• Les Grandes Duchesses, filles de Nicolas II, ont-elles survecu au drame ?

     

     

    Les filles du Tsar Nicolas II ont-elle survécu au drame ?

     

     

     

    Dans la nuit du 17 juillet 1918, le Tsar Nicolas II, son épouse le Tsarine Alix ( dite aussi Alexandra Feodorovna ), leurs enfants Olga, Tatiana, Maria, Anastisia et Alexis ainsi que leurs proches domestiques sont massacrés par les rouges.
      
      
    En 1920, une certaine Anna Andreson dira être Anastasia : sauvée par l'un des assassins, elle l'aurait épousé et en aurait un enfant.
      
    Son mari et son enfant morts rapidement, elle tente alors de se suicider en sautant d'un pont mais est sauvée et conduite dans un hôpital.
      
    C'est là que cette Anna Anderson affirme être le fille du Tsar. Mensonges ou réalité ? Que s'est-il vraiment passé cette nuit là ?

    Aujourd'hui, on est sûr que Anne Andreson n'était pas Anastasia même si elle se "souvenait" de détails que seule la fille de Nicolas II aurait pu avoir en mémoire. Ceux qui l'ont cru affirmaient que les membres de la famille royale ne voulaient pas la reconnaître pour sauvegarder les intérêts dynastiques.
      
    En outre, Anna manifestait une volonté d'être reconnue comme étant Anastasia mais ne réclamait pas d'argent et désirait une vie simple.
     
      
    http://fc07.deviantart.net/fs51/i/2009/326/1/1/Romanov_Angels_by_VelkokneznaMaria.jpg
     
     
     
     
    Cela suffit à faire dire à ses partisans qu'une imposteur n'aurait pas eut ce comportement.
      
      
    Le problème majeur de Anna (dont ses adversaires vont utiliser contre elle) c'est la langue : Anastasia parlait le russe, l'anglais, le français et très mal l'allemand.
      
    Or, Anna parle parfaitement l'allemand, ne comprend ni l'anglais ni le français et fait troublant, comprend le russe mais ne le parle pas.
     
      
      
    Un détective apprendra en 1928 que Anne Anderson pourrait bien être Franziska Schanzkowski, une ouvrière polonaise qui a déjà fait 2 séjours à l'asile et qui a disparu le 15 février 1920 soit 2 jours avant la tentative de suicide de Anna.
      
      
    Il retrouve la famille de cette femme qui lui montre des photos de la jeune Franziska : c'est la même personne Anna.
      
      
      
    Elles ont en commun une cicatrice à la main gauche.
      
      
    Pourtant, Anna Anderson affirmera toujours être Anastasia.
     
      
      
    Une autre version concernant la famille impériale circulait : seuls Nicolas II et son fils aurait été fusillés. Alix et ses filles auraient été emmenées à Perm.
      
      
      
    Selon l'officier Malinovski chargé de l'enquête après l'exécution, on aurait fusillé plusieurs personnes pour simuler la mort de la tsarine et de ses filles.
      
      
    Elles auraient vues à Perm en aout et septembre 1918.
      
      
    Alix et ses trois filles aînées auraient pris un train..sans Anastasia qui se serait enfuit le 17 septembre et aurait disparu pour de bon.
      
      
    Anastasia, sa mère et ses soeurs ont-elles vraiment survécu au massacre ?
    Difficile à affirmer.


     
      
      
    Selon l'historien français Marc Ferro, Anastasia ainsi que ses soeurs et sa mère auraient échappé au massacre de 1918 bien qu'officiellement, elles soient dites mortes.
      
    En effet, leurs survie serait d'ordre politique :
      
    à cette époque, le régime bolchevik est fragile et dépend de l'arret de la guerre avec l'Allemagne. Or, la tsarine a des liens de parenté avec l'empereur Guillaume II d'Allemagne.
      
      
    Son assassinat ainsi que celui de ses filles pourrait avoir de loudres conséquences. Les bolchéviks les auraient cachés après l' exécution du Tsar et d'Alexis puis les auraient fait passer en Allemagne.
      
      
    On perd alors leurs traces.
     
      
    Voici maintenant ce qu'aurait pu devenir alors Anastasia et le parallèle avec Anna Anderson : Anastasia se serait enfuie avant ce transfert avec l'un de ses gardiens et serait tombée enceinte de lui puis aurait rejoint sa famille en Allemagne (cette version concorde avec celle de Anna).
      
    Mais là bas le grand duc Cyrille lui est hostile et refuse de la reconnaître.
     
     
      
    aucune ressemblance avec ANASTASIA
     
     
    Anderson jeune
     
      
      
      
    C'est alors qu'Anastasia aurait relaté des événements datant de 1916, des négociations entre Nicolas II et un envoyé en Guillaume II pour une possible paix. Seule la fille du tsar pouvait être au courant et témoin de cela
      
    (Anna était également au courant de cela).
      
      
    Entre en scène cette Franziska :
      
    la famille d'Anastasia lui tourne le dos et met en avant une fausse Anastasia ( Franziska ) pour discréditer la fille du tsar et la faire sombrer dans la folie.
     
     
     
    Anderson
     
     
      
    Bien que cela soit un peu osé, je ne serais pas surprise que si Anastasia ait vraiment survécu, sa famille fasse mine de ne pas la reconnaître par intérêt.
      
      
    Cela est fort courant et l'esprit de la famille est bien moins fort que l'argent et l'héritage !
     
     
    Anderson, âgée
     

    Voici pourquoi les rouges et les blancs avaient intérêt à faire passer Anastasia pour morte : les rouges auraient pu passé pour des alliées de l'Allemagne en laissant la vie à une (ou plusieurs) femme(s) de la famille impériale.
      
      
    Comme toute la famille est supposée etre morte, cela évite toute restauration au pouvoir des Romanovs en Russie.
     
     

    Les blancs qui auraitent servis d'intermédiaire entre les rouges et la famille royale d'Allemagne auraient pu passé pour des traites à la Russie de négocier secrétement avec l'ennemi et d'adopter officielement leur version du massacre.
      
     

    Fichier:Ipatjew-Haus2.jpg

     

    la Villa Ipatiev. C'est dans cette maison que furent séquestrés, puis exécutés, le tsar Nicolas II et sa famille.

     

    De nos jours, il ne reste plus rien de la villa Ipatiev : elle a été détruite en juillet 1977, sur l'ordre de Michel Souslov, membre du politburo. Boris Eltsine, alors premier secrétaire du parti communiste de Sverdlovsk (nom d'Iekaterinbourg de 1924 à 1991), fut chargé de sa démolition. 

     

      
    De plus, les blancs étaient pour légitimer la branche du grand duc d'Allemagne et la survie de membres de la famille impériale l' empêchait.

    Si Alix a pu survivre au massacre à l'inverse de sa soeur aîné, c'est probablement parce qu'elle avait un rang plus important (cela est toujours un avantage dans de pareilles situations).
      
      
    Si les rouges ont laissé la vie à Alix et ses filles, ils se pouvaient pas se permettre de faire de même pour tout le monde :
      
    cela aurait fait trop de gens à cacher si ils étaient officiellement morts.

     
      
    Si la famille impériale fut en totalité massacrée le 17 juillet 1918, en effet, Anastasia fut probablement la dernière à mourir.
      
      
    Selon les récits, Nicolas fut abattu la premier lorsqu'il voulu se mettre devant son épouse et son fils pour les protéger.
      
    Alix et Olga seraient mortes aux premiers coups de feu.
      
      
    En revanche, les trois autres filles et Alexis reçurent plusieurs coups de feu.
      
      
      
    En effet, alors que tous semblaient morts, Anastasia, protégée par le corps de Olga reprit conscience et fut achevée aux coups de baïonnettes.

     
    http://th01.deviantart.net/fs71/PRE/f/2011/065/9/9/anastasia_romanov___by_la_bella_devotchka-d3b3kfa.jpgAnastasia  
      
    Les corps auraient ont été jetés dans un puits de mines avant d'être finalement enfouis dans une forêt. En 1979, on retrouve les corps de la famille impériale mai il en manque deux. Avec l'ADN, on conclura en 1991 qu'il s'agit de ceux d'Alexis et d'Anastasia ou de Maria.
      
    Ces 2 corps manquants ont probablemet été brulés.
      
      
    Quoique en 1970, une vielle dame meurt et laisse un manuscrit à n'ouvrir que 10 ans après sa mort.Lorsqu'on l'ouvrira, on apprendra que cette dame prétendait être en réalité Maria Romanov.
     
     
    Tous ces récits, naturellement ne sont pas réels.
      
    Un grand nombre d'usurpatrices et d'usurpateurs sont aparus à la suite de cette malheureuse histoire.
     
     
     En 1990, les corps de la famille impériale ont été retrouvés et exhumés, puis identifiés par une analyse ADN.
      
      
    En juillet 1991, les temps ont changé. Les squelettes sont déterrés et la polémique commence, les historiens se déchirant sur l'authenticité des dépouilles. Très vite, les scientifiques russes vont apporter les premières réponses.
      
      
      
    Grâce à l'informatique, ils reconstituent les visages à partir des crânes retrouvés dans la fosse. Les ressemblances avec les photos du tsar et de la tsarine sont frappantes. L'analyse de la denture, même si les archives médicales ont mystérieusement disparu, apporte un autre élément concordant:
      
    les soins y sont de trop grande qualité pour avoir été effectués sur des personnes banales. Il manque toutefois la preuve irréfutable. Que la génétique va fournir.
      
    Le 15 septembre 1992, les ossements arrivent dans un laboratoire du Home Office - le ministère britannique de l'Intérieur - à Aldermaston. Le gotha de l'Europe couronnée - et apparentée à la famille impériale russe - est appelé au chevet du mystère Romanov.
      
      
      
      
    Le prince Philip, le prince Rostislav Romanov - un banquier londonien de 54 ans, petit-neveu de Nicolas II - et un membre de la famille de Grèce, notamment, fournissent des cheveux ou du sang. Le principe est simple: comparer les empreintes génétiques des descendants connus avec celles des dépouilles exhumées à Iekaterinbourg. En raison de l'âge et de l'état de conservation des ossements, la réalisation va se révéler un peu plus délicate.
      
      
      
      
      
    Ne pouvant extraire suffisamment d'ADN chromosomique, les experts, dirigés par les Drs Peter Gill et Pavel Ivanov, vont s'intéresser à l'ADN des mitochondries - "usines énergétiques" de la cellule - présentes en plus grand nombre. Limite du processus: les mitochondries ne se transmettent que par la mère.
    Ce sera suffisant. Le 10 décembre, moins de trois mois après avoir reçu les ossements, le Home Office annonce les premiers résultats: il s'agit bien d'une mère avec ses trois filles, et cette femme est - avec une marge d'erreur de 1% - la grand-tante du prince Philip, Alexandra, la tsarine.
      
      
      
      
    La présence de Nicolas II parmi les corps reste encore à prouver définivement. Mais l'ADN de descendants de la lignée maternelle du tsar, c'est-à-dire issus d'une tante ou d'une grand-tante, va être examiné dans les mois à venir. Le mystère est presque levé. Presque.
      
      
      
      
    Car les résultats londoniens confirment également l'absence des corps de deux des enfants royaux: Alexeï, le fils gravement malade, et, surtout, l'une des filles, Anastasia peut-être.
     
      
      
      
    1992 : les analyses d'ADN effectuées à partir des ossements permettent d'identifier définitivement Alexandra et ses filles.
      
     
    L'église "sur le sang" – construite sur le lieu du meurtre rituel de la famille impériale, un massacre commis au nom de la libre pensée, comme en Vendée, etc...
      
    Deux corps manquent, celui du tsarévitch Alexis et celui de l'une de ses sœurs, Maria ou Anastasia.
      
    D'après le rapport de Yourovski, qui dirigea l'exécution, ces deux corps furent brûlés dans les bois voisins.
     
     

    Le 16 juillet 1998, Nicolas II a été inhumé avec les membres de sa famille (sauf Alexis et l'une de ses sœurs). Ils furent inhumés en présence des descendants de la famille Romanov, notamment du prince Nicolas Romanov, chef de la maison impériale de Russie. Le 14 août 2000, Nicolas II et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe de Russie, qui les considère comme morts en martyrs.

     

      

     

    Les bolcheviques croyaient qu'on n'identifierait jamais les corps de la famille, du tsar. Grâce à la génétique, c'est chose faite
    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/romanov-le-crime-etait-presque-parfait_592390.html#KijBlmhvCgRr3F1s.99

     

      

     

      

     

      

     

    Lors de fouilles, réalisées en juillet 2007, sur le lieu probable où les corps du tsarévitch et de l'une de ses sœurs auraient été enterrés, ont été retrouvés des ossements de deux corps. D'après les premières conclusions, il s'agirait d'un jeune garçon âgé de treize, quatorze ans et d'une jeune femme âgée de dix-neuf, vingt ans. Tels étaient les âges du tsarévitch Alexis et de la grande-duchesse Maria au moment de leur mort.

     

    Le 22 janvier 2008, à l'occasion du dépôt des conclusions préliminaires de l'expertise génétique, Nikolaï Nevoline, chef du bureau régional de l'expertise médico-légale de Sverdlovsk, a confié à RIA Novosti :

     

    « Les ossements découverts le 29 juillet 2007 aux abords d'Ekaterinbourg appartiennent à des enfants du dernier empereur russe. Les analyses ADN effectuées à Ekaterinbourg et à Moscou ont confirmé notre hypothèse. Une fois ces expertises terminées, leurs résultats seront comparés à ceux de nos collègues étrangers. »

     

    Le 30 avril 2008, les analyses génétiques effectuées par un laboratoire américain auraient confirmé que les restes provenaient bien du tsarévitch Alexis et de sa sœur, la grande-duchesse Maria

     

     

     

     

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
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