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     Les enfants Romanov

     

     

     

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    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

     

    Les enfants Romanov

     

     

     

    Alexandra et Alexis Romanov

     

     

     

     

     Alexis Romanov : Tsarevich de Russie

     

     

     

    Olga, Tatiana, Maria, Anastasia, Alexis Romanov et leurs parents

     

     

     

    Olga, Tatiana, Maria, Anastasia Romanov et leurs parents

     

     

     

    Anastasia Romanov: Grande Duchesse de Russie

     

     

     

    Anastasia Romanov: Grande Duchesse de Russie

     

     

     

    Olga,Tatiana et Maria Romanov: Grandes Duchesses de Russie

     

     

    Olga,Tatiana et Maria Romanov: Grandes Duchesses de Russie

     

     

    Olga,Tatiana et Maria Romanov: Grandes Duchesses de Russie

     

     

     

    Olga,Tatiana et Maria Romanov: Grandes Duchesses de Russie

     

     

    Olga et Tatiana Romanov : Grandes Duchesse de Russie

     

     

     

    Olga et Tatiana Romanov : Grandes Duchesse de Russie

     

     

    Olga et Tatiana Romanov : Grandes Duchesse de Russie

     

    Olga Romanov

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les enfants Romanov

     

     

     

    Maria, Olga, Anastasia.
     
    Maria, Olga, Anastasia.

     

    themauveroom:

Grand Duchesses Olga and Tatiana with their mother, Empress Alexandra Feodorovna: 1913.

    themauveroom:

    Grand Duchesses Olga and Tatiana with their mother, Empress Alexandra Feodorovna: 1913.

    (via enigmaland)

     

     

    kootyl:

Tsar Nicholas II kissing Alexandra Romanov on the stairs in the garden of Peterhof while Nicholas’s sister Xenia sits in the lap of her husband Sandro and his younger sister Olga, seem to prepare to take flight.

    kootyl:

    Tsar Nicholas II kissing Alexandra Romanov on the stairs in the garden of Peterhof while Nicholas’s sister Xenia sits in the lap of her husband Sandro and his younger sister Olga, seem to prepare to take flight.

     

     

     

     

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    File:G. Rasputin.JPG

     

    Qui était vraiment Raspoutine ?

    Le 16 décembre 1916, le prince Ioussoupov et le grand-duc Dimitri Pavlovitch décident de mettre fin à la vie de Grigori Raspoutine, moine débauché, entré dans les faveurs de la famille impériale en raison de ses pouvoirs de guérisseur.
    Réputé pour faire des miracles, Raspoutine n’était-il qu’un moujik ivrogne, mais intelligent ou un vrai guérisseur aux pouvoirs hors du commun ?

     

     

    Les débuts de Raspoutine

    Grigori Iefimovitch Raspoutine dit Raspoutine est né probablement en 1869. Il vient d’un petit village sibérien qu’il a quitté pour se consacrer à la religion, à la méditation et à l’errance. Après quelques années de ces vagabondages, il acquiert une réputation de saint homme (starets) et de guérisseur. (Starets ou stariets [mot russe signifiant vieillard. Dans l’ancienne Russie, saint moine ou ermite, considéré par le peuple comme prophète, ou thaumaturge.]

    Raspoutine

    Raspoutine. Crédit photo

    En 1904, il quitte la Sibérie pour se rendre à Saint-Pétersbourg et vient demander l’hospitalité à l’Académie de théologie.
           

    L’évêque Hermogène et le grand prédicateur Illiodore sont séduits par sa foi et favorisent son entrée dans la société de la capitale.

    Dès lors, Raspoutine commence à faire parler de lui. Il est réputé pour faire des miracles, mais également pour être l’initiateur de nombreuses débauches.

      

    Le faiseur de miracles

    La cour du tsar Nicolas II vit un drame familial. Le tsarévitch, Alexis, unique héritier de la couronne, est atteint d’hémophilie, maladie incurable à l’époque.

    La réputation de Raspoutine est arrivée aux oreilles de la tsarine Alexandra. Par amour pour son fils, elle convoque le moine guérisseur.

    On sait de source sûre que Raspoutine a, à plusieurs reprises, atténué les souffrances du garçon. Il a également réussi à stopper plusieurs hémorragies qui auraient dû être fatales. Il le sauvera encore lors de graves hémorragies en 1912 et 1915. Aussi est-il vénéré par l’impératrice comme l’« homme de Dieu » voué à sauver son fils et la Russie.

    tsar Nicolas II

    Le tsar Nicolas II avec sa femme et le jeune Alexis. Crédit photo

    Chaque fois que Raspoutine se rend au chevet de l’enfant, on assiste à une nette amélioration de son état de santé. Difficile de parler de simple coïncidence.

    Nul ne sait quelle technique utilise Raspoutine. Une chose est certaine, son influence sur la tsarine et sur la Cour est de plus en plus importante.

      

    Un mystique débauché

    La famille impériale voue à Raspoutine une telle amitié qu’on commence à le surnommer le « tsar au-dessus des tsars ». Cependant Grigori Raspoutine abuse cyniquement de bon nombre de ses admiratrices ou des solliciteuses et s’adonne de plus en plus ouvertement à la débauche.
           

    Tout en abusant de jolies filles, il leur parle de Dieu et de la rédemption.

    Cette vie de débauche bien connue ne l’empêche d’ailleurs nullement d’avoir autour de lui une cour féminine prête à tout pour lui.

    L’appartement de Raspoutine devient le lieu de passage obligé de toutes les sollicitations possibles provenant des personnages les plus importants.

    Raspoutine

    Raspoutine entouré d'une cour féminine (© De Selva Tapabor)

    En 1916, le président du conseil Sturmer et le ministre de l’Intérieur Protopopov participent aux séances de spiritisme qu’il organise régulièrement.

    Attaqué par la presse, il est l’objet d’une discussion à la douma en 1912, mais les diverses démarches pour faire comprendre à Nicolas II les risques que court le régime du fait de ses relations avec le prétendu homme de Dieu demeurent vaines.

    La haine qu’il inspire est très probablement à l’origine du mythe de l’omnipotence qu’on lui prête. Si la tsarine est à ses ordres, le Tsar ne tient en réalité pas compte de ses conseils.

      

    Un assassinat programmé

    En 1916, les défaites de la Russie au front et la décomposition de l’État suscitent une grande indignation dans tout le pays.

    Tout va mal et le responsable est tout de suite trouvé. C’est la mauvaise influence de Raspoutine sur le Tsar qui provoque ces désastres.
    La défaite de l’armée s’explique, selon l’opinion publique, par le fait que Raspoutine est vendu à l’Allemagne.

    Raspoutine devient un monstre à abattre. C’est le jeune prince de 19 ans, Felix Ioussoupov, qui va se charger de cette mission.

    Le 29 décembre 1916, il invite Raspoutine chez lui sous le prétexte de lui présenter une femme pour laquelle il languit depuis longtemps. Avec ses complices, le prince fait préparer des gâteaux imprégnés d’une dose de cyanure capable de tuer 20 personnes et verse en supplément ce poison dans le verre destiné à l’invité.

    Tsar Nicolas II

    Le Tsar Nicolas II . Crédit photo

    Arrivé chez le prince, Raspoutine mange et boit. En principe, une telle dose de cyanure aurait dû le tuer en quelques minutes, mais il continue à se porter comme un charme pendant plus de deux heures.

    Le prince est à bout tandis que le moine redemande à boire. Décidé à en finir, Ioussoupov prend son revolver et tire à bout portant.
             

    Juste après la détonation, les complices arrivent accompagnés d’un médecin. Ce dernier examine le corps, mais Raspoutine est toujours vivant.

    Enfin, il cesse de respirer et le corps est descendu au sous-sol du palais. Mais, quelques minutes après, Raspoutine se relève et tente d’étrangler le prince.

    Il faudra quatre nouvelles balles et des coups de matraque qui lui défoncent le crâne pour que Raspoutine cesse de se débattre.

    Les conjurés enveloppent alors le corps et le jettent dans la Neva.

    Quand on découvrira le cadavre dans l’eau, on constatera que Raspoutine était toujours en vie quand il a été jeté dans le fleuve. En réalité, il est mort noyé.

    Il est certain que cette endurance vraiment exceptionnelle a contribué au mythe du surhomme.

    Raspoutine était-il insensible au poison ? . Une chose est sûre, il possédait une constitution hors du commun.

    V.Battaglia [30.04.2006)

      

      

      

     

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     Fichier:Rasputin pt.jpg

    RASPOUTINE " LE FAKIR VAGABOND"

     

     

    Par l'intercession de la grande-duchesse Militza et de sa sœur, la grande-duchesse Anastasia, Raspoutine, qui se dit staretz, est présenté à la famille impériale au grand complet, le 1er novembre 1905. Il offre à chacun de ses hôtes des icônes. Le jeune tsarévitch Alexis souffrant d'hémophilie,

      

    Raspoutine demande à être conduit au chevet du jeune malade, lui impose les mains, et parvient à enrayer la crise et à le soulager. Selon certains, il ne donne plus d’aspirine au jeune malade, ce médicament anticoagulant qui aggrave l'hémophilie.

      

      

      

    Le moujik acquiert la reconnaissance de la famille impériale et ses proches. Mais la tsarine Alexandra Feodorovna croit que Raspoutine est un messager de Dieu. Invité à leurs fêtes ou réunions, il fait la connaissance de nombreuses femmes riches qui le prennent pour amant et guérisseur. L'une d'entre elles, Olga Lokhtina, épouse d'un général influent mais crédule, le loge chez elle et le présente à d'autres femmes d'influence, comme Anna Vyroubova, amie et confidente de la tsarine, et Mounia Golovina, nièce du tsar. Grâce à d'habiles mises en scène, il se produit à Saint-Pétersbourg ou au palais impérial de Tsarskoie Selo, résidence impériale, dans des séances d'exorcisme et de prières. Des récits de débauches, prétendues ou avérées, commencent alors à se multiplier et à faire scandale.

      

      

    En 1912, le tsarévitch Alexis souffre d'hémorragie interne que les médecins n'arrivent pas à guérir. Raspoutine est appelé en désespoir de cause, et après avoir béni la famille impériale, entre en prière. Au bout de dix minutes, épuisé, il se relève en disant : « Ouvre les yeux, mon fils ». Le tsarévitch se réveille en souriant et, dès cet instant, son état s'améliore rapidement.

      

      

    Dès lors, Raspoutine devient un familier de Tsarskoie Selo et est chargé de veiller sur la santé des membres de la famille impériale. Le tsar se figure être proche du peuple car il accueille dans son palais Raspoutine. Cependant, malgré la pleine confiance du tsar, il se rend vite très impopulaire auprès de la cour et du peuple et est vite considéré comme le « mauvais ange » de la famille impériale.


         

    Raspoutine aux côtés de l'évêque Hermogène et du moine Iliodore.

    Il ne se préoccupe pas de s'assurer une fortune personnelle, le seul luxe qu'il s'accorde étant une chemise de soie confectionnée par l'impératrice Alexandra et une magnifique croix également offerte par elle. Il conserve ses cheveux gras et sa barbe emmêlée.

    Raspoutine se heurte en 1905 au président du Conseil Stolypine, homme moderne et efficace, qui n’accepte pas l'influence de ce moujik mystique. Lors de l'affaire des Balkans, en 1909, Raspoutine se range dans le parti de la paix aux côtés de la tsarine et d'Anna Vyroubova contre le reste de la famille Romanov.

      

      

     

    Le président du Conseil le fait surveiller par l'Okhrana et Raspoutine est écarté de la cour et exilé à Kiev. Le 14 septembre 1911, l’assassinat de Stolypine met fin aux réformes et permet aussi au « staretz » de revenir à la cour. Lors de l'été 1912, le tsarévitch Alexis, en déplacement en Pologne, est victime d'une nouvelle hémorragie interne très importante, après un accident. Raspoutine envoie un télégramme assurant la famille impériale de ses prières et, après la réception de son télégramme, l'état de santé du tsarévitch se stabilise et commence à s'améliorer le lendemain. Cette coïncidence est à l’origine du renvoi de ministres ou de généraux. Raspoutine est toutefois contre l’entrée en guerre de la Russie[60]. Les défaites qu’ils avaient prédites font que l’opinion va jusqu’à lui prêter une relation avec l’impératrice[61].

    L'empereur se montre alors de moins en moins réceptif aux prophéties et aux conseils du faux moine[62]. Mais, en 1915, il est discrédité et le pouvoir se retrouve aux mains de l'impératrice Alexandra Feodorovna et de Raspoutine.

      

    Ce dernier est finalement assassiné en décembre 1916 par un agent des services secrets britanniques lors d'un complot organisé par des ultra-monarchistes et menés par le prince Youssoupoff, parent par alliance de l'empereur

     

     

    sources wikipedia

     

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    Nicolas et Alexandra Les Grandes-Duchesses Le Tsarévitch Alexis




    "Personne ne devait savoir qu'on avait massacré des enfants au nom d'une "juste cause". Personne ne devait soupçonner que l'idée généreuse du communisme avait été tuée avec ces mêmes enfants dans la maison Ipatiev. Car le communisme n'est pas mort le 9 novembre 1989 avec la chute du mur de Berlin. Il est mort le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg."

    ~ Marcel Godfroid ~


     

     

     

     


     


     

    Nous sommes à l'aube du vingtième siècle. La dynastie des Romanov vient de fêter son trois-centième anniversaire à la tête de l'Empire de Russie. Nicolas II, l'actuel empereur, est l'héritier d'une longue lignée de Tsars et de Tsarines qui ont fait de la Russie le plus vaste empire du monde. Si une phrase pouvait résumer l'époque de la Russie tsariste, celle-ci ressemblerait sûrement à : "Pas de pitié pour les traitres, et encore moins pour les faibles".

    Et, en effet, près de la moitié des tsars qui se sont succédés à la tête de la Sainte Russie ont été assassinés, le plus souvent par faiblesse et par manque d'autorité. Une petite rétrospective de l'histoire de la Russie impériale s'impose afin de mieux comprendre l'histoire des derniers Romanov.


    L'avènement des Romanov

    C'est en 1598 que s'éteint, à la mort du tsar Fedor Ier, la dynastie des Riourikides, la première dynastie régnante de Russie (la Rus'). La même année, Boris Godounov, le beau-frère et directeur de conscience du dernier représentant des Riourikides, se proclame tsar de la Rus' de Kiev et débute alors une période agitée appelée le "Temps des troubles". En dépit de ses efforts pour endiguer les crises politiques et sociales, Boris Godounov ne parvient pas à consolider l'Etat.

    Pis, il est accusé d'avoir fait assassiner le fils d'Ivan le Terrible et demi-frère de Fedor Ier, Dimitri (âgé de huit ans), afin de s'emparer du pouvoir. En 1605, Boris Godounov meurt brutalement, ouvrant une période de crise politique, peuplée d'aventuriers et d'usurpateurs. Son épouse et son fils de seize ans, Fedor II, sont massacrés par des Boyards qui s'emparent du pouvoir.

    De nombreux inconnus prétendent alors être le Tsarévitch Dimitri, fils survivant d'Ivan le Terrible et héritier au trône. L'un d'entre-eux sera même proclamé tsar, mais son règne ne durera qu'un an avant qu'il ne soit assassiné.

    Un autre faux-Dimitri se proclamera également tsar, mais n'est pas parvenu à s'emparer de Moscou. Pour mettre un terme à ces troubles qui déstabilisent l'Etat, le Zemski sobor (Congrès de la Terre russe) élit le 21 février 1613 un nouveau tsar, Michel Romanov, en sa qualité de petit-neveu d'Anastasia Romanova, la première femme d'Ivan le Terrible. Sa prétention au trône est donc légitime. Lors de son élection, le jeune Michel (âgé de seize ans), ne se trouve pas à Moscou, mais à Kostroma, au monastère Ipatiev.

    Trois siècles plus tard, en 1918, le tsar Nicolas II et sa famille seront assassinés dans la maison Ipatiev. La dynastie des Romanov est donc née au monastère Ipatiev, pour s'éteindre dans la maison Ipatiev. Tout un symbole !


    Les tsars de la dynastie Romanov

    Autoritaire sans être sanguinaire, Michel Ier utilise sa légitimité pour mettre fin aux désordres et renforcer les pouvoirs du souverain. A sa mort en 1645, le premier tsar Romanov laisse un pays en bon état, où l'autorité est restaurée. Son fils, Alexis Ier, est surnommé Alexis le très paisible pour son ouverture d'esprit et sa clémence. Cela ne l'empêche cependant pas d'adopter durant son règne un nouveau code légalisant le servage à travers toute la Russie. Alexis Ier aura douze enfants, dont le plus jeune deviendra Pierre le Grand. Le règne de celui-ci commence en 1682, conjointement avec son demi-frère, Ivan V, et sa demi-soeur, Sophie. Suite à un complot formenté par Sophie contre sa personne, Pierre, jeune homme de dix-sept ans, écarte son frère et sa soeur du pouvoir. Le nom de ce souverain incarne la modernisation et l'occidentalisation de la Russie.

    En 1704, il décide la construction de Saint-Pétersbourg sur le modèle des métropoles occidentales. Dès 1712, il en fait la capitale de l'empire. La Russie de Pierre Ier s'impose ainsi dans le monde entier. Tous ces succès qui font tant la gloire du tsar cachent cependant une autre facette de sa personnalité. A l'instar d'Ivan le Terrible, Pierre le Grand était un souverain particulièrement cruel. En effet, il n'hésitait pas à prendre part aux séances de tortures infligées à ses opposants et ira même jusqu'à faire fouetter à mort son propre fils, Alexis, hostile aux réformes de son père, en juin 1718.

    En 1725, Pierre meurt et c'est son épouse, Catherine, qui devient impératrice de Russie, contre la volonté du défunt monarque qui l'avait écartée de la succession. Deux ans plus tard, le 17 mai 1727, l'impératrice est emportée par la maladie à l'âge de quarante-trois ans. Deux monarques succèdent à la première impératrice Romanov, Pierre II et Anna Ivanovna, mais aucun d'entre-eux ne se montre à la hauteur de la succession du désormais légendaire Pierre le Grand.

    En 1741, Elisabeth Petrovna, la fille de Pierre Ier, accède au pouvoir par un coup d'Etat. La seconde impératrice de Russie se révèle être la digne héritière de son père en développant considérablement l'empire. Elle décède le 25 décembre 1761, après vingt ans de règne, sans aucune descendance.


    Les Holstein-Gottorp succèdent aux Romanov sous le nom de... Romanov !

    Avant de disparaître, Elisabeth Ière avait désigné son neveu, Pierre de Holstein-Gottorp, pour lui succéder. La branche des Holstein-Gottorp, d'origine germanique, descend de Pierre le Grand. Elle adopte le nom de Romanov et règnera sur la Russie jusqu'en 1917. Intronisé sous le nom de Pierre III en 1761, ce nouveau souverain âgé de trente-trois ans ne brille pas par son intelligence.

    Devant l'incapacité de son époux à gérer convenablement les affaires de l'Etat, Sophie d'Anhalt-Zerbst, princesse d'origine allemande connue en Russie sous le nom de Catherine, s'empare du pouvoir par un coup d'Etat le 28 juin 1762 et fait exécuter Pierre III, l'homme qui a été son mari pendant plus de dix-sept ans.

    Catherine est couronnée le 22 septembre 1762 sous le nom de Catherine II, dite la Grande.

    Correspondante des plus grands philosophes français tels que Voltaire et Diderot, Catherine la Grande a hissé la Russie au rang des grandes nations et, malgré ses origines allemandes, s'est montrée à la hauteur de l'empire de Pierre le Grand. Elle décède en 1796 et laisse la place à son unique fils légitime, le timide Paul Ier. Intelligent et érudit, mais aussi imprévisible et colérique, il a grandi dans la haine de sa mère, et n'a cherché qu'à détruire son oeuvre. Toute sa vie, il a été hanté par l'assassinat de son père et ne voyait que des complots autour de lui, au point de sombrer dans la folie.

    En 1801, un complot voit cette fois véritablement le jour. Paul Ier est assassiné dans la nuit du 11 au 12 mars 1801 avec la complicité passive de son fils, le futur Alexandre Ier, qui en portera toute sa vie la culpabilité. Alexandre Ier est couronné tsar quelques jours plus tard. Son règne est placé sous le signe du conflit.

    A l'extérieur, il subit les défaites d'Austerlitz et de Friedland face à Napoléon Ier, tandis qu'à l'intérieur, il repousse la Grande Armée parvenue aux portes de Moscou au moment même où la révolte gronde dans les rangs de l'armée. Alexandre Ier décède officiellement le 1er décembre 1825 de la typhoïde à l'âge de quarante huit-ans. A cette époque, des rumeurs prétendaient que le tsar n'était pas mort, mais qu'il s'était retiré en secret de la vie politique, comme il l'avait toujours souhaité.

    Parmi les différentes versions accréditants cette thèse, on retiendra le nom de Fedor Kouzmitch, un moine sibérien qui ressemblait étrangement au tsar défunt et dont les connaissances sur la politique de l'Etat en étonnait plus d'un. Il meurt en 1864. En 1926, Staline, exaspéré par toutes les spéculations entourant la mort d'Alexandre Ier, fit ouvrir sa tombe : elle était vide. Au lieu de faire taire les rumeurs, cette découverte ne fit que les raviver. Encore aujourd'hui, le mystère reste entier.

    Alexandre Ier n'ayant pas de descendance mâle, c'est son frère, Nicolas, qui devient tsar de Russie sous le nom de Nicolas Ier. Surnommé le "gendarme de l'Europe", Nicolas Ier n'était guère populaire. Sa mort en 1855 provoque la joie à l'étranger, mais aussi en Russie, où il était appelé "l'ennemi du genre humain".

    Son fils, Alexandre II, abolit le servage en 1861, tandis que la révolution industrielle transforme le pays en profondeur. Un vent réformateur parcours alors la Russie. Le 1er mars 1881, le tsar est assassiné, après un énième attentat perpétré contre sa personne . Son successeur, Alexandre III, en tant qu'autocrate convaincu, affirme les pouvoirs suprêmes du souverain, tandis que le pays s'enfonce dans l'agitation révolutionnaire. Il meurt subitement en 1894 à l'âge de quarante-neuf ans en laissant comme héritage à son fils, Nicolas, un Empire à l'agonie.

    LOGOS ANIMES - ROSES
    La fin d'un Empire

    A la mort de son père, Nicolas devient tsar sous le nom de Nicolas II. N'ayant aucun intérêt pour la politique, il confie à son futur beau-frère, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch : "Que dois-je faire ? Je n'ai pas été préparé à régner. Je ne comprends rien aux affaires de l'Etat. Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont on parle aux ministres. Je n'ai jamais voulu être tsar ! Qui peut sauver la Russie ?". La même année, Nicolas épouse une jeune princesse d'origine allemande, petite-fille de la reine Victoria, dont il est amoureux depuis plusieurs années, Alix de Hesse-Darmstadt, connue en Russie sous le nom d'Alexandra Feodorovna. Entre 1895 et 1901, l'impératrice met au monde quatre filles :

    Olga, Tatiana, Maria et Anastasia.

    En 1904, Alexandra met enfin au monde un fils, le Tsarévitch Alexis.

      

      

    La joie des souverains ne dure guère longtemps. Peu de temps après sa naissance, les médecins détectent à Alexis une maladie incurable : l'hémophilie, "la maladie des rois", qui empêche le sang de coaguler correctement.

    Un seul cognement, une seule chute ou un seul saignement de nez, peuvent à tout instant tuer l'unique héritier au trône. Pour sauver la vie de son fils, Alexandra se tourne vers un homme de Dieu qui, semble-t-il, est le seul capable d'arrêter les hémorragies du petit Prince. Il s'agit de Grigory Raspoutine, un moujik venu de Sibérie. Sa vie de débauché ternie à jamais l'image des Romanov.

      

    Nicolas II doit également faire face à un autre problème. Tandis que les troubles révolutionnaires gagnent en intensité, le tsar n'arrive plus à imposer son autorité et peine à s'engager sur le chemin des réformes. C'est dans le contexte de la Première Guerre Mondiale que l'opposition sociale-démocrate, dominée par les bolchéviques, jure la perte de la Monarchie. La Révolution est en marche et elle emportera tout sur son passage. La dynastie des Romanov en premier.

    Qui étaient vraiment les derniers Romanov ?

    Quelle a été l'influence de Raspoutine ?

    Comment la terrible maladie du Tsarévitch Alexis a-t-elle contribué à la chute de la Russie impériale ?

    Cette section tentera de répondre à toutes ces questions.



     
      
      
      
     
      
    Le kaiser Guillaume II en voyage en Russie.
    De gauche à droite : Alexei, Guillaume II, Olga, Alexandra, Nicolas, et au premier plan : Maria, Anastasia et Tatiana.
      
      
      
      
     
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    Maria et Alexis ne reposeront peut-être jamais auprès de leur famille.

     

     



    On pensait que leur histoire était terminée, que les pires horreurs avaient déjà été commises contre eux, et bien non ! La Grande-Duchesse Maria et le Tsarévitch Alexis pourraient bien ne jamais reposer avec leur famille dans le caveau impérial de la Cathédrale Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg.

    Après avoir été entreposés pendant plus de trois ans dans la morgue d'Ekaterinbourg, les restes de Maria et d'Alexis ont été finalement transférés le 21 février 2011 à Moscou. Le lieu où ils reposeront définitivement n’a pas encore été défini.
     

    Le chef de la Maison Romanov, le prince Nicolas Romanov, résidant en Suisse, a demandé au Président Dmitri Medvedev de constituer une commission gouvernementale pour superviser l'enterrement des restes royaux. La requête du prétendant au trône est à ce jour restée sans réponse.

    Les restes de la Grande-Duchesse Maria et du Tsarévitch Alexis ont été exhumés en 2007 dans la forêt de Koptiaki, située non loin de la ville d’Ekaterinbourg. Les Bolchéviks avaient tenté de brûler leurs corps, mais n’ayant pas réussi à les détruire complètement, les ont enterrés à l’écart du reste de leur famille. En mai 2008, le Comité d’investigation de Russie écrit au Président Medevdev pour confirmer l’identité des restes retrouvés un an plus tôt : il s’agit bien des ossements des deux enfants du Tsar Nicolas II.

    Bien que les recherches scientifiques aient confirmé que les restes étaient bien ceux de la Grande-duchesse Maria et de son frère, le gouvernement russe a attendu trois ans avant de projeter l'inhumation des deux enfants, canonisés par l’Eglise orthodoxe russe en l’an 2000.
    Cependant, si les réclamations du Prince Nicolas restent sans réponse plus longtemps, le comité d'investigation n'aura pas d'autre choix que d'enterrer les restes dans une tombe commune dans un cimetière de Moscou, car seul un décret présidentiel pourrait autoriser leur inhumation dans la Cathédrale des Tsars. Maria et Alexis risquent donc de ne pas reposer auprès de leur famille dans la crypte impériale de Saint-Pétersbourg et les derniers Romanov ne seront jamais réunis.

     

    Source : Novosti le 1/3/2011

    BLOG :

    http://www.les-derniers-romanov.com/article-37647-maria-et-alexis-ne-reposeront-pe.html

     

     

     

     

     

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    Romanov: le crime était presque parfait (article de l'Express de 1992):

     

    Les bolcheviques croyaient qu'on n'identifierait jamais les corps de la famille, du tsar. Grâce à la génétique, c'est chose faite. Reste à savoir ce que sont devenus Alexeï et Anastasia. L'impérial mystère demeure.

      

      

    En 1918, les soldats de l'armée bolchevique croyaient avoir commis le crime parfait: des corps défigurés à l'acide, puis enfouis dans la campagne d'Iekaterinbourg, en Russie. Ils avaient tort. S'il a fallu soixante-treize ans pour déterrer les ossements, il a suffi de quelques gouttes de sang royal et d'une série de manipulations en laboratoire pour résoudre l'une des plus grandes énigmes du XXe siècle: la fin des Romanov.

    Les cadavres, exhumés en 1991, sont bien ceux de cinq membres de la famille impériale et de sa suite. Le tsar Nicolas II, la tsarine Alexandra, petite-fille de la reine Victoria et grand-tante de l'actuel prince consort, et trois de leurs enfants ont été malgré tout identifiés. Les meurtriers de 1918 ne pouvaient pas prévoir un tel dénouement. A l'époque, on ignorait totalement le terme d' «empreinte génétique». Et c'est grâce à l'analyse de celle du prince Philip, duc d'Edimbourg, petit-neveu de la tsarine, que les scientifiques ont mis fin à l'impérial suspense.
     

      

      

    L'histoire commence au petit matin du 17 juillet 1918. Des soldats de l'Armée blanche approchent d'Iekaterinbourg, où le tsar et sa famille sont prisonniers depuis soixante-dix-huit jours. Vers 2 heures, un officier de l'Armée rouge réveille le souverain déchu et annonce un départ imminent. Il lui demande de descendre dans la cave, avec ses proches et sa modeste suite - quatre personnes - pour sa «sécurité et les besoins d'une photo». Au lieu d'un photographe, ce sont 12 hommes armés quio apparaissent. Et qui font feu, à bout portant.

    L'ordre d'exécution, transmis avec un luxe de précautions, vient directement de Lénine. A la surprise des tueurs, les balles ricochent sur les enfants, qui dissimulent les bijoux royaux sous leurs vêtements. Ils seront achevés à la baïonnette.


    Romanov: le crime était presque parfait (article de l'Express de 1992):

      

    Mais l'officier craint encore qu'on ne les retrouve: le lendemain, il les fait ressortir pour les jeter dans un trou au milieu d'un chemin boueux, à 10 kilomètres de là. Par précaution, il les arrose d'acide sulfurique, puis d'essence, et enflamme les cadavres avant de les recouvrir... C'est là que Nikolaï Avdonine, un géologue, et son ami cinéaste Guély Riabov vont les exhumer, après de longues recherches, en 1978. Et qu'ils vont les laisser: trop dangereux. A cette époque, Iekaterinbourg s'appelle Sverdlovsk. La maison du massacre a été rasée sur ordre du patron de la région, un certain Boris Eltsine, et la perestroïka est encore loin.

     

     

     

    Romanov: le crime était presque parfait (article de l'Express de 1992):

      

      

    En juillet 1991, les temps ont changé. Les squelettes sont déterrés et la polémique commence, les historiens se déchirant sur l'authenticité des dépouilles. Très vite, les scientifiques russes vont apporter les premières réponses. Grâce à l'informatique, ils reconstituent les visages à partir des crânes retrouvés dans la fosse. Les ressemblances avec les photos du tsar et de la tsarine sont frappantes. L'analyse de la denture, même si les archives médicales ont mystérieusement disparu, apporte un autre élément concordant: les soins y sont de trop grande qualité pour avoir été effectués sur des personnes banales. Il manque toutefois la preuve irréfutable. Que la génétique va fournir.

     

     

     

      

      

    Le 15 septembre 1992, les ossements arrivent dans un laboratoire du Home Office - le ministère britannique de l'Intérieur - à Aldermaston. Le gotha de l'Europe couronnée - et apparentée à la famille impériale russe - est appelé au chevet du mystère Romanov. Le prince Philip, le prince Rostislav Romanov - un banquier londonien de 54 ans, petit-neveu de Nicolas II - et un membre de la famille de Grèce, notamment, fournissent des cheveux ou du sang. Le principe est simple: comparer les empreintes génétiques des descendants connus avec celles des dépouilles exhumées à Iekaterinbourg.

     

      

      

    En raison de l'âge et de l'état de conservation des ossements, la réalisation va se révéler un peu plus délicate. Ne pouvant extraire suffisamment d'ADN chromosomique, les experts, dirigés par les Drs Peter Gill et Pavel Ivanov, vont s'intéresser à l'ADN des mitochondries - «usines énergétiques» de la cellule - présentes en plus grand nombre. Limite du processus: les mitochondries ne se transmettent que par la mère.

     

    Ce sera suffisant. Le 10 décembre, moins de trois mois après avoir reçu les ossements, le Home Office annonce les premiers résultats: il s'agit bien d'une mère avec ses trois filles, et cette femme est - avec une marge d'erreur de 1% - la grand-tante du prince Philip, Alexandra, la tsarine. La présence de Nicolas II parmi les corps reste encore à prouver définivement. Mais l'ADN de descendants de la lignée maternelle du tsar, c'est-à-dire issus d'une tante ou d'une grand-tante, va être examiné dans les mois à venir. Le mystère est presque levé. Presque. Car les résultats londoniens confirment également l'absence des corps de deux des enfants royaux: Alexeï, le fils gravement malade, et, surtout, l'une des filles, Anastasia peut-être.

     

    Or l'énigme des Romanov s'est, au fil du xxe siècle, confondue avec celle de cette mystérieuse princesse que l'on croyait morte. Avec l'histoire étrange de cette jeune femme, retrouvée à Berlin en 1920, qui racontera avoir été sauvée par un jeune soldat amoureux et se nommer Anastasia. Quelques émigrés la croiront, d'autres parleront d'affabulation. Elle mourra aux Etats-Unis en 1984, après avoir, pendant toute sa vie, tenté de faire reconnaître son identité royale. Son secret, pensait-on alors, l'avait suivie dans la tombe. Erreur: les scientifiques d'Aldermaston disposent également de quelques mèches des cheveux de cette «Anastasia». Assez pour une analyse génétique pouvant confirmer l'identité de la princesse et résoudre l'énigme. Ou l'infirmer, et relancer en partie le mystère des Romanov.

      

      

    CINQ MORTS,
    DEUX DISPARUS
     

    1914: la famille impériale pose au grand complet. Autour du tsar, Nicolas II, et de son épouse, la tsarine Alexandra Fedorovna, ont pris place leurs cinq enfants. Les trois filles aînées (au dernier plan et de gauche à droite): Maria, Olga et Tatiana. Les deux plus jeunes (au premier plan): la princesse Anastasia et le tsarévitch Alexeï, en costume marin.

     

     

     

    1918 (17 juillet): le tsar et sa famille, gardés à vue à Iekaterinbourg, dans l'Oural, sont exécutés; leurs cadavres sont brûlés, puis enterrés dans un lieu resté secret.

     

    1991: les squelettes sont enfin exhumés. D'après les premiers examens, on aurait retrouvé ceux du tsar, de la tsarine et de leurs trois filles aînées. Car aucun, compte tenu de la taille, ne peut correspondre à ceux d'Anastasia et d'Alexeï.

     

    1992: les analyses d'ADN effectuées à partir des ossements permettent d'identifier définitivement Alexandra et ses filles. Ce n'est pas encore le cas de Nicolas II, mais la superposition, grâce à l'informatique, de son visage et du crâne retrouvé (photos du bas) ne laisse guère de doute.

     

     

     

    PHOTO des Romanov

    SOURCES : Par L'Express, publié le 17/12/1992 -

    photographies de google.

      

      

     

    bougie 80

     

     

     

     

      

      

      

      

     

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    Les Romanov sont-ils tous morts à Ekaterinbourg ?

     

    Les Romanov sont-ils tous morts à Ekaterinbourg ?


    La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.

    La grande-duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale Romanov, "a déposé une plainte au tribunal Basmanny de Moscou en demandant de juger illégale et infondée" la décision du comité d'enquête du parquet russe de clore l'enquête, a déclaré l'avocat Guerman Loukianov.
    Elle demande également d'"obliger le comité d'enquête à lui fournir une copie de la résolution sur la fermeture de l'enquête", selon la même source.
    Selon les Romanov, la décision de clore l'enquête "contredit la décision de la Cour suprême" russe qui a reconnu en octobre 2008 Nicolas II et sa famille "victimes de la répression politique".

    "Et le comité d'enquête semble estimer qu'ils ont été tués par des criminels", a ajouté Me Loukianov.
    La demande de rouvrir l'enquête s'explique par le fait que la grande-duchesse ne veut pas qu'il "ait du nihilisme juridique" dans cette affaire, a-t-il poursuivi.

    La famille Romanov et l'Eglise orthodoxe doutent par ailleurs que des restes humains découverts en 2007 dans la région d'Ekaterinbourg soient ceux du tsarévitch et de sa soeur Maria, assassinés avec toute leur famille, malgré les résultats de tests ADN en Russie, aux Etats-Unis et en Autriche.
    "Ces restes sont enterrés dans la sépulture de la famille Romanov, mais nos avons des doutes", a déclaré Alexandre Zakatov, chef de la chancellerie de la maison Romanov.


    La grande-duchesse Maria Vladimirovna au 250ème bal Pouchkine, à Istanbul, en décembre 2009.

     

     

    sources blog : http://www.les-derniers-romanov.com/blog-page2.html

    Les Romanov sont-ils tous morts à Ekaterinbourg ?

    Cette page est en construction. En attendant sa mise en ligne, voici une chronologie des événements les plus importants :

    - 1979 : Deux chercheurs, Avdonine et Riabov, découvrent les restes supposés de la Famille impériale dans une fosse se situant à proximité d'Ekaterinbourg.
    - 1991 : Chute de la Russie soviétique et exhumation officielle des restes retrouvés en 1979. Neuf corps sont ainsi retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées dans la maison Ipatiev (le tsar, la tsarine, leurs cinq enfants et leurs quatre domestiques). Après de nombreuses expertises, les chercheurs découvrent que ces corps sont bien ceux des Romanov et de leurs derniers domestiques, mais que de deux des enfants ne s'y trouvent pas, à savoir le Tsarévitch Alexis et la Grande-Duchesse Maria.
    - 1998 : Inhumation en grande pompe des corps de Nicolas II, de sa femme et de trois de ses filles (Olga, Tatiana et Anastasia), dans la Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, en présence de Boris Eltsine.
    - 2000 : L'Eglise orthodoxe de Russie canonise le tsar et sa famille en les élevants au rang de martyrs.
    - 2007 : Découverte de restes humains dans les alentours d'Ekaterinbourg. En 2008, ils sont identifiés comme étant ceux de Maria et d'Alexis, les deux enfants manquants.
    - 2008 : La Cour suprême de Russie réhabilite les Romanov en tant que victimes des répressions bolchéviques. Cette réhabilitation clôt le dossier Romanov.
    - 2010 : réouverture du dossier Romanov à la demande de la Princesse Maria Vladimirovna, prétendante au trône de Russie.

     

      

      

      

      

     

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    ALEXANDRA enfant et adolecente

     

     

     

     

     

     

     

    Alix,Ernie,and May

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    NICOLAS II  - photographies enfance et adolescence 

     

    Marie and Nicholas

    Maria et Nicolas

     

     

     





    Baby Grand duke Nicholas Alexandrovich, later Tsar Nicholas II .

    carolathhabsburg:

     

    Baby Grand duke Nicholas Alexandrovich, later Tsar Nicholas II .

     

    Nicolas

     

     

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    Nicolas

     

    Nicholas,Xenia, and George

     

    Nicholas,Xenia, and George

      

      

      

      

      

     

     

     

     

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    antique cabinet photographs - Tsarevich Nicholas photo 

     

     

     

     

     

     Young Nicholas.

     

     

     Grand Duke Tsarevich Nicholas Alexandrovich. Livadia. 1890s.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nicolas II de Russie (en russe : Николай Александрович Романов, Nikolaï Aleksandrovitch Romanov), de la dynastie des Romanov, né le 18 mai 1868 (6 mai 1868 C. J.) au palais de Tsarskoïe Selo et exécuté le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, est le dernier empereur de Russie[n 4], roi de Pologne et grand-prince de Finlande.

    Nicolas II est tsar de toutes les Russies, de 1894 à 1917. Il connaît de nombreux surnoms suivant les époques : « Nicolas le Pacifique », du temps de son règne, puis les Soviétiques le baptisent « Nicolas le Sanguinaire », mais de nos jours la tradition populaire orthodoxe le décrit comme « un saint digne de la passion du Christ ».

    Son règne et celui de son père correspondent à l'époque du plus grand essor dans l'histoire de la Russie des points de vue économique, social, politique et culturel. Les serfs sont libérés pendant le règne de son grand-père Alexandre II et les impôts sont allégés. Piotr Stolypine réussit à développer une classe de paysans riches, les koulaks. La population triple et la Russie, avec 175 millions d'habitants, devient la troisième ou quatrième puissance économique mondiale et possède le premier réseau ferroviaire après les États-Unis. Le rouble devient une monnaie convertible et outre un nombre important de marchands et d'industriels, l'Empire possède désormais ses propres financiers. Ils sont souvent des mécènes. La Russie prend, du temps de Nicolas II, la deuxième place dans le domaine de l'édition de livres. De nouvelles universités, des écrivains, sculpteurs, peintres, danseurs... sont à l'époque connus dans le monde entier[1]. Selon Alexander Gerschenkron: « Nul doute qu'au train où croissait l'équipement industriel pendant les années du règne de Nicolas II, sans le régime communiste, la Russie eût déjà dépassé les États-Unis »[2].

      

      Fichier:Портрет императора Николая II с портретом-ремаркой наследника-цесаревича Алексея Николаевича.jpg

      

    Nicolas II gouverne de 1894 jusqu'à son abdication en 1917. Il ne réussit pas à mettre fin à l'agitation politique de son pays ni à mener les armées impériales à la victoire pendant la Première Guerre mondiale. Son règne se termine avec la révolution russe de 1917, pendant laquelle lui et sa famille sont emprisonnés d'abord dans le palais Alexandre à Tsarskoïe Selo, puis plus tard dans la maison du gouverneur à Tobolsk, et finalement dans la villa Ipatiev à Ekaterinbourg. Nicolas II, son épouse, son fils, ses quatre filles, le médecin de famille, son domestique personnel, la femme de chambre et le cuisinier seront ensuite assassinés par les bolcheviks dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.

    Le 6 mai 1868 naît Nicolas Alexandrovitch Romanov (en transcription universitaire, Nikolaj Aleksandrovič Romanov), fils d'Alexandre III et de Marie Fiodorovna (1847-1928), fille de Christian IX roi du Danemark. Il est le premier des cinq enfants du couple impérial : Alexandre (1869-1870), Georges (1871-1899), Michel (1878-1918), Xénia Alexandrovna (1875-1960) et Olga (1882-1960).

    Nicolas et ses plus jeunes frères sont élevés à la dure : des lits de camp, un ameublement simple, des icônes de la Vierge et de l'enfant Jésus. Leur grand-mère Marie Alexandrovna introduit les coutumes britanniques en matière d'éducation chez les Romanov : gruau pour le déjeuner, bains froids, abondance d'air frais[3]... Leur mère est brillante, enjouée, aimant la vie en société, les bals et les fêtes et elle leur donne le goût du divertissement et de la vie mondaine[L1 1], mais elle ne s’occupe guère d’eux et c’est leur père, rude et bourru, qui monte dans leurs chambres pour les câliner[4].

    Le 1er/13 mars 1881, Nicolas assiste à la brève agonie de son grand-père, l'empereur Alexandre II de Russie, dont un attentat a arraché les jambes et défiguré le visage[5]. Or cet attentat survient alors même qu'Alexandre II, poursuivant sa politique réformatrice, s'apprêtait à faire de grandes réformes. Nicolas devient tsarévitch. Pour des raisons de sécurité, le nouvel empereur et sa famille s'installent au palais de Gatchina en dehors de la ville[6].

    À l'adolescence, le tsarévitch a déjà un caractère sérieux et réservé, respectueux des conseils de ses précepteurs et obéissant aux ordres de son père[7]. Alexandre III confie l'éducation de son fils à des hommes issus de son gouvernement, parmi lesquels le procureur du Saint Synode, Constantin Pobiedonostsev, le général Danilovitch, le ministre des finances Bunge, totalement pénétrés de la nécessité d'un pouvoir impérial fort[8].

    En 1884, à l'âge de seize ans, il rencontre pour la première fois la princesse Alix de Hesse-Darmstadt, l'une de ses cousines allemandes, âgée de douze ans, dont il tombe amoureux. Toutefois la perspective d'un possible mariage avec une princesse allemande contrarie aussi bien le tsar que la tsarine, et Alexandre III ordonne à Nicolas Alexandrovitch d'abandonner tout espoir de se marier avec une Allemande[9].

    Le futur empereur mesure 1,73 m, est châtain avec des yeux bleus, il est mince et bien physiquement, selon ses contemporains. C'est un excellent danseur, patineur et cavalier et il a le goût de la chasse. Il parle plusieurs langues étrangères, dont le français, mais la politique est pour lui une corvée[L1 2].

     Fichier:Prince Nicolas at Nagasaki.jpg

     

    Tsar NICOLAS II - à Nagasaki en 1891

      

    De 1885 à 1890, il fréquente la faculté de sciences politiques et économiques de l'université de Saint-Pétersbourg, devient colonel de la Garde impériale et suit aussi les cours de l'Académie d'État. Les journaux intimes du jeune Nicolas montrent son enthousiasme pour la vie de caserne, pour les parades, les revues, et la vie des jeunes soldats de la capitale. L'empereur, cependant, ne fait rien pour lui enseigner l'art de gouverner. Il veut en faire un juriste, un officier et le meilleur représentant de la grande Russie et de l'illustre famille des Romanov auprès des cours européennes[10]. Le futur premier ministre Serge Witte propose à Alexandre III de nommer le tsarévitch Nicolas président des travaux du Transsibérien. L'empereur refuse : « Connaissez-vous bien le tsarévitch ? A-t-il jamais réussi à parler sérieusement avec vous ? Il est encore un enfant dans tout et pour tout, il juge les choses en mode enfantine. Comment serait-il capable de présider un comité ? » L'homme d'État lui réplique qu'il ne sera là que pour présider, pas pour comprendre ».

    Le 23 octobre 1890, il appareille sur un croiseur russe et fait une tournée officielle en Grèce, en Égypte, aux Indes, dans le sud-est asiatique, en Chine et au Japon. Il est accompagné de son frère Georges et de son oncle, futur Georges Ier de Grèce. Pendant son séjour au Japon, le tsarévitch reçoit un coup de sabre d'un mari outragé par les avances que Nicolas aurait faites à sa jeune épouse[L2 1]. Le tsarévitch doit revenir dans son palais en traversant la Sibérie. Il revient d'Asie avec un grand mépris pour les Japonais, qu’il appelle « les singes » et il est plus que jamais assuré de son amour profond et sincère pour le paysan russe : « le meilleur des êtres humains[L1 3] ».

    À son retour, son père lui conseille de s'amuser et va jusqu'à favoriser une relation du tsarévitch avec la première danseuse du Théâtre Marie, Mathilde Kschessinska. Il rompt sa relation avec la Kchessinskaïa[11].

    Au début des années 1890, la santé de l'empereur Alexandre III se dégrade. Comme Nicolas est tombé amoureux de la cousine de Guillaume II[12], il obtient le consentement à son mariage avec Alix, malgré l'insistance de ses parents à le marier à la princesse Hélène d'Orléans, fille de Philippe d'Orléans (1838-1894) et ainsi renforcer l'alliance franco-russe. Le 8 avril 1894, Nicolas Alexandrovitch et Alix de Hesse-Darmstadt se fiancent officiellement au château de Cobourg, en présence de leurs familles, parmi lesquelles ont pouvait compter l'empereur Guillaume II et la reine Victoria, grand-mère commune à la fois de la fiancée et du Kaiser.

    Avant de mourir, son père l'exhorte : « Manifeste ta propre volonté, ne laisse pas les autres oublier qui tu es[13] ». Nicolas II succède à Alexandre III, le 1er novembre 1894.

      

      

      

    Fichier:Alexandra Fjodorowna.jpg

    L'impératrice Alexandra Fedorovna de Russie

      

    MARIAGE :

    Le nouvel empereur s'interroge : « Que va-t-il nous arriver à moi et à toutes les Russies[14]? ». Il avoue : « Non, je ne suis pas prêt à être un tsar. Je n'ai jamais voulu l'être. Je ne sais rien sur ce qu'il doit faire pour gouverner. Je n'ai pas la moindre idée de comme on parle aux ministres[15] ». Pendant un certain temps, il se contente d'imiter son père, mais il consacre beaucoup plus d'attention aux détails de l'administration que ce dernier.

    Protestante, sa fiancée se convertit avec réticence à l'orthodoxie. Le Kaiser, leur cousin, s’entremet avec succès. Il veut renouer l’entente des trois empereurs[16]. Le 26 novembre 1894, Nicolas II épouse la princesse Alix de Hesse-Darmstadt (1872-1918), fille du grand-duc Louis IV de Hesse et de la grande-duchesse, née princesse Alice d'Angleterre (1843-1878). Elle est connue en Russie sous le nom d'Alexandra Féodorovna[17]. Les cérémonies de mariage obéissent à un rite multiséculaire[18].

    Nicolas II et Alexandra ont eu cinq enfants : un fils, le tsarévitch Alexis Nikolaïevitch (1904-1918) et quatre filles, Olga (1895-1918), Tatiana (1897-1918), Maria (1899-1918) et Anastasia (1901-1918). Il existe de nombreuses photos du mariage, du couple et de ses enfants, qui forment une famille très unie[19]. Les cinq enfants ont pour précepteur Pierre Gilliard.


    Fichier:Coronation of Nicholas II.jpg

      

    COURONNEMENT


    Le 26 mai 1896 est le jour de son sacre comme empereur et autocrate de toutes les Russies (Божию Милостию, Император и Самодержец Всероссийский) et Basileus de l'Église Orthodoxe russe[20]. Des images d'actualités de l'époque montrent le couronnement de Nicolas II de Russie. Le rituel est inspiré de Byzance[21] et a lieu à Moscou, la troisième Rome[18]. À Moscou, se trouvent les corps de ses ancêtres et cette grande ville outre qu’elle est le centre de l’Empire (Rossia) incarne la tradition Rous, l’ancienne Russie. Se conformant aux précédents couronnements, Nicolas II fait une entrée triomphale dans la ville de Moscou, sur un cheval blanc, suivi des deux impératrices[22].

    Le jour de cette cérémonie très importante, une bousculade se produit dans la foule au champ de Khodinka, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes qui sont piétinées[23]. Le tsar pense annuler les cérémonies officielles, mais il n’ose se décommander au bal du comte de Montebello, l’ambassadeur français. Il y paraît donc, blême et anxieux. Et à peine sorti de cette fête gâchée, il se rend au chevet des blessés[24]. En raison de cette catastrophe et de la participation du tsar au bal, le peuple va se mettre à haïr la tsarine qu’il surnomme « l’Allemande ». Or, tout ceux qui vont la rencontrer vont rapidement se rendre compte qu’elle déteste l'Empire allemand et parle en anglais, sa langue maternelle[L1 4].

     

    Mal préparé à assumer ses fonctions, Nicolas II est généralement considéré par les historiens comme un homme n'ayant ni l'imagination créatrice, ni l'énergie de concevoir un autre ordre[25]. Il subit constamment l'influence de son épouse. Il rêve d'une existence bourgeoise avec elle et leurs enfants et de parties de tennis ou de bains dans les eaux glacées de la Baltique. D'ailleurs trois jours après son mariage, il écrit dans son journal : « Avec Alix je suis immensément heureux. Dommage que les affaires d'État me prennent tant de temps. Je préfèrerais passer avec elle toutes ces heures »[26]. Le tsar semble parfaitement inconscient des intrigues de la cour, de sa dépravation et de l'affairisme de certains de ses conseillers. Peu capable de refus, il est trop délicat et bien élevé pour se déterminer grossièrement et, plutôt que refuser, préfère se taire. Son épouse écrit à la fin de sa vie en 1917 à une amie : « Si vous saviez au prix de quel effort il a pu vaincre en lui cette propension à la colère, propre à tous les Romanov !... Le plus magnifique des vainqueurs est celui qui se vainc lui-même »[27].

    En dépit d'une visite au Royaume-Uni avant son accession, où il s'intéresse au fonctionnement de la Chambre des communes, Nicolas II est opposé au parlementarisme, et même à une extension des pouvoirs des assemblées locales, les zemstvos. Il défend le principe de l'autocratie absolue[28]. Au mois de janvier 1895, il expose clairement son programme : il est le dépositaire d’une tradition, celle des Romanov. L’autocratie est un principe sacré, légitimé par des lois qui ne sont pas temporelles[L1 5]. Il répète aux Russes : « Vous avez formulé des rêves insensés ».

    Fichier:Tsar nikolai.jpg

      

    Affirmation de l'autocratie :

    Nicolas II veut conserver l'organisation centralisée du pouvoir, qui avait permis de conserver la stabilité gouvernementale. Parmi ses principaux collaborateurs, figurent des hommes jadis proches conseillers d'Alexandre III, comme le procureur du Saint Synode, Constantin Pobiedonostsev, ancien précepteur de ce dernier, les ministres de l'Intérieur, Ivan Goremykine (de 1895 aux 1899) et le comte Plehve (de 1902 à 1904), le chef de la police de Saint-Pétersbourg, Dimitri Feodorovitch Trepov (de 1896 à 1905). Le choix de son cabinet annonce quelles vont être les orientations politiques des premières années du règne du jeune Nicolas II.

     Fichier:Nicholastudy.jpg

    Totalement novice dans l'art de gouverner un État, il arrive au trône en appliquant les doctrines conservatrices apprises de Pobiedonostsev[30]. Il a des idées toutes-faites et idéalise la réalité russe. Il est influencé par la lecture des biographies des saints orthodoxes et du tsar Alexis Ier, connu dans l'histoire russe comme « le bon tsar » et se veut être un vrai « père du peuple », le surnom du tsar dans les campagnes russes.

    En même temps, il accède aux demandes de sa femme, timide et puritaine, qui veut s'éloigner, ainsi que sa famille, de la vie mondaine de l'aristocratie russe, en choisissant comme résidence le palais Alexandre, situé à Tsarskoïe Selo, en français le « village des Tsars ». Cela le rendra - et surtout l'impératrice Alexandra - antipathique à une partie importante de la grande noblesse de Moscou et de Saint-Pétersbourg, qui ne se reconnaît pas dans cet empereur privilégiant un style de vie austère loin de la cour[32].

    Sous l'impulsion du comte Plehve, ministre de l'Intérieur, il soumet les zemstvos, assemblées provinciales ouvertes au peuple, à des fonctionnaires d'État, et organise une russification des « provinces », en particulier de la Pologne, de la Finlande et du Caucase[33]. Il accroît également la politique antisémite amorcée par son père Alexandre III : numérus clausus, ghettos, et surtout sanglants pogroms exécutés par les Cent-Noirs.

    Serge Witte et l'industrialisation de la Russie

     

      

      

      

    SOURCES WIKIPEDIA

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    Qui est ce Romanov ?

    Grand-duc Michel Alexandrovitch de Russie.

      

    Grand Duke Michael Alexandrovich de la Russie (Mikhail Aleksandrovich Romanov; russe  (St.-Pétersbourg, le 22 novembre 1878 (O.S.) la Permanente, l'Oural, environ le 13 juin 1918) était le frère plus jeune de Tsar Nicholas II de la Russie. Nicholas a abdiqué en faveur de Michael le 15 mars [O.S. Le 2 mars] 1917, mais le jour suivant Michael a reporté l'acceptation du trône.

      

     

     

     

     

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     Four sisters with brother

     

     

    Guard with Grand Duchesses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     Tatiana Nikolaievna

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     Young Anastasia

     

     

     

     Anastasia

     

     

     

     

     

     

     Anastasia goofing off

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    The Romanovs

     

     

     

    OTMA, Alexei, Tsar Nicholas II

     

     

     

     

     

    Maria, Anastasia, Olga with officers.

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