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Chaque jour apporte son lot de surprises et de découvertes.
C’est ainsi que des photographies datant de 1917, représentant les débuts de la Révolution russe ont été pour la première fois présentées au public.
Découvertes en 2005 dans une maison particulière en Californie, le fond de près de 500 photographies, entièrement colorisées à la main, retrace la vie quotidienne du peuple russe en ce début de révolution.
On voit surtout les soldats lourdement équipés mais également les paysannes au marché, les paysages, etc. Ces photographies prises sur le vif nous narrent l’histoire méconnue de la vie quotidienne des populations rurales et des militaires de l’époque.
Ces photographies, du temps passé ont été prises par le pasteur John Wells Rahill tout juste diplômé de Yale, parti avec les YMCA en voyage en Russie. Il était alors tout à fait conscient du tournant historique de la situation.
Après son retour aux États-Unis au printemps 1918, il a converti beaucoup de ses meilleures photographies en « diapositives » pour lanterne magique et a donné des conférences sur son expérience avec le YMCA, tout en travaillant en tant que pasteur.
C’était pour lui un moyen de partager son expérience avec le plus grand nombre.
Cependant, à partir des années 1920 et de l’instauration du communisme en Russie, ceux qui y avaient travaillé pendant la Première Guerre mondiale se sont retrouvés étiquetés comme «sympathisants socialistes» aux États-Unis.
Les plaques de verres ont alors été rangées précautionneusement dans des boites en bois puis conservées à la cave de la maison du jeune pasteur.
John Wells Rahill s’est éteint en 2005.
En rangeant la maison familiale, sa petite fille est alors tombée sur les archives photographiques de son grand père.
Intriguée, elle a fait appel à Anton Orlov, collectionneur, expert et blogueur en photographie pour l’aider à identifier, restaurer et évaluer le trésor.
Anton Orlov est impressionné, aussi, dès leur mise en vente, il achète toutes les lames de verre, les restaures et depuis peu, les présentes au monde 85 ans après avoir été prises dans ce lointain pays.
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
Ces images passionnantes ouvrent de nouvelles perspectives pour la connaissance de cette période lointaine.
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
Elles éclairent également une partie de l’histoire toujours tourmentée de la grande Russie.
Il ne faut pas croire que cette découverte ne s’adresse qu’aux seuls chercheurs en Histoire contemporaine ou aux fondus de photographies anciennes, mais bien à tous les amoureux de la Russie et aux curieux du monde entier.
Le fond contient également des photographies de Chine et du Japon que le jeune John a traversé lors du même voyage.
Elles témoignent également de la vie quotidienne des populations d’Extrême Orient en ce début de XXe siècle.
Visuel : capture d’écran SB
sources
http://toutelaculture.com/actu/politique-culturelle/la-revolution-russe-de-1917-prend-des-couleurs/
Photographer Anton Orlov recently discovered hundreds of color images from World War I on "Magic Lantern" slides in a house in Northern California. John Wells Rahill, a pastor-turned-photographer, used a Kodak Jr. #1 roll film camera to capture the images in 1917, which were later converted into slides. There is no specific information about each photo, aside from what is in the image.
SOURCES PHJOTOGRAPHIES
BLOG - PLANCHES PHOTOS
http://www.cbsnews.com/2300-205_162-10015434-34.html
2 commentaires -
Les Slaves sont connus depuis la fin du Ier millénaire avant notre ère, mais leur nom de « slaves », daterait du Ve siècle lorsque les Byzantins, et plus tard les Occidentaux, commencèrent à entrer en relations directes avec eux.
Le nom de Slaves est mentionné pour la première fois dès le Ier siècle apr. J.-C., Pline l'Ancien et Tacite parlent de Veneti (→ Vénètes), voisins orientaux des Germains. Au IIe siècle, Claude Ptolémée, tirant des informations des voisins méridionaux des Slaves, fait mention de Suovenoî, première apparition de la racine du mot « slave ». Il désigne des peuples Indo-Européens du Nord, proches des Baltes et des Germains sur le plan ethnolinguistique.
Il est également possible que les Protoslaves aient été apparentés aux peuples Scythes. Avant cette date, ils n'étaient pas directement en contact avec l’Europe méditerranéenne : on suppose cependant que ce sont eux que Pline mentionne sous le nom de Vénèdes, probablement une forme latine du nom de Wendes que leur donnaient les Germains.
Mais les mentions sont très rares avant qu’ils soient connus sous le nom des Slaves qui signifie soit « les glorieux » (de Slava), soit « ceux qui parlent » (de Slovo).
Au Moyen Âge, les Slaves constituèrent des principautés et des royaumes puissants en Europe centrale et en Europe orientale, dont certains existent toujours sous une autre forme aujourd’hui.
Enumération des peuples slaves.
Après bien des années, les Slaves s'établirent sur le Danube, là où est aujourd'hui le pays des Hongrois et des Bulgares.C'est de là que les Slaves se sont répandus sur la terre, et ils ont pris des noms particuliers à mesure qu'ils se sont établis dans différents pays: ainsi ils allèrent s'établir sur une rivière appelée Morava et s'appelèrent Moraves, et d'autres s'appelèrent Tchèques.
Représentation idéalisée des diverses religions d'Europe pour l'Exposition Universelle.
Retour aux racines slaves par la commande de l'Autriche Hongrie représentant l'histoire de la Bosnie. ( MUCHA )Sont encore Slaves les Croates blancs, les Serbes, les Khoroutanes.
Les Vlakhs étant venus chez les Slaves du Danube, s'étant établis au milieu d'eux et les ayant opprimés, ces Slaves allèrent s'établir sur la Vistule et s'appelèrent Lekhs, et de ces Lekhs les uns s'appelèrent Polianes, d'autres Loutitches, d'autres Mazoviens, d'autres Pomoriens.
Et ces Slaves s'étant fixés près du Dniepr s'appelèrent aussi Polanes et d'autres Drevlianes, parce qu'ils habitaient au milieu des bois: d'autres s'établirent entre la Pripet et la Dvina et s'appelèrent Drégovitches; d'autres s'établirent sur la Dvina et s'appelèrent Polotchanes, du nom d'une petite rivière appelée Polotaqui se jette dans la Dvina.Les Slaves qui s'établirent autourdu lac Ilmen gardèrent leur nom, bâtirent une ville et l'appelèrent Novgorod; et d'autres s'étant établis sur la Desna, surla Sem et sur la Soula l'appelèrent Sévériens: c'estainsi que s'est répandue la race slave, et son écriture s'appelle slave.
Description du chemin qui va de Russie à Rome.
Du temps où les Polianes vivaient isolés dans leurs montagnes, il y avait une route qui allait du pays des Varègues en Grèce et du pays des Grecs chez les Varègues, le long du Dnieper; etau-dessus du Dnieper il y avait un portage pour les bateaux jusqu'àla Lovot; par la Lovoton entrait dans le grand lac Ilmen.
De ce lac sortle Volkhov qui tombe dans le grand lac Nevo, d'où il coule dansla mer des Varègues. Par cette mer on peut aller à Rome,de Rome par la mer à Constantinople, et de Constantinople àla mer du Pont où se jette le fleuve Dnieper.
Car le Dnieper sortde la forêt d'Okov et se dirige vers le midi; la Dvina sort de lamême forêt et se dirige vers le nord où elle se jettedans la mer des Varègues; le Volga qui prend aussi sa source danscette forêt, se dirige vers l'orient et se jette par soixante-dixbouches dans la mer Khvalisienne.
On peut donc ainsi aller par le Volgade la Russie à la Bulgarie et chez les Khvalis, à l'orientjusqu'au pays des Sémites; par la Dvina chez les Varègues, du pays des Varègues à Rome, de Rome chez la race de Cham.Le Dnieper se jette dans la mer du Pont par trois bouches: cette mer s'appelle Russe, et c'est sur ses bords que prêcha, suivant la tradition, saint André, frère de Pierre.
© Photo: Vénéta Pavlova
sources
wikipedia
Le nom de Slaves est mentionné pour la première fois en 500 après J.-C. : il désigne des peuples indo-européens du Nord, voisins des Baltes et des Germains sur le plan ethnolinguistique, mais apparus tardivement dans l'Histoire. Avant cette date, ils étaient très faiblement en contact avec l'Europe méditerranéenne et ils étaient probablement ce peuple lointain cité par Pline (donc durant l'Empire romain) comme les "Vénèdes", connus par les Germains sous le nom de Wendes.[1] Leur attestation est très rare avant qu'ils soient connus sous le nom des Slaves qui signifie très probablement « parlants ».
À propos du nom :
Deux hypothèses sont généralement retenues pour expliquer le mot slave. Reste à savoir laquelle est la bonne et s'il n'y en aurait pas éventuellement une troisième :
la plus évidente et la plus simple consiste à rattacher le nom au vieux slave slava, avec le sens de renommée, gloire. Autrement dit, les Slaves se seraient eux-mêmes qualifiés de glorieux.
L'autre hypothèse part du vieux slave slovo (= mot, parole), les Slaves se définissant entre eux comme ceux qui savent parler, dont le langage est compréhensible. Cette hypothèse s'appuie notamment sur le fait que dans les langues slaves le terme désignant un Allemand est dérivé d'un adjectif signifiant non-parlant : en polonais et en tchèque, les mots niemy / němý signifient muet, et Niemiec / Němec signifient Allemand.Toujours est-il que le mot slave est à l'origine de la Slavonie, de la Slovaquie et de la Slovénie. C'est également lui qui a donné le français esclave (latin médiéval slavus, sclavus), de nombreux Slaves des pays actuellement est-allemands, tchèques et polonais ayant été réduits en esclavage durant le haut Moyen Âge et notamment dans l'Empire carolingien.
Au Moyen Âge, les Slaves constituèrent des principautés et des royaumes puissants en Europe centrale et en Europe orientale, dont certains survivent sous une autre forme aujourd'hui :
la Grande-Moravie tchéco-slovaque
la Russie kiévienne ou Ruthénie
le royaume de Pologne
le grand-duché de Lituanie
le royaume de SerbieOrigines : les Protoslaves :
Origine et expansion des Slaves (Ve-Xe siècles)L'origine exacte et l'étymologie du nom des Slaves demeurent incertaines : les sources historiques à leur sujet ne sont abondantes qu'à partir des Xe et XIe siècles.
Concernant leurs ancêtres, la plupart des historiens slaves s'accordent à penser que les premiers d'entre eux (les Protoslaves) auraient pu être enrôlés dans les confédérations de divers autres peuples en migration au nord de la mer Noire : ainsi, il a pu y avoir des Protoslaves parmi les Scythes et parmi les Sarmates iraniens du Ve au Ier siècle av. J.-C., parmi les Huns turcophones et les Alains iraniens (IVe-Ve siècle), enfin parmi les Goths germanophones (Ve siècle) puis parmi les Avars turcophones aux VIe et au VIIe siècle (pour ces derniers, c'est une certitude attestée par les chroniqueurs byzantins).
Le berceau originel des Protoslaves à la fin de l'Antiquité, si l'on en croit les témoignages archéologiques qu'ont laissés ces populations non germaniques, pourrait se situer dans les régions comprises entre les sources de la Vistule à l'ouest, du Dniestr au sud, et le cours du Dniepr à l'est. Ces régions de plaine, situées en Ukraine occidentale et en Pologne orientale, sont celles qui portent les témoignages les plus anciens d'une présence slave. On ignore jusqu'où celle-ci s'étendait vers le nord : certains historiens la limitent à l'actuelle Biélorussie, d'autres la font remonter jusqu'à une ligne Saint-Pétersbourg-Moscou.
Aux VIe et VIIe siècles, une partie des Slaves migre vers l'ouest jusqu'à l'Elbe et au sud et jusqu'aux Carpates et au Danube, à la place des Germains (Goths, Vandales, Gépides, Lombards...) qui s'étaient déplacés vers l'Empire romain d'Occident. Après le règne de Justinien, entre 586 et 610, les Slaves du Danube, alliés aux Avars arrivés en 567, font irruption au sud du fleuve, atteignant l'Empire romain d'Orient. Ils pénètrent dans les Balkans et atteignent l'Adriatique. Vers 548, ils sont en Illyrie (en Carinthie, en Istrie et en Albanie), provoquant l'abandon du limes oriental. Dans le bassin du bas-Danube et dans les Balkans, les Slaves s'installent massivement dans les plaines populaires") dites "Sclavenies", du nom de Sclavènes) que leur donnaient les chroniqueurs byzantins. Certains Slaves s'installent jusqu'au cœur de la Grèce et de petits groupes sont arrivés jusqu'en Anatolie, dans certaines îles grecques, en Italie (ou ils ont laissé des patronymes comme Schiavenno ou Schiano) et même jusqu'en Espagne.
Les raisons du mouvement des Slaves vers l'ouest et vers le sud sont les mêmes que celles des migrations des Mongols : il s'agit du refroidissement climatique marqué du IIIe au VIIe siècle, qui a provoqué toutes les « migrations barbares » depuis les confins de l'Asie (où sévit durant des dizaines de décennies, une terrible sécheresse avec des gels prolongés, attestés par les pollens fossiles) et depuis le nord de l'Europe (où l'absence d'été provoqua des famines détectables par l'état des personnes alors inhumées).
Structures politiques :
Grossissant les rangs d'autres peuples d'origine iranienne (les Sarmates), turco-mongole (les Bulgares) ou encore germanique (les Goths), les anciens Slaves ne formaient pas encore, au départ, des « nations » (au sens médiéval du terme).
Á l'origine répartis en de nombreuses tribus, sans doute de taille modeste, les Slaves n'avaient pas encore d'organisation politique ou militaire à grande échelle. L'unité de base était probablement la famille, et au-delà de celle-ci, le regroupement en communautés villageoises agro-pastorales. Karol Modzelewski souligne la similitude entre les structures sociales des anciens Slaves et celles des anciens Germains et Baltes. La communauté familiale, fortement solidaire, est intégrée dans le cadre de l'assemblée villageoise et dans celui, plus vaste, de l'assemblée tribale autour d'un sanctuaire commun. Les décisions se prennent à l'unanimité par acclamations, en l'absence d'un appareil étatique permanent. L'expansion des Slaves prend d'abord la forme d'une infiltration dans les vides laissés par les vagues migratoires des Avars, Bulgares, Hongrois, etc.
La tactique des Slaves, décrite par l'empereur byzantin Maurice, relève de la guérilla: ils s'abritaient dans les forêts et les marécages, et évitaient la bataille rangée. Un auteur carolingien les qualifie de "grenouilles". En tout cas, la méthode s'avère efficace contre des Etats aux ressources limitées, qui ne peuvent maintenir leur armée en campagne pour de longues périodes.
Formation des premiers « États » slaves (VIIe-XIe siècles)
La formation des premiers Etats slaves est étroitement liée aux contacts avec les peuples voisins: ils se trouvent en rapport de rivalité ou d'échanges avec les empires germanique, byzantin et khazar.
Au Xe siècle, suite aux première et deuxième vagues d'invasions "barbares", le « domaine slave » atteint son extension historique (et maximale vers l'ouest) : les langues slaves commencent alors à diverger, ayant acquis au cours des invasions des caractères différents permettant de distinguer parmi eux tribus occidentales, méridionales et orientales (sur le plan linguistique).
La pression des peuples germaniques au nord et à l'ouest (à l'époque carolingienne, les Francs les arrêtent sur l'Elbe ; à l'époque ottonienne, les Saxons commencent à s'étendre vers l'est), et celle des peuples des steppes à l'est et au sud semble avoir mis un terme à l'expansion des Slaves et les avoir fixés dans l'espace.
Le rôle de l'évangélisation des Slaves dans la formation de leur identité :
Initiée à la fois depuis Byzance au sud, et depuis Rome à l'ouest, l'évangélisation des Slaves s'étend également du début du IXe siècle jusque vers la fin du XIe siècle pour l'essentiel d'entre eux, du moins.
L'action de Cyrille et Méthode – le premier ayant achevé d'apporter aux Slaves une écriture dérivée du grec : l'alphabet cyrillique – fut celle qui eut le plus de conséquences.
Dès lors, les Slaves de l'ouest et une partie des Slaves du sud (les Croates, les Slovènes et les Dalmates), qui avaient embrassé la religion chrétienne catholique définie par Rome, eurent un destin politique distinct des autres Slaves (de l'est ou du sud) qui avaient embrassé la religion chrétienne primitive, dite "orthodoxe", définie par les 4 autres patriarches (Jérusalem, Constantinople, Antioche et Alexandrie, bientôt rejoints par Moscou).
Les établissements et les « États » slaves du haut Moyen Âge :
Les structures politiques mises en place au haut Moyen Âge par les Slaves, ou par les peuples qui les encadraient, ne durèrent pas longtemps et sont assez peu connues. Ces "Sclavénies" étaient le plus souvent de petites communautés appelées Kniazats (ou Canesats dans les chroniques en latin), mais parfois aussi Banats (« duchés autonomes » en hongrois) ou encore Woïwodies (« provinces autonomes » au sein d'autres États, à ne pas confondre avec les Voévodats roumains, dont le nom est également d'origine slave, mais qui sont des principautés).
Comme pour la majorité des peuples qui participèrent aux invasions, le terme d'État parfois conféré à ces structures est contestable dans la mesure où les khanats, royaumes ou principautés de cette période, étaient bien éloignées de la res publica antique, confondant sous un même terme les territoires, la dépendance des hommes à l'égard d'un pouvoir personnel et les biens de ce pouvoir.
Le royaume des Antes sur le Don : un « État » protoslave :
Selon Procope de Césarée, Jordanès et Maurice le stratège, les premiers Slaves comptaient les Vénètes, les Wendes, les Slovènes et les Antes. Ces derniers, échappant à la domination des Goths aux IIIe et IVe siècles grâce à l'arrivée des Huns auraient finalement constitué un premier État entre le Dniepr et le Don de 523 à 602. Celui-ci fut écrasé par les Avars, peuple des steppes nouveau venu dans les invasions "barbares".
Les Slaves des Balkans :
Les débuts de la présence slave dans l'Empire d'Orient datent probablement de la fin du Ve siècle, alors que les Antes parviennent dans l'actuelle Valachie et les Slovènes dans l'Illyrie et la Dalmatie romaines.
Leurs incursions dans l'empire furent probablement nombreuses mais espacées. Les Antes finirent par accepter le statut de fédérés et les Slovènes durent commencer à s'helléniser.
Entre la fin du VIe siècle et le début du VIIe siècle, l'irruption des Avars vient bouleverser cette relative stabilité, mais il semble que les Slaves avaient recommencé leurs mouvements auparavant : les chroniques syriennes datent de 551 mentionnent une seconde vague d'invasion qui atteint la mer Égée. Á la fin du VIe siècle, Jean d'Éphèse écrit que toute la Grèce est occupée par les Slaves.
En tous cas, c'est sans doute à cause de l'invasion des Avars que le limes danubien est franchi à nouveau par les Slaves au début du VIIe siècle : en 609, 617 et 619. En 617, les faubourgs même de Constantinople sont menacés.
Mais, c'est surtout dans les Balkans que ces derniers vont laisser une empreinte particulière qui persiste jusqu'à nos jours.
Les Slovènes, les Serbes et les Croates d'Illyrie et de Dalmatie :
Rapidement majoritaires sur le plan démographique – si l'on excepte l'Albanie et les terroirs montagneux Valaques comme la Romania Planina près de Sarajevo –, les Slaves avaient transformé l'Illyrie et la Dalmatie antique au VIe siècle.
Les plus occidentaux d'entre eux, des Slovènes, qui donnèrent leur nom à la Slovénie actuelle, furent confrontés aux Bavarois. Ces derniers durent arrêter l'expansion slave vers l'ouest. Les même Slovènes tombèrent ensuite sous la domination des Avars au VIIe siècle. Leur aire de répartition initiale couvrait tout l'ouest de l'actuelle Hongrie (principautés de Pribina et Kozel).
De 610 à 641, ils se libérèrent des Avars avec l'aide de leurs voisins, Serbes et Croates :
les Croates, qui apparaissent initialement en Pologne ("Croates blancs"), s'étaient établis au sud de la Save. Ils constituèrent un État portant leur nom au IXe siècle.
les Serbes, qui apparaissent initialement dans l'actuelle Allemagne orientale ("Serbie blanche"), s'étaient établis au centre et à l'est de l'Illyrie, occupant des enclaves aux côtés des Slovènes jusqu'en Grèce orientale.Leurs langues étaient très proches (les linguistes les appelles "serbo-croates"). D'autres peuples slavophones, pour certains disparus, se partageaient le reste des ancienne provinces romaines : les Bosniates, les Carantaniens, les Doukliènes et les Narentanes sur la côte dalmate. À noter qu'il circule au sujet des Slaves du sud des hypothèses historiques dites « noésiques » ou « indo-aryennes » qui font remonter leurs origines bien avant l'apparition des langues slaves, et les placent au Caucase ou dans l'actuel Iran : on trouve dans certains livres (et parfois sur Wikipedia) des références aux plus anciens Aryens de l'ancien Empire Perse ou encore aux fils de Noé.
Le premier royaume bulgare (681-1018) :
En 642, les Bulgares initialement turcophones – furent attaqués à l'est par les Khazars, autre peuple turcophone, mais converti au judaïsme, établi le long de la Volga. Ayant reflué vers l'Empire d'Orient et vaincu l'empereur Constantin IV Porphyrogénète, les Bulgares orientaux s'installèrent en Mésie orientale sur la mer Noire (près de Varna, en Bulgarie). Là, ils soumirent la population déjà majoritairement formée de Slavons, dont ils finiront par adopter la langue (le macédonien et le bulgare actuel dérivent tous deux du slavon).
Sous le « règne » de leur khan, Asparuch, les Bulgares constituèrent un premier royaume, mi-Slavon, mi-Valaque par sa population (681). La fusion qui s'opéra entre Slavons des plaines, Valaques des montagnes, Bulgares de l'aristocratie du Khân et Grecs des côtes, se fit au profit de la langue des premiers, même si des témoignages épigraphiques montrent que de nombreux éléments culturels bulgares, latins ou grecs survécurent au moins jusqu'au Xe siècle. Religieusement, ce furent les grecs qui donnèrent au royaume sa religion chrétienne orthodoxe.
Le nouvel Empire ainsi constitué fut l'un des plus redoutables rivaux de Byzance. Au IXe siècle, deux de ses souverains, Boris Ier qui reçut le baptême et prit le nom de Michel, puis Siméon le Grand tentèrent même de prendre le titre de Basileus. Ils échouèrent, non sans avoir conquis la majeure partie de la péninsule balkanique. Finalement, l'empereur Basile II écrasa les Bulgares et prit le titre de Bulgaroctone (« massacreur de Bulgares ») En 1018, l'Empire bulgare disparut malgré les efforts de son dernier souverain, le Tzar ("César") Samuel.
Les Slaves de Thessalie et l'Empire :
Les Slaves qui avaient « slavisé » la Grèce au début du VIIe siècle, parmi lesquels se trouvaient notamment des Slovènes et des Serbes se heurtèrent à la résistance des Valaques (en grec Vlahi) latins et des Illyriens (Albanais).
Sous Justinien II, puis sous ses successeurs de la dynastie isaurienne (717-775), les Grecs regagnèrent le terrain perdu. Appliquant une politique draconienne, ils déportèrent des populations entières au nord du Danube (notamment des Valaques) et en Asie mineure (notamment des Slavons). ces mesures s'accompagnèrent de la mise en place de nouvelles structures administratives à caractère défensif: les « thèmes », circonscriptions à la fois militaires et civiles gouvernées par des « stratèges ».
Ainsi, en partie sous l'action indirecte des Slaves et ayant perdu ses populations latinophones, l'Empire romain d'Orient se transforma en Empire byzantin, c'est-à-dire essentiellement grec.
Chevalier magyar de l’époque de l’arrivée à Pannonie Tableau de Feszty ÁrpàdLes Slaves d'Europe centrale :
Les Slaves occidentaux atteignirent la région de Dresde avec les Sorabes sans doute au VIe siècle : ils disposent aujourd'hui encore d'une autonomie locale en Lusace, dans l'Allemagne orientale.
À leurs côtés se trouvaient alors :
les Obodrites,
les Wendes,
les Tchèques,
les Moraves,
les Slovaques.Les Polanes (les futurs Polonais) suivaient vers l'est, eux-mêmes voisins des Drezvlianes (futurs Biélorusses) proches des Vyatiches, établis autour de Moscou) (futurs Russes).
Des agglomérations modestes, nommées gorods, grods ou grads, furent fondées en grand nombre partout où ils se trouvaient et sont connues pour la période kiévienne.
Le Royaume de Samo (623-658) :Les Slaves établis sur les territoires de l'ancienne RDA, de la République tchèque actuelle, de la Slovaquie et de l'Autriche, souffrirent au VIIe siècle de la domination des Avars sur la région et de l'hostilité des Francs à l'ouest : en 623, ils se révoltèrent et élurent un commerçant franc nommé Samo comme leur chef. Ce quasi-État disparut à la mort de ce dernier, vers 658.
La Grande-Moravie (833- 907) :
Après que les Avars ont été écrasés par les Francs (à l'ouest), par les Bulgares (à l'est) et par les Moraves et les Slovaques (au nord), la principauté de Moravie (en République Tchèque orientale et Slovaquie occidentale actuelles) s'agrandit d'abord de la principauté de Nitra (qui comprenait la Slovaquie, la Hongrie du nord, et l'Ukraine subcarpathique), plus tard de la Bohême (890-894) et du sud de la Pologne actuelle. C'est ainsi que se forma la Grande-Moravie en 833. Cet État « hérissé de villes fortifiées et de châteaux forts » (Denise Eckaute) dut combattre les Saxons au nord et les Bavarois au sud : il dura moins d'un siècle sous cette forme. L'empire, dirigé par Mojmir I, Ratislav, Slavomir, Svatopluk (871-894) et Mojmir II, disparut en effet en 907, pour cause de querelles internes et sous les coups des tribus hongroises, les Magyars, récemment arrivés dans la région depuis la steppe ukrainienne (Etelköz) située à l'est des Carpates.
C'est notamment à l'initiative de Ratislav que les missionnaires Cyrille et Méthode furent dépêchés en 863 par l'empereur Michel III pour évangéliser les Slaves.
La Principauté de Bohême (fin du IXe siècle-XIe siècle) :Le royaume de Bohême se constitua autour de Prague à la fin du IXe siècle. La région, qui avait été rattachée à la Grande Moravie en 888/890 - 894 sous le règne de Svatopluk, devint un État tributaire de la Francie Orientale en 895.
Au Xe siècle, la dynastie des Premyslides y affirma son pouvoir sous le règne de Venceslas Ier de Bohême (921-935). Venceslas, confronté à la puissante Saxe, devint le vassal d'Henri l'Oiseleur et se plaça sous la protection du pape afin de consolider son pouvoir. Se heurtant à l'opposition des nobles et de son frère en raison de cette politique qui renforçait l'autorité centrale, il fut tué par ce dernier en 935 et devint martyre à la fin du siècle.
Le fratricide Boleslav et ses successeurs, notamment Boleslav II (972-999), continuèrent avec moins de succès l'œuvre de Venceslas, limités par le Saint Empire romain, auquel la principauté appartenait, et par la puissance polonaise. Prague devint un évêché en 973, la Moravie actuelle fut conquise en 1019 et c'est finalement sous le règne de Vratislav II (1061-1092) que la dynastie obtint en 1089 la couronne des mains de l'empereur Henri IV pour avoir pris son parti au moment de la querelle des investitures (1075-1122) avec le pape.
Le royaume de Gniezno (Xe siècle) :Peu après le milieu du Xe siècle se forma également le premier « État » polonais autour de Gniezno, sous le règne de Miesko Ier (ou Mieszko, 920-992) qui prit le titre de roi, reçut le baptême et épousa la sœur du duc de Bohême, Boleslas Ier, en 966. Ainsi, il choisit d'épouser le christianisme directement de Rome pour éviter de tomber sous la domination saxonne.
Miezko s'était entendu avec le margrave saxon Gero (mort en 965) pour soumettre les Slaves de la Baltique. Ayant unifié les Slaves de la Vistule, il sut profiter successivement de l'écrasement des Magyars par Otton Ier au Lechfeld (955), puis de la défaite italienne d'Otton II au cap Colonne (982), tout comme ses successeurs profiteraient de l'affaiblissement des Hohenstaufen au XIe siècle, pour faire reconnaître sa royauté par l'empereur et pour constituer un royaume polonais qui allait s'étendre de Gdańsk à Cracovie.sources
http://arkanos2201.skyrock.com/1530514290-Le-peuple-slave.html
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ALEXANDER PALACE
In one of the most picturesque suburban parks--the Alexander Park in Tsarskoe Selo (the Tsar's Village)--there is a palace that until recently used to be a kind of a pretty set piece enchanting the park. The doors were closed, and only a few people knew the story behind this unusual setting. However, the Alexander Palace as well as the events that took place in it played one of the leading roles in the life of the Russian monarchy before its sunst: the palace was the last home of the last Russian tsar, Nicholas II.
Emperor Nicholas II and Empress Alexandra Feodorovna
The taste in art of Nicholas II and Alexandra Feodorovna was an item of constant criticism until recently. In fact, the suite of rooms where Nicholas II and his family lived were not much to look at in terms of dainty decoration or stylistic purity and were "stuffed [...] with mass-produced things typical for the upper-class", according to the post-revolutionary cliche. However, after learning more about the life of the Imperial family in the Alexander Palace, it becomes clear that homemaking and the warmth of family bonds mattered for Nicholas and Alexandra Feodorovna more than fashionable decoration: it is interesting to note that the living rooms of the palace in Tsarskoe Selo, which became their beloved home, were created in two stages in the 1890s and 1900s and their decoration and furniture practically did not change for years.
Nicholas and his young spouse came to Tsarskoe Selo a week after their wedding and settled down in the rooms of the right wing of the Alexander Palace, where the heir-tsesarevich spent his childhood. The Emperor made an emotional entry in his diary about this trip: "at 3 o'clock Alix and I set off to Tsarskoe", wrote Nicholas II on November 22, 1894. "The weather was sunny and cheerful. [...] At the platform in Alexandrovskaya we were met by the commander of the troops and a great number of residents of Tsarskoe. When we were approaching the Alexander Palace, it started raining. I occupied my old rooms, and my Alix settled in Mama's rooms. It's an inexpressable pleasure to lead a quiet life without meeting anyone, being day and night together!" And two days later he records: "There are no words to describe the delight of being together in such a wonderful place as Tsarskoe!"
From that time, the Alexander Palace would always be a special place, where the family of Nicholas II would settle permanently several years later.
The decoration of the rooms of the left wing of the palace, where the Tsar’s family would move in, started in 1895. By September, the Pallisander Room and the Mauve Cabinet, as well as the Restroom and the Cabinet of Nicholas II had been completed. “Having looked around our new rooms, we started tidying up”, records the Emperor in his diary, “by 6 o’clock we finally finished this ordeal […] Had lunch […] in the dining room […], in the evening sorted out Alix’s things and books in the mauve room, where I read for her in the evenings”.
The Mauve Cabinet became the favourite room of the Empress
“The room of Her Majesty known as Le Cabinet Mauve de’l Imperatrice, wrote Lily Dehn, Alexandra Feodorovna’s close friend, “was a splendid room which revealed its owner’s affection to all shades of violet. In spring and winter time the air was full of the aroma of lilacs and lilies-of-the-valley, which were delivered to the Palace daily by baskets from the Riviera”.
The Mauve Room--the Lilac or Mauve Cabinet would become the Empress's favourite room, a meeting place of the whole family in the evenings. Here Nicholas would come for a cup of evening tea, here the Empress would often play the piano with Anna Vyrubova. Here would be accommodated Alexandra Feodorovna's personal library numbering over a thousand volumes of mostly philosophical, religious and mystical literature. In this room Alexandra Feodorovna would spend most of her time doing needlework, reading, and sorting out letters.
But all this is in the future, meanwhile, on December 24, 1895 a young couple set up "their first Christmas tree" in a "new Alix's room". By that time the room had already been fully decorated, and the decorations did not change for many years: the walls were draped in mauve silk and finished with a frieze of painted irises. On the shelf of the corner sofa, on the cupboards and the mantelpiece there were numerous photographs and china, glass and stone articles. All things in the Empress's rooms were somehow related to the events of the family or civil life--they were presents from Nicholas II, the children, friends and servants. Among the articles in the private rooms were the things presented to the Imperial couple or bought at art exhibitions in Moscow or Petersburg or as souvenirs brought their trips within Russia.
The Palisander Room was also used as a dining room for the Imperial family
Next to the Mauve Cabinet was the Bedroom, the walls of which were also draped, but in English chintz, which was considered to be very hygienic. In the niche there was an alcove with a wall fully covered with icons, miniature icons and crosses--presents from communities, troops and private individuals. The devoutness of the Empress, which increased due to the fatal disease of the long-awaited heir, is well known, and the private rooms of the Alexander Palace were full of arks and screens for icons: in the Bedroom alone there were more than 700 icons and miniature icons.
The Empress's suite also included the Palisander Room created between 1896 and 1898. Its walls were draped in French silk and lined with palisander panels at the bottom. A large beautiful fireplace was also made of palisander, which gave the name to the room. Since there was no special room for dining in the palace (the Dining Room in the suite of Nicholas II, created in the 1890s, was used as a reception room) dinners for the Imperial family were served in the Palisander Room.
The Imperial Bedroom contained over 700 icons
All interior designing in the Palace was supervised by Alexandra Feodorovna who was an affectionate homemakers and who placed the things in the state and private rooms not according to the rules of interior design, but exclusively on the grounds of convenience and comfort which distinguished the rooms.
However, the Imperial coule had a developed artistic taste and would make the most interesting choice out of alternatives proposed by the architects. This was the case with the designs of the entrance gate to the Alexander Palace proposed by S.A. Danini, when the Emperor picked the design that better matched the building. It was the case when in 1909 the architect proposed to the Empress two designs of chairs for the Oval Hall where the family gathered for Sunday and formal breakfasts.
Four dozen of these chairs coated with varnish and finished with gilded fretwork were manufactured at the famous St. Petersburg furniture factory of F. Meltser.
The Maple Room connected the room of the Empress with the State Cabinet of the Emperor
The most significant interior design projects in the Alexander Palace are associated with the brothers R. & F. Meltser: the furniture for all the private rooms of the Alexander Palace was manufactured at the factory of the palace supplier according to the designs of the palace architect.
Among the masterpieces made by the Meltsers are the state rooms of the Royal couple created between 1903 and 1906: the New (State) Cabinet of Nicholas II and the Maple Room of the Empress.
The Maple Room is one of the best examples of interiors designed in the style of Russian Art Nouveau. A huge room was divided into several cozy areas; here the family used to assemble in the evenings: the younger children played, the elder ones were engaged in needlework or reading. The room had an entresol decorated with woodwork were Alexandra Feodorovna did needlework or painted. The entresol of the Maple Room connected the room of the Empress with the State Cabinet of the Emperor. Alexandra Feodorovna could pass through it to the suite of Nicholas II and be present at his meetings with ministers and friends without being noticed. Unfortunately, the decoration of this beautiful room was destroyed during the war, and it is for us to see the Maple Room only in pre-war photographs.
The State (New) Cabinet of Nicholas II
Some of the original decor of the State (New) Cabinet of Nicholas II have been preserved: mahogany panels, fireplaces, the entresol with marble columns, the ceiling with brass plating. The decoration of the walls and the furniture have been restored on the basis of photographs and precise measurements, and now one can see the room as it used to be at the time of its last owner. A large formal portrait of Alexander III by V. Serov, numerous pieces of Dutch and Russian china, miniatures, photographs, carpets and fabrics evacuated and thus saved have returned to their places to make one feel the atmosphere of the early 20th century.
The F. Meltser's factory also supplied furniture for the children's rooms and staff rooms on the first floor. The furniture painted to imiitate ivory and the furniture made of ash, oak, and "green maple" was simple, convenient and functional.
Most of the decorations, the furniture and numerous personal items in the private rooms of the last owners of the Alexander Palace, which gave an idea not only of the tastes of the Royal couple but also about the artistic trends in Russia at the turn on the century, perished during the war. Some of the preserved items are yet to return to their historic places to bring them to life in the flavour of the past epoch.
However, the Alexander Palace has stopped being a phantom, and we hope that these things that belonged to the owners of the Palace and witnessed the shocking and dramatic events of the 20th century will return home where they belong for future generations to enjoy.
Authors: L. Bardovskaya & I. Bott ~ Авторы-составители: Л. Бардовская, И. Ботт
© The State Museum - Tsarskoye Selo ~ © ГМЗ ~ Царское Селоsources
http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/royalty/russia/aplasthome.html
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Tsarevich Alexei Nikolayevich
Tsarevich Alexei, Part 1
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PART II
Language: Russian
Duration: 10 min 25 sec<iframe width="480" height="360" src="//www.youtube.com/embed/0hklHoszcsM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Tsarevich Alexei, Part 2
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Tsarevich Alexei, Part 3
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Tsarevich Alexei, Part 4
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http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/videos/alexei.html
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The Alexander Palace as it looked in 1931
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Alexander Palace rear exterior from the park (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Alexander Palace east wing exterior which housed the private apartments of Nicholas II and his family (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Alexander Palace, interior of the Empress Alexandra's dressing room (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Alexander Palace, interior of the imperial bed room (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Alexander Palace, interior of the Maple Room (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Lower Dacha at Peterhof, interior of the dining room (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Lower Dacha at Peterhof, interior of the New Study (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.The Lower Dacha at Peterhof, the study of Emperor Nicholas II (1931)
Photo: Branson DeCou. Courtesy: University of California.http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/royalty/russia/ap1931.html
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The Vladimir Palace was the last imperial palace to be
constructed in St. Petersburg before the Revolution.
The elegant staircase leads guests up to the first floor of the palace
The magnificent 19th-century porcelain collection of Grand Duke Vladimir, most of it manufactured in the Imperial Porcelain Factory,
and painted or decorated by its leading artists is the subject of a handsome catalogue published in 2006.
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For the Romanov daughters- Olga, Tatiana, Maria and Anastasia, also known as OTMA.
I do post other Romanov related stuff too, though!
Run by: JenniiDress Made By N.Lamanova For The Empress Of Russia Alexandra Romanov.
Pictures courtesy of Hermitage.
Dress of Tsarina Alexandra Romanov. late19th-early 20th century. By Nedejda Lamanova - one of the most influential designer of her time. Designer to Her Majesty Empress of Russia Alexandra Romanov and the Ladies of her Court
Dresses of Tsarina Alexandra Romanova
Bedroom s' Tsarina Alexandra. Alexander Palace. dressing room
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For the Romanov daughters- Olga, Tatiana, Maria and Anastasia, also known as OTMA.
I do post other Romanov related stuff too, though!
Run by: Jennii
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