 par l'orfèvre suisse Jérémie Pauzié.
    Chef-d'œuvre de joaillerie, cette couronne servira au sacre de plusieurs empereurs.
    Le tsar Nicolas II sera le dernier à la porter.

      

      

    Assemblée pour le sacre de Catherine II, la Couronne impériale marque l'apogée dans la magnificence des parures de Cour. Je triai parmi tous les bijoux ceux qui me semblaient le mieux convenir à ce travail, évoque son créateur, le Suisse Jérémie Pauzié, je choisis les pierres les plus grosses. Chef d'œuvre scintillant de tous ses feux, la Couronne impériale servira une ultime fois lors du sacre du tsar Nicolas II …

    Insigne de souveraineté russe, le Globe terrestre symbolisait déjà chez les empereurs romains le pouvoir sur l'univers. La Grande Chaîne, portant l'étoile de l'Ordre de Saint-André, orne le manteau impérial. Longue de 148 cm, ses maillons alternent l'aigle à deux têtes, les couronnes, la croix de Saint-André et le monogramme impérial.

     

     

    diadème.jpg

      

    Diadème de type Kokoschnik, par analogie à la coiffure paysanne d'étoffe en forme de diadème.
    Or, argent et diamants avec un diamant rose de 13 carats,
    monté vers 1800 pour l'épouse de l'empereur Alexandre Ier.

      

      

    Sous Pierre-le-Grand, le système de récompenses en nature, octroyées pour services rendus, est remplacé par l'attribution d'ordres ou de décorations, incrustés de pierres d'une richesse exceptionnelle. La plus ancienne distinction est l'Ordre de Saint-André, représentant le martyre de Saint-André, devenu par la suite le saint patron de l'église russe.

     

    Diamond Cap, 1682-1687.  Gold, silver, precious stones, pearls, fur, casting,  engraving, carving, enamel.  Belonged to Tsar Ivan Alekseevich.  Armoury Chamber of the Moscow Kremlin.  Diamond Fund. Moscow, Russia.

     



    L'unique ordre conféré aux dames, en récompense de certains de leurs bienfaits, est l'Ordre de Sainte-Catherine, créé en souvenir d'un fait d'armes très personnel de Marthe Skavronskaïa, maîtresse de Pierre-le-Grand puis épouse, ensuite veuve et enfin tsarine sous le nom de Catherine Ier. En 1711, alors qu'un conflit avec la Sublime Porte menace de tourner au désastre pour la Russie, les hostilités prennent subitement fin à la surprise générale. Fin stratège, le tsar avait compris qu'une défaite sur le terrain pouvait se transformer en paix honorable dans l'alcôve du Grand Vizir !

     

     

    ordres.jpg

    A gauche, Ordre de Saint Alexandre Nevski, deuxième moitié du XVIIIième siècle.
    A droite, Ordre de Sainte-Catherine, réservé aux femmes.
    Or, argent, rubis et brillants, fin du XVIIIe siècle.

      

      

    Sur les instructions de Pierre-le-Grand, les joyaux et parures impériales devaient être entreposés au sein du Trésor national. Trois siècles plus tard, la Révolution bolchevique décrète que tous les trésors nés de l'oppression des travailleurs et qui étaient jusqu'à présent la propriété exclusive des classes dominantes, deviendront propriété de l'Etat des ouvriers et paysans ... Aujourd'hui, on peut les admirer à Moscou, précieusement conservés au Fonds diamantaire, sous le vocable très à la mode de Trésor des Tsars !

    Nicolas van Outryve d'Ydewalle

    © Joyaux du Trésor de Russie. La Bibliothèque des Arts, 1991, Paris

     

    Caravel pendant    Late 16th century, Italian  Gold, rubies, emeralds, pearls and enamel   

    Hermitage Museum

     

    Bijoux de Catherine 2

     

     

    Robes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de RussieRobes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de Russie

     

     

    Robes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de Russie

     

     

     

    Robes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de RussieRobes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de RussieRobes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de Russie

     

    "Emerald"  Diamond brooch (gold, silver) with a square of  dark green Colombian emerald (II quarter of XIX)  of the Diamond Fund of Russian Federation.  Colombian emerald cut with steps (XVI or XVII),  weighing 136.25 carats, measuring 4.5 cm x 3.6 cm -  one of the seven historic stones of the Diamond Fund of Russia.

     

     

    Robes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de RussieRobes et Objets ayant appartenue à l'Impératrice Catherine 2 de Russie
    Cette robe et un uniforme du régiment Préobrajensky Life Guards 1763

     

    La robe de son couronnement on peut voir que la robe est parsemé de l'Aigle Bicéphale :


     

     

     

     

     


     

     


     

     

     

     

     

     

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    venise du nord,nouvelle amsterdam,pierre le grand,saint petersbourg,tricentenaire,strelsy,alexandre menchikov,daniel menchik,apraxine,golovkine,cheremetiev,dolgorouki,stroganov,youssoupov,smolny,bartolomeo rastrelli,gagarine,pouchkine,petrograd,leningrad

    Trésor de la famille Narichkine découvert à Saint Petersbourg

     

    Un trésor a été découvert lors des travaux de restauration d’un l’hôtel particulier du 18 siècle, rue Tchaïkovski, à Saint-Pétersbourg. La famille aristocratique Narychkine-Troubetskoï, propriétaire de l’hôtel, a quitté la Russie après la révolution Bolchevik, en novembre 1917.

     

     

    Le porte parole de la société Intarsi chargée de la restauration de ce manoir a annoncé la découverte du trésor le 19 mars.

    Ces objets étaient dissimulés dans une petite pièce secrète située sous un plancher entre le deuxième et le troisième étages du bâtiment. Les objets avaient été enveloppés dans du papier et des journaux datant de mars, juin, août et septembre 1917.

     

     

    Ce trésors se compose de services de table d’apparat , en argent massif, vermeil provenant des plus grands orfèvres de la moitié du XIX° et du début du XX°, comme Sassikov, Ovchenikov, Khlebnikov, les Frères Grachev et Fabergé (Сазиков, Овчинников, Хлебников, братья Грачевы, Фаберже).

     

     

    Soit près de 2 168 objets comprenant 4 services complets pour divers occasions ( service de table, à café, à déssert) fin XIX° et début XX°. Le tout se trouvait dans des sacs en tissu, emballé dans du papier et des journaux datés de mars juin aout et septembre 1917, imbibé de vinaigre permettant un état de conservation parfait , prêt à être dressé sur une table.

     

    Soupière aux armoiries de la famille Narichkine

    Une autre partie de ce trésor se trouvait dans des écrins en bois à tiroirs pour les couverts, l’ensemble également imbibé de vinaigre. Sur beaucoup d’objets se trouvent les armes de la famille Narichkine,objets fabriqués par les meilleurs ateliers d’orfévreries et de bijoutiers russes du milieu du XIX.

     

     

    On a trouvé des plats caractéristiques de Fabergé, salières, quelques bijoux pascals sur une chaine en sautoir et une montre.

     

    Le vaisselle de table est en argent et en vermeil, les couteaux sont français à manche de perles et porcelaine peinte dans les écrins à tiroirs. Se trouvent également des objets aux armes impériales, des décorations : St Vladimir avec épées, des médailles en souvenir du 300° anniversaire de la Maison des Romanov et une médaille du 100° anniversaire de la guerre de 1812 ainsi qu’une décoration de l’ordre de la Serbie et du Monténegro.

    Il n’est pas rare de découvrir à l’occasion de restauration ou de transformation des objets qui furent cachés dans les murs d’appartements au moment de la Révolution de 1917.

    Il y a une dizaines d’années, l’on a découvert une pièce murée dans laquelle le propriétaires avait installé, dans l’espoir de revenir: de la nourriture, du tabac, des allumettes des bougies des livres et un modeste mobilier. A la suite de cette découverte beaucoup de propriétaires de logement se sont mis à fouiller: les murs, les plafond et les planchers à la recherche de trésors.

    La cache du fabuleux trésor Narichkine.

    Pour Intarsi ce n’est pas la première fois que l’on fait des découvertes lors de restauration à Saint Petersbourg durant ces 20 dernieres années, souvent lors de restaurations l’on découvre des choses étonnantes. Quelques œuvres artistiques ont une certaine valeurs d’autres seulement culturelle. Le trésor Narichkine est une découverte comme jamais nous n’en avons eue, déclare M. Novikov porte parole de la société. L’on a découvert lors de la restauration de l’Arc de Triomphe une étonnante collection de 5000 fume cigarettes représentant une valeur culturelle. Lors de travaux aux Griffons au Pont de la Banque l’on a découvert 1860 pièces de monnaies anciennes, dans un hôtel particulier sur la Moïka 122 pièces de monnaies sous le plancher, et sous un couche de plâtre des fresques et des panneaux décoratifs de sgraffites( techniques de finitions décoratives).

    Certains particuliers inventeurs de trésor ne dirent mot !

    Toutes les hypothèses sont envisagées pour le placement de ce trésor , soit au Palais Constantin ou directement au manoir Narichkine ou dans un musée comme l’Ermitage ou le musée de Pavlosk ou ailleurs, en attendant la fin des investigations du gouvernement, des experts, des fonctionnaires et bien sûr des propriétaires, s’il y en a ?

    Un des représentants de la famille Narichkine, Piotr Narichkine, âgé de 65 ans, vit en Afrique du Sud. Il n’exclut pas être un prétendant pour hériter du trésor familial à Saint Petersbourg. Mais il n’est pas le seul descendant de la famille Narichkine !

    Le musée de l’Ermitage souhaite obtenir ce trésor ainsi que le musée de Pavlosk.

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    10 juin 1897 :
     
    Au palais de Peterhof, près de Saint-Pétersbourg, naissance de S.A.I. Tatiana Nikolaïevna Romanova, grad-duchesse de Russie, deuxième des quatre filles et des cinq enfants de Nicolas II, empereur et autocrate de Toutes les Russies, et de son épouse Alexandra Féodorovna, née Alix de Hesse-Darmstadt. Proche de sa mère, Tatiana fut surnommée « la Gouvernante » du fait de son caractère déterminé et quelque peu autoritaire par rapport à ses soeurs.
     
    Elle périt avec les autres membres de sa famille fusillé le 17 juillet 1918 dans la maison d'Ipatiev à Ekatérinbourg. D'après les mémoires d'un des assassins, Yourovsky tua lui-même Tatiana avant de tuer la grande-duchesse Olga, son ainée. Ses ossements brulés ainsi que les autres furent solennellement inhumés ainsi que les autres le 17 juillet 1998 dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul  de Saint-Pétersbourg après leur retrouvement dans un puits aux bois près d'Ékaterinbourg.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Dans cette biographie, j'ai essayé d'être impartiale.

    J'ai eu le privilège de connaître l'impératrice Alexandra Feodorovna bien.

      

    Je connaissais ses qualités et ses faiblesses.

    J'ai regardé son inlassable travail pour son pays et sa famille.

    Je l'ai vue en jours de joie et en jours quand l'âme humaine est dépouillée de toutes les conventions qui entourent le grand.

     

     

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    J'ai essayé de faire cela, pas la biographie officielle d'un État souverain, mais la vie d'une femme très humaine, contrainte par le destin d'être une héroïne de tragédie.

     
     
     
    Ci-dessus : Gauche, comtesse Hendrikov ;
    à droite, Baronne Sophie Buxhoveden.
     
     
     
     
    Caractère de l'impératrice était très complexe.
      
    Amour pour son mari et ses enfants était son trait dominant.
    Elle était une épouse idéale et la mère ; ses pires ennemis ne peuvent pas nier sa ce.
     
     
     
      
    Elle était une femme très féminine et pas toujours logiquement raisonnable lorsqu'il s'agissait d'un conflit entre la raison et de l'affection.
      
    Son intelligence est toujours subordonné à son cœur.
     
     
    Les enfants Romanov
      
      
    Dans ses rapports avec d'autres personnes, son idéalisme souvent lui fait trouver le bien que sa propre nature l'a amenée à s'attendre.
      
    Sa timidité inhérente, qui elle n'a jamais étée capable de conquérir, a été mal comprise et considéré comme fierté.
     
     
      
    Image du Blog croissantdelune.centerblog.net
      
      
    Elle a jamais acquis la manière vers l'extérieur facile et prêt sourire que gagner le cœur du public et sa modestie lui empêché de se battre pour la popularité qu'elle a si ardemment souhaitée à cœur.
     
     
     Les enfants Romanov

     

      

    Son intense amour pour son fils unique, qui souffrait de la terrible maladie héréditaire de l'hémophilie, et son inquiétude pour son état de santé a augmenté sa foi en Raspoutine, guérisseur, .

      

    Elle s'accroche à lui quant à la dernière paille qui pourrait s'avérer

    l'épargne de son enfant.

     

    La nature de l'impératrice a un mystique côté-elle descendait dans la maison de Hesse (Brabant) de Saint Elizabeth de la Hongrie et l'idée de la guérison par la prière avait pour elle un appel.

      

    C'est sur ce côté et de ce côté seulement, que Rasputin influencé .

      

     

      Image du Blog croissantdelune.centerblog.net

    L'impératrice a été cruellement calomniée et une injustice flagrante.

    Son manque d'expérience politique, sa confiance en la bonne innée de l'humanité, a fait son commettre beaucoup d'erreurs de politique.

     

      

    Mais dans tout ce qu'elle a fait, elle a été guidée uniquement par son amour pour le pays de son adoption.

      

    Elle arrive en Russie avec de grands idéaux de l'obligation.

      

    Elle croyait que l'épouse du souverain est la mère du pays - le « Validé »,

    comme le peuple tartare appelé lui.

     

     

    Image du Blog croissantdelune.centerblog.net

      

    Elle travaille sans cesse à améliorer les conditions des classes les plus pauvres, fondateur des écoles et les hôpitaux, combats avec ténacité contre les nombreuses difficultés de mise en route.

      

      

    Elle n'a à cet égard pour la Russie n'a jamais été informé et a, depuis la révolution, été systématiquement ignoré par tous ceux qui ont écrit sur elle.

      

    L'impératrice adoré la Russie et les Russes.

      

    Aucun sacrifice ne pourrait être trop grand pour la Russie, même la Couronne de son mari et à l'héritage de son fils.

      

    Lorsqu'elle a entendu parler de l'abdication de l'empereur, ses seuls mots étaient « Dieu donne que cela sauve la Russie! »

     

      

    L'histoire se répète. Dans une révolution il y a toujours une figure sur laquelle les hautes lumières de l'automne et dont chaque action est susceptible d'une interprétation erronée. En ces temps un mot peut définir la boule de calomnie laminage ;

      

    Elle pousse comme une boule de neige, jusqu'à chaque mal, chaque acte regrettable, est attribuée à l'un, souvent innocente, cause.

      

    Marie Antoinette, bien que son personnage était tellement différente de celle d'Alexandra Feodorovna, a joué le même rôle dans l'histoire de la Révolution française.

     

    Olga et Tatiana Romanov : Grandes Duchesse de Russie  

      

      

    Vers la fin l'altruisme et la sérénité spirituelle de l'impératrice grandit chaque jour et sont visibles dans le courage et la noblesse, avec laquelle elle portait, sans un souffle, le long martyre d'humiliation incessants de dix-sept mois.

      

    Sa faim et la soif ont été pour la justice.

      

    À la dernière, dans son mémoire chrétienne au divin sera, elle doit avoir reconnu la vérité, elle a demandé, et c'est la Pitié suprême qui lui a envoyé l'accomplissement de la prière de Ruth et avec son mari l'a quittée.

     

      

    Ce livre est l'enregistrement d'une vie, pas le récit d'événements quotidiens à la Cour. Ces que mai un jour dire à mes propres souvenirs.

      

    C'est un compte exact de la vie de l'impératrice Alexandra Feodorovna,

    que je sache il a été.

     

     

      Olga Romanov

      

    Peut il aider à supprimer les fausses impressions données par des personnes qui, au mieux, savaient lui que légèrement, et à l'avenir elle peut aider le redécoupage sain d'esprit de l'histoire !

     

      Image du Blog croissantdelune.centerblog.net

      

    J'ai eu l'avantage de la référence à des sources plus authentiques.

      

    L'impératrice elle-même, dans nombreuses conversations, m'a donné des détails que je cite sur son enfance et sa jeunesse.

      

    J'ai vu et parlé à beaucoup de gens qui connaissait en Allemagne et en Angleterre dans ses jeunes années.

      

    J'ai été capable de lire les lettres, non accessible à l'écrivain ordinaire et ont ajouté mes propres impressions et souvenirs.

      

    De 1913, tous les incidents que je décris sont celles dans laquelle j'ai participé.

      

    Dates précédentes, noms, incidents, etc., ont été vérifiés par mes deux collègues anciens, la princesse Elizabeth Nicholaevna Obolensky et

    la princesse Marie Viktorovna Bariatinsky.

     

      

    Je dois mendier l'indulgence de mes lecteurs pour beaucoup d'erreurs.

      

    Je suis un russe et écrire dans une langue pas toute ma propre, sans expérience littéraire, si précédent. J'ai mis sur l'enregistrement des événements et de mes idées à leur sujet, comme ils sont venus à moi. Dans certains cas j'ai été obligé d'éviter de mentionner les noms, en raison de la triste situation maintenant dans mon pays malheureux.

     

      

    Je dois la plus profonde gratitude aux relations et aux amis de l'impératrice Alexandra Feodorovna pour m'avoir gentiment prêté lettres et photographies pour publication ; également à M. Pierre Gilliard pour obtenir la permission d'utiliser une partie de ses photographies et de faire des citations de son livre 11 treize ans à la Cour de Russie « (MM. Hutchinson).

      

    Je suis redevable de certaines citations de lettres de l'impératrice « Souvenirs de la Cour de Russie » de Mme Vyroubova (MM. Macmillan) et « The Real tsarine » de Mme Lily Dehn (MM. Butterworth).

      

    Aussi « Die Tragedie der Zarenfamilie » du Dr Ernst Seraphim et de M. Paléologue de « Mémoires d'un ambassadeur » (MM. Hutchinson) pour quelques extraits.

      

    Je suis bien obligé de MM. Payot et Cie pour les autorisant à moi pour publier des photos qui ont paru dans leurs publications et de Frau von Kaulbach pour obtenir la permission de reproduire dans ces pages un portrait de l'impératrice, peint par la fin F. A. von Kaulbach.

     

    Je tiens à présentér ma plus chaleureuse grâce à M. J.C. Squite et M. R. Longman pour leur intérêt et de la nature critique de mon travail, et aussi à mon amie, Mlle Kathleen Conyngham Greene, pour ses encouragements constants et les conseils utiles, pour tous dont je remercie chaleureusement.

      

    Enfin, à Miss Grace Chapman, dont j'apprécie profondément les précieuses suggestions et aide à la lecture de la preuve.

     

    SOPHIE BUXHOEVEDEN
    BRUXELLES
    Juillet 1928

     

     

    Sources:

    http://www.microsofttranslator.com/BV.aspx?re

    f=IE8Activity&a=http%3A%2F%2Fwww.alexanderpalace

    .org%2F2006alix%2Fpreface.html

      

      

      

     

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    Russie royale

     
    Je tiens à présenter ce site, Royale de Russie. Dans ce site il y est une énorme quantité de photographies de la famille impériale russe étant une famille. Il y a bien sûr les comparaisons faites facilement entre les Romanov et de la marytred des Bourbons. Il me semble que les bolcheviks souhaitaient supprimer toute possibilité d'un membre de la famille impériale est un point focal pour la révolution du compteur et donc tué tous les. Comme il n'a pas avec les Bourbons il n'a pas avec les Romanov...

    Quelques photos des albums...

    Le Tsar et la tsarine sur un balcon du palais...


    Tous les enfants ont appris à coudre et à faire des travaux à l'aiguille. Anastasia considère son travail intensément.

    Tsar et tsarévitch abord le « standard » de 1913...


    Les enfants Romanov...


    Dieu sauve le Tsar...
    Jhesu + Marie,
    Brantigny
      
      
      
      
    Sources
      
      
      
     
      
     
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    Moscou : Splendeurs des Romanov

    En été 2004, le Grimaldi Forum Monaco et son exposition « Impérial St Pétersbourg, de Pierre Le Grand à Catherine II » avaient abordé l’Art sous le règne d’un des représentants de la famille impériale Romanov :

    Pierre le Grand. Brigitte de Montclos, déjà commissaire de cette exposition, spécialiste de la Culture russe, signe ici le synopsis de ce nouvel opus estival :

      

    « Moscou, splendeurs des Romanov », présenté du 11 juillet au 13 septembre 2009.





    Moscou : Splendeurs des Romanov

     


    Œuf de Fabergé,
    Carl Fabergé, pendulette bleue au serpent,1887
    Collection du Palais Princier de Monaco
    Photographie ©Gaëtan Luci





    … « La dynastie des Romanov a régné trois cents ans sur la Russie.

      

    Tous les souverains sans exception ont été couronnés dans la cathédrale de la Dormition au Kremlin. Les cérémonies du sacre redonnaient à l’ancienne capitale le lustre dont l’avait dépossédé Saint-Pétersbourg.

      

      

    L’exposition se propose de faire redécouvrir une Moscou que les visiteurs étrangers oublient souvent au profit de la capitale du Nord »….

    « Moscou : Splendeurs des Romanov » dévoile en 500 chefs d’œuvre combien Moscou au XIXe siècle est une véritable capitale artistique sous le règne des derniers tsars, Alexandre III et son fils Nicolas II.

     

     

    La scénographie originale est confiée à François Payet, déjà auteur de mises en scène remarquées pour « Impérial Saint-Pétersbourg » et « Reines d’Egypte », et qui veut révéler la beauté et l’âme des objets rassemblés pour recréer une authentique atmosphère russe évoquant le cérémonial de la liturgie orthodoxe, l’urbanisme, l’architecture, les églises aux coupoles dorées d’une capitale : Moscou, les fastes de la vie de cour et la magnificence des intérieurs de palais où vécut la famille impériale.

     

    Moscou : Splendeurs des Romanov


    Mitre velours rouge, perles et pierres
    Russie début XIXème
    Musée Historique d’Etat, Moscou
    Photographie © The State Historical Museum

    Moscou : Splendeurs des Romanov


    Evangile,
    Moscou, Musée et Réserve d’Etat de Tsarskoïe Selo,
    Photographie © The State Museum preserve « Tsarskoïe Selo », St Petersburg,2009





    Les prêts emblématiques du Musée Historique de Moscou et du Musée du Kremlin consistent en des vêtements sacerdotaux, des objets liturgiques en métal précieux, un ensemble d’icônes et une iconostase en bois peint du XVIIe siècle qui illustrent la richesse de l’église.

      

      

    Un choix important de vues de Moscou à travers des huiles sur toile, plans et gravures montreront l’étendue de la capitale.

      

    Sous la désignation « Le siècle d’or » couvrant les années 1820-1870, cette période voit l’épanouissement de la littérature russe (Tchekhov, Tolstoï), de la musique (Rimski-Korsakov, Tchaikovsky), de la peinture puis, comme dans le reste de l’Europe, le retour aux sources tant en architecture que dans les métiers d’art avec une production exceptionnelle qui sera montrée dans la fameuse exposition panrusse de 1882 à Moscou.

      

      

      

    C’est la redécouverte du passé russe, ce qu’on nomme le style russe qui est présenté à travers de nombreux objets d’Art : Kovch en verre, Samovar et un service de table dit « Rousskii style » provenant du musée Kouskovo, un des musées qui participe à l’exposition.

     

    Moscou triomphe comme une « vraie » capitale artistique à part entière dotée de centres de production artistique dans les domaines de l’Orfèvrerie et de la Porcelaine.

     

    Moscou : Splendeurs des Romanov

     


    Kovch cristal « Boyards », 1908-1917
    Russie, Moscou, Musée historique d’Etat, Moscou
    Photographie © The State Historical Museum

    Moscou : Splendeurs des Romanov

     


    Paire de jumelles d’opéra
    La Fondation Link of Times
    Photographie: © The Link of Times Foundation

    Moscou : Splendeurs des Romanov

     


    Assiette creuse
    Service du grand-duc Constantin Nicolaievitch 1848 – 1852,
    Saint Petersburg – Manufacture Impériale de porcelaine
    Musée historique d’Etat, Moscou
    Photographie © The State Historical Museum





    C’est également à cette époque que la famille impériale puis dans l’entourage du Tsar, de grandes familles – le Prince Demidoff, le Prince Orloff – passent commandes à de célèbres maisons comme Baccarat, Cartier et Fabergé.

      

    L’exposition présente de magnifiques bijoux et pièces d’orfèvrerie, ainsi que les célèbres œufs de Pâques en joaillerie de Fabergé produits jusqu’en 1917 pour le compte des tsars Alexandre III et Nicolas II.

    Le marché russe représente au début du XX siècle une grande partie des exportations de la cristallerie de Baccarat.

      

    En 1896, le tsar Nicolas II et la Tsarine Alexandra Feodorovna firent leur voyage de noces en Europe avec une escale à Paris à l’occasion de laquelle, ils vont découvrir la production de Baccarat : un service de verres sera conçu « le service du tsar » dont des pièces seront également présentées.

      

    Sans oublier l’évocation du joaillier Louis Cartier dont les sources d’inspiration seront fortement marquées par l’Art russe et qui sera nommé en 1904 joaillier attitré auprès des cours de Russie, de Belgique, d’Espagne…

     

    Moscou : Splendeurs des Romanov


    Nicolas II, son épouse Alexandra Feodorovna et leurs deux filles,
    Photographie © Issu du fond des Archives publiques cinématographiques de la Fédération de Russie de Krasnogorsk

     

    Dans le registre du témoignage historique, l’exposition nous plonge dans l’intimité du dernier des Romanov ; le Tsar Nicolas II.

    Au travers d’un incroyable fond photographique du Musée de l’Elysée de Lausanne et de films provenant des Archives cinématographiques de la Fédération de Russie de Krasnogorsk, le public découvre non sans émotion la vie de Nicolas II et de sa famille.




    Courtesy Grimaldi Forum Monaco
    Visuels © Leurs auteurs respectifs

      

    SOURCES

    http://eaobjets.wordpress.com/2009/07/29/moscou-splendeurs-des-romanov/

      

      

     

      

      

      

     

      

      

     

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     Sotheby’s mettra en vente en novembre une collection de bijoux ayant appartenu à la famille du tsar Nicolas II, récemment retrouvée dans les archives suédoises.

      

    Quelques mois après le déclenchement de la Révolution russe en octobre 1917, la grande-duchesse et tante du dernier tsar russe Nicolas II, Maria Pavlovna, avait déposé à l’ambassade de Suède une centaine de bijoux. Les objets ont fini par être transférés de Saint-Pétersbourg à Stockholm et sont restés oubliés dans les archives du gouvernement suédois jusqu’à très récemment. Selon Bloomberg, cette collection sera dispersée en novembre chez Sotheby’s Londres. L’ensemble comprend une centaine d’étuis à cigarettes et des boutons de manchette en or et en argent ; plusieurs de ces objets incrustés de pierres précieuses sont signés Fabergé et Bolin.

     La vente, estimée à 1,6 millions de dollars, profite de l’engouement croissant pour tout ce qui touche les derniers Romanov.   

     

     

     

     

     

      

      

      

      

      

             

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    Photo de Nicolas II et de sa femme assassinés le le 17 juillet 1918

     

     

     

     

     

     

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    L'avènement des Romanov :

     

    C'est en 1598 que s'éteint, à la mort du tsar Fedor Ier, la dynastie des Riourikides, la première dynastie régnante de Russie (la Rus'). La même année, Boris Godounov, le beau-frère et directeur de conscience du dernier représentant La destinée des Romanovdes Riourikides, se proclame tsar de la Rus' de Kiev et débute alors une période agitée appelée le "Temps des troubles". En dépit de ses efforts pour endiguer les crises politiques et sociales, Boris Godounov ne parvient pas à consolider l'Etat.

     

    Pis, il est accusé d'avoir fait assassiner le fils d'Ivan le Terrible et demi-frère de Fedor Ier, Dimitri (âgé de huit ans), afin de s'emparer du pouvoir. En 1605, Boris Godounov meurt brutalement, ouvrant une période de crise politique, peuplée d'aventuriers et d'usurpateurs. Son épouse et son fils de seize ans, Fedor II, sont massacrés par des Boyards qui s'emparent du pouvoir. De nombreux inconnus prétendent alors être le Tsarévitch Dimitri, fils survivant d'Ivan le Terrible et héritier au trône. L'un d'entre-eux sera même proclamé tsar, mais son règne ne durera qu'un an avant qu'il ne soit assassiné.

    Un autre faux-Dimitri se proclamera également tsar, mais n'est pas parvenu à s'emparer de Moscou. Pour mettre un terme à ces troubles qui déstabilisent l'Etat, le Zemski sobor (Congrès de la Terre russe) élit le 21 février 1613 un nouveau tsar, Michel Romanov, en sa qualité de petit-neveu d'Anastasia Romanova, la première femme d'Ivan le Terrible. Sa prétention au trône est donc légitime. Lors de son élection, le jeune Michel (âgé de seize ans), ne se trouve pas à Moscou, mais à Kostroma, au monastère Ipatiev. Trois siècles plus tard, en 1918, le tsar Nicolas II et sa famille seront assassinés dans la maison Ipatiev. La dynastie des Romanov est donc née au monastère Ipatiev, pour s'éteindre dans la maison Ipatiev. Tout un symbole !
     

    Les tsars de la dynastie RomanovLa destinée des Romanov

    Autoritaire sans être sanguinaire, Michel Ier utilise sa légitimité pour mettre fin aux désordres et renforcer les pouvoirs du souverain. A sa mort en 1645, le premier tsar Romanov laisse un pays en bon état, où l'autorité est restaurée. Son fils, Alexis Ier, est surnommé Alexis le très paisible pour son ouverture d'esprit et sa clémence. Cela ne l'empêche cependant pas d'adopter durant son règne un nouveau code légalisant le servage à travers toute la Russie. Alexis Ier aura douze enfants, dont le plus jeune deviendra Pierre le Grand. Le règne de celui-ci commence en 1682, conjointement avec son demi-frère, Ivan V, et sa demi-soeur, Sophie. Suite à un complot formenté par Sophie contre sa personne, Pierre, jeune homme de dix-sept ans, écarte son frère et sa soeur du pouvoir. Le nom de ce souverain incarne la modernisation et l'occidentalisation de la Russie. En 1704, il décide la construction de Saint-Pétersbourg sur le modèle des métropoles occidentales. Dès 1712, il en fait la capitale de l'empire. La Russie de Pierre Ier s'impose ainsi dans le monde entier. Tous ces succès qui font tant la gloire du tsar cachent cependant une autre facette de sa personnalité.

    A l'instar d'Ivan le Terrible, Pierre le Grand était un souverain particulièrement cruel. En effet, il n'hésitait pas à prendre part aux séances de tortures infligées à ses opposants et ira même jusqu'à faire fouetter à mort son propre fils, Alexis, hostile aux réformes de son père, en juin 1718. En 1725, Pierre meurt et c'est son épouse, Catherine, qui devient impératrice de Russie, contre la volonté du défunt monarque qui l'avait écartée de la succession. Deux ans plus tard, le 17 mai 1727, l'impératrice est emportée par la maladie à l'âge de quarante-trois ans. Deux monarques succèdent à la première impératrice Romanov, Pierre II et Anna Ivanovna, mais aucun d'entre-eux ne se montre à la hauteur de la succession du désormais légendaire Pierre le Grand. En 1741, Elisabeth Petrovna, la fille de Pierre Ier, accède au pouvoir par un coup d'Etat.

    La seconde impératrice de Russie se révèle être la digne héritière de son père en développant considérablement l'empire. Elle décède le 25 décembre 1761, après vingt ans de règne, sans aucune descendance.

    Les Holstein-Gottorp succèdent aux Romanov sous le nom de... Romanov ;

    Avant de disparaître, Elisabeth Ière avait désigné son neveu, Pierre de Holstein-Gottorp, pour lui succéder. La branche des Holstein-Gottorp, d'origine germanique, descend de Pierre le Grand. Elle adopte le nom de Romanov et règnera sur la Russie jusqu'en 1917. Intronisé sous le nom de Pierre III en 1761, ce nouveau souverain âgé de trente-trois ans ne brille pas par son intelligence. Devant l'incapacité de son époux à gérer convenablement les affaires de l'Etat, Sophie d'Anhalt-Zerbst, princesse d'origine allemande connue en Russie sous le nom de Catherine, s'empare du pouvoir par un coup d'Etat le 28 juin 1762 et fait exécuter Pierre III, l'homme qui a été son mari pendant plus de dix-sept ans. La destinée des Romanov

    Catherine est couronnée le 22 septembre 1762 sous le nom de Catherine II, dite la Grande. Correspondante des plus grands philosophes français tels que Voltaire et Diderot, Catherine la Grande a hissé la Russie au rang des grandes nations et, malgré ses origines allemandes, s'est montrée à la hauteur de l'empire de Pierre le Grand. Elle décède en 1796 et laisse la place à son unique fils légitime, le timide Paul Ier. Intelligent et érudit, mais aussi imprévisible et colérique, il a grandi dans la haine de sa mère, et n'a cherché qu'à détruire son oeuvre. Toute sa vie, il a été hanté par l'assassinat de son père et ne voyait que des complots autour de lui, au point de sombrer dans la folie.

    En 1801, un complot voit cette fois véritablement le jour. Paul Ier est assassiné dans la nuit du 11 au 12 mars 1801 avec la complicité passive de son fils, le futur Alexandre Ier, qui en portera toute sa vie la culpabilité. Alexandre Ier est couronné tsar quelques jours plus tard. Son règne est placé sous le signe du conflit. A l'extérieur, il subit les défaites d'Austerlitz et de Friedland face à Napoléon Ier, tandis qu'à l'intérieur, il repousse la Grande Armée parvenue aux portes de Moscou au moment même où la révolte gronde dans les rangs de l'armée.

     

      Alexandre Ier décède officiellement le 1er décembre 1825 de la typhoïde à l'âge de quarante huit-ans. A cette époque, des rumeurs prétendaient que le tsar n'était pas mort, mais qu'il s'était retiré en secret de la vie politique, comme il l'avait toujours souhaité. Parmi les différentes versions accréditants cette thèse, on retiendra le nom de Fedor Kouzmitch, un moine sibérien qui ressemblait étrangement au tsar défunt et dont les connaissances sur la politique de l'Etat en étonnait plus d'un. Il meurt en 1864. En 1926, Staline, exaspéré par toutes les spéculations entourant la mort d'Alexandre Ier, fit ouvrir sa tombe : elle était vide. Au lieu de faire taire les rumeurs, cette découverte ne fit que les raviver. Encore aujourd'hui, le mystère reste entier. 
    La destinée des Romanov

     

    Alexandre Ier n'ayant pas de descendance mâle, c'est son frère, Nicolas, qui devient tsar de Russie sous le nom de Nicolas Ier. Surnommé le "gendarme de l'Europe", Nicolas Ier n'était guère populaire. Sa mort en 1855 provoque la joie à l'étranger, mais aussi en Russie, où il était appelé "l'ennemi du genre humain". Son fils, Alexandre II, abolit le servage en 1861, tandis que la révolution industrielle transforme le pays en profondeur. Un vent réformateur parcours alors la Russie. Le 1er mars 1881, le tsar est assassiné, après un énième attentat perpétré contre sa personne .

    Son successeur, Alexandre III, en tant qu'autocrate convaincu, affirme les pouvoirs suprêmes du souverain, tandis que le pays s'enfonce dans l'agitation révolutionnaire. Il meurt subitement en 1894 à l'âge de quarante-neuf ans en laissant comme héritage à son fils, Nicolas, un Empire à l'agonie.

    La fin d'un Empire

    A la mort de son père, Nicolas devient tsar sous le nom de Nicolas II. N'ayant aucun intérêt pour la politique, il confie à son futur beau-frère, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch : "Que dois-je faire ? Je n'ai pas été préparé à régner. Je ne comprends rien aux affaires de l'Etat. Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont on parle aux ministres. Je n'ai jamais voulu être tsar ! Qui peut sauver la Russie ?". La même année, Nicolas épouse une jeune princesse d'origine allemande, petite-fille de la reine Victoria, dont il est amoureux depuis plusieurs années, Alix de Hesse-Darmstadt, connue en Russie sous le nom d'Alexandra Feodorovna. Entre 1895 et 1901, l'impératrice met au monde quatre filles : Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. En 1904, Alexandra met enfin au monde un fils, le Tsarévitch Alexis. La joie des souverains ne dure guère longtemps. Peu de temps après sa naissance, les médecins détectent à Alexis une maladie incurable : l'hémophilie, "la maladie des rois", qui empêche le sang de coaguler correctement. Un seul cognement, une seule chute ou un seul saignement de nez, peuvent à tout instant tuer l'unique héritier au trône. Pour sauver la vie de son fils, Alexandra se tourne vers un homme de Dieu qui, semble-t-il, est le seul capable d'arrêter les hémorragies du petit Prince. Il s'agit de Grigory Raspoutine, un moujik venu de Sibérie. Sa vie de débauché ternie à jamais l'image des Romanov. Nicolas II doit également faire face à un autre problème. Tandis que les troubles révolutionnaires gagnent en intensité, le tsar n'arrive plus à imposer son autorité et peine à s'engager sur le chemin des réformes.

    C'est dans le contexte de la Première Guerre Mondiale que l'opposition sociale-démocrate, dominée par les bolchéviques, jure la perte de la Monarchie.

     

    La Révolution est en marche et elle emportera tout sur son passage, La dynastie des Romanov en premier.

    La destinée des Romanov

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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      • Michel Alexandrovitch de Russie
      • (en russe : Михаил Александрович Романов)
      • (22 novembre 1878 à Saint-Pétersbourg — 12 juin 1918 à Perm dans l'Oural)
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      • Famille :
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      • Il était le fils du tsar Alexandre III de Russie et de son épouse née Dagmar de Danemark (Maria Fédorovna) et le frère de Nicolas II de Russie. Ses plus proches parents régnaient sur la Russie, la Grande-Bretagne et les Indes, la Norvège, le Danemark et la Grèce.

     

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    • Mariage et descendance :
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    • Après l'échec de plusieurs tentatives de fiançailles, le grand-duc s'éprit d'une femme mariée, Natalia Cheremetievskaïa (1880 — 1952) qui divorça pour lui. Ils n'eurent qu'un enfant, le grand-duc Georges Mikhaïlovitch (1910-1931).
    •  
    • Biographie :
    • La famille et les amis de Michel Alexandrovitch de Russie l'appelaient « Micha », diminutif de Mikhaïl en russe.
    •  
    • Enfance :
    • Michel Alexandrovitch de Russie fut le fils préféré de ses parents, il fut un passionné d'automobiles, de sport et de courses de chevaux.
    •  
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    • Béatrice de Saxe-cobourg-Gotha :
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    • En 1902, Michel Alexandrovitch de Russie s'éprit de Béatrice d'Édimbourg et de Saxe-Cobourg et Gotha (fille d'Alfred d'Édimbourg et de Saxe-Cobourg-Gotha et de Maria Alexandrovna de Russie.
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    • Le grand-duc voulut épouser la jeune princesse, mais en vertu des lois de l'Église orthodoxe, le mariage ne fut pas autorisé car ils étaient cousine et cousin au premier degré.
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    • Michel Alexandrovitch de Russie, la mort dans l'âme mit fin à sa relation avec la princesse.
    •  
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    • En 1904, Michel Alexandrovitch de Russie rencontra Alexandra Kossikovskaïa qui répondait au surnom de Dina, une dame d'atour de sa sœur, la grande duchesse Olga Alexandrovna de Russie.
    •  
    • Épris l'un et l'autre, ils décidèrent de se marier. Le grand-duc demanda à son frère aîné Nicolas II de Russie, la permission d'épouser Dina qui lui fut refusée :
    •  
    • la jeune femme n'était pas de sang royal et un mariage morganatique aurait contraint Michel à renoncer à ses droits sur le trône.
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    • Le grand-duc tenta d'épouser Alexandra loin de de Saint-Pétersbourg mais ils échouèrent.
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    • Ils voulurent fuir ensemble à l'étranger, mais ils en furent empêchés. Michel finit par admettre les arguments de sa famille et Alexandra Kossikovskaïa s'exila volontairement en Angleterre et ne retourna jamais en Russie
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    • Natalia Cheremetievskaïa :
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    • En décembre 1907, Michel Alexandrovitch rencontra et s'éprit de Natalia Cheremetievskaïa, une femme divorcée et mariée en secondes noces à Vladimir Wulfert, officier des Cuirassiers impériaux.
    •  
    • En août 1910, Michel et Natalia eurent un fils hors mariage : ils l'appelèrent Georges, comme le grand frère de Michel, le grand-duc Georges Alexandrovitch décédé en 1899.
    •  
    •  
    • Le divorce entre Natalia Cheremetievskaïa et son mari ne fut prononcé qu'à l'automne 1910 après la naissance du jeune garçon qui fut enregistré comme "Georges Wulfert" par l'état civil. Nicolas II accepta de faire changer l'acte de naissance et de légitimer l'enfant qui s'appela désormais Georges Mikhaïlovitch Brassov (Brassov était le nom que Michel utilisait lorsqu'il désirait rester incognito et venait de sa propriété de Brassovo) .
    •  
    •  
    • Néanmoins, Nicolas II accorda à Natalia Cheremetievskaïa le titre de comtesse Brassova (une épouse morganatique ne pouvait être grande-duchesse#. De la même manière, Georges Mikhaïlovitch, qui ne pouvait prétendre à la succession, porta le titre de comte Brassov et non celui de grand-duc.
    •  
    • Il mourut dans un accident de voiture le 22 juillet 1931, à l'âge de vingt et un ans. Sa mère, installée à Paris après la Révolution d'Octobre finit par être titrée SAS princesse Romanovskaya-Brassova le 28 juillet 1935 par le grand-duc Kyrill Vladimirovitch de Russie, prétendant au trône en exil.
    •  
    • Tsarévitch :
    •  
    • Lors de sa naissance, le grand-père du grand-duc, Alexandre II de Russie régnait sur l'Empire russe. A cette époque Michel Alexandrovitch de Russie figurait au quatrième rang de la ligne de succession au trône impérial. Son père, ses frères, Nicolas Alexandrovitch de Russie et Georges Alexandrovitch de Russie le précédaient dans l'ordre de succession au trône de Russie.
    •  
    • Au décès d'Alexandre III, son fils Nicolas lui succéda, il devint tsar de Russie sous le nom de Nicolas II de Russie, Georges Alexandrovitch devint le nouveau tsarévitch, en 1894, Michel Alexandrovitch de Russie occupa le second rang dans l'ordre de succession au trône impérial de Russie.
    •  
    • Georges Alexandrovitch de Russie décéda de la tuberculose en 1899, Michel Alexandrovitch de Russie devint prince héritier. Selon la législation russe, la grande-duchesse Olga Nikolaïevna de Russie ne pouvait succéder à son père tant qu'un héritier du trône de sexe masculin serait encore en vie.
    •  
    • Michel Alexandrovitch de Russie fut tsarévitch de 1899 au 12 août 1904, date de la naissance du fils de Nicolas II, le tsarévitch Alexis Nikolaïevitch de Russie. Le grand-duc redevint deuxième dans l'ordre de succession.

     

      •  
      • Première guerre mondiale et Révolution :
      •  
      • Dés la déclaration de la Première Guerre mondiale, (1914), Michel Alexandrovitch de Russie demanda au tsar la permission de rentrer en Russie avec son épouse et son fils. Ils s'installèrent au Palais de Gatchina. Au grade de général, il commanda la division Sauvage formée de Tchéchènes et de troupes du Daghestan. 
      •  
      • A 3 heures 05, le 2 mars (calendrier julien) ou le 15 mars (calendrier grégorien) 1917, sous la pression des généraux et des représentants de la Douma, son frère Nicolas II abdiqua en faveur de son fils, Alexis. Toutefois, Nicolas II reconsidéra sa décision, sa réflexion fut la suivante : âgé de douze ans, souffrant d'hémophilie, séparé de ses parents, le jeune tsarévitch deviendrait vulnérable. Dans un second document, signé à 11 heures 15, mais inscrit comme ayant été rédigé à 3 heures 05, heure du précédent document. Nicolas II de Russie déclara :

     

      •  
      • « Notre héritage, nous le léguons à notre frère, le grand-duc Michel Alexandrovitch et lui donnons notre bénédiction pour son accession au trône ».
      •  
      • La démission fut contresignée par le ministre de la Cour impériale, le comte Freederickz. Selon les lois fondamentales de l'Empire russe, Michel Alexandrovitch de Russie devint tsar de Russie le jour où l'abdication de son frère Nicolas II fut légalement proclamée. Michel Alexandrovtich fut proclamé "empereur Michel II de Russie" par les troupes russes et une minorité de villes.
      • L'accession au trône de Michel Alexandrovitch de Russie fut acceptée par la majorité du nouveau gouvernement provisoire, à l'exception notable d'Alexandre Kerensky, représentant du Soviet de Petrograd qui venait d'être formé.
      •  
      • Arguant que le Soviet n'accepterait pas le maintien de la monarchie, Alexandre Kerensky persuada le grand-duc Michel de renoncer à régner. Accompagné de deux avocats (dont Vladimir Nabokov, père du futur écrivain) , ils rédigèrent une déclaration de renonciation au trône à signer par le grand-duc. Le lendemain, 16 mars 1918, Michel Alexandrovitch de Russie signa le document.
      •  
      • Dans cet acte d'abdication, le grand-duc ne refusa pas le trône, mais reporta l'exercice de l'autorité sur le gouvernement provisoire, dans l'attente d'un vote démocratique par lequel le peuple russe déciderait de la conservation ou du remplacement de la monarchie.
      • Le manifeste dit entre autres :
      •  
      • « Je suis fermement résolu à assumer le pouvoir si telle est la volonté de notre grand peuple, qui doit désormais au suffrage universel et par l'intermédiaire de l'Assemblée constituante établir une forme de gouvernement et de nouvelles lois fondamentales de l'État russe ».
      •  
      • Cette renonciation au trône, bien que provisioire et conditionnelle, marqua la fin du régime impérial en Russie.
      •  
      • Michel Alexandrovitch de Russie ne règna qu'un seul jour et se désista de tout engagement.
      • Son frère Nicolas II de Russie est considéré comme le dernier tsar de Russie.
      •  

      

      • Les derniers jours :
      •  
      • Par ordre du Sovnarkom (le Conseil des Commissaires du Peuple) Mikhaïl Alexandrovitch fut arrêté et emmené à Perm où il fut installé dans un hôtel avec son fidèle secrétaire Nikolaï Johnson #qui était Russe en dépit de son nom anglais#. Natalia Cheremetievskaïa, princesse Romanovski-Brassova, rencontra Lénine qui ne lui fit aucune promesse, précisant que "cela ne dépendait pas de lui", le soir même, le gouvernement soviétique décida de maintenir Mikhaïl Romanov en détention dans l'Oural jusqu'à nouvel ordre.
      •  
      • Les archives disponibles de la Russie soviétique indiquent que le 12 juin 1918, des hommes de la Tcheka allèrent chercher Michel Alexandrovitch de Russie et son ami et secrétaire, Johnson, à l'hôtel de Perm où ils étaient maintenus dans une semi-détention, et les obligèrent à monter dans deux voitures différentes. Arrivés à la périphérie de la ville, on les obligea à descendre et ils furent abattus tous les deux. Le grand-duc avait 39 ans.
      • Leurs corps furent brûlés.
      •  

      

      • Réhabilitation :
      •  
      • Le 6 juin 2009, le Parquet général de Russie a annoncé la réhabilitation du grand-duc Michel Alexandrovitch de Russie et de cinq autres membres de la famille impériale de Russie assassinés par des hommes de Tchéka lors de la Révolution russe.
      •  

      

    • Généalogie :
    •  
    • Michel Alexandrovitch de Russie appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg-Russie (Maison Holstein-Gottorp-Romanov), issue de la première branche de la Maison d'Holstein-Gottorp, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg.

     

     ohsoromanov:

Michael and Natalia.
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Michael is one of my favorite Romanovs ever

     

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    Le tsar Alexis Ier de Russie

    Alexis Ier Mikhaïlovitch dit « le Tsar très paisible » (19 mars 1629-8 février1676). Fils de Michel Romanov (1596-1645) et d'Eudoxie Lukianovna Strechnieff (1608-1645), est tsar de Russie de 1645 à 1676.

    1. Politique intérieure :

    Alexis Ier, second tsar Romanov, est cependant le premier à avoir été élevé au Kremlin. Plus que son père, c'est son grand-père, le métropolite Philarète (Fédor Romanov), qui s'est occupé de son éducation. Il lui a choisi son précepteur, un boyard ambitieux du nom de Boris Morozov, avec qui il s'est rapidement lié d'amitié.

    Lorsque Michel Ierdécède, en 1645, Alexis n'a que seize ans. Trop jeune évidemment pour gouverner, il met Morozov à la tête de son gouvernement. Son premier objectif est de lui trouver une femme. Il lui fait épouser Maria Miloslavskaïa, la fille de son ministre des Finances, unanimement détesté par les Moscovites. Deux semaines plus tard, il devient le beau-frère du tsar en épousant sa sœur.

    Le début du règne est caractérisé par une grave crise financière que Morozov tente de régler en doublant le prix du sel et en accroissant les taxes. Déjà accablée d'impôts, la population moscovite se révolte en 1648. Les émeutiers parviennent à entrer au Kremlin et pillent la maison de Morozov. Ils sont repoussés et l'émeute est réprimée, mais la surtaxe sur le sel est supprimée et Morozov doit s'éloigner du pouvoir.

    La très lourde pression fiscale explique les nombreuses émeutes qui jalonnent le règne d'Alexis. Après larévolte du Sel, il y a la Révolte du Cuivre en1663. En 1656, le gouvernement décide de frapper un roublede cuivre calqué sur le cours du rouble-argent. Malheureusement, les roubles-cuivres, faciles à imiter, se multiplient, dépassant largement les émissions d'État. Plus que le gouvernement, ce sont les faux-monnayeurs qui font des affaires d'or. Le cours dégringole, les prix grimpent. On apprend bientôt qu'Ilya Miloslavski, ministre des Finances, a produit 120 000 roubles de fausse monnaie. Le 25 juillet 1663, la révolte éclate. Alexis, lors d'une sortie, est agressé par des émeutiers. La révolte est réprimée dans le sang, mais le rouble-cuivre doit finalement être supprimé en 1664.

    En 1648, la même année que la révolte du Sel, Alexis demande une révision des lois, afin de mettre de l'ordre dans le système gouvernemental et ainsi peut-être apaiser la population. L'Oulojénié, le nouveau code de lois, entre en vigueur en 1649, remplaçant leSoudiebnik d'Ivan le Terrible. Il le resta jusqu'en 1833. Il défend les intérêts des artisans, des marchands et des grands propriétaires terriens mais non ceux des paysans asservis. Désormais, le serf est rattaché à la terre de son maître et ne peut plus le quitter.

    2. Politique extérieure :

    Au début du règne, Alexis Ier, conseillé par le zemski sobor, veut éviter toute pomme de discorde avec les pays voisins, les finances de l'État ne le permettant pas. Pourtant les occasions de conflit ne manquent pas. La Suède est toujours en possession de la Livonie, bloquant ainsi l'accès de la Baltique à la Russie. En Pologne, les cosaques Zaporoguessont en révolte ouverte contre le roi Jean II Casimir Vasa. Ils l'accusent de brimer par tous les moyens la population orthodoxe de la région qui va un jour devenir l'Ukraine. Le chef des cosaques, Bogdan Khmelnitski, demande l'aide de la Russie, qui reste sourde à ses appels.

    En 1652, Bogdan Khmelnitski décide de s'y prendre d'une autre façon. Il se rend à Moscou, rencontre Alexis, et lui demande de rattacher l'Ukraine à la Russie, car le tsar se doit de défendre les fidèles orthodoxes. Alexis décide de convoquer un sobor, qui en vient à la conclusion que Jean Casimir persécute les orthodoxes et que Bogdan Khmelnitski et ses cosaques doivent être placés sous la protection du tsar.

    La guerre est donc déclarée. Les Russes entrent en Pologne, s'emparent de Smolensk,Vilnius, Korno,Grodno. De son côté, Khmelnitski, pour faire diversion, envahit la Podolie et laVolhynie. En janvier 1654, la rada (assemblée) des Zaporogues décide officiellement de reconnaitre le tsar comme suzerain.

    Désirant profiter de la situation, la Suède entre à son tour en guerre et pénètre en territoire polonais. Craignant une collusion entre la Pologne et la Suède, Alexis préfère signer une trêve avec la première en 1656. Selon les termes de la trêve de Vilnius, la Russie rend tous ses territoires conquis, à condition qu'Alexis succède à Jean Casimir comme roi de Pologne. L'Ukraine est reconnu territoire autonome mais reste dans le giron polonais.

    Une guerre larvée de trois ans contre la Suède suit la trêve de Vilnius. Elle est inutile car la paix de Kardis de 1659 confirme la perte de la Livonie. La guerre reprend alors contre la Pologne. Elle est moins brillante que la première car les Polonais se défendent becs et ongles. En Ukraine, lescosaques ne sont plus unanimes à vouloir se placer sous le joug du tsar. L'Ukraine occidentale (à l'ouest du Dniepr) est pro-polonaise, l'Ukraine orientale se prononce ouvertement pour son rattachement à la Russie.

    Le traité d'Androussovo met fin à la guerre en 1667 et se traduit par de nets gains pour Moscou, qui obtient Smolensk, la Sévérie, l'Ukraine orientale etKiev (bien que cette ville soit située à l'ouest du Dniepr).

      

    3. Le Raskol :

    (Article détaillé : Raskol)

    En 1652, Alexis nommeNikita Nikon au patriarcat de Moscou. Ce prélat, qui a su gagner la confiance du souverain, entreprend bientôt la révision des livres sacrés afin d'éliminer les usages qui, au cours des derniers siècles, avaient éloigné l'Église russe de l'Église grecque. Le tsar lui donne d'ailleurs carte blanche. Une bonne partie de la population s'oppose violemment à la réforme, y voyant une négation de la tradition et de la spécificité russes. Conduite par l'archiprêtre Avvakoum, elle forme le schisme (Raskol) des vieux-croyants qui se nomment eux-mêmes les raskolnikis. Ceux-ci tiennent à garder le vieux rituel russe et s'opposent de toutes les façons possibles à la réforme de Nikone. La répression s'installe. Des familles entières, refusant de renier leurs valeurs, sont envoyées au bûcher. Rien n'y fait. Le Raskol s'installe durablement et existe toujours de nos jours. En 1666, le concile démet Nikone pour avoir mis en doute les principes de l'autocratie mais approuve cependant sa réforme.

    L'opéraLa Khovantchina deModeste Moussorgski, achevé par Dmitri Chostakovitch, se déroule en 1682 lors de la révolte des streltsy et met en scène des vieux-croyants.

    4. La fin du règne :

    En 1669, la tsarine Maria Miloslavskaïa décède, laissant à son époux ses enfants, les futurs Fédor III et Ivan V, ainsi que celle qui va un jour devenir la régente Sophie. Un an plus tard, il se marie avec Natalia Narychkina, une fille de petite noblesse, qui fut la mère dePierre le Grand. Elle fait entrer au Kremlin une atmosphère de jeunesse et de gaieté qu'il avait rarement connue. Alexis autorise même la tenue de pièces de théâtre dans son palais, chose qu'il avait interdite jusqu'à maintenant.

    La famille Narychkine, elle, entre en force au Kremlin, s'emparant des postes clés et reléguant les Miloslavski à l'arrière-plan. Le conflit entre les deux clans ternit les dernières années du règne.

    La fin du règne est également assombrie par la révolte de Stenka Razine. S'insurgeant, en 1667, contre les trop lourdes charges de l'impôt, le chef cosaque parvient à transformer sa révolte en une véritable guerre paysanne. En1670, il est maître d'un territoire englobant Tsaritsyne, Astrakhan et Saratov. Battu en octobre par l'armée du tsar, commandée par Youri Bariatinski, il est capturé peu après et emmené à Moscou où il est écartelé. Alexis est victorieux mais il a eu chaud.

    5. Bilan du règne :

    Le règne d'Alexis se caractérise par l'instauration d'un État qui devient de plus en plus policier. En politique extérieure, le territoire russe s'est agrandi de Smolensk et de l'Ukraine orientale. En Sibérie, la colonisation se poursuit et le Pacifique est atteint en 1645.

    6. Famille :

    Alexis Ier eu deux épouses, qui lui donnèrent en tout quinze enfants.

    1. Dmitri Alexeïevitch (octobre 1649 - octobre 1651)
    2. Eudoxia Alexeïevna (février 1650 - mars 1712)
    3. Martha Alexeïevna (août 1652 - juillet 1707)
    4. Alexis Alexeïevitch (février 1654 - janvier 1670)
    5. Anna Alexeïevna (janvier 1655 - mai 1659)
    6. (septembre 1657 - juillet 1704)Sophia Alexeïevna
    7. Catherine Alexeïevna (novembre 1658 - mai 1718)
    8. Maria Alexeïevna (janvier 1660 - mai 1723)
    9. (mai 1661 - avril 1682)Fédor III
    10. Féodossia Alexeïevna (mai 1662 - décembre 1713)
    11. Simeon Alexeïevitch (avril 1665 - juin 1669)
    12. (août 1666 - janvier 1696)Ivan V
    13. Evdokia Alexeïevna (février 1669 - février 1669)
    1. (1672-1725)Pierre le Grand
    2. Natalia Alexievna (1674-1716).

    7. Sources

    • Wijipedia et du diplomate et espion , est un témoignage contemporain important sur la Russie de cette période.La Russie au temps d'Alexis MikhaïlovitchGrigori Kotochikhine

     

     

     

     

     

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    Le Bal de 1903 à la Cour de Russie

     

    La cour de Russie était réputée pour sa magnificence..

    La fête bat son plein en ce 11 janvier 1903 dans la grande salle de bal du palais d’Hiver de Saint-Saint-Pétersbourg. Des milliers d’invités parmi les plus hauts dignitaires de la cour, dont le tsar Nicolas II et son épouse, Alexandra Feodorovna, dansent en costume traditionnel russe du XVIIème siècle. Ils commémorent le célèbre bal qui s’est tenu 20 ans plus tôt.

     

     

    Mais l’élite de l’aristocratie impériale ne sait pas

    qu’il s’agit du dernier bal costumé des Romanov.

    Bientôt viendront les troubles de 1905,

    la Première Guerre mondiale, la révolution bolchevique

    et la fin de la monarchie.

     

    Ce bal a marqué les esprits !


    L'album avec les photos du bal, commandé par

    l'impératrice Alexandra Feodorovna aux meilleurs

    photographes de Saint-Pétersbourg, y est surement pour beaucoup.

     





    Tous les participants portaient des costumes inspirés de l'époque

    du deuxième tsar de la dynastie Romanov, Alexis Mikhaïlovitch (XVIIe siècle).

      

      

    Des costumes d'avant la réforme vestimentaire imposée par Pierre le Grand qui décidément a "européanisé" son pays de tous les points de vue.

     

    D'ailleurs, lorsqu'on voit ces costumes, on comprend mieux son envie de changement ! Pour le bal, les ateliers spécialisés ont produit brocarts et velours vénitiens, tissus d'or et d'argent.

     

    Les joyaux, pierres, perles, dentelles, broderies anciennes ont été largement utilisés...

     

     




    Le Tsar Nicolas II dans le costume du Tsar Alexis Mikhaïlovitch.



    L'impératrice Alexandra Fédorovna, née princesse d’Hesse-Darmstadt. Elle porte un costume inspiré de celui de la Tsarine Marie Ilinitchna Miloslavskaïa.


     

    Le bal s'est déroulé en deux étapes: le 11 février a été organisée une "Soirée" avec concert, spectacle, dîner et bal.

      

    L'apogée de la fête, le bal costumé proprement dit, a eu lieu le 13.

      

    On écrit souvent que le bal avait lieu dans le palais d'Hiver, mais il faut y ajouter les autres palais adjacents: les "Ermitages" et le théâtre de l'Ermitage.




    Le grand-duc Michel Alexandrovitch le frère de Nicolas II. Il est alors héritier du trône (il le restera jusqu'à la naissance du fils de Nicolas II l'année suivante). C'est surement pour cette raison qu'il porte un costume de tsarévitch du XVIIe siècle


    Le musée de l'Ermitage possède une dizaine de ces costumes et quelques accessoires. Ils proviennent bien sûr des palais nationalisés après le coup d'Etat de 1917.


    La grande-duchesse Xénia Alexandrovna (1875-1960), la soeur de Nicolas II, en épouse de boyard (nom des anciens nobles).


    Avec son mari, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch (1866-1933), en costume de fauconnier.


    La grande-duchesse Marie Pavlovna née princesse de Mecklembourg-Schwerin (1854-1920), la tante de Nicolas II. En épouse de boyard de la fin du XVIIe.


    Le fils de la précédente: le grand-duc Andreï Vladimirovitch (1879-1956), le cousin de Nicolas II, en habit de fauconnier.


    Le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857 - assassiné 1905), l'oncle de Nicolas II, en habit princier du XVIIe.


    L'épouse du précédent (et soeur de l'impératrice): la grande-duchesse Elisabeth Fédorovna, née princesse de Hesse-Darmstadt (1864 - assassinée 1918). En habit princier.


    La grande-duchesse Marie Guéorguievna, née princesse de Grèce (1876-1940), en paysanne de la ville de Torjok du temps d'Alexis Mikhaïlovitch.


    Des représentants des plus grandes familles de l'aristocratie et de la noblesse étaient présents:


    Zénaïda Nikolaïevna Youssoupova (1861-1939) en femme de boyard. Excellente danseuse, la ravissante princesse a fait sensation à ce bal. Sa seule "concurrente" en danse était peut-être son amie, la grande-duchesse Elisabeth Fédorovna (voir plus haut).


    Avec son mari, le comte Félix Félixovitch Soumarokov-Elston, prince Youssoupov (1856-1928) en costume de boyard.


    Maria Nikolaïevna Lopoukhina en épouse de boyard.


    L'album avec les photos des participants a été publié en 1904. Il était principalement acheté par les participants eux-mêmes et l'argent était reversé à des oeuvres de bienfaisance. Il a été réédité pour le centenaire du bal, en 2003. Cette réédition fait partie du "fonds des cadeaux présidentiels" destiné à des personnalités russes et étrangères lors de diverses occasions et rencontres à haut niveau.


    La princesse Elisabeth Nikolaïevna Obolenskaïa en fille de boyard du XVIIe.


    La princesse Maria Pavlovna Tchavtchavadze, née Rodzianko (1876 ou 1877-1958) en épouse de boyard.


    La princesse Olimpiada Alexandrovna Bariatinskaïa porte un habit paysan.


    Le prince Konstantin Alexandrovitch Gortchakov (1841-1926) en boyard.


    La comtesse Varvara Vassilievna Moussina-Pouchkina en épouse de boyard.




    La princesse Nadejda Dmitrievna Bélosselskaïa-Bélozerskaïa (1847-1920)

    en épouse de Boyard


     

    Même des personnes qui n'affectionnaient pas tellement les festivités de la vie mondaine pétersbourgeoise étaient présentes.

     

    Par exemple, la princesse Eléna Konstantinovna Kotchoubeï, née princesse Bélosselskaïa-Bélozerskaïa (1869-1944), qui porte l'habit d'une noble polonaise de la Petite Russie.

     




    La comtesse Alexandra Dmitrievna Tolstoaïa, en épouse de Boyard



    La Princesse Elisabeth Nikolaïevna Obolenskaïa.

     

     


    SOURCES PRECIEUSES :

    http://hong-kong-garden.1fr1.net/t87-le-bal-de-1903-a-la-cour-de-russie

      

      

     

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    Robes de la dernière Impératrice de Russie

     

    Robes de l'Impératrice Alexandra de Russie

     

     

     

     

     

    Elle est aussi connue sous le nom de Alix Victoria Helena Louise Béatrice, princesse de Hesse-Darmstadt et Tsarine Alexandra de Russie

    Elle est la fille de Louis IV von Hessen-Darmstadt, grand-duc de Hesse et Alice Maud Mary Wettin, princesse.

    Elle nait le 6 juin 1872 à Darmstadt, Allemagne

    .

    Elle épouse Tsar Nicholas Alexandrovitch Romanov II de toutes les Russies, fils de Tsar Alexandre Alexandrovitvh Romanov III de Russie et Tsarine Dagmar de Danemark de Russie le 26 novembre 1894 ou septembre 1894 à Palais d'hiver, Saint-Pétersbourg, Russie. Elle était hémophile. Elle décède le 16 juillet 1918 à Iekaterinbourg, Russie

    massacrée par les révolutionnaires, avec toute sa Famille.

    Elle est inhumée le 17 juillet 1998 à cathédrale Sainte-Catherine, Saint-Pétersbourg 

    D'autres robes de l'Impératrice Alexandra de Russie

     

     

     

    D'autres robes de l'Impératrice Alexandra de Russie

     

     

    Pratiquement toutes les robes de la tsarine Maria Feodorovna ont été conservées. Beaucoup de ces robes se trouvent au musée de l'Ermitage en voilà quelque une :













    Régiment de la Garde Cuirassier







    Source : Site de l'Hermiatge

     

     

    D'autres robes de l'Impératrice Alexandra de RussieD'autres robes de l'Impératrice Alexandra de Russie

     

     

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    Robes de la dernière Impératrice de Russie Alexandra  , épouse de Nicolas 2Robes de la dernière Impératrice de Russie Alexandra  , épouse de Nicolas 2Robes de la dernière Impératrice de Russie Alexandra  , épouse de Nicolas 2Robes de la dernière Impératrice de Russie Alexandra  , épouse de Nicolas 2Robes de la dernière Impératrice de Russie Alexandra  , épouse de Nicolas 2

     

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    Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robe d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2

     

     

    Robes d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robes d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robes d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robes d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2Robes d'Alexandra Féodorvna épouse de Nicolas 2

     

     

     

     

     

     

    1900

    1900

    1900

    Robe de visite 1895-1899

    Robe de Bal

     

     

     

     

     

     

     


    1900

     

     

     

     

     

     




     

     




     



     



     

     

     

     

     

     

     


     


     


     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Famille ROMANOV - ALBUM ( HIVER 1906-1907-1908)

    TSAR NICOLAS II - et ses chiens

    Famille ROMANOV - ALBUM ( HIVER 1906-1907-1908)

     

     

     

     

     

     

     

    Famille ROMANOV - ALBUM ( HIVER 1906-1907-1908)

     

     

     

     

    Famille ROMANOV - ALBUM ( HIVER 1906-1907-1908)

    PHOTOS HIVER 1906

     

    PHOTOS HIVER 1908





     

     
     
       
     

     

     

     

     

    Il n’est pas à prouver que cette famille fut victime d’un injuste drame et comment reprocher à un homme, chef militaire d’un immense pays comme la Russie, d’avoir fait la guerre pour sauver son pays qu’il adorait ? Les communistes ont plus de sang sur les mains que le Tsar nommé bêtement le sanguinaire. Et de nos jours tous les hommes politiques en ont par leur laxisme.
     

    Le peuple russe citadin, était manipulé contre le Tsar et sa famille, de plus ce peuple immense était inhibé par l’alcool où la pauvreté faisait rage, peuple immaîtrisable. Mais ce n’est pas dans les campagnes que l’influence néfaste se faisait le plus ressentir car les paysans ont un sens logique inné provenant du fruit de leur labeur et sont des gens pieux. N’oublions pas que le Tsar en portant l’ordre de Saint André représentait Dieu, icône incontournable pour des paysans. En eux il avait un solide atout et il n’est pas impossible qu’il ait eu leur pieuse complicité pour sauver du carnage une partie de sa famille.

     

    La famille impériale avait à son service ‘’leurs’’ services secrets et n’ignorait pas que la colère du peuple montait au point de ne pas préparer une issue pour sauver leur peau. Il est possible que le Tsar, en bon père de famille responsable, ait fait évacuer sa famille, peut être par le souterrain de la maison Ipatiev, et soit resté en otage et appât se laissant sacrifier pour sauver sa descendance laquelle pouvait être un enjeu politique.
     

    Tout était possible et envisageable face au bulldozer communiste qui broyait tout ce qui lui résistait, comment tenir tête, La famille royale l’avait compris et n’avait rien d’autre de mieux à faire qu’organiser sa survie loin de cette jungle et pour ce, dans le mystère. Il ne faut pas oublier que ce pays est truffé d’espions et que les russes n’ont pas d’égal en ce domaine.
     

    A supposer que la famille Romanov ait survécu, il semble logique qu’elle se soit réfugiée dans un lieu religieux plutôt que chez une famille royale familiale chez qui elle restait traquée, car ils étaient foncièrement croyants et pratiquants or les religieux savent garder les secrets. De plus grâce à la loi de 1905, la séparation de l’Eglise et de l’Etat rendait ces lieux plus autonomes. Mais si tel est le cas ils ont du souvent se culpabiliser d’avoir abandonné leur pays aux mains de REELS sanguinaires et alors ils sont vraiment morts dans cette nuit du 16,17,18 07/1918 ?
     

    Ceci est ma version ’’optimiste’’ de ce drame qui entachera l’histoire de notre génération au delà des prédictions de Raspoutine, Les tests ADN sont comme les photos, un support, à l’histoire qui a sa partie publique et sa partie privée. La raison d’Etat devient privée contre la raison publique, en principe les tests ADN sont scientifiquement fiables d’autant que les progrès faits en ce domaine sont pointus, toutefois il est possible de les publier sous une certaine forme « au service de l’Etat ».

    Petite anecdote : quand j’étais enfant, une femme venait de temps à autre, nous pensions qu’elle était folle. Elle cherchait un bébé de sang bleu qu’elle aurait confié à une famille par le biais d’un passeur et serait arrivée en France par la frontière espagnole. Elle évoquait le nom des Romanov mais ce nom est finalement courant. Toutefois les adultes s’exclamaient « mais on croyait qu’ils étaient tous morts » Cette femme était émouvante, toujours habillée de noir, une voix grave, visiblement elle avait souffert, elle partait en pleurant disant « il ne faut pas lui faire de mal ils vont la retrouver ».

     

      

    SOURCES : récit de SUZYSULDT

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    La Couronne Nuptiale elle aussi en diamants. Elle est crée en 1840 par Nicholls Planke avec des galons de diamants décousus des robes de Catherine II. Pendant la révolution les bolcheviks vendirent la couronne nuptiale à la maison Christie's. Elle fut racheter par Mrs Post une milliardaires américaine qui collectionnait les souvenirs impériaux.

     

     

    Découverte de bijoux des Romanov en Suède De luxueux bijoux ainsi que des objets ayant appartenu à la famille du dernier tsar de Russie ont été retrouvés dans des archives du gouvernement suédois et rendu aux héritiers de la famille impériale russe, a révélé le gouvernement suédois.

    La tante du tsar Nicolas II, la grande-duchesse Maria Pavlovna (1854-1920), voulait cacher les précieux effets à la suite de la révolution bolchevique d'octobre 1917 et les a fait déposer à l'ambassade suédoise de Saint-Petersbourg en 1918.

     

    Les bijoux ont ensuite été transférés à Stockholm, où ils sont restés oubliés pendant des décennies. Ils ont été retrouvés lorsque le ministère des Affaires Etrangères a déplacé ses archives. Les objets, qui incluent 60 étuis à cigarettes et boutons de manchette en or et en argent incrustés de pierres précieuses de Fabergé et du suédois Bolin, sont estimés à près de 2 millions d'euros.

     

    Maria Pavlovna, qui avait fui la Russie devant l'avancée des forces bolcheviques en 1918, est morte en septembre 1920 dans la station thermale de Contrexéville dans les Vosges en France, sans dire à sa famille, selon la radio suédoise, que les objets avaient été transférés en Suède. Le ministère suédois des Affaires Etrangères a rendu les effets impériaux aux héritiers de la famille Romanov et les objets doivent être mis aux enchères par Sotheby's à Londres en novembre,

    a indiqué un responsable de la maison d'enchères à la radio Suisse Romande.

     

     

    Le Fonds des Diamants russe abrite une partie des bijoux de la dynastie des Romanov, notamment le diadème de diamants de l'impératrice Elisabeth Alexeïevna, l'épouse de l'empereur Alexandre Ier.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Oeuf FABERGE
    La couronne impériale russe Catherine II
    Oeuf de Fabergé en cristal rehaussé d'or
    Modern art de Saint-Pétersbourg
    Un travail remarquable de gravure sur cristal rehaussé d'or.
    Hauteur: 10 cm
     
     
     
    Qui ne connaît pas Peter Karl Fabergé dont le talent de joaillier, designer, créateur et occasionnellement restaurateur a fait que les monarques du monde entier recherchaient ses créations.
     
     
    Né à Saint-Pétersbourg le 30 mai 1846 de parents d'origine française il a débuté très tôt et avant même atteindre la trentaine s'est retrouvé à la tête d'une véritable multinationale.
     
     
    A 39 ans il devient le fournisseur attitré de la cour impériale russe et obtient le statut citoyen d'honneur qu'il n'aura pas l'occasion à transmettre à ses héritiers : le gouvernement de Lénine n'a qu'à faire des bijoux et autres créations de cet homme au talent extraordinaire. En 1918 Karl Fabergé quitte la Russie pour s'installer en Suisse où il meurt deux années plus tard. Paradoxalement, la Russie d'aujourd'hui est fière de son enfant rejeté comme tant d'autres par la "glorieuse" Révolution d'Octobre.
     
    Ses oeuvres sont exposées au Palais des Armures (Musée se trouvant à l'inceinte même du Krémelin) et ce sont des manufactures russes qui dès le début de pérestroïka se mettent à produire des copies autorisées par la famille Fabergé et de créer toute sorte d'objets "style" Fabergé qui restent prisés par les admirateurs de ce créateur hors du commun et dont les oeuvres originales atteignent des sommes astronomiques dès lors qu'un "inconscient" les propose aux enchères.
     
     
    Fabriquée sur demande de l'impératrice, la broche est décorée d'une émeraude octogonale de Colombie de 70 carats qui n'a pas d'égaux. La pierre noble est entourée de deux rangs de diamants taillés en forme de rose.
     
     
     
     
     
     
    Cette broche pittoresque n'est pas le seul joyau de la famille impériale présenté aux enchères. En septembre 2005, un collier de 27 diamants datant du XVIIIe siècle, qui appartenait à la Maison impériale russe, a été exposé lors d'une vente Sotheby's pour un prix initial de 665.000 livres.
     
     
     
     
     

     

    Pour commémorer son 250ème anniversaire en 2014 , le musée de l’Ermitage à Saint-Petersbourg annonce la création d’un musée consacré à Carl Fabergé. Le célèbre joaillier de la famille impériale russe retrouvera ainsi la ville des tsars. Cela devrait être l’occasion d’admirer les célèbres oeufs que Fabergé produisit de 1885 à 1917.

     
    Un très petit diamant rose de cinq carats, sur une bague et monté en coussin, de couleur fancy vivid pink, et de qualité presque parfaite, a été mis en vente à Hong Kong par Christie's pour le célèbre joaillier londonien Graff, et acquis par un asiatique qui a souhaité demeurer anonyme, le 1er Décembre 2009, au record de dix millions huit cent mille dollars, jamais égalé en vente publique.
     
     
     
    Comme l'a souligné François Curiel, le président de Christie's pour l'Europe, jamais aucune pierre n'a été vendue deux millions de dollars le carat.
    Cette vente s'est déroulée durant cinq jours, comportant 2000 lots d'antiquités, peintures, bijoux, montres. Son volume global était estimé à cent trente millions de dollars.
     
    Ces broches-rubans (1760) décoraient les toilettes des têtes couronnées. <br />
     


    Famille IMPERIALE de RUSSIE, les ROMANOV
     
     
    Un des plus prodigieux bijoux du monde selon Christie's, une broche d'émeraudes qui appartenait à l'impératrice russe Catherine II a été vendue jeudi aux enchères pour 1.650.500 de dollars. Trois générations de Romanov possédaient ce joyau offert en cadeau de noces par Paul Ier à sa seconde épouse Marie Fiodorovna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg-Montbéliard. Puis, cette broche appartenait aux héritiers allemands de la princesse.
     
     
     
     
     
    Trois générations de Romanov possédaient ce joyau offert en cadeau de noces par Paul Ier à sa seconde épouse Marie Fiodorovna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg-Montbéliard.
    Puis, cette broche appartenait aux héritiers allemands de la princesse.
     
     
     
    Cette agrafe de diamants (Fonds des Diamants) a été fabriquée en 1750 par le joaillier de la Cour, Jérémie Pozier. L'agrafe est faite en forme de ruban composé de trois branches luxuriantes semées de diamants brésiliens et indiens. Elle appartenait à l'impératrice Elisabeth Ière et servait à boucler sa tunique de couronnement.
     
     
    L'agrafe est faite en forme de ruban composé de trois branches luxuriantes semées de diamants brésiliens et indiens. Elle appartenait à l'impératrice Elisabeth Ière et servait à boucler sa tunique de couronnement.
     
     
     
     
     
    La tourmaline rose en forme de grappe de raisin de 255 carats a été offerte en 1777 par le roi Gustave III de Suède à l'impératrice Catherine II.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Une broche en forme de bouquet de fleurs (vers 1750-1770) de la collection de la famille impériale russe.<br /><br /><br />
     
     
     
     
     
     
    de la collection de la famille impériale russe.
     
     
     
     
    Les Bijoux Nuptiaux des Romanov


    Les Romanov on une tradition fin XIXème siècle concernant les mariages dans leur famille.
    Elle veut que toutes les épouses de Grands-ducs et Tsar, portent lors de leur mariage la même tenue et les bijoux de toutes les impératrices et grandes-duchesses :

    -La grande agrafe de manteau qui sert aussi à tenir le manteau impériale lors des couronnements. Elle a été crée lors du couronnement de la Tsarine Élisabeth Ier en 1750.
     

     
     
     
     
    Création de Fabergé, ce cadre en émail rouge en forme de cœur avec en son centre une miniature de l’impératrice Maria Feodorovna de Russie, née princesse Dagmar de Danemark, immortalisée le jour du couronnement de son époux le tsar Alexandre III, fut offert en 1905 par l’impératrice à sa sœur la princesse Thyra de Danemark (1853-1933) devenue par mariage princesse de Hanovre.
     
     
     
     
    Les Joyaux de la Couronne de Russie
     
    Ce bijou en vermeil et perles, est ensuite resté dans la famille de Hanovre. Il a été mis en vente avec d’autres objets également de Fabergé par la princesse de Hanovre, née comtesse de Solms-Laubach, veuve du prince Ernst-August de Hanovre (1914-1987) et belle-mère de l’actuel prince Ernst August en 2008 auprès de Sotheby’s à Londres.
     
     


    -La rivière de diamants, très apprécié par Maria Feodorovna.

    -Les boucles d'oreilles en forme de cerise. Maria Pavlovna raconte dans ses mémoires qu'elle pouvait à peine bouger, les boucles d'oreilles été tellement lourde que pendant le repas elle l'est enleva et les suspenda à son verre, ce qui amusa beaucoup Nicolas II. Elles ont exactement la forme de cerise.

    -Le diadème de diamants orné du diamant rose de Paul Ier.


    -La Couronne Nuptiale elle aussi en diamants. Elle est crée en 1840 par Nicholls Planke avec des galons de diamants décousus des robes de Catherine II.
    Pendant la révolution les bolcheviks vendirent la couronne nuptiale à la maison Christie's. Elle fut racheter par Mrs Post une milliardaires américaine qui collectionnait les souvenirs impériaux.


    - Le manteau de velours rouge et d'hermine était tellement lourd que lors des cérémonie beaucoup de mariée, après s'être agenouillé, ne put se relever et resta clouée au sol par son poids.
    Les Joyaux de la Couronne de RussieLes Joyaux de la Couronne de RussieLes Joyaux de la Couronne de Russie

    Certains bijoux ayant appartenue à certaines Impératrices comme Catherine II , Elisabeth Alexieivna , Alexandra Fédéorovna la dernière impératrice, et Paul 1er ,et Alexandre 1er ,et de la mère de Nicolas II

    Élisabeth de Saxe-Altenbourg épouse du Grand-Duc Constantin Constantinovitch l
    e 27 avril 1884


    Hélène Vladimirovna épouse Nicolas de Grèce le 39 août 1902
     
    Les Joyaux de la Couronne de Russie

     
     
    Les Joyaux de la Couronne de Russie
     
     



    Maria Pavlovna épouse Guillaume de Suède en 1908
     
     
     
     
    Les Joyaux de la Couronne de Russie
     
     
     
     



    Alexandra Feodorovna et Nicolas II le 26 novembre 1894
     
     
     
     
     
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