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    1. Николай II и Александра Фёдоровна, Франция, 1896 г.
              1. Nicholas II and Alexandra Feodorovna, France, 1896.
              

     

     

     

     

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  • La Révolution russe de 1917 prend des couleurs

     

    Chaque jour apporte son lot de surprises et de découvertes.

      

    C’est ainsi que des photographies datant de 1917, représentant les débuts de la Révolution russe ont été pour la première fois présentées au public.

     

    Rare color photos of World War I

     

    Découvertes en 2005 dans une maison particulière en Californie, le fond de près de 500 photographies, entièrement colorisées à la main, retrace la vie quotidienne du peuple russe en ce début de révolution.

      

    Rare color photos of World War I

      

    On voit surtout les soldats lourdement équipés mais également les paysannes au marché, les paysages, etc. Ces photographies prises sur le vif nous narrent l’histoire méconnue de la vie quotidienne des populations rurales et des militaires de l’époque.

     

     

    Ces photographies, du temps passé ont été prises par le pasteur John Wells Rahill tout juste diplômé de Yale, parti avec les YMCA en voyage en Russie. Il était alors tout à fait conscient du tournant historique de la situation.

      

    Rare color photos of World War I

      

    Après son retour aux États-Unis au printemps 1918, il a converti beaucoup de ses meilleures photographies en « diapositives » pour lanterne magique et a donné des conférences sur son expérience avec le YMCA, tout en travaillant en tant que pasteur.

    Rare color photos of World War I

     

     

    Rare color photos of World War I

     

    C’était pour lui un moyen de partager son expérience avec le plus grand nombre.

     

      

    Cependant, à partir des années 1920 et de l’instauration du communisme en Russie, ceux qui y avaient travaillé pendant la Première Guerre mondiale se sont retrouvés étiquetés comme «sympathisants socialistes» aux États-Unis.

      

    Rare color photos of World War I

      

    Les plaques de verres ont alors été rangées précautionneusement dans des boites en bois puis conservées à la cave de la maison du jeune pasteur.

     

    Rare color photos of World War I

     

    John Wells Rahill s’est éteint en 2005.

      

    Rare color photos of World War I

     

    En rangeant la maison familiale, sa petite fille est alors tombée sur les archives photographiques de son grand père.

      

    Intriguée, elle a fait appel à Anton Orlov, collectionneur, expert et blogueur en photographie pour l’aider à identifier, restaurer et évaluer le trésor.

      

    Rare color photos of World War I

      

    Anton Orlov est impressionné, aussi, dès leur mise en vente, il achète toutes les lames de verre, les restaures et depuis peu, les présentes au monde 85 ans après avoir été prises dans ce lointain pays.

      

    Rare color photos of World War I

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

     

     Rare color photos of World War I

      

    Ces images passionnantes ouvrent de nouvelles perspectives pour la connaissance de cette période lointaine.

      

    Rare color photos of World War I

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

      

    Rare color photos of World War I

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

     

     

     Rare color photos of World War I

     

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

     

     

    Rare color photos of World War I

     

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

     

    Rare color photos of World War I

     

     

     

    Elles éclairent également une partie de l’histoire toujours tourmentée de la grande Russie.

      

    Rare color photos of World War I

      

    Il ne faut pas croire que cette découverte ne s’adresse qu’aux seuls chercheurs en Histoire contemporaine ou aux fondus de photographies anciennes, mais bien à tous les amoureux de la Russie et aux curieux du monde entier.

      


    Rare color photos of World War I

      

      

    Le fond contient également des photographies de Chine et du Japon que le jeune John a traversé lors du même voyage.

      

    Rare color photos of World War I

      

      

    Elles témoignent également de la vie quotidienne des populations d’Extrême Orient en ce début de XXe siècle.

    Visuel : capture d’écran SB

     

    Rare color photos of World War I

     

     

    sources

    http://toutelaculture.com/actu/politique-culturelle/la-revolution-russe-de-1917-prend-des-couleurs/

     

     

    Rare color photos of World War I

     

    Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.

     

     

    Rare color photos of World War I

     

     

    Rare color photos of World War I

     

     

     

    Rare color photos of World War I

     

     

     

     SOURCES  PHJOTOGRAPHIES

    BLOG - PLANCHES PHOTOS

    http://www.cbsnews.com/2300-205_162-10015434-34.html

     

     

     

     

     

     

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    2 commentaires
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    Les Slaves sont connus depuis la fin du Ier millénaire avant notre ère, mais leur nom de « slaves », daterait du Ve siècle lorsque les Byzantins, et plus tard les Occidentaux, commencèrent à entrer en relations directes avec eux.

    Le nom de Slaves est mentionné pour la première fois dès le Ier siècle apr. J.-C., Pline l'Ancien et Tacite parlent de Veneti (→ Vénètes), voisins orientaux des Germains. Au IIe siècle, Claude Ptolémée, tirant des informations des voisins méridionaux des Slaves, fait mention de Suovenoî, première apparition de la racine du mot « slave ». Il désigne des peuples Indo-Européens du Nord, proches des Baltes et des Germains sur le plan ethnolinguistique.

     

      

    Il est également possible que les Protoslaves aient été apparentés aux peuples Scythes. Avant cette date, ils n'étaient pas directement en contact avec l’Europe méditerranéenne : on suppose cependant que ce sont eux que Pline mentionne sous le nom de Vénèdes, probablement une forme latine du nom de Wendes que leur donnaient les Germains.

      

    Mais les mentions sont très rares avant qu’ils soient connus sous le nom des Slaves qui signifie soit « les glorieux » (de Slava), soit « ceux qui parlent » (de Slovo).

    Au Moyen Âge, les Slaves constituèrent des principautés et des royaumes puissants en Europe centrale et en Europe orientale, dont certains existent toujours sous une autre forme aujourd’hui.

     

     

    Enumération des peuples slaves.

    Après bien des années, les Slaves s'établirent sur le Danube, là où est aujourd'hui le pays des Hongrois et des Bulgares.

      

    C'est de là que les Slaves se sont répandus sur la terre, et ils ont pris des noms particuliers à mesure qu'ils se sont établis dans différents pays: ainsi ils allèrent s'établir sur une rivière appelée Morava et s'appelèrent Moraves, et d'autres s'appelèrent Tchèques.

      

    Représentation idéalisée des diverses religions d'Europe pour l'Exposition Universelle.
    Retour aux racines slaves par la commande de l'Autriche Hongrie représentant l'histoire de la Bosnie. 
     ( MUCHA )

      

    Sont encore Slaves les Croates blancs, les Serbes, les Khoroutanes.

     

    Les Vlakhs étant venus chez les Slaves du Danube, s'étant établis au milieu d'eux et les ayant opprimés, ces Slaves allèrent s'établir sur la Vistule et s'appelèrent Lekhs, et de ces Lekhs les uns s'appelèrent Polianes, d'autres Loutitches, d'autres Mazoviens, d'autres Pomoriens.

    Et ces Slaves s'étant fixés près du Dniepr s'appelèrent aussi Polanes et d'autres Drevlianes, parce qu'ils habitaient au milieu des bois: d'autres s'établirent entre la Pripet et la Dvina et s'appelèrent Drégovitches; d'autres s'établirent sur la Dvina et s'appelèrent Polotchanes, du nom d'une petite rivière appelée Polotaqui se jette dans la Dvina.

      

    Les Slaves qui s'établirent autourdu lac Ilmen gardèrent leur nom, bâtirent une ville et l'appelèrent Novgorod; et d'autres s'étant établis sur la Desna, surla Sem et sur la Soula l'appelèrent Sévériens: c'estainsi que s'est répandue la race slave, et son écriture s'appelle slave.


     

    Description du chemin qui va de Russie à Rome.

    Du temps où les Polianes vivaient isolés dans leurs montagnes, il y avait une route qui allait du pays des Varègues en Grèce et du pays des Grecs chez les Varègues, le long du Dnieper; etau-dessus du Dnieper il y avait un portage pour les bateaux jusqu'àla Lovot; par la Lovot

    on entrait dans le grand lac Ilmen.

     

    De ce lac sortle Volkhov qui tombe dans le grand lac Nevo, d'où il coule dansla mer des Varègues. Par cette mer on peut aller à Rome,de Rome par la mer à Constantinople, et de Constantinople àla mer du Pont où se jette le fleuve Dnieper.

      

    Car le Dnieper sortde la forêt d'Okov et se dirige vers le midi; la Dvina sort de lamême forêt et se dirige vers le nord où elle se jettedans la mer des Varègues; le Volga qui prend aussi sa source danscette forêt, se dirige vers l'orient et se jette par soixante-dixbouches dans la mer Khvalisienne.

     

    On peut donc ainsi aller par le Volgade la Russie à la Bulgarie et chez les Khvalis, à l'orientjusqu'au pays des Sémites; par la Dvina chez les Varègues, du pays des Varègues à Rome, de Rome chez la race de Cham.Le Dnieper se jette dans la mer du Pont par trois bouches: cette mer s'appelle Russe, et c'est sur ses bords que prêcha, suivant la tradition, saint André, frère de Pierre.

     

     

     

    © Photo: Vénéta Pavlova 

    sources

    wikipedia

     

     

    Le nom de Slaves est mentionné pour la première fois en 500 après J.-C. : il désigne des peuples indo-européens du Nord, voisins des Baltes et des Germains sur le plan ethnolinguistique, mais apparus tardivement dans l'Histoire. Avant cette date, ils étaient très faiblement en contact avec l'Europe méditerranéenne et ils étaient probablement ce peuple lointain cité par Pline (donc durant l'Empire romain) comme les "Vénèdes", connus par les Germains sous le nom de Wendes.[1] Leur attestation est très rare avant qu'ils soient connus sous le nom des Slaves qui signifie très probablement « parlants ».



    À propos du nom :

    Deux hypothèses sont généralement retenues pour expliquer le mot slave. Reste à savoir laquelle est la bonne et s'il n'y en aurait pas éventuellement une troisième :

    la plus évidente et la plus simple consiste à rattacher le nom au vieux slave slava, avec le sens de renommée, gloire. Autrement dit, les Slaves se seraient eux-mêmes qualifiés de glorieux.
    L'autre hypothèse part du vieux slave slovo (= mot, parole), les Slaves se définissant entre eux comme ceux qui savent parler, dont le langage est compréhensible. Cette hypothèse s'appuie notamment sur le fait que dans les langues slaves le terme désignant un Allemand est dérivé d'un adjectif signifiant non-parlant : en polonais et en tchèque, les mots niemy / němý signifient muet, et Niemiec / Němec signifient Allemand.

    Toujours est-il que le mot slave est à l'origine de la Slavonie, de la Slovaquie et de la Slovénie. C'est également lui qui a donné le français esclave (latin médiéval slavus, sclavus), de nombreux Slaves des pays actuellement est-allemands, tchèques et polonais ayant été réduits en esclavage durant le haut Moyen Âge et notamment dans l'Empire carolingien.

    Au Moyen Âge, les Slaves constituèrent des principautés et des royaumes puissants en Europe centrale et en Europe orientale, dont certains survivent sous une autre forme aujourd'hui :

    la Grande-Moravie tchéco-slovaque
    la Russie kiévienne ou Ruthénie
    le royaume de Pologne
    le grand-duché de Lituanie
    le royaume de Serbie

    Origines : les Protoslaves :

    Origine et expansion des Slaves (Ve-Xe siècles)L'origine exacte et l'étymologie du nom des Slaves demeurent incertaines : les sources historiques à leur sujet ne sont abondantes qu'à partir des Xe et XIe siècles.

    Concernant leurs ancêtres, la plupart des historiens slaves s'accordent à penser que les premiers d'entre eux (les Protoslaves) auraient pu être enrôlés dans les confédérations de divers autres peuples en migration au nord de la mer Noire : ainsi, il a pu y avoir des Protoslaves parmi les Scythes et parmi les Sarmates iraniens du Ve au Ier siècle av. J.-C., parmi les Huns turcophones et les Alains iraniens (IVe-Ve siècle), enfin parmi les Goths germanophones (Ve siècle) puis parmi les Avars turcophones aux VIe et au VIIe siècle (pour ces derniers, c'est une certitude attestée par les chroniqueurs byzantins).

    Le berceau originel des Protoslaves à la fin de l'Antiquité, si l'on en croit les témoignages archéologiques qu'ont laissés ces populations non germaniques, pourrait se situer dans les régions comprises entre les sources de la Vistule à l'ouest, du Dniestr au sud, et le cours du Dniepr à l'est. Ces régions de plaine, situées en Ukraine occidentale et en Pologne orientale, sont celles qui portent les témoignages les plus anciens d'une présence slave. On ignore jusqu'où celle-ci s'étendait vers le nord : certains historiens la limitent à l'actuelle Biélorussie, d'autres la font remonter jusqu'à une ligne Saint-Pétersbourg-Moscou.

    Aux VIe et VIIe siècles, une partie des Slaves migre vers l'ouest jusqu'à l'Elbe et au sud et jusqu'aux Carpates et au Danube, à la place des Germains (Goths, Vandales, Gépides, Lombards...) qui s'étaient déplacés vers l'Empire romain d'Occident. Après le règne de Justinien, entre 586 et 610, les Slaves du Danube, alliés aux Avars arrivés en 567, font irruption au sud du fleuve, atteignant l'Empire romain d'Orient. Ils pénètrent dans les Balkans et atteignent l'Adriatique. Vers 548, ils sont en Illyrie (en Carinthie, en Istrie et en Albanie), provoquant l'abandon du limes oriental. Dans le bassin du bas-Danube et dans les Balkans, les Slaves s'installent massivement dans les plaines populaires") dites "Sclavenies", du nom de Sclavènes) que leur donnaient les chroniqueurs byzantins. Certains Slaves s'installent jusqu'au cœur de la Grèce et de petits groupes sont arrivés jusqu'en Anatolie, dans certaines îles grecques, en Italie (ou ils ont laissé des patronymes comme Schiavenno ou Schiano) et même jusqu'en Espagne.

    Les raisons du mouvement des Slaves vers l'ouest et vers le sud sont les mêmes que celles des migrations des Mongols : il s'agit du refroidissement climatique marqué du IIIe au VIIe siècle, qui a provoqué toutes les « migrations barbares » depuis les confins de l'Asie (où sévit durant des dizaines de décennies, une terrible sécheresse avec des gels prolongés, attestés par les pollens fossiles) et depuis le nord de l'Europe (où l'absence d'été provoqua des famines détectables par l'état des personnes alors inhumées).


    Structures politiques :

    Grossissant les rangs d'autres peuples d'origine iranienne (les Sarmates), turco-mongole (les Bulgares) ou encore germanique (les Goths), les anciens Slaves ne formaient pas encore, au départ, des « nations » (au sens médiéval du terme).

    Á l'origine répartis en de nombreuses tribus, sans doute de taille modeste, les Slaves n'avaient pas encore d'organisation politique ou militaire à grande échelle. L'unité de base était probablement la famille, et au-delà de celle-ci, le regroupement en communautés villageoises agro-pastorales. Karol Modzelewski souligne la similitude entre les structures sociales des anciens Slaves et celles des anciens Germains et Baltes. La communauté familiale, fortement solidaire, est intégrée dans le cadre de l'assemblée villageoise et dans celui, plus vaste, de l'assemblée tribale autour d'un sanctuaire commun. Les décisions se prennent à l'unanimité par acclamations, en l'absence d'un appareil étatique permanent. L'expansion des Slaves prend d'abord la forme d'une infiltration dans les vides laissés par les vagues migratoires des Avars, Bulgares, Hongrois, etc.

    La tactique des Slaves, décrite par l'empereur byzantin Maurice, relève de la guérilla: ils s'abritaient dans les forêts et les marécages, et évitaient la bataille rangée. Un auteur carolingien les qualifie de "grenouilles". En tout cas, la méthode s'avère efficace contre des Etats aux ressources limitées, qui ne peuvent maintenir leur armée en campagne pour de longues périodes.


    Formation des premiers « États » slaves (VIIe-XIe siècles)

    La formation des premiers Etats slaves est étroitement liée aux contacts avec les peuples voisins: ils se trouvent en rapport de rivalité ou d'échanges avec les empires germanique, byzantin et khazar.

    Au Xe siècle, suite aux première et deuxième vagues d'invasions "barbares", le « domaine slave » atteint son extension historique (et maximale vers l'ouest) : les langues slaves commencent alors à diverger, ayant acquis au cours des invasions des caractères différents permettant de distinguer parmi eux tribus occidentales, méridionales et orientales (sur le plan linguistique).

    La pression des peuples germaniques au nord et à l'ouest (à l'époque carolingienne, les Francs les arrêtent sur l'Elbe ; à l'époque ottonienne, les Saxons commencent à s'étendre vers l'est), et celle des peuples des steppes à l'est et au sud semble avoir mis un terme à l'expansion des Slaves et les avoir fixés dans l'espace.

    Le rôle de l'évangélisation des Slaves dans la formation de leur identité :

    Initiée à la fois depuis Byzance au sud, et depuis Rome à l'ouest, l'évangélisation des Slaves s'étend également du début du IXe siècle jusque vers la fin du XIe siècle pour l'essentiel d'entre eux, du moins.

    L'action de Cyrille et Méthode – le premier ayant achevé d'apporter aux Slaves une écriture dérivée du grec : l'alphabet cyrillique – fut celle qui eut le plus de conséquences.

    Dès lors, les Slaves de l'ouest et une partie des Slaves du sud (les Croates, les Slovènes et les Dalmates), qui avaient embrassé la religion chrétienne catholique définie par Rome, eurent un destin politique distinct des autres Slaves (de l'est ou du sud) qui avaient embrassé la religion chrétienne primitive, dite "orthodoxe", définie par les 4 autres patriarches (Jérusalem, Constantinople, Antioche et Alexandrie, bientôt rejoints par Moscou).

    Les établissements et les « États » slaves du haut Moyen Âge :

    Les structures politiques mises en place au haut Moyen Âge par les Slaves, ou par les peuples qui les encadraient, ne durèrent pas longtemps et sont assez peu connues. Ces "Sclavénies" étaient le plus souvent de petites communautés appelées Kniazats (ou Canesats dans les chroniques en latin), mais parfois aussi Banats (« duchés autonomes » en hongrois) ou encore Woïwodies (« provinces autonomes » au sein d'autres États, à ne pas confondre avec les Voévodats roumains, dont le nom est également d'origine slave, mais qui sont des principautés).

    Comme pour la majorité des peuples qui participèrent aux invasions, le terme d'État parfois conféré à ces structures est contestable dans la mesure où les khanats, royaumes ou principautés de cette période, étaient bien éloignées de la res publica antique, confondant sous un même terme les territoires, la dépendance des hommes à l'égard d'un pouvoir personnel et les biens de ce pouvoir.


    Le royaume des Antes sur le Don : un « État » protoslave :

    Selon Procope de Césarée, Jordanès et Maurice le stratège, les premiers Slaves comptaient les Vénètes, les Wendes, les Slovènes et les Antes. Ces derniers, échappant à la domination des Goths aux IIIe et IVe siècles grâce à l'arrivée des Huns auraient finalement constitué un premier État entre le Dniepr et le Don de 523 à 602. Celui-ci fut écrasé par les Avars, peuple des steppes nouveau venu dans les invasions "barbares".


    Les Slaves des Balkans :

    Les débuts de la présence slave dans l'Empire d'Orient datent probablement de la fin du Ve siècle, alors que les Antes parviennent dans l'actuelle Valachie et les Slovènes dans l'Illyrie et la Dalmatie romaines.

    Leurs incursions dans l'empire furent probablement nombreuses mais espacées. Les Antes finirent par accepter le statut de fédérés et les Slovènes durent commencer à s'helléniser.

    Entre la fin du VIe siècle et le début du VIIe siècle, l'irruption des Avars vient bouleverser cette relative stabilité, mais il semble que les Slaves avaient recommencé leurs mouvements auparavant : les chroniques syriennes datent de 551 mentionnent une seconde vague d'invasion qui atteint la mer Égée. Á la fin du VIe siècle, Jean d'Éphèse écrit que toute la Grèce est occupée par les Slaves.

    En tous cas, c'est sans doute à cause de l'invasion des Avars que le limes danubien est franchi à nouveau par les Slaves au début du VIIe siècle : en 609, 617 et 619. En 617, les faubourgs même de Constantinople sont menacés.

    Mais, c'est surtout dans les Balkans que ces derniers vont laisser une empreinte particulière qui persiste jusqu'à nos jours.


    Les Slovènes, les Serbes et les Croates d'Illyrie et de Dalmatie :

    Rapidement majoritaires sur le plan démographique – si l'on excepte l'Albanie et les terroirs montagneux Valaques comme la Romania Planina près de Sarajevo –, les Slaves avaient transformé l'Illyrie et la Dalmatie antique au VIe siècle.

    Les plus occidentaux d'entre eux, des Slovènes, qui donnèrent leur nom à la Slovénie actuelle, furent confrontés aux Bavarois. Ces derniers durent arrêter l'expansion slave vers l'ouest. Les même Slovènes tombèrent ensuite sous la domination des Avars au VIIe siècle. Leur aire de répartition initiale couvrait tout l'ouest de l'actuelle Hongrie (principautés de Pribina et Kozel).

    De 610 à 641, ils se libérèrent des Avars avec l'aide de leurs voisins, Serbes et Croates :

    les Croates, qui apparaissent initialement en Pologne ("Croates blancs"), s'étaient établis au sud de la Save. Ils constituèrent un État portant leur nom au IXe siècle.
    les Serbes, qui apparaissent initialement dans l'actuelle Allemagne orientale ("Serbie blanche"), s'étaient établis au centre et à l'est de l'Illyrie, occupant des enclaves aux côtés des Slovènes jusqu'en Grèce orientale.

    Leurs langues étaient très proches (les linguistes les appelles "serbo-croates"). D'autres peuples slavophones, pour certains disparus, se partageaient le reste des ancienne provinces romaines : les Bosniates, les Carantaniens, les Doukliènes et les Narentanes sur la côte dalmate. À noter qu'il circule au sujet des Slaves du sud des hypothèses historiques dites « noésiques » ou « indo-aryennes » qui font remonter leurs origines bien avant l'apparition des langues slaves, et les placent au Caucase ou dans l'actuel Iran : on trouve dans certains livres (et parfois sur Wikipedia) des références aux plus anciens Aryens de l'ancien Empire Perse ou encore aux fils de Noé.


    Le premier royaume bulgare (681-1018) :

    En 642, les Bulgares initialement turcophones – furent attaqués à l'est par les Khazars, autre peuple turcophone, mais converti au judaïsme, établi le long de la Volga. Ayant reflué vers l'Empire d'Orient et vaincu l'empereur Constantin IV Porphyrogénète, les Bulgares orientaux s'installèrent en Mésie orientale sur la mer Noire (près de Varna, en Bulgarie). Là, ils soumirent la population déjà majoritairement formée de Slavons, dont ils finiront par adopter la langue (le macédonien et le bulgare actuel dérivent tous deux du slavon).

    Sous le « règne » de leur khan, Asparuch, les Bulgares constituèrent un premier royaume, mi-Slavon, mi-Valaque par sa population (681). La fusion qui s'opéra entre Slavons des plaines, Valaques des montagnes, Bulgares de l'aristocratie du Khân et Grecs des côtes, se fit au profit de la langue des premiers, même si des témoignages épigraphiques montrent que de nombreux éléments culturels bulgares, latins ou grecs survécurent au moins jusqu'au Xe siècle. Religieusement, ce furent les grecs qui donnèrent au royaume sa religion chrétienne orthodoxe.

    Le nouvel Empire ainsi constitué fut l'un des plus redoutables rivaux de Byzance. Au IXe siècle, deux de ses souverains, Boris Ier qui reçut le baptême et prit le nom de Michel, puis Siméon le Grand tentèrent même de prendre le titre de Basileus. Ils échouèrent, non sans avoir conquis la majeure partie de la péninsule balkanique. Finalement, l'empereur Basile II écrasa les Bulgares et prit le titre de Bulgaroctone (« massacreur de Bulgares ») En 1018, l'Empire bulgare disparut malgré les efforts de son dernier souverain, le Tzar ("César") Samuel.


    Les Slaves de Thessalie et l'Empire :

    Les Slaves qui avaient « slavisé » la Grèce au début du VIIe siècle, parmi lesquels se trouvaient notamment des Slovènes et des Serbes se heurtèrent à la résistance des Valaques (en grec Vlahi) latins et des Illyriens (Albanais).

    Sous Justinien II, puis sous ses successeurs de la dynastie isaurienne (717-775), les Grecs regagnèrent le terrain perdu. Appliquant une politique draconienne, ils déportèrent des populations entières au nord du Danube (notamment des Valaques) et en Asie mineure (notamment des Slavons). ces mesures s'accompagnèrent de la mise en place de nouvelles structures administratives à caractère défensif: les « thèmes », circonscriptions à la fois militaires et civiles gouvernées par des « stratèges ».

    Ainsi, en partie sous l'action indirecte des Slaves et ayant perdu ses populations latinophones, l'Empire romain d'Orient se transforma en Empire byzantin, c'est-à-dire essentiellement grec.


    Chevalier magyar de l’époque de l’arrivée à Pannonie Tableau de Feszty Árpàd

      

      

      

    Les Slaves d'Europe centrale :

    Les Slaves occidentaux atteignirent la région de Dresde avec les Sorabes sans doute au VIe siècle : ils disposent aujourd'hui encore d'une autonomie locale en Lusace, dans l'Allemagne orientale.

    À leurs côtés se trouvaient alors :

    les Obodrites,
    les Wendes,
    les Tchèques,
    les Moraves,
    les Slovaques.

    Les Polanes (les futurs Polonais) suivaient vers l'est, eux-mêmes voisins des Drezvlianes (futurs Biélorusses) proches des Vyatiches, établis autour de Moscou) (futurs Russes).

    Des agglomérations modestes, nommées gorods, grods ou grads, furent fondées en grand nombre partout où ils se trouvaient et sont connues pour la période kiévienne.


    Le Royaume de Samo (623-658) :

    Les Slaves établis sur les territoires de l'ancienne RDA, de la République tchèque actuelle, de la Slovaquie et de l'Autriche, souffrirent au VIIe siècle de la domination des Avars sur la région et de l'hostilité des Francs à l'ouest : en 623, ils se révoltèrent et élurent un commerçant franc nommé Samo comme leur chef. Ce quasi-État disparut à la mort de ce dernier, vers 658.


    La Grande-Moravie (833- 907) :

    Après que les Avars ont été écrasés par les Francs (à l'ouest), par les Bulgares (à l'est) et par les Moraves et les Slovaques (au nord), la principauté de Moravie (en République Tchèque orientale et Slovaquie occidentale actuelles) s'agrandit d'abord de la principauté de Nitra (qui comprenait la Slovaquie, la Hongrie du nord, et l'Ukraine subcarpathique), plus tard de la Bohême (890-894) et du sud de la Pologne actuelle. C'est ainsi que se forma la Grande-Moravie en 833. Cet État « hérissé de villes fortifiées et de châteaux forts » (Denise Eckaute) dut combattre les Saxons au nord et les Bavarois au sud : il dura moins d'un siècle sous cette forme. L'empire, dirigé par Mojmir I, Ratislav, Slavomir, Svatopluk (871-894) et Mojmir II, disparut en effet en 907, pour cause de querelles internes et sous les coups des tribus hongroises, les Magyars, récemment arrivés dans la région depuis la steppe ukrainienne (Etelköz) située à l'est des Carpates.

    C'est notamment à l'initiative de Ratislav que les missionnaires Cyrille et Méthode furent dépêchés en 863 par l'empereur Michel III pour évangéliser les Slaves.


    La Principauté de Bohême (fin du IXe siècle-XIe siècle) :

    Le royaume de Bohême se constitua autour de Prague à la fin du IXe siècle. La région, qui avait été rattachée à la Grande Moravie en 888/890 - 894 sous le règne de Svatopluk, devint un État tributaire de la Francie Orientale en 895.

    Au Xe siècle, la dynastie des Premyslides y affirma son pouvoir sous le règne de Venceslas Ier de Bohême (921-935). Venceslas, confronté à la puissante Saxe, devint le vassal d'Henri l'Oiseleur et se plaça sous la protection du pape afin de consolider son pouvoir. Se heurtant à l'opposition des nobles et de son frère en raison de cette politique qui renforçait l'autorité centrale, il fut tué par ce dernier en 935 et devint martyre à la fin du siècle.

    Le fratricide Boleslav et ses successeurs, notamment Boleslav II (972-999), continuèrent avec moins de succès l'œuvre de Venceslas, limités par le Saint Empire romain, auquel la principauté appartenait, et par la puissance polonaise. Prague devint un évêché en 973, la Moravie actuelle fut conquise en 1019 et c'est finalement sous le règne de Vratislav II (1061-1092) que la dynastie obtint en 1089 la couronne des mains de l'empereur Henri IV pour avoir pris son parti au moment de la querelle des investitures (1075-1122) avec le pape.


    Le royaume de Gniezno (Xe siècle) :

    Peu après le milieu du Xe siècle se forma également le premier « État » polonais autour de Gniezno, sous le règne de Miesko Ier (ou Mieszko, 920-992) qui prit le titre de roi, reçut le baptême et épousa la sœur du duc de Bohême, Boleslas Ier, en 966. Ainsi, il choisit d'épouser le christianisme directement de Rome pour éviter de tomber sous la domination saxonne.

    Miezko s'était entendu avec le margrave saxon Gero (mort en 965) pour soumettre les Slaves de la Baltique. Ayant unifié les Slaves de la Vistule, il sut profiter successivement de l'écrasement des Magyars par Otton Ier au Lechfeld (955), puis de la défaite italienne d'Otton II au cap Colonne (982), tout comme ses successeurs profiteraient de l'affaiblissement des Hohenstaufen au XIe siècle, pour faire reconnaître sa royauté par l'empereur et pour constituer un royaume polonais qui allait s'étendre de Gdańsk à Cracovie. 

     

     sources

    http://arkanos2201.skyrock.com/1530514290-Le-peuple-slave.html

     

     

     

     

     

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    ALEXANDER PALACE

    In one of the most picturesque suburban parks--the Alexander Park in Tsarskoe Selo (the Tsar's Village)--there is a palace that until recently used to be a kind of a pretty set piece enchanting the park. The doors were closed, and only a few people knew the story behind this unusual setting. However, the Alexander Palace as well as the events that took place in it played one of the leading roles in the life of the Russian monarchy before its sunst: the palace was the last home of the last Russian tsar, Nicholas II.

    Emperor Nicholas II and Empress Alexandra Feodorovna

     

    The taste in art of Nicholas II and Alexandra Feodorovna was an item of constant criticism until recently. In fact, the suite of rooms where Nicholas II and his family lived were not much to look at in terms of dainty decoration or stylistic purity and were "stuffed [...] with mass-produced things typical for the upper-class", according to the post-revolutionary cliche. However, after learning more about the life of the Imperial family in the Alexander Palace, it becomes clear that homemaking and the warmth of family bonds mattered for Nicholas and Alexandra Feodorovna more than fashionable decoration: it is interesting to note that the living rooms of the palace in Tsarskoe Selo, which became their beloved home, were created in two stages in the 1890s and 1900s and their decoration and furniture practically did not change for years.

    Nicholas and his young spouse came to Tsarskoe Selo a week after their wedding and settled down in the rooms of the right wing of the Alexander Palace, where the heir-tsesarevich spent his childhood. The Emperor made an emotional entry in his diary about this trip: "at 3 o'clock Alix and I set off to Tsarskoe", wrote Nicholas II on November 22, 1894. "The weather was sunny and cheerful. [...] At the platform in Alexandrovskaya we were met by the commander of the troops and a great number of residents of Tsarskoe. When we were approaching the Alexander Palace, it started raining. I occupied my old rooms, and my Alix settled in Mama's rooms. It's an inexpressable pleasure to lead a quiet life without meeting anyone, being day and night together!" And two days later he records: "There are no words to describe the delight of being together in such a wonderful place as Tsarskoe!"

    From that time, the Alexander Palace would always be a special place, where the family of Nicholas II would settle permanently several years later.

    The decoration of the rooms of the left wing of the palace, where the Tsar’s family would move in, started in 1895. By September, the Pallisander Room and the Mauve Cabinet, as well as the Restroom and the Cabinet of Nicholas II had been completed. “Having looked around our new rooms, we started tidying up”, records the Emperor in his diary, “by 6 o’clock we finally finished this ordeal […] Had lunch […] in the dining room […], in the evening sorted out Alix’s things and books in the mauve room, where I read for her in the evenings”.

    The Mauve Cabinet became the favourite room of the Empress

     

    “The room of Her Majesty known as Le Cabinet Mauve de’l Imperatrice, wrote Lily Dehn, Alexandra Feodorovna’s close friend, “was a splendid room which revealed its owner’s affection to all shades of violet. In spring and winter time the air was full of the aroma of lilacs and lilies-of-the-valley, which were delivered to the Palace daily by baskets from the Riviera”.

    The Mauve Room--the Lilac or Mauve Cabinet would become the Empress's favourite room, a meeting place of the whole family in the evenings. Here Nicholas would come for a cup of evening tea, here the Empress would often play the piano with Anna Vyrubova. Here would be accommodated Alexandra Feodorovna's personal library numbering over a thousand volumes of mostly philosophical, religious and mystical literature. In this room Alexandra Feodorovna would spend most of her time doing needlework, reading, and sorting out letters.

    But all this is in the future, meanwhile, on December 24, 1895 a young couple set up "their first Christmas tree" in a "new Alix's room". By that time the room had already been fully decorated, and the decorations did not change for many years: the walls were draped in mauve silk and finished with a frieze of painted irises. On the shelf of the corner sofa, on the cupboards and the mantelpiece there were numerous photographs and china, glass and stone articles. All things in the Empress's rooms were somehow related to the events of the family or civil life--they were presents from Nicholas II, the children, friends and servants. Among the articles in the private rooms were the things presented to the Imperial couple or bought at art exhibitions in Moscow or Petersburg or as souvenirs brought their trips within Russia.

    The Palisander Room was also used as a dining room for the Imperial family

     

    Next to the Mauve Cabinet was the Bedroom, the walls of which were also draped, but in English chintz, which was considered to be very hygienic. In the niche there was an alcove with a wall fully covered with icons, miniature icons and crosses--presents from communities, troops and private individuals. The devoutness of the Empress, which increased due to the fatal disease of the long-awaited heir, is well known, and the private rooms of the Alexander Palace were full of arks and screens for icons: in the Bedroom alone there were more than 700 icons and miniature icons.

    The Empress's suite also included the Palisander Room created between 1896 and 1898. Its walls were draped in French silk and lined with palisander panels at the bottom. A large beautiful fireplace was also made of palisander, which gave the name to the room. Since there was no special room for dining in the palace (the Dining Room in the suite of Nicholas II, created in the 1890s, was used as a reception room) dinners for the Imperial family were served in the Palisander Room.

    The Imperial Bedroom contained over 700 icons

     

    All interior designing in the Palace was supervised by Alexandra Feodorovna who was an affectionate homemakers and who placed the things in the state and private rooms not according to the rules of interior design, but exclusively on the grounds of convenience and comfort which distinguished the rooms.

    However, the Imperial coule had a developed artistic taste and would make the most interesting choice out of alternatives proposed by the architects. This was the case with the designs of the entrance gate to the Alexander Palace proposed by S.A. Danini, when the Emperor picked the design that better matched the building. It was the case when in 1909 the architect proposed to the Empress two designs of chairs for the Oval Hall where the family gathered for Sunday and formal breakfasts.

    Four dozen of these chairs coated with varnish and finished with gilded fretwork were manufactured at the famous St. Petersburg furniture factory of F. Meltser.

    The Maple Room connected the room of the Empress with the State Cabinet of the Emperor

     

    The most significant interior design projects in the Alexander Palace are associated with the brothers R. & F. Meltser: the furniture for all the private rooms of the Alexander Palace was manufactured at the factory of the palace supplier according to the designs of the palace architect.

    Among the masterpieces made by the Meltsers are the state rooms of the Royal couple created between 1903 and 1906: the New (State) Cabinet of Nicholas II and the Maple Room of the Empress.

    The Maple Room is one of the best examples of interiors designed in the style of Russian Art Nouveau. A huge room was divided into several cozy areas; here the family used to assemble in the evenings: the younger children played, the elder ones were engaged in needlework or reading. The room had an entresol decorated with woodwork were Alexandra Feodorovna did needlework or painted. The entresol of the Maple Room connected the room of the Empress with the State Cabinet of the Emperor. Alexandra Feodorovna could pass through it to the suite of Nicholas II and be present at his meetings with ministers and friends without being noticed. Unfortunately, the decoration of this beautiful room was destroyed during the war, and it is for us to see the Maple Room only in pre-war photographs.

    The State (New) Cabinet of Nicholas II

     

    Some of the original decor of the State (New) Cabinet of Nicholas II have been preserved: mahogany panels, fireplaces, the entresol with marble columns, the ceiling with brass plating. The decoration of the walls and the furniture have been restored on the basis of photographs and precise measurements, and now one can see the room as it used to be at the time of its last owner. A large formal portrait of Alexander III by V. Serov, numerous pieces of Dutch and Russian china, miniatures, photographs, carpets and fabrics evacuated and thus saved have returned to their places to make one feel the atmosphere of the early 20th century.

    The F. Meltser's factory also supplied furniture for the children's rooms and staff rooms on the first floor. The furniture painted to imiitate ivory and the furniture made of ash, oak, and "green maple" was simple, convenient and functional.

    Most of the decorations, the furniture and numerous personal items in the private rooms of the last owners of the Alexander Palace, which gave an idea not only of the tastes of the Royal couple but also about the artistic trends in Russia at the turn on the century, perished during the war. Some of the preserved items are yet to return to their historic places to bring them to life in the flavour of the past epoch.

    However, the Alexander Palace has stopped being a phantom, and we hope that these things that belonged to the owners of the Palace and witnessed the shocking and dramatic events of the 20th century will return home where they belong for future generations to enjoy.

    Authors: L. Bardovskaya & I. Bott ~ Авторы-составители: Л. Бардовская, И. Ботт
    © The State Museum - Tsarskoye Selo ~ © ГМЗ ~ Царское Село

     

    sources

    http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/royalty/russia/aplasthome.html

     

     

     

     

     

     

     


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    Tsarevich Alexei Nikolayevich

     

     

    Tsarevich Alexei, Part 1 

     

     

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    PART II 
    Language: Russian
    Duration: 10 min 25 sec

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    Tsarevich Alexei, Part 2

     

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    Tsarevich Alexei, Part 3

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    Tsarevich Alexei, Part 4

     

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     http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/videos/alexei.html

     

     

     

     

     

     

     

     

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    The Alexander Palace as it looked in 1931
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

     

     

    The Alexander Palace rear exterior from the park (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

     

     

    The Alexander Palace east wing exterior which housed the private apartments of Nicholas II and his family (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Alexander Palace, interior of the Empress Alexandra's dressing room (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Alexander Palace, interior of the imperial bed room (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Alexander Palace, interior of the Maple Room (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Lower Dacha at Peterhof, interior of the dining room (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Lower Dacha at Peterhof, interior of the New Study (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

    The Lower Dacha at Peterhof, the study of Emperor Nicholas II (1931)
    Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.

     

     

     

    http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/royalty/russia/ap1931.html

     

     

     

     

     

      

     

     

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    The Vladimir Palace was the last imperial palace to be

    constructed in St. Petersburg before the Revolution.


     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    The elegant staircase leads guests up to the first floor of the palace



    The magnificent 19th-century porcelain collection of Grand Duke Vladimir, most of it manufactured in the Imperial Porcelain Factory,
    and painted or decorated by its leading artists is the subject of a handsome catalogue published in 2006.

     
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     fripperiesandfobs:

Evening dress of Empress Alexandra Fyodorovna, 1900’s
From the State Hermitage Museum

     

    For the Romanov daughters- Olga, Tatiana, Maria and Anastasia, also known as OTMA.

    I do post other Romanov related stuff too, though!

    Run by: Jennii

    Russian designer Nedezhda Petrovna Lananova 
     
     
    • Dresses created by Nadezhda Petrovna Lomanova for Alexandra Feodorovna. Click on the source to read the descriptions.

      These are beyond beautiful!

      (via gibson-girl)

     

     

    Dress Made By N.Lamanova For The Empress Of Russia Alexandra Romanov. Pictures courtesy of Hermitage.

    Dress Made By N.Lamanova For The Empress Of Russia Alexandra Romanov.

    Pictures courtesy of Hermitage.

     Imperial Russian Court Dress, Embroidered Velvet, House of Worth, 1888

     

     Day gown belonging to Alexandra, 1890s - created by Nadezhda Petrovna Lomanova

     Dress of Tsarina Alexandra Romanova (1872 – 1918)

     

    Tsarina Alexandra's dress

     Dress of Tsarina Alexandra Romanova (1872 – 1918)

     

    Dress of Tsarina Alexandra Romanov.  late19th-early 20th century. By Nedejda Lamanova - one of the most influential designer of her time. Designer to Her Majesty Empress of Russia Alexandra Romanov and the Ladies of her Court

    Dress of Tsarina Alexandra Romanov. late19th-early 20th century. By Nedejda Lamanova - one of the most influential designer of her time. Designer to Her Majesty Empress of Russia Alexandra Romanov and the Ladies of her Court

     

    Dresses of Tsarina Alexandra Romanova

     

     Dresses of Tsarina Alexandra Romanova

     

     

     Dress of Tsarina Alexandra Romanova (1872 – 1918)

     

    Bedroom s' Tsarina Alexandra. Alexander Palace. dressing room

    Bedroom s' Tsarina Alexandra. Alexander Palace. dressing room

     

    Image detail for -Dress of Tsarina Alexandra Romanov.

    Dresses of Tsarina Alexandra Romanova, 1890s-1910s - Retronaut

    Dresse of Tsarina Alexandra Romanova, 1890s-1910s

     

     Dress of Tsarina Alexandra Romanova (1872 – 1918)

    Dress of Tsarina Alexandra Romanova (1872 – 1918)

    Google Image Result for http://madameguillotine.files.wordpress.com/2011/01/352rnf7.jpg    Gown of the last Tsarina

     

     

     

     

     

     

     

     

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    The Colonnade Egg, which was commissioned by Tsar Nicholas II in 1910 for his wife, the Empress Alexandra, it&#8217;s dimensions are 28.6 x 17.0&#160;cm and it currently belongs to the Royal Collection, being eventually confiscated by the provisional government in the year 1917, then it was transferred to the Sovnarkom by the year 1922, then finally acquired by Queen Mary and given to her husband, George V in 1931. It cost approximately 11,600 roubles.

Colonnade egg

      

      

    The Colonnade Egg, which was commissioned by Tsar Nicholas II in 1910 for his wife, the Empress Alexandra, it’s dimensions are 28.6 x 17.0 cm and it currently belongs to the Royal Collection, being eventually confiscated by the provisional government in the year 1917, then it was transferred to the Sovnarkom by the year 1922, then finally acquired by Queen Mary and given to her husband, George V in 1931. It cost approximately 11,600 roubles.

    Colonnade egg

     

     

    The Mosaic egg, also belonging in the Royal Collection was considered one of Faberge&#8217;s most sophisticated creations. It was gifted to the Empress Alexandra by her husband, Tsar Nicholas II in 1914. However, due to the original invoice being destroyed, the exact cost of this egg is unknown. The five portraits on the &#8216;surprise&#8217; are of OTMA and Alexei, their children.

Like the Colonnade egg, this one was also confiscated by the provisional government in 1917, then sold by the  Antikvariat in 1933 and then purchased by King George V in 1933 for around £250.

Mosaic Egg

      

      

    The Mosaic egg, also belonging in the Royal Collection was considered one of Faberge’s most sophisticated creations. It was gifted to the Empress Alexandra by her husband, Tsar Nicholas II in 1914. However, due to the original invoice being destroyed, the exact cost of this egg is unknown. The five portraits on the ‘surprise’ are of OTMA and Alexei, their children.

    Like the Colonnade egg, this one was also confiscated by the provisional government in 1917, then sold by the Antikvariat in 1933 and then purchased by King George V in 1933 for around £250.

    Mosaic Egg

     

      LES OEUFS DE FABERGE , offert par le TSAR Alexandre III à sa femme, la TSARINE Maria Feodorovna , ceux offert par le TSAR Nicolas II à sa mère, l'Impératrice douairière Maria Feodorovna

    voici ceux offert par le TSAR Nicolas II, Empereur de RUSSIE à sa femme l'Impératrice Alexandra Feodorovna :

    • L’Œuf à la rose, de 1895. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
     
     
    Le TSAR ALEXANDRE III est décédé le 20 Octobre 1894. 
     
    Son fils, le TSAR NICOLAS II monte sur le trône et la commande d'un œuf de Pâques a dû être prise d'urgence pour la nouvelle Impératrice ALEXANDRA FEODOROVNA qu'il avait épousée le 14 Novembre, à peine quelques semaines après la mort de son père.
     

     
    En ALLEMAGNE, le pays natal de la TSARINE Alexandra Feodorovna, le jaune est considéré comme la couleur la plus noble et la plus digne pour une rose, la rose d'or !
     
    PETER-KARL FABERGE a donc considéré que c'était tout à fait approprié pour le 1er oeuf de la femme du TSAR NICOLAS II.
     
     

     
     
    L'oeuf s'ouvrait pour révéler un bouton de rose jaune articulé.
     
    A l'origine, le bourgeon s'ouvrait à son tour et contenait deux surprises minuscules : une réplique miniature de la couronne impériale représentant la nouvelle vie de la TSARINE et un pendentif de rubis, aujourd'hui disparus.
     
     

    La rose d'or est aussi, un symbole de l'amour entre époux.

     
     
    Pour la jeune femme qui avait, un peu le mal du pays de sa jeunesse, l'oeuf a été, aussi, un rappel de son pays natal, l'ALLEMAGNE, où la rose jaune est la couleur la plus prisée !
     
    • L’Œuf au carosse du couronnement, de 1897. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)

     

     

    C'est le plus populaire de tous les œufs de FABERGE. 
    Cet oeuf d'or émaillé jaune citron dont le dessin rappelle la robe portée par l'Impératrice Alexandra lors son couronnement.
     
     

     
     
    L'oeuf a été acheté 5650 roubles par le TSAR NICOLAS II.
    Le TSAR NICOLAS II aimait le faste et le rituel de la vie militaire.
     
     
     Le 9 mai 1896, le TSAR NICOLAS II et la TSARINE ALEXANDRA furent couronnés dans la cathédrale OUSPANSKI à MOSCOU et ce fut, l'une des cérémonies les plus magnifiques de l'histoire russe. 
     
     
    Rassemblant plus de sept mille invités venus du monde entier, y compris la plupart de la royauté d'Europe, les célébrations durèrent deux semaines. 
     
     
    Pour commémorer l'événement, la MAISON FABERGE imagina l'oeuf le plus gros et le plus luxueux jamais vu auparavant.
     
     
     

    Pour rendre cet œuf encore plus magnifique, FABERGE inventa un extraordinaire joyau "surprise" installé à l'intérieur de compartiments de velours doublés:

    Une réplique précise (moins de quatre pouces de long) du carosse du XVIIIème siècle, conçu pour l'arrière grand mère du TSAR NICOLAS II, CATHERINE LA GRANDE en 1793.

    Ce carosse servi à transporter l'Impératrice lors de son couronnement à la cathédrale OUSPENSKI à MOSCOU.

    Cette réplique demanda, environ 15 mois de travail acharné pour être terminée, juste à temps, pour être offert l'Impératrice ALEXANDRA.

    Cet oeuf semble être celui que la TSARINE Alexandra Feodorovna a le moins aimé car il lui rappelait de mauvais souvenirs du couronnement.

     

    En effet, les fêtes avaient été endeuillées par le massacre de KHODINKA, où des centaines de paysans, avaient été mortellement écrasés lors d'une émeute, en venant chercher la nourriture offerte par le TSAR.

    En Mars 1979, Malcolm FORBES avait acheté cet oeuf pour 2 160 000 dollars !


    • L’Œuf au muguet, de 1898. Orfèvre M. Perchin. (Fondation Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
     
     
     
    PETER-KARL FABERGE se faisait un point d'honneur de connaître, parfaitement, la vie privée de ses clients les plus importants. 
     
     
    Il savait que le rose était la couleur préférée de l'Impératrice Alexandra Feodorovna et le muguet, sa fleur préférée.
     
    Chaque printemps, la TSARINE Alexandra remplissait les chambres des palais de beaux bouquets de muguet. 
     
     
    Les perles étaient ses bijoux préférés.
    De sorte que la combinaison du rose, du muguet et des perles avait ravi l'Impératrice.
     
     
    Cet oeuf est un des rares exécutés dans le style Art Nouveau, dont l'Impératrice raffolait.
     
    Au sommet de l'œuf se trouvait une réplique minuscule de la couronne impériale. En appuyant légèrement sur elle l'oeuf s'ouvrait, libérant "la surprise" :
     
    trois miniatures ovales minuscules peintes par Johannes ZEHNGRAF représentant les portraits du TSAR NICOLAS II et de ses deux premières filles, les Grandes-Duchesses OLGA et TATIANA.
     
    • L’Œuf aux lys, de 1899. Orfèvre M. Perchin.(Musée du KREMLIN, MOSCOU)
     
     
    Cet Œuf aux lys qui est une horloge de table utilise le langage des fleurs :
    Les roses (symbole de l'amour), les fleurs de lys de la Madonne (symbole de pureté et d'innocence) le tout, représentant l'amour vertueux de la famille.
     
     
    La surprise contenue à l'intérieur de cet oeuf a disparue, il s'agissait d'un pendentif en diamant et rubis.
     
    • L’Œuf au Transsiberien, de 1900. Orfèvre M. Perchin.(Musée du KREMLIN, MOSCOU)
     
     
    En 1900, le chemin de fer qui relierait la Russie d'Europe avec la côte du Pacifique était presque terminé, un exploit dont le TSAR NICOLAS II tirait une grande satisfaction pour l'essor de la RUSSIE.
     
     
    FABERGE eu l'idée de concevoir un oeuf, particulièrement, ingénieux pour célébrer l'événement.
     
     
     
    A l'intérieur de l'oeuf se cachait, plié en trois sections, un modèle miniature du "Trans-Siberian Express" (un pied de long !).
     
     
    Ce train se composait d'une locomotive en or et platine, de cinq wagons en or avec des fenêtres de cristal de roche.
     
     
    Les phares étaient des diamants et les feux arrière des rubis.
    Les trois parties pouvaient être reliées, entre elles, pour former un train dont on pouvait remonter le mécanisme, à l'aide d'une clé en or, pour le faire fonctionner.
     
     Les wagons étaient étiquetés individuellement "mail", "pour dames seulement", "non fumeurs". Il y avait une voiture restaurant et la dernière voiture était désignée "chapelle", semblable au train impérial.
     
     

    • L'oeuf au panier de fleurs, de 1901. (Collection de SA MAJESTE LA REINE ELISABETH II D'ANGLETERRE)
    L'oeuf au panier de fleurs, également connu sous le nom de l'oeuf au panier de fleurs sauvages est fait d'argent, d'émail blanc et bleu foncé, de diamants, et d'émaux multicolores opaques pour les représenter les fleurs !
     
     
    • L’Œuf aux trèfles, de 1902. Orfèvre M. Perchin (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU)
    L'oeuf aux feuilles de trèfles représente le symbole de l'heureux mariage du TSAR NICOLAS II et d'ALEXANDRA FEODOROVNA.
     
     

     
    En 1902, la fabrication de l'émail transparent est une toute nouvelle méthode appliquée à l'art de la joaillerie.
     
    Cet émail transparent fut trés difficile à créer et le travail de l'artiste est parfait, il n'y a aucune fissures ou bulles ! Cet oeuf est considéré comme un des plus beaux exemples de l'art du joailler FABERGE dans le monde entier !
     
     

     

    • L’Œuf de Pierre le Grand, de 1903. Orfèvre M. Perchin (Collection L. T. Pratt, Virginia Museum of fine Arts, RICHMOND, VIRGINIE, USA)

     

     

    Dans un somptueux style ROCOCO, cet Oeuf Pierre le Grand a célébré le bicentenaire de la fondation de SAINT PETERSBOURG en 1703.
     
    Des rubans d'émail blanc encerclent l'oeuf avec les inscriptions suivantes :
    "Le TSAR Pierre le grand, né en 1672, a fondé Saint-Pétersbourg en 1703 "
    "La première petite maison du TSAR Pierre le grand en 1703"
    voir l'image en grand

    "Le TSAR Nicolas II, né en 1868, monta sur le trône en 1894 "

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    "Le Palais d'hiver de sa majesté impériale en 1903"
     
    peter7
     
     
    A l'ouverture de l'oeuf, un mécanisme intérieur déclenche l'apparition d'une miniature en or représentant la statue équestre de Pierre le Grand créée par le sculpteur français Maurice FALCONET.
     
    Cette statue équestre de Pierre le Grand, érigée face à la NEVA à SAINT PETERSBOURG évoque l'éminent réformateur de la RUSSIE.
     
     
    • L’Œuf à la cathédrale USPENSKY de 1906, signé FABERGE. (Musée du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)


    C'est le plus "monumental" des oeufs FABERGE. Ce modèle élégant a été inspiré par l'architecture de la cathédrale de l'Assomption (USPENSKY) dans le KREMLIN de MOSCOU. Il commémore le retour à MOSCOU du couple impérial en 1903.

    La surprise, une boite à musique dont la clé en or se trouve à la base de l'oeuf, joue "IJE KHVERUVINY" qui était un des hymnes favoris du TSAR NICOLAS II.
     
    • L’Œuf au treillis de roses de 1907. (Walters Art Gallery de BALTIMORE, MARYLAND, USA)
    Cet oeuf doit son nom en référence aux croisillons de diamants l'entourant.
    La surprise contenue à l'intérieur de l'oeuf, était une chaine de diamants où était suspendue une aquarelle miniature du TSAREVITCH ALEXIS peinte sur ivoire.
     
    • L’Œuf au palais d’Alexandre de 1908. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

    Cet œuf, sculpté dans de la néphrite (sorte de jade) de Sibérie célèbre les cinq enfants du TSAR NICOLAS II.
    Il est orné d'aquarelles miniatures des enfants de l'empereur NICOLAS II. Au verso de chaque portrait ovale est gravé la date de naissance de l'enfant :

    OLGA : 3 novembre 1895
    TATIANA : 29 mai 1897
    MARIA : 14 juin 1899
    ANASTASIA : 5 juin 1901

    ALEXEI : 30 juillet 1904

     
     
    Lors de l'ouverture, l'œuf révèle une minuscule réplique
    détaillée du PALAIS ALEXANDRE, résidence favorite de la famille impériale à TSARKOIE SELO et ses jardins contigus.
     
     
    Construit en 1769 par la Grande CATHERINE, le palais devint plus tard la résidence principale du TSAR NICOLAS et de sa famille.
     
     
     
      
      
    Sur la facture de FABERGE, on peut lire "oeuf de néphrite avec des incrustations d'or, orné de 54 rubis, de 2 diamants, de 5 miniatures des enfants impériaux et contenant une représentation du PALAIS ALEXANDRE en or. Fait àSaint-Pétersbourg, le 2 mai 1908, prix : 12 300 roubles".
     
    Cet oeuf n'a jamais été vendu, il est toujours resté en RUSSIE, de 1908 à 1917, présenté dans le SALON MAUVE du PALAIS ALEXANDRE à TSARKOEI SELO, puis confisqué en 1917 par le gouvernement provisoire de KERENSKY et transféré au Musée du Manège Militaire du KREMLIN à MOSCOU.
     
     

    • L’Œuf au yacht "Standaart". Probablement de 1909. Orfèvre H. Wigstrôm.
    • (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

      

    L'intérieur de cet oeuf en cristal de roche contient une réplique, reproduite à l'identique, du YACHT ROYAL "STANDAART" où la famille impériale vécue des jours heureux.
    L'élégant yacht "Standaart" en 1896.
    Le TSAR NICOLAS II à bord du yacht "Standaart" en 1912.

    Le YACHT ROYAL "STANDAART" de 5 500 tonnes avait a été commandé par le TSAR ALEXANDRE III à COPENHAGUE.
    Il a été lancé en 1895 et mesurait 116 mètres de long, ce qui en faisait le plus grand YACHT du monde à cette époque !
     
     
    Ce YACHT ROYAL était équipé de 30 cabines et d'une étable prévue pour une vache pour que les enfants impériaux puissent boire du lait frais tous les jours !
    La famille impériale effectuait de fréquentes sorties en MER BALTIQUE et le long des côtes finlandaises.
     
    • L’Œuf du quinzième anniversaire de 1911, signé FABERGE. (Collection FONDS SVYAZ VREMYON - Viktor VEKSELBERG, MOSCOU, RUSSIE)
    C'est l'oeuf le plus émouvant de toute la collection des oeufs FABERGE.
    Il fut présenté au TSAR NICOLAS II et à son épouse ALEXANDRA, le dimanche de PAQUES, 23 avril 1911.
     
    Cet oeuf a été fait pour commémorer le quinzième anniversaire de l'accession au trône du TSAR NICOLAS II.
     
     
     C'est une véritable leçon de l'histoire de la RUSSIE car cet oeuf contient des miniatures de neufs grands évènements politiques ainsi que les portraits du TSAR et de sa famille peints par Vassily ZUIEV (Le TSAR NICOLAS II, La TSARINE ALEXANDRA FEODOROVNA, Les Grandes Duchesses : OLGA, née le 3 novembre 1895, TATIANA, née le 29 mai 1897, MARIA, née le 14 juin 1899, ANASTASIA, née le 5 juin 1901, Le TSAREVITCH ALEXEI, né le 30 juillet 1904)
    Les sept exquises miniatures de la famille impériale montrent des parents unis, quatre filles magnifiques et un trés beau garçon. Mais ces portraits idylliques cachent la grande souffrance de NICOLAS II, d'ALEXANDRA et de leurs filles, occasionnée par l'hémophilie du TSAREVITCH ALEXEI. Une maladie que la TSARINE voulu faire soigner par RASPOUTINE avec les conséquences dramatiques que l'on connait pour la famille impériale qui périt assassinée en 1918.

    Détail d'une miniature : Le couronnement du TSAR NICOLAS II en 1896
     
    Exécuté par FABERGE pour la somme de 16 600 roubles, cet oeuf était trés cher au coeur de la TSARINE ALEXANDRA, car en plus des portraits de la famille impériale, sont peints le PONT ALEXANDRE III à PARIS et surtout la vénération de SAINT SERAPHIM DE SAROV, saint que l'impératrice admirait plus particulièrement.
     
     
    Cet oeuf fut présenté dans la SALON D'ERABLE au PALAIS ALEXANDRE jusqu'en 1916.
    • L’Œuf du tsarévitch, de 1912. Orfèvre H. Wigstrôm. (Collection L.T. PRATT, Virginia Muséum of Fine Arts, RICHMOND, VIRGINIE, USA)
     
    Cet oeuf de style LOUIS XV façonné en LAPIS-LAZULLI et orné d'entrelacs en or, est surmonté d'un diamant montrant les initiales de la TSARINE ALEXANDRA, de la couronne impériale et de l'année 1912.
     
    A l'intérieur, la surprise révèle l'aigle bicéphale (emblème de la RUSSIE) recouvert de diamants et une miniature émaillée du TSAREVITCH ALEXEI NICHOLAEVITCH âgé de 7 ans.
     
     

    Cet oeuf était trés cher au coeur de la TSARINE ALEXANDRA car il a avait été conçu en hommage à la guérison du TSAREVITCH ALEXEI atteint d'hémophilie et qui avait frôlé la mort au cours de l'année 1912.
     
    • L’Œuf du tricentenaire des ROMANOV de 1913. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée des armoiries du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)
       
    Cet oeuf commémore le 300ème anniversaire de la fondation de la dynastie des ROMANOV en 1913.
     
     

     
     
    L'oeuf repose sur un aigle tricéphale symbolisant la puissance et la gloire de la RUSSIE et de la dynastie des ROMANOV, à son tour, reposant sur une base circulaire imitant le bouclier des TSARS.
     
     
    L'oeuf recouvert d'or et d'émail est, entièrement, décoré des 18 portraits miniatures des TSARS de la MAISON DES ROMANOV dont vous trouverez le détail ci-dessous :
    czar01
    Mikhail Feodorovitch
    1613 - 1645
    czar02
    Alexei Mikhailovitch
    1645 - 1676
    voir l'image en grand
    Feodor Alexeevich
    1676 -1682
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    Ivan V
    1682 - 1696
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    Sofi Alexéevna
    1682 -1689
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    Piotr le grand - Tsar 1682-1721 puis Empereur de RUSSIE 1721 - 1725
    voir l'image en grand
    Kathrin I
    1725 - 1727
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    Piotr II 1727 - 1730
    voir l'image en grand
    Anna Ivanova
    1730 - 1741
    voir l'image en grand
    Ivan VI
    1740 - 1741
    voir l'image en grand
    Elizaveta Petrovna
    1741 - 1761
    voir l'image en grand
    Piotr III
    1761 - 1762
    voir l'image en grand
    Kathrin la grande
    1762 - 1796
    voir l'image en grand
    Pavel I
    1796 - 1801
    voir l'image en grand
    Alexandr I
    1801 - 1825
    voir l'image en grand
    Nikolai I
    1825 - 1855
     
    voir l'image en grand
    Alexandr II
    1855 - 1881
    voir l'image en grand
    Alexandr III
    1881 - 1894
    voir l'image en grand
    Nikolai II
    1894 - 1917
     
     
    La surprise contenue, à l'intérieur de l'oeuf, est un globe terrestre en acier poli bleu imitant la mer et la terre est dessinée à l'aide de pluiseurs couleurs d'or (gris, jaune, rose). Ce globe se compose de deux hémisphères NORD, le 1er, représentant le territoire russe fin 1613, à la date d'accession au trône du premier des ROMANOV, MIKHAIL FEODOROVTICH et le second, le territoire de l'empire russe fin 1913, sous le TSAR NICOLAS II.
     
     

    • L’Œuf en mosaïque de 1914, signé par C.FABERGE. (Collection de SA MAJESTE LA REINE ELISABETH II D'ANGLETERRE)

     
     
    Les pierres précieuses employées pour décorer cet oeuf imitent l'art de la tapisserie, art que la TSARINE ALEXANDRA aimait pratiquer.

     

    La surprise est un camée représentant les 5 enfants impériaux.

     

     

     

     

    Le support sur lequel repose l'oeuf est émaillé, y sont inscrits les prénoms des enfants impériaux entourant un vase de fleurs et la date "1914".

     

     

    voir l'image en grand
    • L’Œuf de la Croix-Rouge au triptyque de la Résurrection de 1915. Orfèvre H. Wigstrôm. (Collection Minshall, Cleveland Muséum of Art, CLEVELAND, OHIO, USA)


    L'économie de guerre a prévalue lors de la fabrication de ce joyau austère en 1915.

    L'oeuf est orné des portraits des Grandes Duchesses OLGA et TATIANA, qui, tout comme leur mère ALEXANDRA, ont été actives dans la CROIX ROUGE au cours de la 1ère guerre mondiale.

    Les miniatures d'OLGA et TATIANA ont été peintes par Vassily ZUIEV.

     

    La surprise, à l'intérieur de l'oeuf, est une icône attribuée à Adrian PRACHOV est représente la herse de l'enfer, représentation orthodoxe de la Résurrection du CHRIST.

    Sainte OLGA, fondatrice du Christianisme en RUSSIE est représentée sur l'aile gauche du tryptique et Sainte TATIANA, martyre figure sur l'aile droite.

    Sur les panneaux des portes figurent le monogramme de la couronne de la TSARINE ALEXANDRA et la date "1915".

    Cet oeuf n'a pas été offert directement par le TSAR NICOLAS II puisque celui-ci était au front.

     

    • L’Œuf militaire en acier de 1916. Orfèvre H. Wigstrôm. (Musée du Manège Militaire du KREMLIN, MOSCOU, RUSSIE)

    En 1916, FABERGE dû fermer ses ateliers, tous ses ouvriers joaillers ayant été envoyés sur le front de guerre.

     

    Il, lui était, donc, devenu impossible de créer une œuvre de joaillerie. De plus, il était interdit aux bijoutiers de travailler les matériaux précieux, comme l'or ou l'argent. Alors, FABERGE, dû utiliser l'acier et le cuivre.

    D'autre part, il a semblé inopportun à la famille impériale de commander et d'acheter des œuvres d'art coûteuses alors que la RUSSIE était exsangue à cause de la guerre.

     

     

    Aussi, quand le TSAR NICOLAS II qui était loin de chez lui sur le front de guerre, envoya un télégramme à FABERGE pour lui demander de livrer cet oeuf à la TSARINE ALEXANDRA à TSARSKOIE SELO, il envoya son fils Eugène FABERGE qui livra, pour la dernière fois, un oeuf à la famille impériale.

     

    La veille de PAQUES, Eugène FABERGE fut reçu par la TSARINE ALEXANDRA et ses cinq enfants et offrit l'un des objets les plus simples jamais réalisé par FABERGE pour la famille impériale.

     

     


    La décoration se composait d'une miniature de St George terrassant le dragon encerclée d'une couronne de lauriers, de l'aigle bicéphale sous trois couronnes, emblème de la RUSSIE, du monogramme de la TSARINE ALEXANDRA FEODOROVNA, également encerclé par une couronne de laurier.

    Reposant sur les pointes de quatre obus d'artillerie miniatures, l'œuf d'acier est d'une sobriété exemplaire.

    La surprise était une scène peinte sur ivoire par Vassily ZUIEV montrant le TSAR NICOLAS II tenant conseil avec ses officiers. Le tableau reposait sur un chevalet surmonté de la croix de l'ordre St George et d'une couronne impériale.

    Au verso de ce tableau, était peinte une autre miniature sur ivoire représentant le TSAR NICOLAS II et son fils au front.

    En remerciement de cet oeuf, la TSARINE ALEXANDRA envoya le télégramme suivant au TSAR :

    "Eugène FABERGE vient de me remettre votre oeuf pour lequel, je vous remercie mille fois. Les miniatures sont merveilleuses et tous les portraits sont excellents"

    • L'oeuf constellation du Tsarévitch de 1917, jamais présenté à la famille impériale. (Institut Minéralogique FERSMAN, MOSCOU, RUSSIE)

    En 1999, la publication de dessins dans les ateliers Wigström a alerté les chercheurs, sur le fait que deux œufs FABERGE avaient été conçus pour une livraison à PAQUES 1917.
     
     

    L'un des deux représentait la constellation d'étoiles du jour de naissance du TSAREVITCH ALEXEI.
     
     
     
    L'oeuf était constitué d'un globe de verre bleu foncé et d'une base en cristal de roche.
     
    Cet oeuf fut retrouvé en 2001 au Musée Minéralogique FERSMAN à MOSCOU. Seule l'horloge et le cadran avait disparu ainsi que les étoiles en diamant. L'oeuf qui aurait du être offert à la TSARINE ALEXANDRA ne le fut jamais, le TSAR NICOLAS II ayant abdiqué avant PAQUES 1917.
     
    En 1925, Agathon FABERGE, l'un des fils de l'orfèvre Karl FABERGE, avait été forcé par le régime communiste de travailler sur l'inventaire des trésors impériaux et a envoyé une grande quantité de pierres précieuses, de bijoux, dont le fameux "oeuf constellation du Tsarévitch" au Musée FERSMAN à MOSCOU.
     
    En 2005, les ateliers FABERGE ont reconstitué l'horloge, le cadran et inscrusté de nouveaux diamants et désormais, cet oeuf rénové est exposé au Musée FERSMAN.
     

    Dans la nuit des 16-17 Septembre 1917, un train est arrivé à MOSCOU contenant les biens les plus précieux des PALAIS de SAINT PETERSBOURG.

    Tous ces trésors, qui appartenait à la famille impériale, ont été livrés au KREMLIN de MOSCOU.

     

     

    Parmi ces trésors, se trouvaient les œufs de PAQUES des ATELIERS FABERGE.

    De tous ces chefs d'oeuvres de joaillerie, il n'en est resté que 11 en RUSSIE, tous les autres ont été vendus dans le monde entier pour le plus grand bonheur des collectionneurs fortunés.

    Si vous voulez en savoir plus et connaître le détail de chaque oeuf :

     

    CLIC CLIC  ou encore là : CLIC CLIC

     

    http://volsul.over-blog.com/article-oeufs-romanov-73166115.html 

     

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    2 commentaires
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    For the Romanov daughters- Olga, Tatiana, Maria and Anastasia, also known as OTMA.

    I do post other Romanov related stuff too, though!

    Run by: Jennii

     
     
     
    • Like their mother, the girls were addicted to perfumes and were quite devoted to the brand Coty, each preferring their own unique scent. Olga was partial to “The Rose” whilst Tatiana preferred “Jasmine de Corse.” Marie tried several different perfumes throughout her life, but always came back to “Lilas,” and Anastasia never deviated from “Violette.”

      Above is the sample box of perfume from Coty that the girls were thought to have had. It allowed them to test out all the Coty scents and choose their favorites. On the right is a closer image of one of the bottles, this one being “Lilas,” or Grand Duchess Maria’s favorite scent.

       

      These scents, according to Coty, are discontinued.

      “Thank you for asking about Coty Vintage fragrances. We’re sorry to disappoint you, but these products have been discontinued. Unfortunately there are no current plans to reintroduce these products and all warehouse inventory has been depleted. In addition, the recipe for these fragrances is propitiatory information to the Coty brand. Our decision to stop making a product is based on market trends. While we would like to be able to keep everyone’s favorites, it’s just not possible.”

       

       http://otmapalace.tumblr.com/post/29986416706/anastasianikolaevna-like-their-mother-the

       

       

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    ohsoromanov:

Olga and Tatiana’s sitting room at Peterhof.

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    Olga and Tatiana’s sitting room at Peterhof.

     

     

     

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    baryshnya:

Tsarevich Nicholas Alexandrovich and his sister, Grand Duchess Xenia

    baryshnya:

    Tsarevich Nicholas Alexandrovich and his sister, Grand Duchess Xenia

     

     

     

     

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