• PRINCE FELIX YUSSUPOV, 1905

     

     

     

    Prince Felix Yussupov: c. 1915.

    Prince Felix Yussupov: c. 1915.

     

      

    Félix Felixovitch Ioussoupov ou Félix Ioussoupoff ou encore Félix Youssoupov

    (en russe Феликс Феликсович Юсупов), Feliks Feliksovitch Iousoupov, prince Ioussoupov et comte Soumakorov-Elston (russe : Князь Юсупов и Граф Сумакоров-Эльстон), né le 11 mars 1887 à Saint-Pétersbourg et mort le 27 septembre 1967 à Paris, est un prince russe, au prédicat d’Altesse sérénissime admis comme l’équivalent du russe сиятельство.

    Il est particulièrement célèbre comme maître d’œuvre de la conjuration qui conduisit à l’assassinat de Raspoutine, le favori du couple impérial, le 30 décembre 1916, peu de temps avant la Révolution de Février.

     

     

     File:Portrait of Prince Felix Yusupov.jpg

     

    La famille Ioussoupov était d'origine tatare. Elle descendait du khan de la horde Nogaï Youssouf-Mourza, mort en 1556.

     

    Le prince Félix Felixovitch Ioussoupov est le fils du comte Felix Felixovitch Soumarokov-Elston (1856-1928) et de la princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupova (1861-1939).

    Ainsi par sa mère, le prince Felix Ioussoupov descend du khan de la Horde Nogaï Youssouf-Mourza, du prince Potemkine et des comtes Louvradoux de Ribeaupierre et, par son père, le prince Felix Ioussoupov descend de deux des plus anciennes familles de la noblesse russe, les Soumarokov et les Tiesenhausen, et serait l'arrière-petit-fils

    du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV.

     

      File:Arkhangelskoe Estate Aug2012 buildings 08.jpg

    La fortune des Ioussoupov : « plus riches que le tsar »

     

    La mère du prince Felix Felixovitch, la princesse Zénaïde, était réputée être plus riche que le tsar lui-même. En 1917, sa fortune était estimée à 600 millions de dollars de l’époque (près de 100 milliards de dollars actuels) et était composée de plusieurs millions d’hectares de terres — une des propriétés Ioussoupov, sur la Caspienne, s’étendait sur près de 250 kilomètres de long, de participations dans plus de 3 000 sociétés, de quartiers entiers de Moscou et Saint-Pétersbourg et d’une superbe collection d’œuvres d'art.  La famille résidait le plus souvent dans son palais du 94 quai de la Moïka à Saint-Pétersbourg mais également dans son domaine moscovite d’Arkhangelskoye, ses villas de Koreiz et de Kokoze en Crimée, ou encore dans l’immense domaine de Rakitnoïe, en Ukrain]. En outre, au cours des siècles, la famille amassa des mines de charbon et de fer, des industries diverses, des gisements pétrolifères, des moulins à farine…

     

     
    Felix Yussupov and Irina Alexandrovna Yussupova: 1916.
     

    Felix Yussupov and Irina Alexandrovna Yussupova: 1916.

     

    Cette fortune provenait des terres des khans de la horde Nogaï, conservées par leurs descendants mais également des dons reçus des tsars en récompense des services rendus par les Ioussoupov. L'arrière-grand-père de Félix, le prince Nicolas Borisovitch Ioussoupov, était également, au milieu du XIXe siècle, un des premiers membres de la haute noblesse russe à investir une partie importante de sa fortune dans l’industrialisation de la Russie. Certaines propriétés Ioussoupov, comme Rakitnoïe, devinrent ainsi de véritables centres industriels, employant plusieurs dizaines de milliers de personnes.

    Le prince Félix Felixovitch Ioussoupov était le fils cadet de la princesse Ioussoupova et du comte Félix Soumarokoff-Elston.

      

      

      

    La princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupov apporta à ses deux fils toute son affection maternelle, les gâtant outre mesure.

    File:1903 ball - Zinaida and Felix Yusupovy.jpg

      

      

    Les liens unissant la princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupova à son fils Félix furent très forts. Entre la mère et le fils existait une similitude de caractère, de goût et une ressemblance physique. La beauté de la princesse subjugua le prince Félix : « Ma mère était charmante. Avec une taille svelte et mince, élégante, avec des cheveux très foncé, un teint basané et ses yeux bleus qui brillaient comme des étoiles, elle n'était pas seulement intelligente, elle était instruite, artiste, pleine de charme, d'une grande bonté de cœur, rien ne peut résister à ses charmes. »

    Quant au comte Felix Felixovitch Soumarokov-Elstone, il fut un père distant. En cette fin du XIXe siècle, les familles de l'aristocratie russe tentaient d'éloigner leurs enfants du luxe et de la magnificence des palais. En revanche, les deux enfants de la princesse Ioussoupov vécurent dans la splendeur et le luxe des palais de la famille, leur mère craignant de se séparer d'eux. Nikolaï et Félix devinrent des enfants capricieux à qui l'on ne pouvait rien refuser. Cette éducation laxiste donna de mauvais résultats, les deux jeunes garçons manquant de discipline et de maintien. Seul leur père, souvent absent, possédait un ascendant sur eux. Les jeunes garçons livrés à eux-mêmes dans ces immenses palais imposaient leurs lois aux domestiques, précepteurs, professeurs. Connaissant à l'avance la réaction de la princesse, aucun n'osait contredire les jeunes garçons. Malgré leur jeune âge, les deux enfants comprirent très vite l'ascendant que leur permettait leur position et devinrent tyranniques avec le personnel.

    Le prince Nikolaï Felixovitch, frère aîné de Félix, fut un jeune homme suffisant à l'orgueil incommensurable. Dès son plus jeune âge, il vécut une vie dissolue.

     

     

      

    Felix and Irina Youssoupoff Interview 1967

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    En 1908, un duel pour une femme mariée mit un terme à sa courte vie. Cette mort prématurée, à l'âge de 25 ans, fit écho à la malédiction qui planait sur la maison princière des Ioussoupov : le fils aîné de cette richissime famille ne devait pas atteindre ses 26 ans. Selon la croyance, cette punition infligée aux Ioussoupov avait pour origine la conversion de leurs ascendants musulmans à l'orthodoxie russe. Le prince Nikolaï Felixovitch Ioussoupov s'éprit de Maria Manteuffel, une femme mariée. Six mois avant son 26e anniversaire, le jeune prince fut tué en duel par le comte Arvid Manteuffel, le mari jaloux (1908).  La mort de son frère aîné fait de Félix l’héritier de la plus grosse fortune de Russie et l’homme le plus riche d’Europe.

    Après des études à l'école secondaire Gurevitch à Moscou dont il sortit diplômé, de 1909 à 1912, le prince Félix Felixovitch effectua de nombreux voyages en Europe. Dans le même temps (1910), il dirigea l'Automobile Club installé dans le bâtiment de la Compagnie d'assurances russe et étudia à l'University College d'Oxford où il fonda l'Oxford University Russian Society dont il sortit diplômé. De 1915 à 1916, afin de se préparer aux examens d'officier, il entra au corps spécial des pages.

      

      File:Dmitri pavlovich2.jpg

    Le grand-duc Dmitri Pavlovitch de Russie, l'un des complices dans l'assassinat du staretz Raspoutine

     

    Une personnalité complexe

     

    En Russie, on disait du prince Félix Felixovitch Ioussoupov qu'il était « le plus bel homme de tout l'Empire ». Ces paroles, tenues par l'aristocratie saint-pétersbourgeoise, n'étaient pas des paroles exagérées.  Comme sa mère, la princesse Zinaïda, le prince était d'une grande beauté, son visage aux traits fins de type asiatique, ses yeux d'un bleu foncé attirait les compliments des membres de la famille et ravissait sa mère.

    Ce prince élégant, raffiné, doté d’une grande intelligence, amateur d'art, au goût très sûr, vouant un véritable culte à la beauté mena une double vie. Cette personnalité angoissée et émotive éprouva pour Oscar Wilde une véritable fascination : comme le célèbre écrivain, il afficha son homosexualité. Félix éprouva également une attirance pour les sciences occultes.

    Travesti en femme, il écuma les différents cabarets de la capitale impériale, sa beauté, sa taille souple capta l'intérêt des officiers de la garde impériale, ces derniers se méprenant sur sa véritable identité lui faisait une cour empressé]. Le jeune Félix Felixovitch Ioussoupov mena une vie extravagante, scandalisant son entourage par sa vie dissolue. Dans son autobiographie, il expliqua avoir passé beaucoup de temps avec les tziganes. Sa beauté et son aspect androgyne, sa taille souple lui donnent la possibilité de se travestir en femme. Il aimait revêtir les robes et les bijoux de sa mère ; ainsi paré, il se rendait dans différents restaurants et autres célèbres endroits de Saint-Pétersbourg. Il semblerait que son frère aîné et sa jeune maîtresse Polia l'avaient incité à se travestir. Selon d'autres sources, la princesse Zénaïde espérait une fille, mais ce fut un garçon, elle lui donna le prénom de Félix mais l'habilla en fille jusqu'à l'âge de cinq ans, ce qui, pour certains expliquerait les tendances du jeune homme pour les travestissements. Il s’amuse également à errer dans Saint-Pétersbourg déguisé en mendiant. Il consomme volontiers de l'opium. Après son union avec la grande-duchesse Irina Alexandrovna de Russie, il continue à avoir des aventures homosexuelles.  Il a une préférence pour les hommes virils

     

     

     

    Un soir, le jeune prince revêtit l'une des plus belles robes de sa mère, se para de bijoux et de précieuses fourrures pour se rendre dans l'un des endroits les plus en vue de Saint-Pétersbourg. Au cours de la soirée, le collier de perles se rompit, celles-ci se répandirent sur le sol. Sans attendre, les amis du prince se mirent à leur recherche, beaucoup furent retrouvées mais d'autres échappèrent aux regards des convives ; elles furent ramassées par le propriétaire des lieux.

      

    Ce dernier connaissant le prince travesti les rapporta à ses parents. Son attirance pour le travestissement fut découverte. Son père entra dans une grande colère et lui ordonna d'abandonner ses déguisements féminins et de se conduire en homme.

      

      

    Pendant quelque temps, le prince abandonna ses habitudes de travesti, mais très vite il retourna à ses penchants.

    Plus tard, le grand-duc Dmitri Pavlovitch de Russie, l'un des complices dans l'assassinat de Raspoutine, fut vraisemblablement l’amant du prince Félix Ioussoupov.

    Ces comportements ne l’empêchèrent pas d’être un proche de la grande-duchesse Élisabeth, sœur de la tsarine et veuve du grand duc-Serge. La grande-duchesse, devenue religieuse après l’assassinat de son mari en 1905, sera la directrice spirituelle et la confidente du jeune Félix, passablement bouleversé par la mort de son frère. Il rendit également visite à l'impératrice Alexandra dans son boudoir mauve, cette dernière l'avait pris sous sa protection. Incorrigible, en l'absence de l'impératrice, le prince critiqua les tenues vestimentaires et le

    goût d'Alexandra Fiodorovna pour la décoration de ses appartements.

     

     File:Князь Феликс Юсупов с женой Ириной -1914-.jpg

      

    Son mariage avec Irina Alexandrovna

    Après une jeunesse dorée, le 22 février 1914, avec le consentement de l'empereur, Félix Ioussoupov épousa la princesse Irina Alexandrovna, nièce de Nicolas II à l'église du palais Anitchkov.

     

      

    Des mains du tsar, le couple reçut en cadeau de mariage un sac contenant 29 diamants

    De cette union naît la princesse Irina Felixovna Ioussoupov, dite « Baby », morte en 1983, épouse du comte Nikolaï Dmitrievitch Cheremetev.

      

      

    Le couple Ioussoupov, a priori si dissemblable, résista à toutes les épreuves. Uni à une des plus belles princesses de l'Empire, le prince si futile resta jusqu'au terme de sa vie un époux respectueux, éprouvant pour la grande-duchesse des sentiments très forts.

      

      

    File:FelixIrinaBebe.jpg

    La princesse Irina Felixovna Ioussoupov assise sur les genoux de sa mère, la grande-duchesse Irina Alexandrovna de Russie ; debout, le prince Félix Felixovitch Ioussoupov (1916)

      

      

     

     

      

      

      

    Raspoutine et Félix Youssoupoff

        De retour en Russie, l'ascendance qu'exerce Raspoutine sur la famille impériale le fait souffrir et le plonge dans une profonde tristesse. Le staretz envoûte la    tsarine et met en péril le trône de Russie.

    Une autre hypothèse, évoquée notamment par Vladimir Volkoff,    expliquerait le résolution du jeune Félix par son appartenance aux services secrets anglais. Ceux-ci, effrayés par l'influence du très germanophile Raspoutine, poussèrent le prince Youssoupoff à    le supprimer en s'appuyant sur ses relations et sa quasi immunité juridique.

    En tuant Raspoutine, Félix Youssoupoff exercera sans doute une vengeance. Son    père, le général Youssoupoff, gouverneur-général de Moscou, avait été spectaculairement limogé en 1915 pour avoir critiqué le régime impérial. Sa mère, la princesse Zenaïde, avait également été    déclarée indésirable à la Cour après avoir demandé à la Tsarine de renvoyer Raspoutine.


    L'organisation du    complot

    En 1916, il entendit une conversation concernant "Grichka" (diminutif de Gregori) Raspoutine. Cette conversation    eut lieu entre des monarchistes russes parmi lesquels se trouvait Vladimir Pourichkevitch. Sa décision fut prise : il faut, par tous les moyens, empêcher le staretz de nuire à la sainte    Russie. Pour cela, Félix commence, malgré sa répulsion pour Raspoutine, à se lier avec lui prétextant une quelconque maladie qui nécessite des séances d'hypnotisme. Puis il cherche des complices    qui pourront lui venir en aide pour mener à bien son entreprise. Dans le même temps, il imagine un plan pour attirer Raspoutine chez lui au palais de la Moïka à Saint-Pétersbourg, afin de    l'assassiner.

        Félix Youssoupoff informe certaines personnes sur ses intentions à l'égard du staretz. Un groupe d'hommes excédés par la vie scandaleuse et le danger que fait courir "Grichka" au trône de Russie    se rapproche du prince. Il s'agit du député de droite Vladimir Pourichkevitch, du grand-duc Dimitri Pavlovitch, du chevalier garde Soukhotine et du docteur de Lazovert qui fournira le    cyanure.

        L'assassinat accompli, le prince Youssoupoff et ses complices seront incapables de garder le silence. La Tsarine réclamera l'exécution immédiate de Youssoupoff et de Dimitri Pavlovitch. Mais les    autorités pétersbourgeoises refusèrent d'arrêter les responsables d'un acte soutenu par la population. Félix sera finalement assigné à résidence dans son domaine de Rakitnoïe (oblast de Koursk)    par Nicolas II de Russie après avoir été entendu par le président du Conseil.

    "En exil"

    En 1919, Il fut contraint de quitter la Russie à bord d'un dreadnough de la marine de guerre britannique    envoyé à Yalta (Crimée) par le roi d'Angleterre pour sauver ses cousins russes, membres de la famille impériale. Sa présence d'esprit et son sens de la négociation lui permettront de sauver une    partie de sa belle-famille.

    Installé dans un premier temps à Londres, le prince Youssoupoff fut une des chevilles ouvrières de la    Croix-Rouge russe.

        En 1920, il s'établit avec sa femme à Paris où il crée en 1924 la maison de couture Irfé, installée rue Duphot. Son épouse lui sert de mannequin pour présenter les différents    modèles de ses collections. Ami de Kessel, Cocteau ou du comte Boniface de Castellane, il resta, jusqu'à sa mort et malgré son refus de tout    engagement politique, une des grandes figures de l'émigration russe et de la société mondaine parisienne.


    La fortune colossale des Youssoupoff avait été confisquée par les Soviets dès

    1917. Les avoirs placés à l'étranger avaient été rapatriés dès 1914 pour des motifs patriotiques.

        Mais les Youssoupoff réussirent à sauver nombre d'objets précieux au premier rang desquels on trouve deux Rembrandt, vendus au début des années-20 et la perle [[Pelegrina]), vendue en 1953. Leurs    ventes leur assureront de solides moyens de subsistances.

        Le prince Youssoupoff intenta par ailleurs un procès au département du Finistère et entra, en 1956, en possession du château de Kériolet, ancienne propriété de son arrière    grand-mère, la princesse Zénaïde Narichkine-Youssoupoff. La charité du prince Youssoupoff, bien que discrète était importante. Ainsi, il se rendait au chevet des malades dépourvus de famille et    il aida financièrement le grand-duc Théodore Alexandrovitch qui vivait dans la    pauvreté. Anti-communiste viscéral et résolument anti-nazi, il donna également d'importantes sommes d'argent à des mouvements de résistance.

     

    Le prince Félix Youssoupoff est l'auteur de plusieurs ouvrages.


     

    1920 à leurs morts en 1967 et 1970. Leurs adresses à Paris et en région parisienne étaient les suivantes:
    Le prince et la princesse Youssoupoff ont vécu en exil en France de

    - De 1920 à 1939: 27, rue Gutenberg, à  Boulogne-sur-Seine.


    - De 1939 à 1940: Ils louèrent une maison à Sarcelles, rue Victor  Hugo.


    - De 1940 à 1943: Ils habitèrent successivement rue Agar et rue La Fontaine       

    (XVIe arrondissement).


    - De 1943 à leurs morts: 38, rue Pierre Guérin (XVIe arrondissement), dans une       

    maison achetée à Madame Bottin, propriétaire du dictionnaire du même nom.

     

    File:Tombe FF Ioussoupov, Irina Alexandrovna de Russie, Zenaïda Ioussoupova.jpg

     


    Il fut inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) où il    repose en compagnie de son épouse la princesse Irina Alexandrovna, de sa mère et du comte et de la comtesse Chérémétieff.

    Le rapatriement des dépouilles des Youssoupoff au mausolée d'Arkhangelskoïeest régulièrement évoqué.


    Les Youssoupoff aujourd'hui

    En 2004, Xenia Sfiris, petite-fille et unique    héritière de Félix Youssoupoff, a demandé à la Fédération de Russie de lui restituer une partie de la fortune familiale, arguant du fait que la propriété était maintenant un droit constitutionnel    en Russie et que les bases juridiques des nationalisations de 1917 étaient inexistantes.

       

      

    Elle conclut sa lettre au président Poutine en faisant part de son incompréhension    du fait que lors de ses visites à Saint-Pétersbourg, elle soit contrainte de descendre à l'hôtel au lieu de résider dans l'un des palais familiaux. Ces démarches n'ont naturellement abouti qu'à    un refus des autorités russes.

     

    Xenia Sfiris reste néanmoins très liée à la Russie. Un oukase spécial de Vladimir Poutine lui a rendu la citoyenneté russe en 2000. L'héritière des Youssoupoff préside par ailleurs l'association française des amis du théâtre Mariinsky.

     

    Depuis la mort de Félix Félixovitch, personne n'a été autorisé à relever le titre de prince Youssoupoff même si sa  petite-fille s’intitule souvent comme tel.

     


     Raspoutine hantera le prince Youssoupoff jusqu'à sa mort ; il était en proie à des cauchemars tenaces et peignait des tableaux    inquiétants représentants des monstres mi-homme, mi-animal. Ne pouvant plus supporter ces tableaux représentant des figures hideuses, sa fille les vendra à la mort de ses    parents.1927, il publie un opuscule intitulé "J'ai tué Raspoutine" éclaircissant les circonstances du meurtre du gourou de la Tsarine. Cet ouvrage lui vaudra un procès de la    part de Maria Raspoutine, fille de la victime. Dans les années 1950, le prince publiera ses mémoires, en deux volumes, sous les titres "Avant l'exil"    (1887-1919) et "Après l'exil" (1919-). Ces différents ouvrages rencontrèrent un succès certain et sont encore régulièrement réédités.


    Source Wikipédia

    File:Arkhangelskoe-2006-1.JPG

    Mausolée de la famille Ioussoupov à Arkhangelskoïe

     

     

    http://la-saga-des-derniers-romanovs.over-blog.com/article-3

    0379150-6.html#comment91084010 

      

     

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