• Assassinat de la FAMILLE IMPERIALE RUSSE par la VERMINE ROUGE...

     

    L'assassinat de la famille impériale

    par la vermine rouge

      

     

    17 Juillet 1918 Massacre de la Famille Impériale Russe par la vermine rouge.

     

    De l'abdication au massacre

    Tsarskoïe Selo (mars 1917)

     

    Au commencement de la Révolution, les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le Tsar sont très peu nombreux .

    Certes des comités de soldats veulent qu’ils partent. Dans les campagnes des paysans et ouvriers agricoles s'emparent du domaine public (propriété d’État) et des biens appartenant aux membres de la Cour impériale.

      

    Même dans les faubourgs où il commence est surnommé par les révolutionnaires Nicolas le sanglant, on ne crie pas Vengeance sur son passage.

    Pour le peuple ses ennemis sont les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez bizarrement la Douma.

     

    Léon Bronstein dit Trotsky l'ordure nauséabonde

    .

    Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas. En vain ! Nicolas est arrêté par le Gouvernement provisoire.

    Il va s'en étonner et répéter à tous ceux qu’il rencontre :

    Savez-vous que désormais le Tsar est privé de liberté.

    Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec quelques fidèles.

    Elle est protégée par les gardes à cheval de Novgorod.

     

    Nicolas II - 1917

    La famille du Tsar transformée en jardiniers

     

    L'ex-Tsar demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais de là à s’exiler jusqu’à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée.

    Le gouvernement provisoire accède à ses demandes.

     

     
    Famille Romanov: photo de leur captivité.
     

    Le Tsar, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexis . 

     
    The Grand Duchesses and Tsarevich outside the Governor’s House in Tobolsk with their father and some guards: August, 1917.

    The Grand Duchesses and Tsarevich outside the Governor’s House in Tobolsk with their father and some guards: August, 1917.  

     

    Alexandre Fedorovitch Kerensky se met d’accord avec Milioukov pour que l’ancien Tsar parte pour le Royaume-Uni. Mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.Mais le 9 mars 1917, au palais de Tsarskoïe Selo, la garde se retrouve sous le contrôle de contingents révolutionnaires.

     

     

    Le Tsar Nicolas II de Russie.

      

    Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées. Cependant Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.

      

    Milioukov, qui se dit pourtant monarchiste et malgré une grande campagne de la droite britannique en faveur du fidèle allié, veut juger l’ancien Tsar

    Celui-ci est finalement abandonné par les alliés et sa propre famille.

    C’est la gauche britannique et leur roi – son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d’asile.

      

    Le souverain britannique refuse car il dit avoir peur de devenir impopulaire.

    L'anglais reste dans l'histoire le peuple perfide par excellence.

     

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bb/Otmaincaptivity1917.jpg

     

    Peu à peu les conditions de détention se durcissent. De simples soldats donnent des ordres au Tsar déchu, malgré les interventions des officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles .

      

    Le Tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers

     

     
    File:Nikolaus II. (Russland).jpg 
     

    Toutefois Kerensky est un humaniste et le prince Gueorgui Lvov est officiellement monarchiste, comme Milioukov. Et puis, le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, cela inquiète les militaires russes et alliés.

    Cela amène la plupart d’entre eux à regretter leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu’à l’armée allemande et aux dirigeants bolcheviks.
     

      

    Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran, buveur de sang et contre l’Allemande, propos qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI de France et de sa femme.

      

    D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite de Louis XVI et son arrestation à Varennes. Pour prévenir une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l’histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.

     

    Ipatiev House - Romanov Memorial - The tragic end of the last Czar of Russia

     

    Nicolas ne peut pas partir du palais de Tsarskoïe Selo, même en Crimée.

      

    Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le cœur.

      

    Les premières vexations se multiplient et lui et les siens comprennent qu’ils ne sont pas des citoyens ordinaires, mais des ennemis de la révolution. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de celle-ci et à l’irrésistible avancée des troupes allemandes.

     

    Un sauveur ?

     File:Alexander Kerensky LOC 24416.jpg
     
     

    Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks.

    En réalité en juillet 1917, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov.

      

    Kerensky craint en réalité un coup d’état monarchiste, qui se servirait du Tsar comme étendard. Mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués à Madrid, Nice, Lausanne et tout de même... à Yalta.

     

    Kerensky

     

    Cependant, Kerensky n’a pas totalement tort. Le général Lavr Gueorguievitch Kornilov, nommé nouveau commandant en chef par Kerensky, voit l’armée se disloque.

      

    Il veut alors incarner un retour à la discipline de fer antérieure. Il a déjà donné l’ordre en avril de fusiller les déserteurs et d’exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes. Ce général menace de peines sévères les paysans qui s’en prennent aux domaines seigneuriaux.

      

    Réputé monarchiste, Kornilov est en réalité indifférent au rétablissement du tsar. C'est un fils de cosaque et non d’aristocrate, ce qui est rare pour l’époque dans la caste militaire.

      

    Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l’autorité du gouvernement provisoire ou sous sa propre autorité. Il faut voir en lui un successeur de Bonaparte et un précurseur des dictateurs fascistes.

     

    lavr georgiyeviç kornilov

    Kornilov

     

    Cependant, selon Paxton, si le général Kornilov avait réussi dans son entreprise, l'issue la plus probable aurait été une simple dictature militaire, car la démocratie était en Russie un concept encore trop neuf pour fournir la mobilisation de masse contre-révolutionnaire caractéristique d'une réaction fasciste. Kornilov donne néanmoins un peu d’espoir à la famille de Nicolas et à ses autres proches.

     

    Tobolsk (août 1917)

     
    File:AlexeiNicholas1917.jpg.
     

    A cinq heure du matin, des calèches conduisent la famille impériale et quelques serviteurs à la gare. Les Romanov ne reverront plus jamais leur palais de Tsarskoïe-Selo. Le train part le 31 juillet 1917 et arrive le 3 à Tioumen.

      

    De là le bateau part à Tobolsk., qui est située à 300 km de là. La ville n'a pas connu d’insurrection. La réalité du pouvoir appartient à un comité de sauvegarde, dans lequel les bolcheviks sont très minoritaires.

      

    Image du Blog croissantdelune.centerblog.net

      

      

    Nicolas et sa famille peuvent se promener en ville avec des gardiens et recevoir des prêtres. Mais les conditions de vie sont très difficiles. La maison du gouverneur a été pillée, vandalisée.

      

    Nicolas II note : Depuis quelques jours, nous recevons du beurre, du café, des gâteaux secs et de la Confiture, de la part de braves gens qui ont appris que nous avions dû comprimer nos dépenses de nourriture.

      

    Des passants s'arrêtent parfois devant la maison et bénissent la famille impériale en faisant un signe de croix. Les gardes les chassent mollement. Nicolas joue aux Dames avec ses geôliers .

      

    Nicolas regrette son abdication en apprenant avec bien du retard les nouvelles du pays. Le décret du 26 octobre 1917 prive les grands propriétaires fonciers de leurs terres, sans indemnité. De ces 367 millions d'hectares, 152 constituaient de grands domaines, appartenant à la famille impériale et aux nobles.

    A partir du 1er mars 1918, Nicolas Romanov et sa famille sont mis à la ration de soldat. Faute d'argent ils renvoient dix domestiques et peuvent plus acheter de beurre et de café. Les soldats qui les gardaient jusqu’à présent furent remplacés par des plus jeunes, plus arrogants, plus grossiers avec une allure crapuleuse.

     

     Grand Duchess Tatiana and Tsar Nicholas II (both center) during captivity working in their garden on the grounds of Tsarskoe Selo-their palace standing in the distance.

     

    A Tobolsk, le pouvoir bolchévique est instauré que le 15 avril 1918

    . Dès que les bolcheviks prennent le pouvoir le sort des captifs s’aggrave.

    Nicolas est contraint d’ôter ses épaulettes. Ils sont traités désormais comme de véritables prisonniers. Les anciens combattants qui les gardaient sont remplacés par des

    gardes rouges

    . Lénine pense qu’il faut exterminer une centaine de Romanov, et en mars 1918 il ne décide de les faire exécuter sans procès

    . Le pouvoir bolchevik considère que le Tsar ne peut être ramené à Kronstadt avant la débâcle des rivières. A Moscou, la nouvelle capitale, on décide que le problème de l’ex-tsar n’est pas à l’ordre du jour.

     

     

      Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with Nicholas II and some soldiers under house arrest at Tsarskoe Selo: June 1917.

      

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with Nicholas II and some soldiers under house arrest at Tsarskoe Selo: June 1917.

     

    Les monarchistes ne sont pas non plus très soucieux du sort de leur Tsar. Certes un ex-sénateur Tougan-Baranovski achète une maison en face de la résidence du gouverneur et creuse un tunnel.

      

    Famille Romanov: Photo de leur captivité.

      

      

    Mais il est entouré d’un nombre de personnes limitées et ce projet n’est pas terminé quand Nicolas est emmené à Iekaterinbourg

    . Il est vrai que beaucoup de ses partisans sont morts au front ou tués par les révolutionnaires. Les autres sont souvent en prison ou exilés.
     

    Tout d'un coup, peut-être du fait de rumeurs d'évasion, Iakov Sverdlov estime que le problème des Romanov est à l’ordre du jour.

    Les parents et la Grande duchesse Maria partent sous bonne garde pour contresigner le traité de Brest-Litovsk. Ils vont refuser de le faire par patriotisme et par fidélité à leurs alliés occidentaux, qui viennent de refuser de les recevoir.

     

    La maison à destination spéciale (avril 1918)

    Tsar Nicholas II with daughters Grand Duchesses Anastasia, Olga, Tatiana, and Marie 

     
     
    Arrivée du tsar Nicolas II, en avril 1918, à Ekaterinbourg.
    .

    En avril 1918, les bolcheviks conduisent le tsar, la, tsarine et la grande-duchesse Maria, à Iekaterinbourg dans la maison à destination spéciale, expression employée par les tchékistes.

      

    Famille Romanov: Photo de leur captivité.Famille Romanov: Photo de leur captivité.

      

    Le 2 mai 1918, le Praesidium du Comité central décide de déplacer les Romanov de Tobolsk à Iekaterinbourg, mais Omsk revendique aussi leur présence.

      

    Les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastasia, le tsarévitch Alexei, Pierre Gilliard, Sydney Gibbs et quelques autres servants quittent Tobolsk.

      

    A bord d'un bateau, les grandes-duchesses sont brutalisées par leurs gardes à la recherche de leurs diamants et d'or. Gibbes, qu'on empêche d'aller les secourir, écrira : Je reste hanté le reste de sa vie par le souvenir des cris des grandes-duchesses.

      

    Cette dernière étape du martyr des Romanov va être particulièrement affreuse.

    Quand Nicolas comprend que sa destination est Iekaterinbourg il déclare :

      

    J’irai n’importe où, mais surtout pas dans l’Oural.Selon Hélène Carrère d'Encausse : Cette ville estdans l’Oural rouge, peuplée d’extrémistes –bolcheviks, anarchistes et socialistes-révolutionnaires – qui réclament bruyamment l’exécution du buveur de sang.

     

     

    La villa ipatiev
    La maison Ipatiev, dernière demeure du Tsar et de sa famille. Elle doit son nom à son ancien propriétaire, l'ingénieur Nicolas Ipatiev.

     

     

    Les Romanov sont confiés au commissaire militaire pour l’Oural, Isaac Golochekine, un des compagnons de Lénine, arrivé de Suisse avec lui, mais qui est surtout ami de Iakov Sverdlov.

      

    La garde de la famille impériale est assurée par des hommes ayant toute sa confiance. Ce sont des ouvriers travaillant dans les usines avoisinantes. Le commandant Avdeïev commande la garde extérieure et intérieure de la villa Ipatiev.

    Avdeïev est un ivrogne au vin mauvais avec un passé de voyou. Il aime humilier ses prisonniers. Violent et borné, il n'adresse la parole à l'ancien Tsar qu'en le traitant de buveur de sang.

     

     

    Isaac Golochekine fait partie de ces nombreux  athées qui dirigent la révolution bolchévique (Trotsky, Zinovyev, Radek, Litvinov... ).

      

    Il faut voir en cela l'aboutissement d'un complot mondial communiste .

      

    En 1917, les rebelles acquièrent du fait de la révolution des droits équivalents à ceux des orthodoxes et ils sont très reconnaissants envers les bolcheviks. Il en a été de même en France en 1789 pour les rebelles haineux, mais ils ne dirigèrent pas la nation.

      

    Par contre en Russie ils sont au pouvoir. Staline, le Géorgien, va les éliminer peu à peu et s'en prendre à la religion juive bien plus efficacement que les pires antisémites tsaristes.

    ( fait historique).

     

     

     

    Le logement du commandant et de dix autres gardes se situe à l'étage réservé à la famille impériale. Cette cohabitation est source pour les membres de la famille impériale de nombreuses vexations.

    Ils sont les victimes d'incessants quolibets de la part des gardes, de plaisanteries douteuses à l'encontre des jeunes grandes-duchesses, qui couvrent les murs d’inscriptions obscènes et volent tout ce qu’ils peuvent, dont les provisions destinées à l’ancien Tsar et ses proches.

      

    Aucune intimité n'est possible pour chacun des membres de la famille de Nicolas II de Russie, qui sont dans l'obligation de partager cette maison sale et sans aucun confort avec leurs geôliers.

      

    Une palissade est élevée autour de la villa Ipatiev. Les vitres sont recouvertes de peintures et les détenus reçoivent l'ordre de laisser leurs portes ouvertes.

     

    Les assassins

     

    File:Yakov Mikhailovich Yurovsky 1918.jpg
     
    Yakov Mikhaïlovitch Yurovsky (1878-1938)
    Chef des meurtriers de la famille royale.
      
      
     

    Toutefois en juin la garde est changée.

      

    A sa tête un bolchevik de toujours, Yakov Yurovsky, membre du comité exécutif du Soviet de l’Oural et surtout membre du collège de la Tcheka. Nicolas II écrit dans son journal, le 21 juin 1918 :

    On nous a changé la garde Avdeïev, si désagréable est remplacé par Iourovski… Il nous a pris nos bijoux… et nous les a rapportés dans une boîte qu’il a cachetée en nous priant d’en vérifier le contenu. Puis il nous l’a remise en garde… Iourovski a compris que les gens qui nous entouraient gardaient pour eux la plus grosse partie des provisions qui nous étaient destinées….

     

     

     

    Selon l'enquête du général Dieterichs et Ivan Plotnikov, professeur d'histoire à la Maksim Gorky Ural State University, les meurtriers sont :

     

     

    Yakov Yurovsky,

    Gregory Nikulin,

    Mickaiel Medvedev,

    Piotr Yermakov,

    S.P. Vaganov,

    A.G. Kabanov,

    Piotr Medvedev,

    V.N. Netrebin, et

    Y.M. Tselms.

     

     

    Il n'ajoute pas Isai Rodzinski qui est pourtant un membre important de la Cheka locale.

    Les autres gardes sont tous des êtres frustres très peu instruits, des étrangers qui ne comprennent pas les propos des prisonniers et ne cherchent pas à les comprendre.

    * Le commandant Yakov Yurovsky est le fils d'une riche fourreur juif, Isidor Weisbart. Weisbart a été pris en flagrant délit de vol d'une grosse somme d'argent, mais il n'est pas condamné.

    Il a émigré plusieurs fois et été contraint par le passé de résider à Iekaterinbourg par le pouvoir tsariste.

     

     
    Grigory Nikulin, tchekiste, commande en second les assassins de la famille Romanov.
    .

    * Grigory Nikulin l'adjoint de Yakov Yurovsky est déjà un meurtrier.

    Il a tué le prince Dolgorukov. Comme on peut le voir sur sa photo c'est un asiatique, comme en emploie beaucoup la Tcheka pour tuer les Russes.  Maladroit ou trop énervé, il vide sur le Tsarévitch Alexei un chargeur sans réussir à le tuer.

    Yourovski doit l'achever.

    * Piotr Yermakovest l'assassin de Nicolas et d'Anastasia.

      

    Cette nuit il est saoul et doit tirer plusieurs fois pour achever ses victimes qui pleurent et hurlent.

    * Mickaiel Medvedev veut avoir le privilège d'assassiner le Tsar.

    Mais on ne lui accorde pas alors il se réserve la plus grandette des quatre sœurs.

    *Piotr Medvedev est son fils. Il tire. Mais sur qui ???

     

    Imre Nagy, accusé par les historiens soviétiques, après son rôle lors de la révolution hongroise de 1956, d'être l'un des criminels ne peut être sur place.

     

     

    Anna Demidova (1878-1918), Evgueni Botkine (1865-1918), Alexei Trupp (1858-1918) et Ivan Kharitonov (1872-1918) sont les derniers servants des Romanov.

     

     

    En dehors de la villa Ipatiev la situation de l’État bolchevik se dégrade :
    * crise diplomatique avec l’Allemagne, qui occupe l’ensemble de la Pologne, les pays baltes, une partie de la Russie Blanche, et l’Ukraine


    * débarquement des alliés à Mourmansk et des Japonais à Vladivostock
    * soulèvement de la Légion tchèque et formation d’une armée anti-bolchevique composée de libéraux, de socialistes-révolutionnaires et de monarchistes à Samara, au sud d’Iekaterinbourg.
     

    Il est trop tard pour transférer l’ex-tsar et sa famille dans une zone plus sure.

    C’est un problème aigu pour Lénine.

    Il faut supprimer Nicolas et tous les siens.
    Nicolas II comprend très bien la situation deux jours avant son assassinat :

    Au fond, je suis déjà mort... mort mais pas encore enterré.

     

     

     

     

     

    Le massacre de la famille impériale

     

     
      
    Iakov Salomon dit Sverdlov
    Ordonne de massacrer la famille impériale.

    Avant même son arrivée, le 21 juin 1918, Yakov Yurovsky reçoit des instructions du Soviet de l’Oural concernant les préparatifs pour une prochaine exécution.

      

    Alarmé par l'avance de l'armée blanche, qui approche d’Iekaterinbourg, il reçoit bientôt ce message :

      

    Informé de la menace que font peser les bandits tchécoslovaques sur la rouge capitale de l’Oural et prenant en considération le fait que le bourreau couronné, en se dissimulant, pourrait échapper à la sentence du peuple, le Comité exécutif, exécutant la volonté du peuple, a décidé de fusiller le ci-devant tsar Nicolas Romanov, coupable d'innombrables crimes sanglants.

      

    Au cours des jours suivants, Iakov Iourovski et son second. En réalité contrairement à ce que vont raconter les pseudo-historiens soviétiques ce n'est pas une décision des chefs locaux bolcheviks. Dans une commissarocratie, comme l’État bolchévique, est-il imaginable qu’un commissaire, même important, est décidé tout seul du massacre de Nicolas II et sa famille

     

     

    Yakov Sverdlov, de son vrai nom Solomon, a un rôle capital dans ce crime monstrueux.

      

    En 1990, l'historien Edvard Radzinsky retrouvera les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui raconte comment il transmet personnellement l'ordre d'exécution de Lénine sous forme de télégramme également signé par Yakov Sverdlov.

    Akimov a la bonne idée de conserver la bande télégraphique dans ses archives.

    Radzinsky montre que Léon Trotsky va écrire que c'est Sverdlov qui l'informe du massacre de toute la famille impériale :

    Nous l'avons décidé ici.Ilitch croyait que nous ne devrions pas laisser aux Blancs une bannière pour se rallier, en particulier dans les circonstances actuelles difficiles.

     

     

    version hollywood politicaly correct la réalité est toute autre

    le carnage a duré 20 minutes, avec massacre à la hache et à la baïonnette

     

     

      

    Piotr Ermakov, examine les terrains du côté de Koptiaki, à dix-huit kilomètres de Iekaterinbourg, afin de trouver un endroit assez discret pour y enterrer les corps et garder secret le lieu de l’inhumation.
     

    Début juillet, l'armée de Koltchak s'approche dangereusement de Iekaterinbourg, où sont enfermés le Tsar Nicolas II et sa famille.

    Le Comité central du parti bolchevique, alors favorable à un procès public du dernier des Romanov, envoie à Iekaterinbourg Golechtchekine, un bolchevik parfaitement sur, pour ramener Nicolas II et sa famille à Moscou et organiser le procès.

    Le 12 juillet, les officiers de l'Armée rouge préviennent que la chute de la ville n'est plus qu'une question de jours.

      

    Lénine et une partie du Bureau Politique décident alors secrètement d'exécuter le Tsar sans aucune autre forme de procès.

    Le 16 juillet, Yakov Sverdlov reçoit de Iakov Sverdlov, à Moscou, l'autorisation d'abattre toute la famille.

     

     
    Le massacre de Nicolas II et sa famille en 1918.

    Le massacre de toute la famille a lieu dans la nuit du 17 au 18 juillet 1918, à Iekaterinbourg, une semaine avant que celle-ci ne tombe aux mains des Blancs.

    Toute la famille impériale est rassemblée en pleine nuit.

    Le groupe entre et, en riant, l'un d'eux dit au Tsar:

    N'ayez peur Votre Majesté, nous ne faisons que vous exécuter !

    Puis, les premières balles tuent sur le coup le Tsar, sa femme et leurs serviteurs.

    Les autres balles loupent les filles du Tsar. Le groupe s'approche d'elles et les exécute d'une balle au visage.

    Puis, tous les corps sont achevés à coup de hache et de baïonnette.

    Selon le récit du chef du détachement des tueurs Iakov Iourovski le Tsarévitch malade, porté son père, est achevé sauvagement.

      

    Un des bourreaux bat à mort le chien de l'enfant, Jimmy, avec la crosse de son fusil.

      

     

    Les ASSASSINS, quatre sur onze tueurs.

    yakov Yourovski (le commandant de la maison Ipatiev), Ermakov, Nikouline et Medvedev sont quatre des dix ou onze assassins ayant pris part au massacre de Nicolas II et de sa famille.  

     

     

     

    Les victimes sont au nombre de onze :

    Nicolas II, sa femme Alexandra de Hesse-Darmstadt, ses quatre filles Olga Nikolaïevna de Russie (1895-1918), Tatiana Nikolaïevna de Russie, [Maria Nikolaïevna de Russie (1899-1918) et Anastasia Nikolaïevna de Russie, son fils Alexis Nikolaïevitch de Russie, le médecin de la famille Ievgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alekseï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov.

    Selon Marc Ferro, l'approche des armées blanches ne fournit que le prétexte pour appliquer une décision arrêtée en fait de longue date. Les Blancs accueillent la mort de la famille impériale avec assez d'indifférence.

     

     

    Du massacre à la réhabilitation

    Le puit de mine

      La famille impériale massacrée

    Aussitôt l’exécution terminée, les corps sont chargés dans un camion et emmenés à un ancien puit de mine, dans un bois de Koptiaki, où ils sont jetés après avoir été dépouillés de leurs vêtements et de leurs derniers bijoux.

     

     

    Iakov Iourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt.

    À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Iakov Iourovski préparent une fosse commune pour les autres.

    Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant, par dessus, des traverses de chemin de fer.
     

    Deux jours plus tard, Iakov Iourovski part pour Moscou, emmenant avec lui les biens des Romanov. Il est également chargé de convoyer jusqu’à la capitale l’or des banques de l’Oural.

     

     

    La destruction totale des restes a pour but d’éviter qu’ils ne deviennent des reliques et de permettre à des pseudo-historiens ou des escrocs de nier le massacre ou surtout de faire croire à l’existence de survivants. Le massacre de la famille est même remis en cause par des journalistes A. Summers et Tom Gold en 1976.

     

     

     

    Iakov Sverdlov fait biffer la mention concernant la famille sur un tract annonçant le massacre.

      

    Lénine de son côté nie qu’il est pour quelque chose dans le meurtre des enfants de Nicolas et des membres de sa famille.
     

    Après la reprise de la ville d'Iekaterinbourg par la légion tchèque, les pièces de la villa où ont eu lieu le massacre sont placées sous scellés.

      

    Le général tchécoslovaque Radola Gajda installe son état-major à l'étage.

    Son bureau personnel se trouve alors dans la pièce affectée au tsar et à la tsarine. Le général français Maurice Janin va en oublier les objectifs de sa mission en Sibérie, auprès de l'amiral Kotchak, pour se consacrer à ce drame.

     

     

    Ekaterinburg

    In 1977, Moscow had the Ipatiev house destroyed.

     

    Le 7 février 1919, l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak, chef des armées blanches, confie l'enquête à Nicolas Sokoloff et Mikhaïl Dieterichs sur la mort du Tsar Nicolas II de Russie et sa famille.

    Le juge Nicolas Sokoloff découvre dans un puits de mine, dont parlent aussi les bourreaux, des vêtements et des objets personnels, dont six buscs de corsets de femme, appartenant aux six victimes féminines.

     

     
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