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103 BALLES ont TUE la FAMILLE ROMANOV
Article de 2004 (en 2008, les 90 ans sont oubliés!) mentionnant le rôle de juifs dans le massacre de la famille impériale et celui de deux vers d'un poème de Heinrich Heine! Il y est affirmé que: «Sverdlov -Yankel Solomon vint en Russie en tant qu’agent rétribué de l’Allemagne» fait non corroboré mais possible puisque Lénine le fut sans l'ombre d'un doute!
http://www.russie.net/article1224.html - 16 juillet 2004 - Russie.net ©
L’Assassinat programmé du tsar Nicolas II
Le 17 juillet 1918, le tsar Nicolas II et tous les membres de sa famille, retenus prisonniers par les bolcheviks, sont assassinés sans jugement à Ekaterineburg, à l’est de l’Oural.
Cette action rituelle symbolisa la fin de siècles d’histoire russe, de telle manière qu’elle peut être comparée seulement à l’exécution de Charles 1er en Angleterre et Louis XVI en France.
Le tsar aura régné sur la Russie de 1894 à 1917.
Après avoir abdiqué en mars 1917, il s’était vu refuser le droit d’asile par les Britanniques. Relégué en Sibérie, il sera fait prisonnier par les bolcheviks. Il fut d’abord détenu au palais Tsarkoïe Selo, puis près de Tobolsk. La progression, en juillet 1918, des forces contre-révolutionnaires fit craindre aux Soviets que Nicolas ne soit libéré ; lors d’une réunion secrète, une sentence de mort fut prononcée pour le tsar et sa famille par Yakov Sverdlov.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, une équipe de la police secrète bolchevik assassina le dernier empereur de Russie, le Tsar Nicolas II, en même temps que sa femme, la tsarine Alexandra, leur fils de 14 ans, le tsarevitch Alexis, et leurs quatre filles. Ils furent abattus dans une pièce de la maison Ipatiev à Ekaterinburg.
L’exécution fut personnellement surveillée par Yakov Yurovsky qui abattit le Tsar, le président du Soviet local était Beloborodov (Vaisbart); la personne responsable pour l’administration générale à Ekaterinburg était Shaya Goloshtchekin. Sur le mur de la pièce où eut lieu l’exécution se trouvait une citation d’un poème de Heinrich Heine (écrit en allemand) sur le Roi Balthazar, qui offensa Jehovah et fut tué pour cette offense.
Dans son livre en 1920, le journaliste britannique expérimenté Robert Wilton portait un jugement aussi sévère et contrasté : "Le meurtre du Tsar, délibérément planifié par le Juif Sverdlov (Sverdlov -Yankel Solomon vint en Russie en tant qu’agent rétribué de l’Allemagne) et exécuté par les Juifs Goloshtchekin, Syromolotov, Safarov, Voikov et Yurovsky, n’est pas l’action du peuple russe, mais de cet envahisseur hostile".
Plus récemment, le 10 juillet 2004, l’Arte dans un documentaire consacré aux dernières années de Romanov a évoqué cette thèse.
L’inscription sur le mur: la citation de Heine
Des lignes dues au poète juif allemand Heinrich Heine (1797-1856) fut trouvées écrites sur le mur, près de la fenêtre, dans la cave de la maison Ipatiev, où les Romanov furent abattus et achevés à la baïonnette.
La citation dit :
« Belsatzar ward in selbiger Nacht / Von seinen Knechten umgebracht », c’est-à-dire « Belsatzar fut, la même nuit, tué par ses esclaves. »
Belshazzar— le Roi non-juif de Babylone, qui dans l’histoire bien connue de l’Ancien Testament, vit « l’inscription sur le mur » annonçant sa mort (Livre de Daniel, 5) — fut tué en punition de ses offenses au Dieu d’Israël.
En jouant habilement de la citation de Heine, l’auteur inconnu de l’inscription, presque certainement l’un des tueurs, a substitué « Belsatzar » à l’orthographe de Heine « Belsazar », pour signaler encore plus clairement son intention symbolique. "Cette inscription de Heine révèle l’inspiration raciale et ethnique des meurtres : un roi non-juif venait d’être tué, en un acte de vengeance juive." (Le rôle des juifs dans la révolution bolchevique et les débuts du régime soviétique - Mark Weber)
Comparé aux millions d’être humains qui furent mis à mort par les chefs soviétiques dans les années qui suivirent, le meurtre de la famille des Romanov pourrait sembler ne pas être d’une importance extraordinaire. Et cependant, l’événement a une profonde signification symbolique.
Comme le dit judicieusement l’historien de l’Université de Harvard Richard Pipes :
La manière dont le massacre fut préparé et réalisé, d’abord nié et ensuite justifié, a quelque chose d’unique dans son caractère odieux, quelque chose qui le distingue radicalement des actes précédents de régicide et qui le marque comme un prélude aux meurtres de masse du 20ème siècle.Un autre historien, Ivor Benson, caractérisa le meurtre de la famille Romanov comme le symbole du destin tragique de la Russie, et en fait, de tout l’Occident, dans ce siècle de détresse et de conflit sans précédents.
Le meurtre du Tsar et de sa famille est d’autant plus déplorable que quelqu’ait été son échec en tant que monarque, Nicolas II était en tous points, un homme personnellement bon, généreux, humain et honorable.
Quatre-vingts ans plus tard, jour pour jour, les restes des Romanov ont été ensevelis dans la nécropole impériale de la cathédrale Pierre et Paul, à Saint-Pétersbourg. Le souverain, son épouse Alexandra, leurs filles Tatiana, Olga, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexeï, ont rejoint au panthéon des saints du calendrier orthodoxe les trois autres dirigeants de l’État russe à y figurer: Vladimir le Grand, qui a christianisé la Russie (988), Daniil, chef de la principauté de Moscou et Dimitry Donskoï, qui vaincu les Tatars.
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Les femmes de la dynastie Romanov
5.04.2013, 21:36, heure de MoscouPhoto : RIA Novosti« Les impératrices russes : la mode et le style » - tel est le nom de l’exposition qui vient d’ouvrir à Moscou, dans la salle d’exposition des archives fédérales. Elle est consacrée au 400e anniversaire de la dynastie des Romanov. On peut y voir des tenues des femmes de la cour impériale de Russie et se familiariser avec leurs passe-temps et passions, qui en disent long sur le monde intérieur de ces femmes.
Les musées russes ont déjà présenté une vingtaine d’expositions sur le thème de la famille impériale russe. L'intérêt pour ce sujet est tout à fait compréhensible, mais les femmes de la cour impériale suscitent parfois un plus grand intérêt auprès des visiteurs que les empereurs eux-mêmes. Car ce sont les femmes qui créaient l’atmosphère de la cour, ce sont elles qui dictaient la mode en Russie – de Catherine la Grande à la dernière impératrice Alexandra Fedorovna.
Mais en regardant les vêtements et les différents accessoires des reines russes, on se rend vite compte qu’il s’agit non seulement de la mode, mais aussi du caractère de chacune d’elles. L'exposition est conçue de telle manière que le visiteur se fait une idée de la vie qu’elles avaient : autant publique que privée.
« Ce n’est pas une chose facile - de faire une exposition sur les épouses des empereurs »,explique le commissaire de l’exposition Sergueï Balan. « Elles étaient en retrait par rapport à la vie politique, même si elles s’occupaient de la charité. Par exemple, la salle d’expositions consacrée à Maria Alexandrovna ne contient aucune tenue, car rien n’est resté d’elle. Comme toutes les femmes allemandes, elle était très économe. Et puis, après la défaite à la guerre de Crimée, elle donnait toutes les sommes destinées à sa garde-robe aux militaires ».
Il s’agit des événements des années 1870. Maria Alexandrovna, épouse d’Alexandre II a toutefois pu garder son romantisme. On peut voir ici son carnet avec des avec charades et des épigrammes. Et à côté – une couronne avec des fleurs séchées de son album. C’était la mode d’avoir un herbier à l’époque pour les femmes de la maison impériale, poursuit Sergueï Balan.
« Elles le faisaient sous l’influence du sentimentalisme et du romantisme au début du 19ème siècle. Notre exposition présente une vitrine consacrée à Elizaveta Alexeevna, épouse d’Alexandre I, qui est arrivée toute jeune en Russie. Elle était « la légèreté suprême » - c’est ainsi que la peintre française Vigée Lebrun parlait d’elle. Tout le monde l'appelait Psyché. Exquise et sentimentale. Elizaveta Alexeevna avait pour habitude de lire un livre de Stern dans une édition pour femmes et se promener dans un parc. Mais elle était également amie avec Karamzine qui lui donnait des cours d’histoire de l’Etat russe et dont le livre qu’elle a gardé toute sa vie est exposé. Nous présentons aussi une lettre que Karamzine lui a adressée ».
A travers l’exposition on peut voir ce à quoi s’amusaient les femmes de la cour impériale, à qui elles écrivaient et quels dessins elles faisaient dans leurs lettres. « Mon cher Sasha ! », s’adresse Maria Fedorovna dans une lettre à son mari Alexandre III. Elle commence sa lettre en russe, mais la poursuit en français. Ses fleurs préférées étaient les pensées. Elle décorait avec ces fleurs ses lettres et ses chapeaux. Et à côté on peut voir des jolis vêtements qu’elle portait. Des robes en velours couleur canneberge, une robe de chambre de couleur terre cuite, des chaussures élégantes, et des jarretières pour les bas. « Maria Fedorovna était une impératrice jusqu’aux os », conclut le commissaire de l’exposition. Et, paraît-il, elle faisait des remarques à sa belle-fille, car cette dernière n’aimait pas les cérémonies et les réceptions impériales. Tout simplement parce qu’elle ne portait pas les corsets chez elle. Quant à la passion pour la photographie, elle la tient de sa belle-mère, poursuit Sergueï Balan.
« L'impératrice Maria Fedorovna était la première à s’intéresser à la photographie. Elle faisait même partie de la société photographique pour les familles royales. Elle envoyait ses photos dans les magazines. Cette passion pour la photographie a envahi toute sa famille. Ils avaient tous des appareils photo, et collaient eux-mêmes les photos dans les albums. Ils adoraient aussi les promenades à vélo ! Mais c’est déjà le nouveau 20e siècle, avec une nouvelle mode et un nouveau style ».
« De trois à cinq je jouais au tennis », peut-on lire dans le journal intime de la dernière impératrice de Russie Alexandra Fedorovna, une jolie femme et mère de cinq enfants.
SOURCES
http://french.ruvr.ru/2013_04_05/Les-femmes-de-la-dynastie-Romanov/
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Quel mystère entoure la mort des Romanov ? - Secrets d'Histoire
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Par Dona Rodrigue dans Les secrets des Romanov - Documentaire Planète (vidéo) le 6 Avril 2013 à 00:43
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Photo du tsar et de ses enfants en captivité en 1918.
La version officielle du massacre de la famille Romanov.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale fut réveillée vers minuit.
Chacun fit sa toilette, s’habilla et une heure après environ, ils sortirent de leurs chambres.
Ils étaient calmes et ne s’attendaient à aucun danger.
Ils descendirent l’escalier, Nicolas portait son fils.
Ils entrèrent dans la chambre de 20 mètres carré, située à l’extrémité de la maison.
On apporta des chaises, pour Alexis et ses parents, les grandes duchesses et les domestiques restèrent debout contre le mur, face à 11 gardes armés de revolvers.
Les 11 gardes fusillèrent les 12 habitants de la maison Ipatiev. Les corps se retrouvèrent par terre, gisant dans des flaques de sang. Ils étaient tous morts, sauf Alexis.Il reçu de la part d’un des gardes deux autre coups de revolver.
Chacun reçu plusieurs blessures, leurs visages étaient inondés de sang. Les gardes enlevèrent aux victimes leurs bijoux.
Les cadavres furent placés dans des draps qui servie à les transporter. Ils furent emmenés par voiture dans un puit de mine. .
Au milieu, un puits de mine desaffectée.
Déshabillés, les corps sont sectionnés et arrosés d'essence.
Le bûcher va brûler trois jours et trois nuits.
Dissous dans de l'acide, les restes carbonisés, les effets personnels sont jetés dans le puits de la mine.
On termine juste à temps ; le 25 juillet, l'armée blanche de l'amiral Koltchak, un fidèle du tsar, s'empare de la ville.
Ils trouvent quelques traces du massacre, des lambeaux de vêtements, des dents, des lunettes et les baleines de corset des grandes-duchesses.
Les gardes continuèrent a garder la maison Ipatiev jusqu’au 20 juillet, bien que plus personne ne vivait dedans.C’était pour laisser croire au peuple que la Famille Impériale était toujours vivante.
Après le massacre, la maison fut pillé, il ne restera plus rien des affaires personnelles de la famille Romanov.
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Par Dona Rodrigue dans Rare 1917 Photographs (Autochromes) from the Alexander Palace le 5 Avril 2013 à 23:13
#like the kind that has dead cats in her freezer #Imperial Russia #Anna Vyrubova
Rare 1917 Photographs (Autochromes) from the Alexander Palace
A rare and unique set of 48 Autochrome color photograph plates, taken by Alexander Zehest in 1917 of the interiors of the Alexander Palace, including both the Parade rooms and the personal rooms of the Imperial Family, have been returned to the Alexander Palace Museum. The Autochrome process was a rare and difficult one, invented by the Lumiere Brothers of France in 1903 and marketed in Europe and the US starting in 1907.
The autochromes, 140 in total, were made in 1917 by the military photographer Andrei Zeest, who was invited by the art historian George Loukomski, Head of Tsarskoye Selo Inventory Commission.
The Alexander Palace interiors were photographed in August-September, soon after the Tsar’s family left for exile. Now that a comprehensive restoration of the palace approaches, the detail-rich autochromes become one of the most important resources for the museum workers, restorers and historians. Particularly noteworthy are the views of the Playroom of Tsarevich Alexei, previously unavailable, and Alexandra Fiodorovna’s greenery-decorated Maple Study or Drawing-Room and the Palisander Reception Room with a vase holding a Hortensia put there by the Tsarina herself.
The plates were at auction in Paris in June 2012. A close friend of the work of the Alexander Palace Time Machine, Mr. Mike Pyles, contacted Bob Atchison, offering a most generous gift of $25,000 toward the purchase of the plates for the APTM websites. Bob declined the gift personally, insisting that the plates go to the Alexander Palace Museum. Mr. Pyles readily agreed. The Museum staff were already aware of the impending sale of the plates. With Mr. Pyles promised gift in hand of $25,000 toward their purchase, the Museum was able to secure the photographs, which ultimately sold for 53,000 Euros!! (about $70 000 American dollars!)
(via Tsarskoye Selo State Museum-Preserve)
These incredible and rare photographs are currently being restored, and due to be released, digitally, on the APTM site sometime in the next month!!
*I will never, nor have I ever owned these photographs, these were taken directly from the APTM Forum and I am citing in full the incredible generosity and passion for those who are saving these incredible historic pieces from the most spectacular period in history.*
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Tsar Nicholas II as a child.
Nicholas and brother GD George Alexandrovich in 1883.
A picture sent by the tsarevich to his fiancee Princess Alix of Hesse in 1894. the inscription says: “Again the same old face, Nicky. Coburg 1894.”
Ah Nicky, you are just too cute for words.
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Portrait : Grand-Duc Serge Alexandrovitch de Russie
Evoquer le grand-duc Serge de Russie invite à voyager au coeur de la Russie impériale et à découvrir un personnage résolument dostoïevskien. Sergej Alexandrovitch Romanov, septième des huit enfants du Tsar Alexandre II (1818-1881) et de la Tsarine Maria Alexandrovna (1824-1880) est né le 11 mai 1857 au Palais Catherine à Tsarkoïe Selo (aujourd’hui Pouchkine), résidence d’été des souverains russes.
Très proche de sa soeur Maria et de son frère le grand-duc Paul, son enfance se déroule dans les diverses résidences de sa famille : Livadia, Tsarkoïe Selo et Saint Pétersbourg. Il accompagne également sa mère lors de ses séjours à Darmstadt et dans le sud de la France où la douceur du climat convenait à la santé déclinante de l’Impératrice.
En 1870, destiné, à l’instar de tous les Romanov, à une carrière militaire, Serge Alexandrovitch s’établit définitivement en Russie en compagnie de son frère Paul. Très jeune, il manifeste une grande piété assortie d’un acractère secret et ombrageux.
Son tuteur, l’Amiral Arseniev encourage ses dons pour les langues. Il parlait d’ailleurs couramment le français et si bien l’italien qu’il pouvait lire Dante dans le texte original. Peintre, musicien, acteur, ses talents sont multiples. Il prend une part active à la guerre russo-turque de 1877-1878 et sera nommé colonel à l’issue du conflit.
Le décès de sa mère en 1880 et le remariage de son père le tsar Alexandre II avec Catherine Dolgorouky signe la fin de l’unité familiale. Alors qu’il séjourne à Rome, il apprend l’assassinat de son père (13 mars 1881). Cet événement assombrira encore davantage son caractère et renforcera ses idées réactionnaires.
Il songe alors à se marier et jette son dévolu sur l’une de ses cousines germaines, Elisabeth, princesse de Hesse-Darmstadt (1864-1918), soeur de la princesse Alix de Hesse (future tsarine Alexandra) dernière tsarine que connut la Russie.
L’opposition de la reine Victoria, garnd-mère de la princesse Elisabeth ne contrariera en rien les projets matrimoniaux du grand-duc qui épousera sa cousine, devenue Elisabeth Feodorovna le 15 juin 1884 au cours de deux cérémonies luthérienne et orthodoxe.
La nouvelle grande-duchesse connaissait son époux depuis l’enfance. Elle avait refusé la main de Guillaume, futur empereur d’Allemagne pour unir son destin à celui d’un mari qui sera davantage un frère pour elle. Il la comblait de présents (bijoux et fourrures) et était lui-même très soucieux de son apparence. Il prisait les chapeaux d’astrakhan et les habits à la coupe parfaite.
La reine Marie de Roumanie l’a décrit comme un homme froid aux yeux gris acier et quelque peu effrayant. Le grand-duc qui bénéficie de l’absolue confiance de son frère le tsar Alexandre III est nommé gouverneur de Moscou en 1891. C’est en cette qualité qu’il supervise les cérémonies du couronnement du tsar Nicolas II en 1896 au cours desquelles 1.300 personnes perdent la vie suite à un mouvement de foule incontrôlable.
Tenu pour unique responsable par l’opinion publique et devenu extrêmement impopulaire, le grand-duc Serge sera assassiné le 17 février 1905 par Ivan Kalyayev, socialiste révolutionnaire. Le grand-duc est inhumé au monastère de Choudov détruit en 1928 pout édifier à son emplacement le Présidum du Soviet Suprême. Redécouvert en 1990, son sarcophage fut à nouveau inhumé lors d’une férmonie officielle au monastère de Novospassky à Moscou le 7 septembre 1995.
Je vous invite en complément à revoir le portrait consacré à son épouse la grande-duchesse Elisabeth (voir rubrique « portraits » ) et à cliquez sur ce lien du site ami de Marina Minelli. (Un grand merci à Damien B. pour le texte et ses recherches)
sources
http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/12/portrait-
grand-duc-serge-alexandrovitch-de-russie/
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© ru.wikipedia.orgLe palais fut bâti de 1776 à 1780, à la demande de Catherine II, en l'honneur dela victoire de la Russie impériale sur l'Empire ottoman, après la guerre
russo-turque de 1768-1774. Image : une course de traîneaux (peintre inconnu).Le palais Petrovski (en russe : Петровский путевой дворец, Petrovski poutevoï dvorets) est un palais néogothique qui s'élève au bord de la perspective de Leningrad (Leningradsky Prospekt) — ancienne route de Tver —, à Moscou. Il fut bâti de 1776 à 1780, à la demande de la Grande Catherine, en l'honneur de la victoire de la Russie impériale sur l'Empire ottoman, après la guerre russo-turque de 1768-1774. Ce palais impérial, construit par Matveï Kazakov, servait de résidence de repos avant l'arrivée à Moscou de la route de Saint-Pétersbourg.Histoire
Catherine II ne se rendit au palais pour la première fois qu'en 1787. Paul Ier s'y arrêta avant son couronnement en 1797, ainsi que Napoléon, alors que Moscou était ravagée par l'incendie de 1812, ordonné par le comte Rostopchine. Le palais est abandonné, jusqu'à sa restauration par Nicolas Ier.
Emperor Alexander III receiving rural district elders in the yard of
Petrovsky Palace
Painting by Ilya Efimovich Efimovich RepinLe palais Petrovski servit aussi de résidence à Nicolas II pour son couronnement en 1896.
Emperor Nicholas II and Empress Alexandra Feodorovna receiving rural district
elders in the yard of Petrovsky Palace, 18 May, 1896
Painting by Ilya
Efimovich Efimovich RepinThe Petrovsky Palace where the tsar stayed during the festivities
http://www.angelfire.com/pa/ImperialRussian/royalty/russia/corphotoalbum.html
La tragédie de Khodynka, une bousculade qui fit de nombreuses victimes, eut lieu juste en face, alors que l'empereur recevait une délégation de la noblesse et de la paysannerie polonaises et qu'il devait inviter la noblesse moscovite à un banquet.
Le palais Petrovski est donné à l'Académie militaire Joukovski, qui formait les ingénieurs de la flotte aérienne, en 1920. Il appartient à la municipalité de Moscou depuis 1997. Le palais est restauré à partir de 1998 pour devenir un hôtel de prestige en 2008. Huit appartements de luxe sont installés dans le corps central et une vingtaine de suites et de chambres dans les ailes.
© ru.wikipedia.orgCe palais impérial, construit par Matveï Kazakov, servait de résidence de repos
pour les monarques arrivant à Moscou en provenance de Saint-Pétersbourg. Image :
une carte postale de Carl Fischer représentant le palais Petrovski en 1900.The Petrovsky Palace and park complex today consists of 13 buildings. The large white building behind the palace and across the road is the Aerostar Hotel. Beyond that is the former Khodynka Field
© RIA Novostile palais Petrovski
Restauration de la coupole de la Grande salle. 2005.© RIA Novosti© RIA Novosti© RIA Novostile palais PetrovskiLe palais a été restauré à partir de 1998 pour devenir un hôtel de prestige en 2008.© RIA Novosti© RIA Novostile palais PetrovskiLa Maison de réception de l’administration de Moscou y a été inaugurée le 5 mars 2009.© RIA NovostiInauguration de la Maison de réception de l’administration de Moscou au palais
Petrovski. 2009.© RIA NovostiInauguration de la Maison de réception de l’administration de Moscou au palais
Petrovski. 2009.
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le palais Petrovski
Diplomates étrangers à la cérémonie consacrée au couronnement de Nicolas II en 1896.Au second plan : le palais Petrovski.© ru.wikipedia.org
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Mathilde Kschessinska
Mathilde Kschessinska (en russe : Матильда Феликсовна Кшесинская, Matilda Feliksovna Kchessinskaïa ; en polonais :
( Matylda Krzesińska) est une danseuse russe de père d'origine polonaise, née à Ligovo près de Peterhof le 31 août 1872 et morte à Paris le 6 décembre 1971.
Mathilde with her brother Joseph and sister JulieFille d'un danseur polonais, Felix Adam Valerian Krzesiński (ou selon la forme russifiée Kschessinski) (1823-1905), elle étudie à l'École impériale de ballet de Saint-Pétersbourg.
Mathide's father, Felix
her brother JosephMathilda's father Feliks Krzesiński and her sister.
Feliks came from the family of opera singers, his ancestor was afavorite singer of Polish King Stanislav Augustus Poniatowski.
Mathilde and her father, Félix Kshesinsky . 1890
En 1890, elle entre au Théâtre Mariinsky et y restera jusqu'en 1917.
Elle est nommée prima ballerina en 1893, puis prima ballerina assoluta deux ans plus tard.
Elle est une des premières danseuses russes à se former à l'école italienne auprès d'Enrico Cecchetti.
Célèbre pour ses nombreux rôles dans les ballets de Marius Petipa, elle allie virtuosité, don de comédienne et talent dramatique.
La jeune danseuse a été invitée
à prendre place entre le souverain et l'héritier du trône Nicolas.Sur la photo: Mathilde
Kschessinska et Nikolaï Soliannikov dans le ballet"Le Réveil de Flore" par
Marius Petipa.1902
En 1890, elle eut une liaison avec le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch (futur Nicolas II),
mais aussi avec d'autres grands-ducs de Russie.
Nicolas allait épouser la princesse Alice de Hesse.
I thought this was a nice family picture of Matilde, Andrei, and VovaAndréi, Mathilde et Vova, leur fils
Le 31 août, la grande danseuse russe Mathilde Kschessinska aurait
soufflé ses 140 bougies.La "prima ballerina assoluta" de Saint-Pétersbourg est
née dans une famille de danseurs.Pour apprécier les vidéos , cliquez sur le logo central de RADIONOMY
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En mars 1917, les bolcheviques réquisitionnèrent son hôtel particilier pour en faire leur QG.
Tout l'été, du haut du balcon, Lénine, leur chef, y harangua ses troupes.
À la Révolution russe, elle est contrainte de quitter le pays et s'installe à Paris en 1920.
L'année suivante, elle épouse le grand-duc André qui reconnaît son fils Vladimir (né en 1902) et elle est titrée princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa, par le grand-duc Cyrille, frère de son époux.
On trouve parmi ses élèves les
grandes ballerines britanniques Margot Fonteyn et Alicia Markova.
Mathilde with one of her studentsEn 1929, elle ouvre une école de danse à Paris et compte notamment parmi ses élèves Boris Kniaseff, Yvette Chauviré, Alicia Markova, Tamara Toumanova et Margot Fonteyn.
Elle écrivit ses mémoires, intitulés Souvenirs de la Kschessinska (Paris, Plon, 1960, d'après le manuscrit original en russe).
Hôtel particulier de la Kschessinska
L'hôtel particulier de la Kschessinska (особняк Кшесинской) est un hôtel particulier Art nouveau situé 2 rue Kouïbychev (autrefois rue Bolchaïa Dvorianskaïa) à Saint-Pétersbourg, non loin de la Néva et de la mosquée de Saint-Pétersbourg.
Histoire
Cette imposante villa a été construite en 1904-1906 par Alexandre von Hohen pour la ballerine Mathilde Kschessinska, maîtresse du grand-duc André Vladimirovitch après avoir été celle du futur empereur Nicolas II avant son mariage.
L'édifice de style Art Nouveau (appelé Modern Style en russe) se distingue par son asymétrie et par sa composition sur plusieurs niveaux. Les fenêtres ont des ouvertures de dimensions différentes et les façades de la maison sont de granite gris et de granite rouge, décorées de briques et de frises de majoliques et de métal.
L'intérieur est constitué d'enfilades de salons et de pièces avec des jardins d'hiver.
L'hôtel particulier est envahi par les bolchéviks en mars 1917 qui voyaient en sa propriétaire le symbole d'une élite décadente.
La célèbre ballerine avait réussi à fuir auparavant par la Finlande. Lénine prononce des discours du balcon d'avril à juillet 1917 et l'on installe les services d'expédition de la Pravda et la rédaction de la Pravda du soldat.
Finalement les troupes du gouvernement provisoire investissent la maison et dispersent ses occupants en juillet.
Diverses institutions bolchéviques occupent l'édifice après la Révolution d'Octobre.
De 1938 à 1956 c'est le musée Kirov, de 1957 à 1991 le musée de la Révolution qui y ouvrent leurs portes.
L'hôtel abrite aujourd'hui le musée d'histoire politique de Russie.
WIKIPEDIA
1880
With a fellow mdancer. 1889Souvenirs" de la prima ballerina assoluta Mathilde Kchessinskaïa, aux éditions Centrpoligraf, à Moscou, en 2005.
Le livre est paru en français sous le titre
"Souvenirs de la Kschessinska", chez Plon, en 1960.
J'avais entendu parler de ce livre, mais je ne l'ai acheté que cette année, lors de mon dernier voyage à Pétersbourg.J'ai commencé à le lire hier.Mathilda-Maria Félixovna Kchessinskaïa, d'origine polonaise, était fille de danseurs et elle a grandi dans les coulisses des théâtres. Elle est devenue une légende de la danse classique russe , des ballets de Marius Petipa et du theâtre Mariinski(il est représenté sur la couverture du livre).Etonnante sur scène et dans la vie.Une vie en Russie et en France, où elle a trouvé refuge après le coup d'Etat bolchévique et où elle a ouvert une école de danse.Une longue vie aussi puisqu'elle est née en 1872 prèsde Saint-Pétersbourg et morte en 1971 à Paris (elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne).L'incroyable destin de "Malia" est intimement lié à la famille impériale Romanov, dont elle finira par faire partie après la révolution.Cela la rend encore plus intéressante.Vova (in the centre) with parents, aunt Julia, GD Sergiei Mikhalovich and others, picture taken in 1909Premier grand amour de l'héritier du trône Nicolas Alexandrovitch(futur Nicolas II), elle décrit évidemment leur relation et leur rupture, douloureuse, mais inévitable.Elle parle beaucoup de son grand ami le grand-duc Serge Mikhaïlovitch qui l'a "consolée".Elle a finalement épousé le cousin germain de Nicolas, André Vladimirovitch, en 1921, à Cannes.Ils avaient un fils, Vladimir, "Vova", né en 1902.Andréi, Mathilde et Vova, leur fils
Une série télévisée a été tournée en Russie l'an dernier sur les amours(très romancées) de notre héroïne et sur la Russie troublée de l'époque("Звезда империи"): un extrait.Mathilde, Andrei et leur fils VovaMathilde Kchéssinskaïa n'est pas devenue une Romanov à part entière par son mariage (c'était un mariage morganatique puisque Mathilde n'appartenait pas à une famille régnante ou ayant régné), mais le chef de la Maison impériale en exil lui a octroyé le titre de princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa.Mathilde et Vova
Imperial dancer, Mathilde Kschessinskaya and her son, Vova.
C'est avec l'aide de son mari, le grand-duc André, qu'elle a écrit ses mémoires.Mathilde Kchessinskaïa retrace les moments tragiques où son petit monde s'écroule en emportant ceux qu'elle aime, Nicolas II, notamment, assassiné, Serge, assassiné aussi...Elle nous parle des Romanov, du monde de la danse, de sa vie à Saint-Pétersbourg-Pétrograd, de l'exil sur la Côte d'Azur et à Paris...Le tout accompagné de photos.
L'hôtel particulier qu'elle a fait construire au centre de Saint-Pétersbourg abrite aujourd'hui le musée d'histoire politique.Une exposition lui est consacrée. Ironie du sort, cette maison qu'adorait Mathilde est devenue un des symboles de la révolution et on y visite aussi le bureau de Lénine.
Old Mathilde with Sere Lifar, Natalia Makarova and Serge Lifar `s wife countess Lillian Alefeld Laurvig. París. 1969
Il y a quelques années, Konstantin Sevenard, un homme politique, descendant des Kchessinski, a parlé d'un possible trésor caché par la ballerine dans la cour de son hôtel particulier, au moment où elle quittait Pétrograd en révolution.Des recherches n'ont bien sûr rien donné, mais le monsieur s'est fait une sacrée publicité.
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Par Dona Rodrigue dans BIJOUX, JOYAUX, PARURES à la Cour impériale de Russie le 3 Avril 2013 à 02:22
A Basket of Lilies of the Valley that was presented to Alexandra Feodorovna at the coronation, 1896. The picture truly does not do it justice, it is a remarkable piece of craftsmanship. Alecandra kept it on her desk in the Alexander Palace until the revolution.
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Dans la nuit du 15 novembre 1895 (le 3 novembre selon l’ancien calendrier russe), Alexandra, impératrice de toutes les Russies, accouche avec difficulté de son premier enfant. Son époux, le tsar Nicolas II, note dans son journal : « Un jour qui ne s’effacera jamais de ma mémoire, pendant lequel j’ai souffert, tellement, tellement ! Dès une heure du matin, ma chère Alix a senti les douleurs qui ne lui ont pas permis de dormir… Je ne pouvais la regarder sans partage son mal. Vers deux heures, ma chère maman est arrivée de Gatchina. Tous les trois, elle, Ella (la Grande-Duchesse Elisabeth, sœur d’Alexandra) et moi, nous n’avons pas quitté un instant Alix.
A neuf heures, juste, un vagissement enfantin se fit entendre et nous avons tous respirés librement ! Dieu nous a donné une fille… ». Ses parents lui avaient déjà choisi son prénom : Paul. Mais puisque c’était une fille, on la baptisa Olga. Le prénom Olga signifie « sainte » ou « santé ».
C’est un ancien prénom russe, traditionnellement attribué au sein de la Famille impériale, à l’instar de la sœur de Nicolas II, La Grande-Duchesse Olga Alexandrovna. La reine Victoria leur envoya une nourrice anglaise, Miss Orchard, qui avait déjà été la nourrice d’Alexandra durant son enfance, mais aussi celle de sa propre mère, la princesse Alice du Royaume-Uni.
Toute la famille était ravie par cette belle petite fille aux yeux clairs, même si malheureusement ce n’était pas un garçon, comme le note la sœur de Nicolas, la Grande-Duchesse Xénia Alexandrovna : « La naissance de la fille de Nicky et Alix ! Une grande joie, même si il est dommage que ce ne soit pas un fils ! Les douleurs de l’accouchement ont commencé tard dans la nuit. A 10 heures, nous sommes allées à Tsarskoie-Selo. Pauvre Alix ! L’accouchement a été éprouvant. Le bébé est relativement gros, il pèse 4.5 kilogrammes. Mais Dieu merci, tout s’est bien terminé. J’ai vu la chère Alix. Elle a l’air bien, la petite Olga était posée à côté d’elle sur le lit. »
Quelques jours après la naissance du bébé, Nicolas écrit une lettre à la reine Victoria, la grand-mère d’Alexandra : « Ma chère Alix, qui est couchée près de moi dans le lit, pense à vous et vous remercie tendrement pour votre lettre et vos félicitations. Dieu merci tout s’est bien terminé. Elle trouve tant de plaisir à s’occuper de notre beau bébé. Pour ma part, je considère cela (Alexandra allaitait Olga elle-même) comme la chose la plus naturelle pour une mère et je pense que c’est un bon exemple ! Nous sommes tous les deux si heureux que vous ayez accepté d’être la marraine de notre premier enfant. »La petite Olga a été baptisée le 26 novembre 1895. La cérémonie a eu lieu dans l’église du Palais Catherine, où elle y a été emmenée par un carrosse doré. Ses marraines étaient l’impératrice douairière Marie Feodorovna, la reine Olga de Grèce, la reine Victoria du Royaume-Uni, la Grande-Duchesse Olga Alexandrovna et l’impératrice Victoria de Prusse. Ses parrains étaient le roi Christian IX du Danemark, le Grand-Duc Ernest de Hesse et le Grand-Duc Vladimir Alexandrovitch. Comme beaucoup l’on noté : « La Grande-Duchesse Olga était un gros bébé, et rien ne présageait la belle jeune fille qu’elle allait devenir en grandissant. ».
A ce propos, Lili Dehn note : « La Grande-Duchesse Olga était l’aînée des quatre sœurs. Elle était une fille très aimable, et tout le monde l’aimait dès le premier regard. En tant qu’enfant, elle avait un physique ordinaire, mais à quinze ans elle est devenue très belle. Elle était légèrement plus grande que la moyenne, elle avait un teint frais, de profonds yeux bleus, une masse de cheveux châtains clairs et de jolies mains. C’était une fille intelligente avec un caractère doux. »
Alexandra, accompagnée de Nicolas, présente la petite Olga à sa grand-mère,
la Reine Victoria du Royaume-Uni.Comme tout nouveau monarque, après son couronnement en 1894, Nicolas voyageât à l’étranger avec sa famille. En septembre 1896, Nicolas et Alexandra embarquèrent pour l’Angleterre avec leur petite fille Olga, âgée de dix mois, afin de la présenter à la reine Victoria. Heureuses de se retrouver, grand-mère et petite-fille passèrent des heures à jouer avec la petite Olga. « Elle est merveilleusement gentille et affectueuse avec nous et tellement contente de voir notre petite fille… » écrivait Nicolas à l’impératrice douairière à propos de Victoria.
De Portsmouth les voyageurs partirent pour la France. A la différence des vacances en Angleterre, la visite de la Famille impériale à Paris n’était nullement une réunion de famille, mais un événement de première importance pour la France comme pour la Russie. L’apparition de la voiture impériale sur les grands boulevards de Paris déchaîna une ovation formidable. Une foule immense acclamait Nicolas et Alexandra. Olga et sa nourrice, qui suivaient dans une autre voiture, étaient saluées aux cris de « Vive le bébé ! », « Vive la Grande-duchesse ! » et même « Vive la nounou ! ». Le « Journal des débats » a même suggéré de baptiser Olga, en hommage à la petite-Grande-duchesse qui est arrivée à Paris avec ses parents, toutes les filles françaises nées en cette semaine de 1896.
Entre 1897 et 1901, la petite Olga est rejointe par trois sœurs : Tatiana, Maria et Anastasia, puis finalement par un frère, Alexis, en 1904. Pierre Gilliard, le précepteur des enfants Romanov, écrit lors de sa première rencontre avec les enfants impériaux que « L’aînée des Grandes-Duchesses, Olga, fillette de dix ans, très bonde, yeux pétillants de malice, nez légèrement relevé, m’examinait avec un regard qui semblait chercher dès la première minute le défaut de la cuirasse, mais il se dégageait de cet enfant une impression de pureté et de franchise qui vous la rendait de prime abord sympathique »
Olga faisait preuve, selon Gilliard, « d’une intelligence très vive ; elle avait beaucoup de raisonnement en même temps que de spontanéité, une grande indépendance d’allure et des réparties promptes et amusantes. Elle me donna d’abord un peu de peine ; mais à nos escarmouches du début succédèrent des rapports empreints de la plus franche cordialité.Elle saisissait tout avec une extrême rapidité et savait donner un tour original à ce qu’elle avait compris. Je me rappelle, entre autres, que, dans une de nos premières leçons de grammaire où je lui expliquais le mécanisme des verbes et l’emploi des auxiliaires, elle m’interrompit tout à coup en s’écriant : « Oh, Monsieur, j’ai bien compris, les auxiliaires, ce sont les domestiques des verbes ; il n’y a que ce pauvre verbe avoir qui doit se servir lui-même ». »
Des quatre sœurs, c’est Olga qui ressemblait le plus à son père. Elle était timide et docile. Elle avait de longs cheveux blonds châtains, des yeux bleus et un visage large. Sa douceur, sa bienveillance, la profondeur de ses sentiments frappaient tous ceux qui l’approchaient. Olga avait l’esprit bien fait et prompt à saisir les idées. Lorsqu’elle conversait avec des personnes qu’elle connaissait bien, sa parole était rapide, directe, spirituelle. Elle lisait beaucoup, roman ou poésie, choisissant souvent parmi les livres de l’impératrice un ouvrage que celle-ci n’avait pas encore lu. « Maman, tu attendras que je t’aie dit si tu pouvais lire ce livre », notifiait-elle à l’impératrice qui la surprenait penchée sur un volume disparu de sa bibliothèque.
Selon Gibbes, le professeur d’anglais des enfants impériaux, Olga avait « un fort tempérament, mais ne faisait preuve d’aucune rancune. Elle avait le cœur de son père. Ses manières étaient dures. Elle était bien éduquée et était très mature. On sentait en elle qu’elle était « une fille bien russe » qui aimait la solitude, lire des poèmes et qui n’aimait pas les problèmes quotidiens. Elle aimait la musique et improvisait au piano. Simple et sincère, elle était incapable de dissimuler ses sentiments et était évidemment plus proche de son père que de sa mère. »Olga a toujours eu en effet de meilleures relations avec son père qu’avec sa mère, et lui arrivait même de se disputer avec elle. Elle se plaignait également du mauvais état de santé permanent de sa mère. Dans une lettre à sa grand-mère l’impératrice douairière Marie Feodorovna, Olga écrit : « Comme d’habitude, son cœur ne va pas bien. C’est tellement désagréable ».
Anna Vyroubova se souvient d’Olga comme « la plus habile de toutes sans doute, son esprit était si prompt à saisir les idées, elle retenait tout ce qu’elle apprenait sans difficulté. Sa principale caractéristique était, je pense, sa forte personnalité. Une qualité admirable chez une femme, la même caractéristique qui la rendait difficile à vivre dans son enfance, où il lui arrivait d’être désobéissante.Elle avait un fort tempérament mais, cependant, elle apprit rapidement à le contrôler, et si elle avait eu la chance de vivre une vie normale, elle serait devenue, je crois, une femme d’influence et de distinction. Olga ressemblait à son père dans la finesse de ses traits, en particulier par son délicat nez retroussé. ».
Olga était la meilleure élève parmi ses sœurs. Pourtant, elle faillit causer un jour la disgrâce de son précepteur suisse, Pierre Gilliard, qui lui avait donné à lire Les Misérables en français. Gilliard note à ce propos :« Elle lisait beaucoup en dehors des leçons. Lorsqu’elle fut plus âgée, chaque fois que je lui remettais un ouvrage, j’avais la précaution – alléguant la difficulté du texte ou le peu d’intérêt qu’il présentait – d’indiquer en marge par des annotations les passages ou les chapitres qu’elle devait laisser de côté et dont je lui donnais un court résumé.
Une omission de ma part me valut un des moments les plus désagréables de ma carrière pédagogique ; mais grâce à la présence d’esprit de l’empereur, tout se termina mieux que j’aurais pu le craindre.
Olga Nicolaïevna lisait les Misérables et était arrivée à la description de la bataille de Waterloo. Au début de la leçon elle me remit, selon sa coutume, la liste des mots qu’elle n’avait pas compris. Quel ne fut pas mon effroi d’y voir en toutes lettres le mot qui fit la gloire du héros qui commandait la garde.J’étais sûr pourtant d’avoir pris toutes mes précautions… Je demande le livre pour vérifier mes annotations et je constate mon incroyable oubli. Pour éviter une explication délicate, je biffe le mot malencontreux et je rends la feuille à Olga Nicolaïevna qui s’écrit :
- Tiens ! Vous avez biffé le mot que je suis allée demander hier à papa !
La foudre tombant à mes pieds ne m’eût pas donné de commotion plus violente…
- Comment, vous avez…
- Mais oui, et il m’a répondu, après avoir demandé comment je le savais, que c’était un terme très énergique qu’il ne fallait pas répéter, mais que dans la bouche de ce général c’était le plus beau mot de la langue française.
Quelques heures plus tard, à la promenade, je rencontrai l’empereur dans le parc ; il me prit à l’écart et, du ton le plus sérieux, me dit :
- Monsieur, vous apprenez à mes filles un étrange vocabulaire…
Je m’embarrassais dans des explications confuses. Mais l’empereur, éclatant de rire, reprit :
- Allons, Monsieur, ne vous tourmentez pas, j’ai très bien compris ce qui s’était passé, et j’ai répondu à ma fille que c’est là un des titres de gloire de l’armée française. »Olga était la plus croyante de ses sœurs et passionnément dévouée à l’Eglise Orthodoxe. Elle a fait sa première communion à Moscou en 1903. Olga était également la plus informée de la situation politique du pays étant donné qu’elle lisait régulièrement les journaux. Durant les années sombres de la famille Romanov, elle est devenue le compagnon préféré de son père. Nicolas et sa fille aînée marchait alors longuement dans le parc ou s’asseyaient pour discuter des problèmes politiques du pays.En 1911, pour le seizième anniversaire de la GrandDuchesse Olga, l’impératrice donna un grand bal au palais Livadia, en Crimée. Avant le commencement de la fête, Olga reçut de ses parents une bague ornée de diamants et un collier formé de trente-deux diamants et perles ; c’était ses premiers bijoux et la consécration de sa jeune féminité. Ce soir-là, Olga porta sa première robe de bal, une robe toute rose. Elle avait relevé ses épais cheveux bonds sur le haut de sa tête ; c’était aussi la première fois qu’on lui permettait de se coiffer comme une femme. Elle entra dans la danse rayonnante de plaisir et de grâce.En 1945, à l’apogée de sa puissance, Staline reçut à Yalta en Crimée ses alliés, le président Roosevelt et le Premier ministre Winston Churchill. C’est ainsi que les fameuses décisions de Yalta furent prises autour d’une table ronde dans la salle à manger d’apparat où, trente-quatre ans plus tôt, Olga, fille aînée du Tsar, avait ouvert son premier bal, le jour de ses seize ans.« Un des plus beaux bals », se souvenait l’amie intime de la tsarine, Anna Vyroubova : « La Grande-Duchesse était habillée pour la première fois d’une robe du soir en mousseline rose, ses cheveux blonds relevés en chignon. Gaie et fraîche comme une fleur, elle attirait l’attention de tous. Après le bal, on soupa par petites tables. Les plus jeunes grandes-duchesses avaient eu la permission d’assister au bal et s’amusaient. » En 1913, selon la coutume, la Grande-duchesse Olga reçut le titre honorifique de colonelle en chef honoraire du régiment du 3e hussard Elisabethgradsky. C’est également à cette même période que des projets de mariage virent le jour. En tant que fille aînée du tsar, elle était en effet un des partis les plus intéressants d’Europe.
On évoqua tout d’abord des fiançailles entre Olga et le Grand-Duc Dimitri, mais il ne sortit rien de ce projet. Puis on pensa au prince de Galles Edouard. Encore une fois, le projet échoua et le prince resta célibataire jusqu’en 1936 ; cette année-là il renonça au trône sur lequel il était déjà monté pour épouser une américaine, Mrs Wallis Warfield Simpson.
On envisagea plus sérieusement de marier Olga au prince Carol, héritier de la couronne de Roumanie. Le ministre des affaires étrangères Serge Sazonov s’était fait l’avocat de ce projet d’union : il y voyait le moyen de détacher la Roumanie de son alliance avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Nicolas et Alexandra regardaient le prince Carol d’un œil favorable, mais Olga refusait d’en entendre parler seulement.Le 13 juin 1914, la Famille impériale embarqua sur le yacht impérial et se rendit, pour une brève visite, à Constanza, port roumain sur la mer Noire. Pendant le voyage, Olga confia ses inquiétudes à son professeur Pierre Gilliard :
Pendant le voyage, Olga confia ses inquiétudes à son professeur Pierre Gilliard :
« - Dîtes-moi la vérité, Monsieur, vous savez pourquoi nous allons en Roumanie ?
- Je crois que c’est une visite de politesse que l’empereur va faire au roi de Roumanie, pour lui rendre celle qu’il lui a faite autrefois. Répondit Pierre Gilliard embarrassé
- Oui, c’est peut-être le prétexte officiel, mais la véritable raison… Oh je sais bien que vous n’êtes pas censé le savoir, mais je suis sûre que tout le monde en parle autour de moi et que vous la connaissez… Et bien si je ne veux pas, ce ne sera pas. Papa m’a promis de ne pas me forcer… et moi, je ne veux pas quitter la Russie.
- Mais vous pourrez y revenir aussi souvent que vous voudrez.
- Je serais malgré tout une étrangère pour mon pays ; je suis russe et je veux rester russe ! »
La Famille impériale en visite en Roumanie, en 1914. De gauche à droite, au premier plan : Maria Nicolaïevna, le Tsarévitch Alexis, Nicolas de Roumanie et Olga Nicolaïevna tenant sur ses genoux le petit Mircea de Roumanie. Au second plan : le Roi Carol Ier de Roumanie, l'impératrice Alexandra Feodorovna, Tatiana Nicolaïevna, la princesse héritière Marie de Roumanie et Nicolas II. Au troisième plan : Anastasia Nicolaïevna, Marie de Roumanie, le Prince Carol, Lleana de Roumanie, le Prince héritier Ferdinand de Roumanie et la Reine Elisabeth de Roumanie. Carol et la Famille royale de Roumanie assistèrent sur le môle à l’arrivée du Standart qui amenait de Yalta leurs hôtes russes. Toute la journée, Olga fut le point de mire de la foule roumaine qui savait que la fille du Tsar serait peut-être, un jour, sa reine. Cependant, Olga n’éprouvait aucune attirance pour le jeune prince Carol. Selon la princesse Bibesco, les jeunes filles, en un innocent stratagème, s’étaient exposées volontairement au soleil, et leur teint doré n’était pas à la mode.
Le Tsar et l’impératrice respectèrent les sentiments de leur fille et le projet fut lui aussi abandonné. En réalité, Olga pensait sans doute toujours à Pavel Voronov, un officier du Standart, le yacht impérial, dont elle tomba amoureuse en 1913.Un jour sur la terrasse de Livadia, Alexandra discutait avec Sazonov : « Je m’aperçois avec terreur que le temps s’approche où je devrai me séparer de mes filles. Je ne pourrais rien souhaiter de mieux que de les voir demeurer en Russie après leur mariage, mais j’ai quatre filles et je sais bien que c’est une chose impossible. Vous n’ignorez pas combien les mariages sont une affaire délicate pour les familles régnantes.
Je le sais d’expérience, bien que je ne me sois jamais retrouvée dans la position qu’occupent mes filles ; j’étais [seulement] la fille du grand-duc de Hesse et risquais peu de me voir contraindre à faire un mariage politique… Pourtant, je sentis un jour la menace de ces unions où l’amour ni l’affection n’ont de part… et je me souviens encore avec une extrême précision, comme si c’était hier, des tourments que j’endurai quand Z (ici l’impératrice dit un nom qui appartenait à l’une des familles régnantes d’Allemagne)… arriva à Darmstadt et que l’on m’apprit qu’il s’était mis en tête de m’épouser.
Je ne le connaissais absolument pas ; jamais je n’oublierai ce que furent mes souffrances quand je le vis pour la première fois. Ma grand-mère la reine Victoria me prit en pitié, on cessa de me tourmenter. Dieu avait disposé autrement de ma destinée et me réservait un bonheur qui dépassait mes plus beaux rêves. Tout ceci ne me fait que mieux sentir qu’il est de mon devoir de laisser mes filles libres de se marier selon leurs inclinations. L’empereur devra décider si tel ou tel mariage lui semble convenable, mais l’autorité des parents ne doit point dépasser cette limite. »
En 1915, Boris Wladimirovitch, un cousin de Nicolas II, avait demandé la main d’Olga. L’impératrice, en écrivant au Tsar, n’avait point caché les sentiments qu’elle nourrissait pour Boris : « dans quel épouvantable milieu son épouse se verrait entraînée… des intrigues sans fin, des manières et des conversations plus que légères… un homme de trente-huit ans, usé, blasé, [marié] à une pure et fraîche jeune fille qui a dix-huit ans de moins que lui… [et l’emmenant] vivre dans une maison où d’autres femmes ont déjà « partagé » sa vie !!
Une jeune fille inexpérimentée souffrirait affreusement d’avoir un mari de quatrième ou de cinquième main, ou pis encore. ». Maria Pavlovna, la mère de Boris, s’était officiellement associée à la demande en mariage présenté par son fils. Le refus de l’impératrice lui paru impardonnable.
A Vingt ans, Olga reçut la libre disposition d’une partie de sa fortune et commença à répondre aux appels que l’on faisait à sa générosité. Un jour en 1915, alors qu’elle se promenait en voiture à Mohilev, le quartier général de l’armée russe, elle aperçut un enfant qui marchait en s’appuyant sur des béquilles ; elle voulut savoir quel était son mal et découvrit que ses parents n’avaient pas les moyens de la faire soigner. Sans en rien dire, elle réserva tous les mois une somme destinée à payer le traitement du petit malade.
Dans ses mémoires, Sophie Buxhoeveden note à propos d’Olga : « Les filles étaient toutes très belles. L’aînée, la Grande-Duchesse Olga Nicolaïevna, était belle et grande, avec de beaux yeux bleus, un nez court et de belles dents. Elle avait une grâce remarquable et était une très bonne danseuse. Elle était la plus habile de ses sœurs et était très douée en musique : elle avait, selon ses professeurs, une « oreille absolue ».Elle pouvait jouer tous les morceaux qu’elle entendait, même les plus compliqués, et sa touche personnelle était délicieuse. Elle chantait parfaitement dans un joli mezzo-soprano. Olga Nicolaïevna était très simple, parfois trop franche, mais toujours sincère. Elle avait beaucoup de charme. En tant qu’élève, elle a fait subir toutes les blagues possibles à ses pauvres professeurs. Quand elle a grandi, elle était toujours présente pour s’amuser. »
« Elle était généreuse, et répondait toujours aux appels de dons : « Oh, il faut aider ces pauvres. Je dois faire quelque chose » disait-elle. Olga Nicolaïevna était très dévouée à son père. L’horreur de la Révolution a eu beaucoup plus de conséquences pour elle que pour les autres. Elle avait complètement changé et son esprit brillant avait disparu. », ajoute la baronne.
Olga était destinée à voir beaucoup de souffrance. Elle a été confrontée à la violence humaine pour la première fois à quinze ans seulement, lors de l’assassinat du Premier ministre Piotr Stolipyn à l’opéra de Kiev. « Olga et Tatiana étaient avec moi et ont vu tout ce qui s’est passé », écrit Nicolas à sa mère le 10 septembre 1911. Olga, contrairement à Tatiana, n’a pas pleuré. Cependant, suite à cet assassinat, elle a souffert pendant longtemps de troubles du sommeil.Seulement trois ans plus tard, la Première Guerre Mondiale fut déclarée et sa vie changea complètement. L’impératrice Alexandra, se considérant comme la mère de l’empire, fonda plusieurs hôpitaux et est devenue infirmière avec ses deux filles aînées, Olga et Tatiana. Olga était présente durant les opérations, s’occupait des soldats et essayait de les aider à oublier leur douleur. Mais pour la sensible Olga, il était trop difficile de supporter tant de souffrance. Selon sa sœur Maria, dans un excès de rage après une opération, Olga a brisé une vitre avec son parapluie, mais aussi tous les objets qui se trouvaient sur un meuble dans l’hôpital aménagé de Tsarskoie-Selo.
Le 19 octobre 1915, Olga a été affectée aux tâches administratives de l’hôpital, car elle était devenue trop stressée pour continuer à soigner elle-même les blessés. Pour soigner ses troubles nerveux, elle a même reçu des injections d’arsenic, à l’époque considéré comme un traitement contre la dépression.
Bien que le travail à l’hôpital était très difficile pour la jeune femme, c’était paradoxalement une période très heureuse pour Olga. En effet, en regardant ses journaux intimes, un nom revient souvent : Mitya. Selon Valentina Chebotareva, une infirmière qui soignait les blessés avec Olga, ce Mitya était en réalité le soldat Dmitri Chakh-Bagov. Chebotareva écrit que l’amour d’Olga pour lui était « pur, naïf, sans espoir » et qu’elle essayait de cacher ses sentiments aux autres.Elle lui parlait régulièrement au téléphone et est tombée en dépression quand il a quitté l’hôpital. De son côté, Dmitri était très attaché à Olga. Il y a également un autre jeune homme, Volodia Volkomski, qui était très épris d’elle. Alexandra écrit à Nicolas en 1916 qu’il « a toujours un sourire pour elle ».
A la fin du mois de février 1917, Olga est la première de ses sœurs, avec Alexis, à attraper la rougeole. La température d’Olga avait atteint pratiquement 40°C. En raison de son état très préoccupant, sa famille lui cacha les troubles révolutionnaires qui commençaient à faire rage dans la capitale impériale. Le 13 mars, lorsque les révolutionnaires marchaient sur Tsarskoïe-Selo, elle a seulement entendu plusieurs coups de feu, tout en ignorant ce qui se passait réellement.Lorsque son état d’améliora, elle fut informée de la situation. La Révolution balayait la Russie, son père avait abdiqué, tandis qu'elle et sa famille étaient en état d’arrestation et assignaient à résidence au palais Alexandre. Contrairement à ses jeunes sœurs, elle avait réalisé le danger qui approchait. Elle avait très vite compris que le monde qu’elle avait toujours connu, le monde où ses parents étaient les figures emblématiques, venait de s’écrouler à jamais.
A présent, son seul but était d’apaiser ses parents. Pour tromper sa peur, elle passait ses journées à peindre, à étudier les textes religieux et à discuter avec les gens qu’elle aimait. Mais très vite, la captivité fit perdre à Olga sa beauté lumineuse et elle est devenue physiquement marquée par son angoisse. En quelques mois, Olga semblait plus âgée et avait perdu beaucoup de poids.
En avril 1918, après plusieurs mois de captivité à Tobolsk, Nicolas, Alexandra et Maria sont transférés à Ekaterinbourg. Lorsque la Famille impériale était encore détenue à Tsarskoie-Selo, Nicolas avait donné un petit révolver à Olga afin qu'elle puisse se protéger. Cette arme a par la suite été confisquée par le colonel Kobylynsky, qui l’a découvert lors du transfert d’Olga et d’une partie de sa famille vers Ekaterinbourg en mai 1918.Alexis, ne pouvant voyager suite à une crise d’hémophilie, était resté pour quelques temps supplémentaires à Tobolsk avec Olga, Tatiana et Anastasia. La présence bienveillante de Tatiana et d’Anastasia était essentielle pour le rétablissement du Tsarévitch. Quant à Olga, l’impératrice avait estimé qu’elle était trop faible pour voyager avec ces températures hivernales. Les trois Grandes-Duchesses et Alexis ont été transférés en mai 1918 à Ekaterinbourg, un mois après leurs parents et Maria, par bateau puis par train.
Lorsqu’ils naviguaient à bord du « Rus », les Grandes-Duchesses n’étaient pas autorisées à verrouiller leurs cabines. Dans la nuit, les gardes ivres y faisaient irruption, menaçaient et harcelaient les trois jeunes filles choquées et effrayées par tant de violence. Sydney Gibbes, le professeur d’anglais des enfants impériaux, retenu dans sa cabine pendant que les gardes harcelaient ses élèves, écrit dans ses mémoires que les cris terrifiés d’Olga, de Tatiana et d’Anastasia l’ont hanté jusqu’à la fin de sa vie. Fort heureusement, il apparaît que les Grandes-Duchesses n’ont subi aucune violence physique lors de leur transfert à Ekaterinbourg.
Olga et Alexis lors de leur transfert de Tobolsk à Ekaterinbourg en mai 1918. Cette photo, prise par Pierre Gilliard, est la dernière photo connue du Tsarévitch et de sa sœur aînée. Il leur reste deux mois à vivre. Dans les dernières semaines de sa vie, la religion et la prière ont été, pour Olga, ses seuls réconforts. Un des soldats chargé de la garde de la Famille impériale à Ekaterinbourg note que : « L’aînée, Olga Nicolaïevna, était, comme son frère, pâle et malade […]. Elle semblait la plupart du temps fatiguée. Pendant les promenades, elle se tenait éloignée de ses sœurs et avait le regard triste, perdu. Elle jouait plus au piano que ses sœurs, et lorsqu’elle jouait un morceau, c’était toujours quelque chose de triste et plaintif ». Un autre rapporte que « la fille aînée restait la plupart du temps loin de ses jeunes sœurs, et se comportait comme sa mère arrogante. A la fin, elle n’avait plus que la peau sur les os… ».
Durant la captivité à Ekaterinbourg, Olga lisait encore plus qu’à son habitude. Si ce n’était pas la Bible, c’était un des livres si précieux à son cœur qu’elle avait emporté de Tsarskoie-Selo. On retrouva par exemple « La princesse et le gobelin », offert par sa tante Irène alors qu’Olga était encore petite. Il y avait également l’ouvrage du fils de Napoléon Ier, écrit après la chute de l’empire. Dans cet ouvrage, Pierre Gilliard retrouva deux poèmes écris par Olga, dans lesquels elle demandait au Seigneur de lui donner le courage pour affronter ces heures sombres.
Peu de temps après avoir écrit ces prières, Olga a finalement été confrontée à son destin. Ce destin n’était certainement pas celui que ses parents ou sa famille auraient pu prévoir lors de sa naissance en 1895. Elle aurait pu devenir reine, impératrice, fonder sa propre famille, avoir des enfants puis des petits-enfants, à l’image de son arrière-grand-mère la reine Victoria. Mais tout cela lui a été refusé. Sa vie prit tragiquement fin durant les premières heures du 17 juillet 1918, à l’aube de son vingt-troisième anniversaire.
La Grande-Duchesse Olga en 1916.SOURCES
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Plus de cinq ans passèrent avant que princesse Alix retourne en Russie
et pour revoir Nicky.
Au cours de cette visite, les jeunes gens sont tombés encore plus profondément amoureux.
Nicky était déterminé plus que jamais à épouser ALIX
Mais les parents de Nicky ne voulaient pas entendre parler d' une "princesse allemande".
Ils détestaient allemands, comme la plupart des russes à cette époque.
Mais les parents de Nicky n'étaient pas seulement des Russes, ils étaient les descendants de la Dynastie Romanov de Russie : Tsar Alexandre III et l'impératrice Marie Feodorovna.
Ils étaient le Royal empereur et l'impératrice.
Nicky – leur fils aîné, Nicolas Alexandrovitch était l'héritier du trône Impérial le Tsarevitch –
......Alix rentre en Allemagne.
Plusieurs années passèrent...
Alexandra (second from right) with her father (far right) and other members of their family (1887, age 15)
Des lettres étaient échangées en anglais entre les deux amoureux.....
Tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra jeunes
Pendant ce temps, Nicky à bord une torride et scandaleuse affaire de trois ans avec la célèbre ballerine russe, Mathilde Kschessinska.
En 1890, elle eut une liaison avec le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch (futur Nicolas II),
mais aussi avec d'autres grands-ducs de Russie.
Néanmoins, le cœur de Nicky appartenait encore à Alix.
Il a écrit dans son journal :
C'est mon rêve d'un jour se marier Alix H.
Je l'aime depuis si longtemps, mais plus profondément et fortement depuis 1889, quand elle a passé six semaines à Pétersbourg. Pendant longtemps, je n'ai résisté à mon sentiment que mon rêve plus cher va se réaliser. »
Parents de Nicky a continué à mener une campagne acharnée contre le projet de Nicky ,
et ont tout fait pour lui trouver une "autre épouse convenable"....
Le Tsar Alexandre III espérait avoir une plus grande prise sur son fils, que la princesse Alix (même si elle était sa filleule!), les parents de Nicky, lui présentèrent un grand nombre de prétendantes, princesses ... mais en vain.
Nicky a tenu très fermement contre cette joute sans fin, déclarant à son Père, l'Empereur
" je préfère me faire moine, que d'épouser un laideron ennuyeux, que je n'aimerai jamais,
J'aime Alix de toute mon âme, elle est grande, belle, intelligente, Alix est une princesse qui sera mon épouse et Impératrice"
bal 1889
Pendant ce temps, en Allemagne, Alix est également résolue à épouser Nicky, refusant tous les prédendants qu'on lui présente.
Elle a même résisté à sa dominatrice grand-mère, La Reine Victoria du Royaume-Uni, lorsque la Reine a essayé de la marier à son petit-fils, le duc de Clarence.
Alix a refusé d'épouser le duc indiquant à « Mamie » "Mamie Victoria !! je ne l'aime pas et ne l'épouserai jamais ! – Victoria souhaitait un "jumelage".....
Malgré les pressions familiales, Alix refuse tooujours une demande en mariage de son cousin le prince Albert Victor, duc de Clarence, fils aîné du prince de Galles
et deuxième dans l'ordre de succession au trône britannique
"a été fier d'Alix pour tenir tête à lui, quelque chose de beaucoup de gens, y compris son propre fils, le Prince de Galles ne pas. »
Pendant cinq ans, le Tsar Alexander III s'élevaitfermement contre les souhaits de son fils.
Mais, en 1894, il devient malade et mouru,
le couple annonce alors leur engagement en avril 1894.
photo de fiançailles officielles 1894 du Tsarevitch Nicholas
(Tsar plus tard) de la Russie et de la princesse Alix de Hesse
(plus tard Alexandra Feodorovna)
Alix, comme l'exigeaient les fiançailles, se convertit au luthéranisme à la religion orthodoxe russe et a pris le nom russe "Alexandra Feodorovna" pour renforcer son appel au peuple russe. Nicolas et Alexandra ont prévu un mariage de 1895 de printemps.
Mais leurs projets ont été boulersés par la mort subite d'Alexandre en novembre et
doitr succéder à son Père, sur le trône Impérial Russe, comme Sa Majesté Impériale le Tsar Nicolas II.
Nicholas a insisté pour que la date du mariage soit convenue avant le couronnement, car il voulait Alix à ses côtés .
Ils marient une swift trois semaines plus tard. Nicolas avait 26 ans et Alix 22 ans,
l'Impératrice Alexandra
J'aime cette histoireQuand Nicholas et Alexandra se sont rencontrés en 1884 lors du mariage de son oncle à sa sœur, elle l'appelait Nicky ; Il a appelé son « Alix » ou « Sunny ».Alix avait seulement 12 ans , elle savait à ce moment-là que Nicky était « Le seul ».et sera le seul homme qu'elle aimera toute sa vieC'est à cette occasion qu'elle a gravé leurs noms sur la fenêtre du Palais Peterhof.Nicky a écrit dans son journal, « Alix et j'ai écrit nos noms sur la lunette arrière » d'une maison voisine. Il a ajouté à la fin, « nous aimons tendrement »Chaque année, qu'ils sont retournés à Peterhof, les dates ont été transcrits sur cette même fenêtre.... ces inscriptions sont toujours là...(par funnyduchess)Nicky et Alexandra se sont aimés toute leur vie d'un Amou Fou, sans faille...mais le destin .....
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Alexandra Feodorovna with her children outside Livadia: 1913.
Le palais de Livadia ou de Livadie (en ukrainien : Лівадійский палац, Livadiïskyï palats ; en russe : Ливадийский дворец, Livadiski dvorets ; en tatar de Crimée : Livadiya sarayı) était le lieu de résidence estivale des derniers tsars, en particulier du dernier empereur de Russie Nicolas II et de sa famille à Livadia, en Crimée.
Le palais se trouve à 3 km de Yalta, dans la commune urbaine de Livadia, qui signifie en grec « clairière ».
Alexandra Feodorovna on the balcony at Livadia: c. 1912.
One of the women is Anna Vyrubova I think.Résidence impériale
Le petit village de Livadia ne comptait que quelques familles de Tatars de Crimée et de pêcheurs grecs, lorsqu'il fut choisi au XIXe siècle comme lieu de villégiature de certains membres de l'aristocratie russe. Le comte Potocki, d'origine polonaise, y fit construire une villa qui fut achetée par l'empereur Alexandre II et qui fit construire à sa place un grand palais, un petit palais et une église en 1861 par l'architecte italien Ippolito Monigheti (en).
Son fils Alexandre III et surtout son épouse aimaient à s'y reposer.
C'est ici que l'empereur mourut.
Salle à manger
Lorsque Nicolas II monta sur le trône, il revint plusieurs fois en famille au palais de Livadia, avec le désir de reconstruire le palais, à cause du triste souvenir de la mort de son père à laquelle il assista en 1894.
Chapelle
C'est ce qu'il fit après un séjour en Italie, en 1909, où le couple impérial s'enflamma pour le style renaissance. Aussi, pour plaire à l'impératrice Alexandra qui souhaitait un lieu retiré avec toutes les commodités modernes (téléphone, électricité, etc.), l'empereur fit appel à l'architecte Nikolaï Krasnov.
Sallle à manger
Les plans furent largement discutés en famille, comme nous l'indique
le journal intime de Nicolas II.
Il fut décidé que les quatre façades seraient toutes différentes avec des tours, dont une tour florentine.
Chambre d'Alexi
Le nouveau palais de marbre de Carrare blanc et de granite de Crimée avec son patio italien et son patio mauresque fut inauguré le 11 septembre 1911.
Il comportait 116 pièces, avec des salons et des appartements de styles différents.
Nicholas II with his sister-in-law the Grand Duchess Eleonore of Hesse
and nephew Prince George Donatus at Livadia: 1911.
Items written by and belonging to members of the Imperial family on display at Livadia.
Grand Duchesses Tatiana and Maria with Anna Vyrubova at Livadia c. 1911/12.
Nicholas II and Grand Duchess Tatiana at Livadia: 1914.
Boudoir de Tsarina Alexandra
Boudoir de Tsarina Alexandra
Grand Duchesses Maria and Anastasia with their
cousin George Donatus of Hesse at Livadia: 1912.
Tsarevich Alexei, Nicholas II and Grand Duchesses Anastasia and Olga at Livadia: 1912.
The Emperor and his daughters greeting members of the household
at Livadia as the Empress looks on: 1913.
Grand Duchess Tatiana and Nicholas II visiting with some officers at Livadia: 1913.
Grand Duchesses Olga and Anastasia at Livadia: 1913.
The sunrise that saw us off was beautiful… We left Tsarskoe Selo at 6:10 in the morning. Thank God we are all saved and together.
— From Nicholas II’s diary. The imperial family left here at dawn on August 14, 1917, and were taken by train to Siberia. None of them would ever return.Alexandra Feodorovna and Anna Vyrubova in a carriage at Livadia c. 1914.
The Romanov Family’s Alphabet - L is for Livadia.
“In St. Petersburg we work, but at Livadia, we live.” - Grand Duchess Olga Nikolaevna Romanova of Russia.
Livadia Palace (Ukrainian: Лівадійський палац, Russian: Ливадийский дворец, Crimean Tatar: Livadiya sarayı) was a summer retreat of the last Russian tsar, Nicholas II, and his family in Livadiya, Crimea in southern Ukraine.
In 1909 Nicholas and his wife travelled to Italy, where they were captivated by Renaissance palaces shown to them by Victor Emmanuel III. Upon their return, they engaged Nikolay Krasnov, Yalta’s most fashionable architect, responsible for the grand ducal residences in Koreiz, to prepare plans for a brand new imperial palace. The tsar’s diary testifies that the design was much discussed in the imperial family; it was decided that all four facades of the palace should look different. Construction works lasted for seventeen months; the new palace was inaugurated on 11 September 1911. Grand Duchess Olga Nikolaevna celebrated her 16th birthday that November at Livadia.
Is there a large version of the first Tatiana photograph? It’s so stunning :)
Here is a larger version of the picture of Tatiana above. :)
Salle de Classe des Grandes Duchesses
Bibliothèque de Tsarina Alexandra
Chambre de Tsar Nicolas II et Tsarina Alexandra
Après la révolution
Après que tout le décor intérieur, le mobilier, les archives furent pillés, détruits ou dispersés, le palais abrita une maison de repos pour les commissaires politiques et leurs familles.
La Conférence de Yalta s'y tint en 1945 ; le palais abrita les appartements de Franklin D. Roosevelt et des autres membres de la délégation américaine. La Crimée fut donnée par Khrouchtchev à l'Ukraine, en 1954, comme signe d'amitié entre la Russie soviétique et l'Ukraine soviétique.
Aujourd'hui, le palais est un musée. Cependant il est utilisé par les autorités ukrainiennes lors de sommets internationaux
WIKIPEDIA
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Grand Duchess Marie Feodorovna, Grand Duke Nicholas Alexandrovich,
and Grand Duke Alexander Alexandrovich: 1870.
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Grand Duchess Olga with Alexandra Feodorovna and Lili Dehn: 1908.
Lili Dehn se souviendra des filles du tsar dans ses mémoires :
"Les grandes-duchesses sont toutes rapidement sorties de l'enfance pour devenir de belles jeunes filles épanouies.
Elles ne se ressemblaient pas vraiment, chacune était d'une beauté différente, mais elles étaient toutes très belles.
Je ne peux pas imaginer que des hommes aussi inhumains puissent exister qui, dit-on, ont fusillé et poignardé ces jeunes filles sans défense dans la maison de la mort à Ekaterinbourg.
Outre leur beauté, leur douceur aurait dû plaider en leur faveur et s'il est vrai qu'elles ne sont plus, il ne pourrait certainement pas exister meilleure épitaphe que ces mots immortels :
"Belles et agréables dans la vie, inséparables dans la mort"."
Marie a toujours été décrit comme une fille jolie, coquette, largement construite, avec des cheveux châtain clair et de grands yeux bleus qui était connus de la famille comme« Soucoupes de Marie ».Son précepteur français Pierre Gilliard, a déclaré que Maria était grande et bien bâtie, avec les joues roses.Tatiana Botkina pensait que l'expression dans les yeux de Maria était « doux et doux. »Comme un bébé et enfant en bas âge, son apparence physique a été comparé à un des anges de Botticelli. Grand-duc Vladimir Alexandrovich de la Russie surnommé son« The Baby Amiable » en raison de sa bonne nature.Comme un enfant en bas âge, Maria peu une fois échappé de son bain et couru nue et descendre le couloir du palais, tandis que sa nourrice irlandaise distrait, Margaretta Eagar, qui aimait la politique, a discuté de l'affaire Dreyfus avec un ami.« Heureusement, je suis arrivé juste à ce moment, ramassée et fait son retourà Miss Eagar, qui parlait encore Dreyfus, » a rappelésa tante, la grande-duchesse Olga Alexandrovna de Russie.Ses sœurs plus âgées se sont opposés à notamment Maria dans leurs jeux et une fois visé à Maria comme leur « demi-soeur » parce qu'elle était si bon et jamais obtenu dans le malheur, a rappelé Margaretta Eagar dans ses propres mémoires.Toutefois, à l'occasion l'humeur douce Maria pourrait être espiègle.Une fois, comme une petite fille, elle a volé certains biscuits de table de thé de sa mère.Comme une punition pour son comportement surprenant, la gouvernante et Alexandra suggèrent qu'elle soient envoyés au lit ; Cependant, Nicholas s'opposait, déclarant :"J'ai toujours eu peur des ailes de plus en plus.Je suis heureux de voir qu'elle est seulement un enfant humain. »Edwards a fait remarquer que l'amour pour son père de Maria a été « marqué » et elle a souvent essayé d'échapper à la pépinière de « aller à Papa. »Quand le Tsar était malade de la typhoïde, la petite fille a couvert un portrait miniature de lui de baisers tous les soirs.Maria et Anastasia étaient habillés de la même façon pour les occasions spéciales, quand ils portaient les variations de la même robe. Elle avait tendance à être dominé par sa sœur cadette enthousiaste et énergique.Lorsque Anastasia trébucher ceux qui marchait, taquine d'autres ou provoquées par une scène avec son théâtre, Maria toujours essayé de s'excuser, bien qu'elle ne pourrait jamais cesser sa sœur cadette.[Maria avait des goûts simples et était tellement généreux qu'elle était parfois mises à profit par ses sœurs, qui a surnommé son « Bow peu gras ».En 1910, sa sœur âgée de quatorze ans Olga persuadé ten-year-old Maria d'écrire leur mère une lettre demandant qu'Olga lui être donné véritable salle et pouvoir laisser tomber ses habits.Maria a tenté de persuader sa mère que c'était sa propre idée d'écrire la lettre.Ami de sa mère, Lili Dehn, m'a dit que Maria n'était pas aussi animée comme ses trois sœurs, elle savait que son propre esprit. Maria avait un talent pour le dessin et a mis au point bien, toujours à l'aide de sa main gauche, mais était généralement indifférent à son travail scolaire.Elle était étonnamment forte et parfois amusé elle-même, en montrant comment elle pourrait soulever ses tuteurs du sol. Bien que généralement doux-natured, Maria pourrait également être têtu et parfois paresseux.Sa mère s'est plaint dans une lettre que Maria a été grincheux et « poche » aux gens qui lui irrité.Young Maria apprécié des flirts innocents avec les jeunes soldats qu'elle a éprouvées au Palais et sur les vacances en famille.Elle aimait particulièrement les enfants et, si elle n'avait pas été une grande duchesse, aurait aimé rien de plus qu'à épouser un soldat russe et élever une famille nombreuse. Maria était friand de soldats dès un très jeune âge, selon Margaretta Eagar :Un jour la petite Marie la grande-duchesse était regardant par la fenêtre un régiment de soldats défilent et s'écria: « O ! J'adore ces chers soldats ; Je tiens à embrasser tous!" J'ai dit: « Marie, peu de jolies filles n'embrassent soldats. » Quelques jours après nous avons eu une fête d'enfants, et les enfants de Constantin le Grand duc figuraient parmi les invités.L'un d'eux, ayant atteint douze ans, avait été mis dans les Corps de Cadets et est venu dans son uniforme. Il a voulu baiser sa petite cousine de Marie, mais elle a mis sa main sur sa bouche et recula de l'étreinte offerte. « Go away, soldat, » dit-elle, avec beaucoup de dignité. « Je n'embrasse soldats. » Le garçon a été grandement plaisir à être pris pour un vrai soldat et pas un peu amusé en même temps.Lettres d'Alexandra révèlent que Maria, l'enfant moyen de la famille, parfois senti précaires et exclu par ses sœurs aînées et craint qu'elle n'était pas aimé autant que les autres enfants. Alexandra lui a assuré qu'elle était aussi très cher aimait comme ses frères et sœurs. À onze ans, Maria a développé apparemment le béguin douloureux sur l'un des jeunes hommes qu'elle avait rencontré.« Essayez de ne pas laisser vos pensées m'attarder trop sur lui, c'est ce qu'a dit notre ami, » Alexandra a écrit à son sur 6 décembre 1910.Alexandra a informé sa troisième fille à garder ses sentiments cachés parce que d'autres diront des choses désobligeantes à elle sur son écrasement."On ne doit pas laisser les autres voir ce qu'on se sent à l'intérieur, quand on saitQu'on considère pas approprié. Je sais qu'il vous aime comme une petite soeur et tiens à vous aider à ne pas le fairehttp://nikolaj2.tw1.ru/index.php/zhivotnye-v-tsarskom-dome/poslednie-angely-na-zemle
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Set of ten orders belonging to Nicholas II.
1. Badge of the Order of St. Vladimir 4th Degree
2. France, Croix de Guerre with swords. (1915)
3. Medal commemorating the coronation of Emperor Alexander III. (1884)
4. Medal commemorating the reign of Alexander II. (1896)
5. Medal commemorating the Bicentenary of the victory at Poltava. (1909)
6. Medal commemorating the Centenary of the Patriotic War of 1812. (1912)
7. Medal commemorating the Tercentenary of the Reign of the House of Romanov. The obverse side bears a portrait of Nicholas II.(1913)
8. Medal commemorating the Bicentenary of the Battle of Gangut. (1914)
9. Denmark Badge of the Order of Daneborg (the Danish flag)
10. Greece Badge of the Order of the Saviour.
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AUTRE LIEN DE PHOTOS COLORISEES...
http://guddipoland.deviantart.com/art/Palace-Grounds-188712745
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Prince Felix Yussupov: c. 1915.
Félix Felixovitch Ioussoupov ou Félix Ioussoupoff ou encore Félix Youssoupov
(en russe Феликс Феликсович Юсупов), Feliks Feliksovitch Iousoupov, prince Ioussoupov et comte Soumakorov-Elston (russe : Князь Юсупов и Граф Сумакоров-Эльстон), né le 11 mars 1887 à Saint-Pétersbourg et mort le 27 septembre 1967 à Paris, est un prince russe, au prédicat d’Altesse sérénissime admis comme l’équivalent du russe сиятельство.
Il est particulièrement célèbre comme maître d’œuvre de la conjuration qui conduisit à l’assassinat de Raspoutine, le favori du couple impérial, le 30 décembre 1916, peu de temps avant la Révolution de Février.
La famille Ioussoupov était d'origine tatare. Elle descendait du khan de la horde Nogaï Youssouf-Mourza, mort en 1556.
Le prince Félix Felixovitch Ioussoupov est le fils du comte Felix Felixovitch Soumarokov-Elston (1856-1928) et de la princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupova (1861-1939).
Ainsi par sa mère, le prince Felix Ioussoupov descend du khan de la Horde Nogaï Youssouf-Mourza, du prince Potemkine et des comtes Louvradoux de Ribeaupierre et, par son père, le prince Felix Ioussoupov descend de deux des plus anciennes familles de la noblesse russe, les Soumarokov et les Tiesenhausen, et serait l'arrière-petit-fils
du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV.
La fortune des Ioussoupov : « plus riches que le tsar »
La mère du prince Felix Felixovitch, la princesse Zénaïde, était réputée être plus riche que le tsar lui-même. En 1917, sa fortune était estimée à 600 millions de dollars de l’époque (près de 100 milliards de dollars actuels) et était composée de plusieurs millions d’hectares de terres — une des propriétés Ioussoupov, sur la Caspienne, s’étendait sur près de 250 kilomètres de long, de participations dans plus de 3 000 sociétés, de quartiers entiers de Moscou et Saint-Pétersbourg et d’une superbe collection d’œuvres d'art. La famille résidait le plus souvent dans son palais du 94 quai de la Moïka à Saint-Pétersbourg mais également dans son domaine moscovite d’Arkhangelskoye, ses villas de Koreiz et de Kokoze en Crimée, ou encore dans l’immense domaine de Rakitnoïe, en Ukrain]. En outre, au cours des siècles, la famille amassa des mines de charbon et de fer, des industries diverses, des gisements pétrolifères, des moulins à farine…
Felix Yussupov and Irina Alexandrovna Yussupova: 1916.
Cette fortune provenait des terres des khans de la horde Nogaï, conservées par leurs descendants mais également des dons reçus des tsars en récompense des services rendus par les Ioussoupov. L'arrière-grand-père de Félix, le prince Nicolas Borisovitch Ioussoupov, était également, au milieu du XIXe siècle, un des premiers membres de la haute noblesse russe à investir une partie importante de sa fortune dans l’industrialisation de la Russie. Certaines propriétés Ioussoupov, comme Rakitnoïe, devinrent ainsi de véritables centres industriels, employant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Le prince Félix Felixovitch Ioussoupov était le fils cadet de la princesse Ioussoupova et du comte Félix Soumarokoff-Elston.
La princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupov apporta à ses deux fils toute son affection maternelle, les gâtant outre mesure.
Les liens unissant la princesse Zénaïde Nikolaïevna Ioussoupova à son fils Félix furent très forts. Entre la mère et le fils existait une similitude de caractère, de goût et une ressemblance physique. La beauté de la princesse subjugua le prince Félix : « Ma mère était charmante. Avec une taille svelte et mince, élégante, avec des cheveux très foncé, un teint basané et ses yeux bleus qui brillaient comme des étoiles, elle n'était pas seulement intelligente, elle était instruite, artiste, pleine de charme, d'une grande bonté de cœur, rien ne peut résister à ses charmes. »
Quant au comte Felix Felixovitch Soumarokov-Elstone, il fut un père distant. En cette fin du XIXe siècle, les familles de l'aristocratie russe tentaient d'éloigner leurs enfants du luxe et de la magnificence des palais. En revanche, les deux enfants de la princesse Ioussoupov vécurent dans la splendeur et le luxe des palais de la famille, leur mère craignant de se séparer d'eux. Nikolaï et Félix devinrent des enfants capricieux à qui l'on ne pouvait rien refuser. Cette éducation laxiste donna de mauvais résultats, les deux jeunes garçons manquant de discipline et de maintien. Seul leur père, souvent absent, possédait un ascendant sur eux. Les jeunes garçons livrés à eux-mêmes dans ces immenses palais imposaient leurs lois aux domestiques, précepteurs, professeurs. Connaissant à l'avance la réaction de la princesse, aucun n'osait contredire les jeunes garçons. Malgré leur jeune âge, les deux enfants comprirent très vite l'ascendant que leur permettait leur position et devinrent tyranniques avec le personnel.
Le prince Nikolaï Felixovitch, frère aîné de Félix, fut un jeune homme suffisant à l'orgueil incommensurable. Dès son plus jeune âge, il vécut une vie dissolue.
Felix and Irina Youssoupoff Interview 1967
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(colonne gauche ) le fond musical du blog sera supprimé
En 1908, un duel pour une femme mariée mit un terme à sa courte vie. Cette mort prématurée, à l'âge de 25 ans, fit écho à la malédiction qui planait sur la maison princière des Ioussoupov : le fils aîné de cette richissime famille ne devait pas atteindre ses 26 ans. Selon la croyance, cette punition infligée aux Ioussoupov avait pour origine la conversion de leurs ascendants musulmans à l'orthodoxie russe. Le prince Nikolaï Felixovitch Ioussoupov s'éprit de Maria Manteuffel, une femme mariée. Six mois avant son 26e anniversaire, le jeune prince fut tué en duel par le comte Arvid Manteuffel, le mari jaloux (1908). La mort de son frère aîné fait de Félix l’héritier de la plus grosse fortune de Russie et l’homme le plus riche d’Europe.
Après des études à l'école secondaire Gurevitch à Moscou dont il sortit diplômé, de 1909 à 1912, le prince Félix Felixovitch effectua de nombreux voyages en Europe. Dans le même temps (1910), il dirigea l'Automobile Club installé dans le bâtiment de la Compagnie d'assurances russe et étudia à l'University College d'Oxford où il fonda l'Oxford University Russian Society dont il sortit diplômé. De 1915 à 1916, afin de se préparer aux examens d'officier, il entra au corps spécial des pages.
Le grand-duc Dmitri Pavlovitch de Russie, l'un des complices dans l'assassinat du staretz Raspoutine
Une personnalité complexe
En Russie, on disait du prince Félix Felixovitch Ioussoupov qu'il était « le plus bel homme de tout l'Empire ». Ces paroles, tenues par l'aristocratie saint-pétersbourgeoise, n'étaient pas des paroles exagérées. Comme sa mère, la princesse Zinaïda, le prince était d'une grande beauté, son visage aux traits fins de type asiatique, ses yeux d'un bleu foncé attirait les compliments des membres de la famille et ravissait sa mère.
Ce prince élégant, raffiné, doté d’une grande intelligence, amateur d'art, au goût très sûr, vouant un véritable culte à la beauté mena une double vie. Cette personnalité angoissée et émotive éprouva pour Oscar Wilde une véritable fascination : comme le célèbre écrivain, il afficha son homosexualité. Félix éprouva également une attirance pour les sciences occultes.
Travesti en femme, il écuma les différents cabarets de la capitale impériale, sa beauté, sa taille souple capta l'intérêt des officiers de la garde impériale, ces derniers se méprenant sur sa véritable identité lui faisait une cour empressé]. Le jeune Félix Felixovitch Ioussoupov mena une vie extravagante, scandalisant son entourage par sa vie dissolue. Dans son autobiographie, il expliqua avoir passé beaucoup de temps avec les tziganes. Sa beauté et son aspect androgyne, sa taille souple lui donnent la possibilité de se travestir en femme. Il aimait revêtir les robes et les bijoux de sa mère ; ainsi paré, il se rendait dans différents restaurants et autres célèbres endroits de Saint-Pétersbourg. Il semblerait que son frère aîné et sa jeune maîtresse Polia l'avaient incité à se travestir. Selon d'autres sources, la princesse Zénaïde espérait une fille, mais ce fut un garçon, elle lui donna le prénom de Félix mais l'habilla en fille jusqu'à l'âge de cinq ans, ce qui, pour certains expliquerait les tendances du jeune homme pour les travestissements. Il s’amuse également à errer dans Saint-Pétersbourg déguisé en mendiant. Il consomme volontiers de l'opium. Après son union avec la grande-duchesse Irina Alexandrovna de Russie, il continue à avoir des aventures homosexuelles. Il a une préférence pour les hommes virils
Un soir, le jeune prince revêtit l'une des plus belles robes de sa mère, se para de bijoux et de précieuses fourrures pour se rendre dans l'un des endroits les plus en vue de Saint-Pétersbourg. Au cours de la soirée, le collier de perles se rompit, celles-ci se répandirent sur le sol. Sans attendre, les amis du prince se mirent à leur recherche, beaucoup furent retrouvées mais d'autres échappèrent aux regards des convives ; elles furent ramassées par le propriétaire des lieux.
Ce dernier connaissant le prince travesti les rapporta à ses parents. Son attirance pour le travestissement fut découverte. Son père entra dans une grande colère et lui ordonna d'abandonner ses déguisements féminins et de se conduire en homme.
Pendant quelque temps, le prince abandonna ses habitudes de travesti, mais très vite il retourna à ses penchants.
Plus tard, le grand-duc Dmitri Pavlovitch de Russie, l'un des complices dans l'assassinat de Raspoutine, fut vraisemblablement l’amant du prince Félix Ioussoupov.
Ces comportements ne l’empêchèrent pas d’être un proche de la grande-duchesse Élisabeth, sœur de la tsarine et veuve du grand duc-Serge. La grande-duchesse, devenue religieuse après l’assassinat de son mari en 1905, sera la directrice spirituelle et la confidente du jeune Félix, passablement bouleversé par la mort de son frère. Il rendit également visite à l'impératrice Alexandra dans son boudoir mauve, cette dernière l'avait pris sous sa protection. Incorrigible, en l'absence de l'impératrice, le prince critiqua les tenues vestimentaires et le
goût d'Alexandra Fiodorovna pour la décoration de ses appartements.
Son mariage avec Irina Alexandrovna
Après une jeunesse dorée, le 22 février 1914, avec le consentement de l'empereur, Félix Ioussoupov épousa la princesse Irina Alexandrovna, nièce de Nicolas II à l'église du palais Anitchkov.
Des mains du tsar, le couple reçut en cadeau de mariage un sac contenant 29 diamants
De cette union naît la princesse Irina Felixovna Ioussoupov, dite « Baby », morte en 1983, épouse du comte Nikolaï Dmitrievitch Cheremetev.
Le couple Ioussoupov, a priori si dissemblable, résista à toutes les épreuves. Uni à une des plus belles princesses de l'Empire, le prince si futile resta jusqu'au terme de sa vie un époux respectueux, éprouvant pour la grande-duchesse des sentiments très forts.
La princesse Irina Felixovna Ioussoupov assise sur les genoux de sa mère, la grande-duchesse Irina Alexandrovna de Russie ; debout, le prince Félix Felixovitch Ioussoupov (1916)
Raspoutine et Félix Youssoupoff
De retour en Russie, l'ascendance qu'exerce Raspoutine sur la famille impériale le fait souffrir et le plonge dans une profonde tristesse. Le staretz envoûte la tsarine et met en péril le trône de Russie.
Une autre hypothèse, évoquée notamment par Vladimir Volkoff, expliquerait le résolution du jeune Félix par son appartenance aux services secrets anglais. Ceux-ci, effrayés par l'influence du très germanophile Raspoutine, poussèrent le prince Youssoupoff à le supprimer en s'appuyant sur ses relations et sa quasi immunité juridique.
En tuant Raspoutine, Félix Youssoupoff exercera sans doute une vengeance. Son père, le général Youssoupoff, gouverneur-général de Moscou, avait été spectaculairement limogé en 1915 pour avoir critiqué le régime impérial. Sa mère, la princesse Zenaïde, avait également été déclarée indésirable à la Cour après avoir demandé à la Tsarine de renvoyer Raspoutine.
L'organisation du complotEn 1916, il entendit une conversation concernant "Grichka" (diminutif de Gregori) Raspoutine. Cette conversation eut lieu entre des monarchistes russes parmi lesquels se trouvait Vladimir Pourichkevitch. Sa décision fut prise : il faut, par tous les moyens, empêcher le staretz de nuire à la sainte Russie. Pour cela, Félix commence, malgré sa répulsion pour Raspoutine, à se lier avec lui prétextant une quelconque maladie qui nécessite des séances d'hypnotisme. Puis il cherche des complices qui pourront lui venir en aide pour mener à bien son entreprise. Dans le même temps, il imagine un plan pour attirer Raspoutine chez lui au palais de la Moïka à Saint-Pétersbourg, afin de l'assassiner.
Félix Youssoupoff informe certaines personnes sur ses intentions à l'égard du staretz. Un groupe d'hommes excédés par la vie scandaleuse et le danger que fait courir "Grichka" au trône de Russie se rapproche du prince. Il s'agit du député de droite Vladimir Pourichkevitch, du grand-duc Dimitri Pavlovitch, du chevalier garde Soukhotine et du docteur de Lazovert qui fournira le cyanure.
L'assassinat accompli, le prince Youssoupoff et ses complices seront incapables de garder le silence. La Tsarine réclamera l'exécution immédiate de Youssoupoff et de Dimitri Pavlovitch. Mais les autorités pétersbourgeoises refusèrent d'arrêter les responsables d'un acte soutenu par la population. Félix sera finalement assigné à résidence dans son domaine de Rakitnoïe (oblast de Koursk) par Nicolas II de Russie après avoir été entendu par le président du Conseil.
"En exil"
En 1919, Il fut contraint de quitter la Russie à bord d'un dreadnough de la marine de guerre britannique envoyé à Yalta (Crimée) par le roi d'Angleterre pour sauver ses cousins russes, membres de la famille impériale. Sa présence d'esprit et son sens de la négociation lui permettront de sauver une partie de sa belle-famille.
Installé dans un premier temps à Londres, le prince Youssoupoff fut une des chevilles ouvrières de la Croix-Rouge russe.
En 1920, il s'établit avec sa femme à Paris où il crée en 1924 la maison de couture Irfé, installée rue Duphot. Son épouse lui sert de mannequin pour présenter les différents modèles de ses collections. Ami de Kessel, Cocteau ou du comte Boniface de Castellane, il resta, jusqu'à sa mort et malgré son refus de tout engagement politique, une des grandes figures de l'émigration russe et de la société mondaine parisienne.
La fortune colossale des Youssoupoff avait été confisquée par les Soviets dès1917. Les avoirs placés à l'étranger avaient été rapatriés dès 1914 pour des motifs patriotiques.
Mais les Youssoupoff réussirent à sauver nombre d'objets précieux au premier rang desquels on trouve deux Rembrandt, vendus au début des années-20 et la perle [[Pelegrina]), vendue en 1953. Leurs ventes leur assureront de solides moyens de subsistances.
Le prince Youssoupoff intenta par ailleurs un procès au département du Finistère et entra, en 1956, en possession du château de Kériolet, ancienne propriété de son arrière grand-mère, la princesse Zénaïde Narichkine-Youssoupoff. La charité du prince Youssoupoff, bien que discrète était importante. Ainsi, il se rendait au chevet des malades dépourvus de famille et il aida financièrement le grand-duc Théodore Alexandrovitch qui vivait dans la pauvreté. Anti-communiste viscéral et résolument anti-nazi, il donna également d'importantes sommes d'argent à des mouvements de résistance.
Le prince Félix Youssoupoff est l'auteur de plusieurs ouvrages.
1920 à leurs morts en 1967 et 1970. Leurs adresses à Paris et en région parisienne étaient les suivantes:
Le prince et la princesse Youssoupoff ont vécu en exil en France de- De 1920 à 1939: 27, rue Gutenberg, à Boulogne-sur-Seine.
- De 1939 à 1940: Ils louèrent une maison à Sarcelles, rue Victor Hugo.
- De 1940 à 1943: Ils habitèrent successivement rue Agar et rue La Fontaine(XVIe arrondissement).
- De 1943 à leurs morts: 38, rue Pierre Guérin (XVIe arrondissement), dans unemaison achetée à Madame Bottin, propriétaire du dictionnaire du même nom.
Il fut inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) où il repose en compagnie de son épouse la princesse Irina Alexandrovna, de sa mère et du comte et de la comtesse Chérémétieff.Le rapatriement des dépouilles des Youssoupoff au mausolée d'Arkhangelskoïeest régulièrement évoqué.
Les Youssoupoff aujourd'huiEn 2004, Xenia Sfiris, petite-fille et unique héritière de Félix Youssoupoff, a demandé à la Fédération de Russie de lui restituer une partie de la fortune familiale, arguant du fait que la propriété était maintenant un droit constitutionnel en Russie et que les bases juridiques des nationalisations de 1917 étaient inexistantes.
Elle conclut sa lettre au président Poutine en faisant part de son incompréhension du fait que lors de ses visites à Saint-Pétersbourg, elle soit contrainte de descendre à l'hôtel au lieu de résider dans l'un des palais familiaux. Ces démarches n'ont naturellement abouti qu'à un refus des autorités russes.
Xenia Sfiris reste néanmoins très liée à la Russie. Un oukase spécial de Vladimir Poutine lui a rendu la citoyenneté russe en 2000. L'héritière des Youssoupoff préside par ailleurs l'association française des amis du théâtre Mariinsky.
Depuis la mort de Félix Félixovitch, personne n'a été autorisé à relever le titre de prince Youssoupoff même si sa petite-fille s’intitule souvent comme tel.
Raspoutine hantera le prince Youssoupoff jusqu'à sa mort ; il était en proie à des cauchemars tenaces et peignait des tableaux inquiétants représentants des monstres mi-homme, mi-animal. Ne pouvant plus supporter ces tableaux représentant des figures hideuses, sa fille les vendra à la mort de ses parents.1927, il publie un opuscule intitulé "J'ai tué Raspoutine" éclaircissant les circonstances du meurtre du gourou de la Tsarine. Cet ouvrage lui vaudra un procès de la part de Maria Raspoutine, fille de la victime. Dans les années 1950, le prince publiera ses mémoires, en deux volumes, sous les titres "Avant l'exil" (1887-1919) et "Après l'exil" (1919-). Ces différents ouvrages rencontrèrent un succès certain et sont encore régulièrement réédités.
Source WikipédiaMausolée de la famille Ioussoupov à Arkhangelskoïe
http://la-saga-des-derniers-romanovs.over-blog.com/article-3
0379150-6.html#comment91084010
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