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    Découvrez sur cette page quelques extraits de lettres issues de la correspondance d'Olga avec ses proches, accompagnées de lettres originales et de quelques créations réalisées

    par la grande-duchesse!

     

     

    Signature d`Olga en 1916

     

    "Tu es emplie d’angoisse pour la souffrance des autres. Et nul chagrin ne t’as jamais laissée froide. Tu es impitoyable seulement envers toi-même, toujours froide et sans pitié. Mais si seulement tu pouvais voir ta propre tristesse avec recul, une fois seulement avec un esprit aimant. Oh, comme tu aurais pitié de toi-même, comme tu pleurerais tristement.

    A ma maman adorée – Olga", avril 1917.

     

     

    Peinture d'Olga.

     

    [ Lettre d’Olga adressée au tsar Nicolas II, le 16 août 1904. ]

    Peterhof

    Cher Papa,

    Il pleut très fort aujourd’hui aussi nous sommes restés à la maison. Maria a fait une sieste cet après-midi. Anastasia a rampé sous le lit de Maria et a dormi là, en dessous du lit.

    Quand elle s’est réveillée nous avons tous ri, et elle aussi. Nous attendons ton retour avec impatience. Est-ce qu’il fait beau là où tu es?

    Je n’ai pas vu Maman et notre frère, j’espère pouvoir les voir ce soir avant l’heure du bain. Je t’envoie un gros baiser très cher Papa.

    Olga.

     

      

      

    [ Lettre d’Olga adressée à Alexandra Fedorovna, le 4 décembre 1908. ]

    De tout mon cœur, je te remercie très chère Maman pour ton adorable petit mot, je t’embrasse tendrement pour cela, je ne m’en séparerai jamais. J’essaierai de faire ce que tu m’as écrit dedans. Excuse-moi de ne pas t’avoir vu seule chère Maman. Je ne peux donc pas te dire ce que je voulais, mais ce sera plus facile de te le dire en l’écrivant, mais je n’ai pas le temps maintenant.

    Que Dieu te bénisse. Baisers de ta fille dévouée,

    Olga.

     

    Peinture d'Olga en 1910.

    Dessin d'Olga en 1910.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Alexandra Fedorovna, le 12 janvier 1909. ]

    Ma chère Maman adorée,

    Je t’écris une lettre en réponse à la tienne, qui était si gentille. J’essaierai de faire tout ce que tu m’as écrit. Ce n’est pas toujours très facile avec Marie, car elle se met en colère pour n’importe quoi et elle se contrarie pour un rien.

    Chère Maman, cela m’aide beaucoup lorsque tu m’écris ce que je dois faire. J’essaierai de le faire le mieux possible.

    Tendre baiser de ta fille dévouée,

    Olga.

    Que Dieu te bénisse.

     

      

      

    [ Lettre d’Olga adressée à sa grand-mère, l’impératrice douairière Marie Fedorovna, 1911. ]

    Je suis assise sur le pont arrière [du yacht], le soleil est merveilleux et brûlant. Ce matin je me suis baignée pour la première fois avec Maria. Le temps était magnifique.

      

    Il fait toujours chaud cet après-midi, spécialement dans ma cabine, qui se trouve côté soleil. Dans l’après-midi, nous sommes allés sur l’île [qui se trouve dans le parc du palais à Tsarskoïe-Selo]. Papa jouait pendant que je me réchauffais au soleil avec Anastasia.

     

    Dessin d'Olga.

    Peinture d'Olga en 1914.

     

    [ Lettre d’Olga adressée au Père Grigory Raspoutine (non datée) ]

    Mon cher et précieux ami,

    C’est tellement triste de ne pas vous avoir revu depuis tout ce temps. Je m’ennuie de vous et pense souvent à vous. Où allez-vous passer les vacances de Noël? Je vous en prie, écrivez-moi. Je suis toujours si heureuse de recevoir une lettre de votre part.

    Vous rappelez-vous ce que vous m’avez dit au sujet de Nikolaï? Ah, si vous saviez comme c’est difficile pour moi de suivre votre conseil. S’il vous plaît, pardonnez ma faiblesse mon bon ami. Que Dieu permette à Maman d’aller mieux cet hiver, ou je serai très triste.

    Je suis très heureuse de pourvoir voir de temps en temps le Père Feofan. Je l’ai croisé il n’y a pas longtemps dans la nouvelle cathédrale à Yalta. Notre petite chapelle privée est très jolie. Au revoir, mon cher et précieux ami, c’est l’heure du thé pour moi. Priez pour votre fidèle amie.

     

      

    "Si vous avez le second volume de "Notre Dame de Paris" envoyez le moi je vous en prie. Olga Romanoff. 13 Mars 1914." - Lettre d'Olga écrite en français pour Pierre Gilliard(?) en 1914.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Olga Alexandrovna (sœur de Nicolas II), le 21 juin 1917. ]

    Ma chérie, chère Marraine,

    Je suis extrêmement touchée par ta jolie lettre. Je voulais avoir une conversation de « cœur-à-cœur » avec toi lorsque nous étions à Kiev, mais je n’en ai pas eu l’opportunité.

    Ma pauvre Maman s’ennuie terriblement. Je ne n’arrive pas du tout à m’habituer à notre nouvelle vie ici [Olga et sa famille sont emprisonnées au palais Alexandre depuis maintenant trois mois], bien que dans l’ensemble je peux être heureuse à l’idée de nous retrouver tous ensemble en Crimée [où la famille possède un palais]. Je suis terriblement triste en pensant à nos chères nièces et à leurs parents, ainsi qu’à notre pays. Petites poupées! Mais c’est deux fois plus difficile pour toi, ma tante chérie. Puisse Dieu te protéger.

    Je t’embrasse ainsi que Mitia. Je t’aime de tout mon cœur.

    Ta filleule adorée,

    Olga.

    Lettre d'Olga écrite pour Valentina Ivanova Chebotaryova en 1917.

     

    [ Lettre d’Olga adressée à Anna Vyroubova, février 1918. (Les Romanov sont alors emprisonnés à Tobolsk). ]

    Chérie, je suis de tout mon cœur avec toi dans ces jours difficiles. Que Dieu te vienne en aide et te réconforte, ma chérie. Sur la table de maman se trouve la bouteille mauve que tu lui as envoyée, elle nous fait tant penser à toi. Il y a beaucoup de soleil, mais il fait très froid suite à de fortes gelées et au vent.

    Il fait très froid dans les chambres, et spécialement dans la notre, qui se trouve à l’angle de la maison. Nous allons tous bien, et nous marchons souvent dans la cour. Il y a beaucoup d’églises aux alentours, aussi nous entendons toujours les cloches sonner.

    Que Dieu te bénisse, chérie. Comme c’est triste que ton frère et ta sœur ne soient pas avec toi.

    Ton Olga.

     

      

    [ Lettre d’Olga adressée à Anna Vyroubova, mai 1918 (Olga est alors encore retenue à Tobolsk avec Tatiana, Anastasia et Alexei) ]

      

      

    Chérie, je profite de la première occasion pour t’écrire les dernières nouvelles que nous avons eues de notre famille à Ekaterinbourg [où ses parents et sa sœur Maria ont été transférés en avril 1918]. Ils nous ont écrit le 23 avril que le voyage sur les routes raboteuses a été terrible, mais malgré une grande fatigue, ils vont bien.

      

    Ils vivent dans trois pièces et mangent la même nourriture que les soldats. Le petit [Alexei, atteint d’une crise d’hémophilie] va mieux, mais il est encore au lit. Dès qu’il sera assez en forme, nous partirons les rejoindre. Nous avons eu des lettres de Zina, mais aucune de Lili [des amies de la famille]. Est-ce que Alya [sœur d’Anna Vyroubova] et ton frère ont écrit? Le temps s’est adouci, la glace a disparu de la rivière Irtysh, mais rien n’est encore vert. Chérie, tu dois savoir comme tout cela est atroce. Nous t’embrassons tous.

    Que Dieu te bénisse.

    Olga.

     

     

    Olga et Anna Vyroubova en 1916.

     

     

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/lettres-dolga.php

     

     

     

     

     

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    ohsoromanov:

    A drawing of a Mountain landscape by Tsarevich Nicholas Alexandrovich , signed ‘Nicky. 1886. July 22’.

    Another reason to love him.

     

     

     

     

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    ohsoromanov:

    A letter from Alexei.

     

     

     

    http://bulletproofjewels.tumblr.com/page/25

     

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    ohsoromanov:

    Nicky’s Diary at the Day of Alexei’s birth:

    “Weight 4660 gms, length 58 cm, girth of head 38cm, girth of chest 39cm.”

    July 30th 1904 (O.S.)


    “An Unforgettable, great day for us on which so clearly the mercy of God has visited us. At 1:15 in the afternoon Alix gave birth to a son who was given the name of Alexei when praying. Everything had happened remarkably soon - for me at least. In the morning, as usual, I visited Moma, then I received a report from Kokovtsov and the artillery officer. Klepikov wounded at Wafangou, and I went to Alix to have lunch. She was already upstairs, and half an hour later this happy event came about. I have no words worthy enough to be able to thank God for the consolation granted by Him in this year of hard trials. Darling Alix felt quite well. Mama came at 2 and sat long by my side before her first meeting with her new grandchild. At five I went to church service together with the children where the whole family gathered. Wrote a mass of telegrams. Misha arrived from the camp; he assures he has applied for ‘resignation’…”

    Source

     

     

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    Portrait : Grand-Duc Serge Alexandrovitch de Russie

    Écrit par Régine le 9 décembre 2010. Publié dans Portraits, Russie

     

    Evoquer le grand-duc Serge de Russie invite à voyager au coeur de la Russie impériale et à découvrir un personnage résolument dostoïevskien.

      

    Sergej Alexandrovitch Romanov, septième des huit enfants du Tsar Alexandre II (1818-1881) et de la Tsarine Maria Alexandrovna (1824-1880) est né le 11 mai 1857 au Palais Catherine à Tsarkoïe Selo (aujourd’hui Pouchkine), résidence d’été des souverains russes.

     

      

      

    Très proche de sa soeur Maria et de son frère le grand-duc Paul, son enfance se déroule dans les diverses résidences de sa famille : Livadia, Tsarkoïe Selo et Saint Pétersbourg. Il accompagne également sa mère lors de ses séjours à Darmstadt et dans le sud de la France où la douceur du climat convenait à la santé déclinante de l’Impératrice.

     

     

      

    En 1870, destiné, à l’instar de tous les Romanov, à une carrière militaire, Serge Alexandrovitch s’établit définitivement en Russie en compagnie de son frère Paul.

    Très jeune, il manifeste une grande piété assortie d’un acractère secret et ombrageux.

     

      

    Son tuteur, l’Amiral Arseniev encourage ses dons pour les langues. Il parlait d’ailleurs couramment le français et si bien l’italien qu’il pouvait lire Dante dans le texte original. Peintre, musicien, acteur, ses talents sont multiples. Il prend une part active à la guerre russo-turque de 1877-1878 et sera nommé colonel à l’issue du conflit.

    Le décès de sa mère en 1880 et le remariage de son père le tsar Alexandre II

    avec Catherine Dolgorouky signe la fin de l’unité familiale.

    Alors qu’il séjourne à Rome, il apprend l’assassinat de son père (13 mars 1881).

    Cet événement assombrira encore davantage son caractère et renforcera ses idées réactionnaires.

     

      

    Il songe alors à se marier et jette son dévolu sur l’une de ses cousines germaines,

    Elisabeth, princesse de Hesse-Darmstadt (1864-1918), soeur de la princesse Alix de Hesse

    (future tsarine Alexandra) dernière tsarine que connut la Russie.

      

    L’opposition de la reine Victoria, garnd-mère de la princesse Elisabeth ne contrariera en rien les projets matrimoniaux du grand-duc qui épousera sa cousine, devenue Elisabeth Feodorovna

    le 15 juin 1884 au cours de deux cérémonies luthérienne et orthodoxe.

     

      

      

    La nouvelle grande-duchesse connaissait son époux depuis l’enfance.

    Elle avait refusé la main de Guillaume, futur empereur d’Allemagne pour unir son destin à celui d’un mari qui sera davantage un frère pour elle.

      

    Il la comblait de présents (bijoux et fourrures) et était lui-même très soucieux de son apparence.

    Il prisait les chapeaux d’astrakhan et les habits à la coupe parfaite.

    La reine Marie de Roumanie l’a décrit comme un homme froid aux yeux gris acier et quelque peu effrayant. Le grand-duc qui bénéficie de l’absolue confiance de son frère le tsar Alexandre III est nommé gouverneur de Moscou en 1891.

      

    C’est en cette qualité qu’il supervise les cérémonies du couronnement du tsar Nicolas II en 1896 au cours desquelles 1.300 personnes perdent la vie suite à un mouvement de foule incontrôlable.

     

     

      

      

    Tenu pour unique responsable par l’opinion publique et devenu extrêmement impopulaire, le grand-duc Serge sera assassiné le 17 février 1905 par Ivan Kalyayev, socialiste révolutionnaire.

      

    Le grand-duc est inhumé au monastère de Choudov détruit en 1928

    pout édifier à son emplacement le Présidum du Soviet Suprême.

      

    Redécouvert en 1990, son sarcophage fut à nouveau inhumé lors d’une férmonie officielle au monastère de Novospassky à Moscou le 7 septembre 1995.

    Je vous invite en complément à revoir le portrait consacré à son épouse la grande-duchesse Elisabeth (voir rubrique « portraits » ) et à cliquez sur ce lien du site ami de Marina Minelli.

      

    (Un grand merci à Damien B. pour le texte et ses recherches)

     

     

    Sources

    http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/12/

    portrait-grand-duc-serge-alexandrovitch-de-russie/

     

     

     

     

     

     

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    themauveroom:

    The pages from the diary of Nicholas II recording the birth of his daughter Olga on 3/15 November 1895. The grand duchess’ name is underlined three times.

     

     

     

     

     

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    Pour apprécier ces vidéos... cliquer sur le logo central de RADIONOMY

    - colonne de gauche, en bas - le fond musical du blog sera supprimé

     

     

     

     

     

     

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                                            Tsarina Alexandra Feodorovna                                     Imperial Throne of Tsar Nicholas II  

     

     

     

     

     

     

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    Alix

     

     

     

     

     

     

     

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    Xenia Alexandrovna de Russie,

    née le 6 avril 1875 à Saint-Petersbourg, décédée le 20 avril 1960 à Londres.

    Elle fut grande-duchesse de Russie.

    historyofromanovs:

    Court Dress of Grand Duchess Xenia Alexandrovna of Russia, 1875-1960, younger sister of Tsar Nicholas II.

     

      

    Fille d'Alexandre III et de Dagmar du Danemark (Maria Fedorovna).



    Le 6 août 1894 Xenia Alexandrovna de Russie épousa le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch dit

    « Sandro » (1866-1933), (fils de Michel Nicolaevitch de Russie et de Cécile de Bade).

     

      

      

    Sept enfants sont nés de cette union : :

    • Irène (1895-1970) épouse en 1915 le prince Félix Youssoupov
    • Théodore (1898-1968) (cf...)
    • Nicolas (1900-1974) (cf...)
    •  
    • André (1897-1981), en 1918, il épousa morganatiquement Elisy Ruffo-Sasso (1886-tuée en 1940), (fille de Fabrizio Ruffo, duc Sasso), (trois enfants). Veuf, en 1942, il épousa morganatiquement Nadine Mac Dougall (1908-2000), (fille d'Herbert Mac Dougall).
    • Dimitri (1901-1980), en 1931, il épousa morganatiquement Olga Golenistchev-Koutouzov (1903-1969), (fille du comte Serge Golenistchev-Koutouzov) (divorcés en 1947), (un enfant). En 1954, il épousa morganatiquement Sheila Chrisholm (1898-1969), fille de Harry Chrisholm)
    • Rotislav (1902-1978), en 1928, il épousa morganatiquement Alexandra Galitzine (1905-?), (divorcés en 1944), (un enfant). Il épousa morganatiquement Alice Eilken (1923-1996), (divorcés en 1952), (un enfant). En 1954, il épousa morganatiquement Hedwige von Chappuis (1905-1997), (fille de Karl von Chappuis)
    • Vassili (1907-1989), en 1931, il épousa morganatiquement Nathalie Galitzine (1907-1989), (fille d'Alexandre Galitzine), (un enfant).
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    Xenia Alexandrovna and Maria Feodorovna


    Xenia Alexandrovna de Russie fut la sœur de Nicolas II de Russie et du grand-duc Michel Alexandrovich de Russie, tous deux assassinés par les bolcheviks en 1918.



    Xenia with her two firstborn children, her mother Maria and her sister Olga

    magnify

     

    Xenia's second child was born in 1897 so this would be around 1899 or so as shown by the deflating puffed sleeves.

    Xenia Alexandrovna de Russie naquit le 6 avril 1875 au palais d'Antchikov à Saint-Petersbourg. Elle fut baptisée le 17 avril 1875 dans la chapelle du palais d'Hiver à Saint-Petersbourg jour anniversaire de son grand-père le tsar Alexandre II de Russie. La grande-duchesse fut élevée avec ses frères et sœurs au palais de La Gatchina. Enfant, elle fut une petite fille très timide.

    Le 17 février 1880, les nihilistes purent accéder au Palais d'Hiver, ils jetèrent une bombe dans la salle à manger, celle-ci explosa et causa de considérables dommages. La famille impériale dut la vie à un retard pris pour le dîner. Cet attentat jeta le peuple russe frappa d'indignation. L'auteur de cet attentat put prendre la fuite, il se nommait Ivan Khaltourine. Le tsarévitch Alexandre Alexandrovitch de Russie (futur Alexandre III de Russie) envoya ses enfants au palais Yelagin, loin des dangers révolutionnaires.

      

    Le 3 mars 1881, Xenia Alexandrovna de Russie alors âgée de six ans assista au décès de son grand-père assassiné par Ignace Grinevistsky. Dés son accession au trône impérial, Alexandre III de Russie éloigna sa petite famille de Saint-Petersbourg devenue dangereuse pour la sécurité de la famille impériale. Alexandre III de Russie s'installa avec son épouse et ses enfants au palais de La Gatchina au Sud-Ouest de Saint-Petersbourg.

     

      

      

    Ce château fut construit par Paul Ier de Russie, il est vaste, flanqué de tours et ceint de remparts et de hauts murs. Ils vécurent dans une aile du château. Cette partie du palais fut détruite lors de l'occupation nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. La chambre de la grande-duchesse fut identique à celle de ses frères, simplement meublée, comme eux, elle dormit sur un lit de camp.



    Comme ses frères et sœurs, Xenia Alexandrovna de Russie reçut une bonne éducation. Ses enseignants mirent l'accent sur l'étude des langues étrangères. Elle apprit l'anglais, l'allemand, le français. Le couple impérial était convaincu sur la bonne utilisation des temps libres par leurs enfants. La grande-duchesse apprit à cuisiner, la menuiserie et la manière de faire du théâtre de marionnettes, dont elle confectionnait elle-même les vêtements.

     

     

      

    Sassy GD George with his sister Xenia Alexandrovna, around 1890.

      

    Avec ses frères et sœurs, la grande-duchesse partagea les jeux, l'équitation et la pêche à la mouche dans la rivière voisine du château, la Moya. Xenia Alexandrovna de Russie fut également une petite fille très pieuse. Le 27 mai 1883, elle assista au couronnement de ses parents en la cathédrale Uspensky dans l'enceinte du Kremlin à Moscou. La même année, la grande-duchesse accompagna ses parents à Copenhague pour la consécration d'une église orthodoxe russe à Bredgade.

    Xenia Alexandrovna de Russie comme le reste de la famille impériale apprécia les vacances familiales au Danemark. Les réunions de famille au château de Fredensborg furent animées et agréables. Souvent, la grande-duchesse se joignit à ses cousins pour faire du patin à roulettes dans la grande salle Cupola. Ce fut au cours de l'un de ces séjours que la grande-duchesse rencontra sa cousine Marie de Grèce (fille de Georges Ier de Grèce et d'Olga Constantinovna de Russie).

     posted 1 week ago with1 note reblog -

     

    The Three Sons of Tsar Alexander III

    Nicky, Georgiy and Misha as they were known within the Imperial Family, were the three surviving sons of Alexander III. Currently there is not a direct descendant of any of the brothers. (Misha’s son by his morganatic wife, Count Brassov, was killed young in a car accident). 

    Alexandre III de Russie acheta en 1885 une maison située près du château de Fredensborg. La grande-duchesse fut très appréciée au Danemark, le compositeur danois Vlademar Vater lui rendit hommage en composant La Polka Mazurka de Xenia. En dehors des vacances au Danemark, la famille impériale aimait s'évader à bord de leur bateau dans l'archipel finnois. En 1889, le gouvernement finlandais fit construire pour le tsar un pavillon près d'un rapide le Langinkoski. Dans ce lieu, Alexandre III de Russie pêchait le saumon, Dagmar de Danemark faisait cuire le poisson dans sa cuisine.

    En 1884, à l'occasion du mariage d'Elisabeth de Hesse-Darmstadt et du grand-duc Serge Alexandrovitch de Russie, Louis IV de Hesse vint au château de Peterhof avec sa famille. Ce fut la première rencontre de Xenia Alexandrovna de Russie alors âgée de douze ans avec sa future belle-sœur Alix (Alexandra de Hesse-Darmstadt). Elles jouèrent ensemble. En 1888, la grande-duchesse et Alix commencèrent à s'écrire. Xenia Alexandrovna de Russie était Poulet, Alix était Vieille Poule.

    Xenia Alexandrovna de Russie et sa famille vécurent dans la crainte des attentats terroristes révolutionnaires. En 1887, sur le point de prendre le train pour Saint-Petersbourg afin de se rendre au palais de La Gatchina, son père fut informé de la présence d'étudiants transportant des bombes contenues dans des livres, ceux-ci avaient l'intention de les lancer sur la famille impériale.

      

    L'un des cinq étudiants révolutionnaires arrêtés et pendus se nommait Alexandre Illyich Oulianov (le frère aîné de Lénine). En octobre 1888, la famille impériale se rendit dans la région du Caucase, quand brusquement le train dérailla. La grande-duchesse fut la première à sortir de l'épave. Son père avait réussi à maintenir le toit du wagon suffisamment élevé pour leur permettre de ramper vers l'extérieur. Le rapport officiel déclara l'accident ferroviaire du à des facteurs techniques, il ne fut jamais exclu qu'il s'agissait d'une bombe clandestinement introduit à bord du train.

    Grand Duke Alexander Mikhailovich of Russia and his wife Grand Duchess Xenia Alexandrovna

    Grand Duke Alexander Mikhailovich of Russia and his wife Grand Duchess Xenia Alexandrovna



    Xenia Alexandrovna de Russie et son cousin, le grand-duc Alexandre Mickhaïlovitch de Russie dit : Sandro, jouèrent ensemble dans les années 1880, ils commencèrent par lier des liens d'amitié. La grande-duchesse âgée de neuf ans s'éprit du grand-duc Alexandre. Sandro fut un ami de son frère, le tsarévitch Nicolas (futur Nicolas II de Russie). En 1886, âgé de vingt ans, Alexandre Mickhaïlovitch de Russie servait dans la marine impériale russe.

      

    La grande-duchesse alors âgé de onze ans envoya à son cousin Sandro une carte au Brésil, pays où le navire du grand-duc avait fait escale : « Meilleurs vœux et retour rapide , Marin, Xenia ».

    En 1889, Alexandre Mickhaïlovitch de Russie écrivait de la grande-duchesse : « Elle a quatorze ans, je crois qu'elle m'aime ». Xenia et Alexandre désiraient se marier depuis la quinzième année de la grande-duchesse. Jugeant la grande-duchesse trop jeune, le couple impérial ne fut pas décidé à marier leur fille, en outre, il n'avait pas confiance dans le caractère d'Alexandre Mickhaïlovitch de Russie.

      

    En janvier 1894, le grand-duc Michel Nicolaevitch de Russie intervint auprès de l'empereur Alexandre III de Russie, afin d'obtenir la main de Xenia Alexandrovna de Russie.

      

    Dagmar de Danemark se plaignit de l'arrogance et de la grossièreté de Sandro.

      

    Xenia Alexandrovna de Russie épousa le grand-duc Alexandre Mickhaïlovitch de Russie le 6 août 1894 au château de Peterhof. Au cours de leur voyage de noces à Ai-Todor, Alexandre III de Russie tomba malade et décéda le 11 novembre 1894. Son frère aîné succéda à son père, il devint tsar sous le nom de Nicolas II de Russie.



    L'attrait romantique entre Xenia Alexandra de Russie et le Grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie ne dura pas. Au cours de l'année 1907, la grande-duchesse fut enceinte du grand-duc Vassili Alexandrovitch de Russie, à Biarritz, Sandro eut une liaison avec une femme nommée

    "Maria Ivanovna".

    En 1908, la grande-duchesse eut à son tour une liaison avec un Anglais du nom de Fane.

      

    Ils correspondirent l'un et l'autre jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Xenia Alexandrovna de Russie et son époux constatèrent le naufrage de leur mariage. Malgré qu'ils éprouvaient toujours des sentiments l'un pour l'autre, le couple fit chambre à part.

      

    Avant la Révolution russe, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie fut déçu par le déroulement des évènements en Russie et la vie à la Cour impériale.

      

      

    Le grand-duc et son épouse passèrent beaucoup de temps à l'étranger, ils rentrèrent en Russie avant que ne débute la Première guerre mondiale. Après la Révolution d'Octobre, ils se séparèrent mais parvinrent à fuir de la Russie.



    Xenia Alexandrovna de Russie eut des relations étroites avec ses deux frères et son époux avant leur mariage. En 1894, Nicolas II de Russie et Alexandra de Hesse-Darmstadt emménagèrent au Palais d'Hiver, ce jour-là, la grande-duchesse et son époux passèrent la soirée dans la nouvelle salle de billard en compagnie du couple impérial.

      

    La tsarine vécut isolée au sein de la famille impériale, seule Olga Constantinovna de Russie tenta de comprendre l'impératrice. Avec les années, une hostilité grandit entre Xenia Alexandrovna de Russie et Alexandra de Hesse-Darmstadt, la tsarine reprochait à la grande-duchesse, la naissance de la grande-duchesse Irina Alexandrovna de Russie, fille que Xenia Alexandrovna eut avec son amant.

      

    En outre, la grande-duchesse avait donné naissance à des fils en bonne santé,

    Alexandra de Hesse-Darmstadt, en revanche eut quatre filles, mais pas de prince héritier.

      

    En 1902, l'Empire russe attendait désespérement la naissance d'un tsarévitch.

      

    Le 30 juillet 1904 naquit le prince héritier Alexis Nikolaïevitch de Russie, mais pour ses parents, la joie se transforma très vite en inquiétude, en septembre 1904, le couple impérial fut informé sur la terrible maladie dont souffrait le tsarévitch, l'hémophilie.

      

    Le fils malade d'Alexandra de Hesse-Darmstadt, les fils vigoureux de santé de Xenia Alexandrovna de Russie fut, entre la grande-duchesse et l'impératrice une source constante d'antagonisme. Pendant quelques années, la grande-duchesse ignora l'état de santé du petit Alexis Nikolaïevitch de Russie.

      

    En outre, la naissance du tsarévitch donna à Alexandra de Hesse-Darmstadt un total contrôle sur son époux, le tsar Nicolas II de Russie. L'arrivée de Raspoutine créa de fortes tensions. Comme toute sa famille, Xenia Alexandrovna de Russie fut très sceptique quant au staretz.



    La grande-duchesse Xenia Alexandrovna s'exila en Angleterre et vécut séparée de son époux. Le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie décéda le 26 février 1933.

    Le 20 avril 1960 Xenia Alexandrovna de Russie décéda à Londres.

    Elle fut inhumée à Roquebrune-Cap-Martin près de son époux.



    • Marie de Hesse-Darmstadt (grand-mère paternelle)




    sources

    http://www.biographie.net/Xenia-Alexandrovna-de-Russie

     

     risque of you xenia #sitting ontop of your husband ;)

    Rare photos of Irina Alexandrovna and her mother Xenia, 1954.

     

     

     

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    Ainsi finirent les Romanov

    Par Agnus Christophe et Chevelkina Alla, publié le 29/07/1993

      
    Il aura fallu soixante-quinze ans et une enquête sévère pour que soient identifiés à coup sûr les restes de la famille impériale exécutée par les soviets, en 1918 Les circonstances du meurtre sont connues Mais le mystère subsiste sur Anastasia, la petite princesse qui a peut-être échappé au massacre.

     

    "Cette nuit, Balthazar fut assassiné par ses esclaves." Cette phrase d'un poème de Heine, écrite en allemand sur les murs d'une cave d'Iekaterinbourg, dans l'Oural, a hanté les pensées de nombreux Russes et intrigué les historiens pendant soixante-dix ans.

      

    C'est à cet endroit-là, disait l'Histoire, que le tsar Nicolas II, sa famille et sa suite avaient été exécutés, le 17 juillet 1918. Pourtant, malgré la reconnaissance du meurtre par le gouvernement bolchevique et la publication, en 1924, d'une enquête accablante d'un juge "blanc", Sokolov, beaucoup continuaient à croire à la survie de la famille impériale: pas de corps, pas de meurtre. Des "enfants" rescapés - Alexis, Maria, Tatiana et, surtout, Anastasia - n'étaient-ils pas apparus un peu partout dans le monde, revendiquant leur part de l'histoire tragique des Romanov?

     

    Plus de doute depuis le 9 juillet 1993: les neuf squelettes exhumés d'une forêt de l'Oural en 1991 sont bien ceux du tsar Nicolas II, de la tsarine Alexandra, de trois de leurs filles et de membres de leur suite. D'après, du moins, les analyses génétiques du laboratoire de médecine légale du ministère de l'Intérieur britannique. Sauf que cette confirmation ne fait, paradoxalement, que relancer l'un des plus grands mystères du siècle.
     

      

    En 1976, Gueli Riabov est un homme comblé. Le film dont il a écrit le scénario, "Né par la Révolution" - une histoire de la police soviétique - est un succès, applaudi par les critiques comme par le public.

      

    Nikolaï Chtchelokov, ministre de l'Intérieur - dont il est très proche - lui demande de se rendre à Sverdlovsk, dans l'Oural, pour rencontrer les policiers locaux et parler du film.

     

    Au moment de se séparer, le ministre ajoute: "Et allez faire un tour à la maison Ipatiev. Descendez dans la cave. J'y ai été, vous verrez, c'est très bizarre..." Riabov est plus que surpris: celui qui lui parle ainsi est un proche de Brejnev. Un ministre de l'URSS. Et la maison Ipatiev n'est pas un bâtiment comme les autres: c'est là, dans l'une des caves, que la famille impériale a été assassinée. Autrefois, avant la Révolution, Sverdlovsk s'appelait Iekaterinbourg.

     

    Riabov suit le conseil. La police lui ouvre les portes, normalement closes. Il visite les pièces une à une. "En arrivant dans la cave, raconte-t-il aujourd'hui, j'ai eu un frisson. J'ai compris la remarque du ministre: je vivais un moment de véritable mysticisme. Un instant de vérité. J'ai senti, à regarder ce mur où les balles se sont fracassées, que des innocents étaient morts.

      

    Que je devais, moi, Gueli Riabov, trouver la vérité."
    Voyant son intérêt pour cette histoire, les policiers lui présentent le Pr Alexandre Avdonine, de l'université de l'Oural.

     

    Ce géologue, docteur ès sciences, connaît bien l'épisode de 1918. Riabov lui confie son ambition. "C'est impossible! assure d'abord le scientifique. Le tombeau a peut-être été recouvert par des constructions, tout a changé depuis 1918, c'est une tâche insensée!" Mais si fascinante: retrouver le corps du tsar. Avdonine n'hésite pas longtemps. Riabov rentre à Moscou.

      

      

    Grâce à son statut particulier - scénariste lié au ministère de l'Intérieur - il obtient l'accès aux documents secrets de la bibliothèque Lénine et des archives centrales de la révolution d'Octobre. Il y déniche quelques témoignages évoquant le trajet effectué par le véhicule transportant les corps. Rien, cependant, de suffisant. Heureusement, ses amis policiers ont retrouvé, à Leningrad, les coordonnées de Rima Yourovskaïa.

     

    Elle est la fille de Jacob Yourovski, l'officier bolchevique qui dirigeait l'exécution du tsar. Son frère, amiral en retraite, dispose d'un document fabuleux: une note destinée au comité central et à plusieurs personnes du gouvernement de l'époque. Un récit froid, méthodique, de l'exécution et de l'enterrement. Signé Yourovski.
     

    Le 17 juillet 1918, écrit-il, à 2 heures du matin, il a fait descendre toute la famille impériale dans la cave.

    Officiellement pour raison de sécurité.

     

    Quand le tsar, la tsarine, les cinq enfants, le Dr Botkine et les trois domestiques de la suite sont réunis, l'officier annonce la sentence de mort et dégaine immédiatement. Onze hommes tirent ensemble. Chacun, peu avant, s'était vu désigner une "cible". Mais rien ne se passe comme prévu: les balles semblent ricocher sur les grandes-duchesses. Alors, les soldats, surexcités, terminent leur travail à coups de crosse et de baïonnette... Un carnage.

     

    Les morts sont ensuite chargés sur une camionnette, et transportés hors de la ville. Dans le bois des Quatre-Frères, les corps sont déshabillés avant d'être jetés dans une mine.

     

     

      

      

      

      

    Les soldats découvrent alors que les jeunes filles ont des corsages doublés de bijoux. Une cachette et un gilet pare-balles efficace. Le lendemain, Yourovski revient chercher les corps. Pour mieux les cacher. Malheureusement, son véhicule s'embourbe, peu après le passage d'une voie ferrée. L'officier est pressé.

     

    Au loin, on entend la canonnade. Les "blancs", venus de Sibérie, approchent.

     

    Il décide d'enterrer les cadavres directement sous la route. Là où personne n'aura l'idée d'aller les chercher. Les corps sont jetés dans un trou creusé à la hâte, puis arrosés d'acide sulfurique et recouverts de terre. Le véhicule passe enfin plusieurs fois dessus pour dissimuler les dernières traces. Les Romanov ont disparu.
    Riabov est stupéfait. Il a, sous les yeux, le récit d'un meurtre historique.

     

    Mieux, il peut désormais repérer l'emplacement exact des corps. Au printemps de 1978, Avdonine, toujours à Sverdlovsk, reçoit toutes les informations nécessaires. Avec un ami, il part en repérage dans les bois alentour. "Nous avions du petit équipement de géologue, raconte-t-il. Pour les gens qui nous voyaient, nous faisions des recherches géologiques." Difficile d'avouer le vrai but: sujet tabou. L'année précédente, le patron local du Parti, un certain Boris Eltsine, avait fait détruire la maison Ipatiev. Sur ordre de Moscou.

     

     

     

    "Les indications étaient assez précises, continue Avdonine. Nous avons trouvé la clairière, le marais... et des ossements. A une soixantaine de centimètres sous la surface. Nous avons tout rebouché et nous sommes partis." Ils attendront un an et la présence de Riabov pour une exploration plus complète.

      

    Le scénariste décide alors d'emporter l'un des crânes à Moscou.

      

    Celui du tsar, pense-t-il. Fort de ses entrées au ministère, il espère pouvoir, dans le plus grand secret, le faire expertiser par des amis médecins légistes.

      

    Nous sommes en juillet 1979.

     


    Un homme se souvient bien de cet été- là. Il est petit, le cheveu roux se faisant rare - mais coiffé d'une étrange moumoute - le verbe imagé, et s'appelle Edvard Radzinsky.

      

    Un personnage haut en couleur: dramaturge célèbre, il est l'un des auteurs les plus joués en Russie, après Tchekhov. Et un écrivain extrêmement lu: son livre, "Le Dernier Tsar", paru en 1992 et traduit dans huit langues - mais pas encore en français... - est un best-seller aux Etats-Unis.

     

    "En 1979, raconte-t-il, j'étais en vacances sur les bords de la mer Noire, dans l'une de ces stations chics où se retrouvaient les membres de l'Union des écrivains. Des amis sont venus me voir et, sous le sceau de la confidence, m'ont raconté l'histoire de ce type, à Moscou, qui avait le crâne du tsar sous son lit.

      

    En quelques jours, tout le monde était au courant..." Riabov, évidemment, n'avait pu s'empêcher de parler. En faisant jurer la confidentialité, bien entendu. "En Russie, disait Mme de Staël, tout est mystère, mais rien n'est secret..." Radzinsky, toutefois, est intrigué.

      

    Comme tous les Russes, la fin du tsar le fascine.

     

    Il faudra pourtant attendre 1985 pour que Gorbatchev et la perestroïka lèvent un coin dans la chape de la censure. Certaines sources documentaires s'ouvrent. Le dramaturge s'y engouffre. Dans une petite salle des archives centrales de la révolution d'Octobre, il découvre un fichier titré "Dossier sur la famille de l'ancien tsar Nicolas II, 1918-1919". Les dates l'étonnent: en 1919, le tsar était déjà mort.

     

    Il lit. Les deux derniers documents sont stupéfiants: le récit exact des événements de 1918.

     

    Signé Yourovski, bien sûr.

     

    En 1989, la situation politique s'est détériorée. Gorbatchev et Ligatchev s'affrontent et Radzinsky craint pour l'avenir de la perestroïka. Il décide de publier ce qu'il sait dans le magazine "Ogonyok" - très populaire en Russie. La censure - pas encore morte - bloque l'article jusqu'au... 19 mai. "Extraordinaire, dit Radzinsky. Cela correspond au 6 mai de l'ancien calendrier russe.

     

    Le jour anniversaire du tsar Nicolas II! Merci la censure!"

     

    Coïncidence: au même moment, le magazine "Rodina" publie un texte presque identique, signé, lui, Gueli Riabov. Les deux hommes avaient, sans se consulter, décidé de rendre publiques les confessions de l'officier bolchevique.

     

    UNE TOMBE TRÈS SURVEILLÉE


    A Iekaterinbourg, toutes ces publications sur le tsar inquiètent Avdonine. Particulièrement le long article de Riabov publié en avril par les "Nouvelles de Moscou": il y avoue avoir, dix ans plus tôt, retrouvé les ossements des Romanov.

    Il indique même l'endroit.

    "Enfin, pas tout à fait, précise aujourd'hui le scénariste. J'ai légèrement décalé le site de la découverte. D'environ 500 mètres. Je ne voulais pas que n'importe qui se précipite avec une pelle."

     

    C'est pourtant ce que craint Avdonine. Avec quelques amis sûrs, il met au point un véritable groupe de surveillance.

      

    Ses membres se relaient pour voir si les gens ne s'approchent pas trop. Pour le codécouvreur du tombeau, les temps sont difficiles: s'il n'a pas été cité par Riabov, certains ont vite fait le rapprochement.

      

    Après tout, le scénariste venait chez lui lors de ses séjours à Sverdlovsk.

      

    Et on sait que jamais cette découverte n'aurait pu être faite sans aide locale.

     

    Des journalistes viennent le voir. "Un homme, raconte-t-il, m'a même proposé 1 million de roubles pour que je lui indique l'endroit exact. 1 million de rouble!" Avdonine reste muet.

     


    En 1991, la pression devient trop forte. Le scientifique de Sverdlovsk contacte le secrétariat de Boris Eltsine, désormais président de la Russie. Le 12 juillet de la même année, des hommes viennent chercher Ludmilla Koryakova. I

      

    ls l'emmènent immédiatement, avec son mari, pour "une mission importante". Très vite, la directrice du laboratoire de l'Institut d'histoire et d'archéologie de l'université de l'Oural comprend ce qu'on attend d'elle.

    Dans une clairière, une palissade avec un panneau

     

    "Installation d'une ligne à haute tension" a été installée pour repousser les curieux.

     

    Les gens sont nerveux: des militaires, des procureurs, des juges, des médecins légistes, et Avdonine. "Il faisait froid et il pleuvait, se souvient l'archéologue. Les conditions étaient très dures, car nous n'avions pas le droit de quitter le site tant que tout n'était pas terminé. On dormait dans des tentes.

    La nuit, on travaillait sous la lumière de grands projecteurs." Le résultat des fouilles - trop rapides pour un travail sérieux, selon Ludmilla Koryakova - va surprendre tout le monde.

     

    L'état des ossements, d'abord : les mâchoires sont défoncées, des os brisés, des côtes enfoncées... Soixante-treize ans après, la violence de l'exécution est toujours visible.

     

    La position des corps, ensuite: "On a d'abord cru que certaines des victimes avaient eu les pieds coupés par leurs tortionnaires, raconte l'archéologue.

    On a compris un peu plus tard: des ouvriers avaient, sans le savoir,

    mutilé les restes en posant un câble électrique avec un engin mécanique..."

      

    Dernière surprise : le nombre des personnes enterrées.

    Neuf.

    Il en manque deux.*

     

    Les services de la médecine légale russe se mettent au travail, aidés par la venue de quelques experts américains. Premières conclusions: il s'agirait du tsar, de la tsarine, du Dr Botkine, des trois serviteurs et de trois des grandes-duchesses. Il manque Alexis, le prince héritier, et sans doute - mais comment en être certain? - la plus petite, Anastasia.

     

    "Logique, dit immédiatement Avdonine: Yourovski ne dit-il pas lui-même que deux des corps ont été brûlés et enterrés séparément? Il suffit de continuer à chercher, ils doivent être quelque part, dans la forêt." Peut-être. Encore que quelques témoignages demeurent troublants. Ceux, d'abord, qui rapportent l'état de colère de Yourovski quand il rejoint ses hommes surexcités et un peu ivres - la veille était jour de paie - occupés à déshabiller les cadavres près de la mine, dans le bois des Quatre-Frères.

     

    Un problème avait-il surgi? Il y a ensuite ce télégramme daté du 18 juillet 1918 qu'un chercheur américain, George Tzantsos, affirmera à plusieurs témoins avoir découvert par hasard, en 1985, dans des archives moscovites - un témoignage, jamais publié, qui ne repose que sur la parole de l'universitaire.

     

    Texte du document:

    "Ordre à tous les soviets de Russie de retrouver femme Romanov disparue."

    Signé Lénine.

     

    Il y a enfin le "mystère Anastasia" et l'histoire extraordinaire d' "Anna Anderson".
    Berlin, mars 1922. Le sort du tsar ne fait plus de doute pour la majeure partie des exilés. Le gouvernement bolchevique ne cache plus l'exécution de la famille impériale.

     

    Dans l'asile psychiatrique de Dalldorf, une jeune femme va jeter le trouble dans le consensus. Sur sa fiche d'hôpital est inscrit "Mademoiselle Inconnue". Elle a été enfermée ici après une tentative de suicide, en 1920, et un refus obstiné de dévoiler son identité.

     

    Pourtant, en ce mois de mars, une jeune couturière allemande, Clara Peuthert, tente désespérément de joindre des membres de la communauté russe. Elle est allé à Dalldorf.

    Elle croit avoir reconnu... la grande-duchesse Tatiana.

     


    Après quelques hésitations, plusieurs exilés changeront d'avis: ce n'est pas Tatiana, mais Anastasia. La petite dernière. La jeune femme est pourtant bien différente de l'adolescente espiègle et enjouée du palais moscovite. Elle est plus maigre, plus sombre, inquiète, méfiante. Et refuse de parler russe - qu'elle comprend cependant. Avec réticence, dans un allemand boiteux, elle raconte comment elle n'a été que blessée lors de la fusillade, protégée par le corps de sa grande soeur, Tatiana.

     

    Comment Alexandre Tchaïkovski, l'un des soldats chargés de sortir son corps de la maison, a remarqué qu'elle n'était qu'évanouie.

     

    Comment il l'a cachée, puis transportée jusqu'en Roumanie, puis en Allemagne. Comment il l'a violée - et épousée, aussi. Comment elle a donné le jour à un petit garçon, abandonné dans un orphelinat. Et comment, enfin, elle a tenté de se suicider en se jetant d'un pont, en 1920, à Berlin.
    Son histoire émeut.

     

    Son physique, ses manières et les détails qu'elle donne sur les Romanov, la vie à la cour, des petits faits jamais publiés nulle part, vont convaincre plusieurs familiers de la dynastie. Tous, ou presque, vont la reconnaître.

      

    Ses tantes, les grandes-duchesses Olga et Xénia, soeurs de son père.

    Son oncle le grand-duc André.

    Tatiana Melnik, sa camarade de jeu, fille du Dr Botkine, assassiné avec le tsar.

     


    Certains, pourtant, hésitent. Pour les convaincre, l' "inconnue" parle de cette visite de son oncle Ernie, à Moscou, en 1916. Un fait que personne ne connaît. Et que ledit parent, Ernst Ludwig von Hessen, frère de la tsarine, nie immédiatement et farouchement: à cette époque, la Russie et l'Allemagne étaient en guerre.

    Sa présence à Moscou aurait donc impliqué une éventuelle négociation pour une paix séparée entre les deux empires. Un fait que l'Allemagne de la fin des années 20 se doit absolument de cacher: les ultranationalistes, de plus en plus influents, crieraient à la haute trahison.

     

    Alors, ceux qui avaient identifié Anastasia commencent à reculer.

    Par conviction pour certains, par sens du devoir pour d'autres:

    l'inconnue ne peut pas - ne doit pas - être la fille du tsar.

    Une position confortée par l'attitude de l'impératrice douemv) üvwm Maria, la mère de Nicolas II.

    Elle vit à Copenhague. Mais croit son fils en sécurité, quelque part en Russie, avec sa famille.

    Si l' "étrangère" est une Romanov, elle serait la preuve vivante du massacre.

    Alors elle nie son existence, refusant de la recevoir.

     

    LES CHEVEUX D'ANNA


    L'inconnue va partir pour les Etats-Unis avant de revenir en Allemagne avec un faux passeport - elle n'a pas de papiers - préparé par ses amis et ses avocats, au nom d'Anna Anderson. En 1938, ses avocats entament un procès pour la faire reconnaître officiellement.

    En 1970, le dernier verdict tombe: on ne peut ni confirmer ni infirmer l'identité de cette dame. Anna Anderson s'éteindra en 1984.

     


    Ernst Ludwig von Hessen - on le sait aujourd'hui - était bien à Moscou en 1916.

    Mais c'est grâce à la science qu'on connaîtra, peut-être, dans les prochains mois, la vérité.

    Pour confirmer l'identité des morts d'Iekaterinbourg, le laboratoire de médecine légale du ministère de l'Intérieur britannique a utilisé les ressources de la génétique.

     

    Extrayant de l'ADN des ossements, il l'a comparé avec celui de parents vivants des Romanov.

     

    Le prince Philip d'Edimbourg, mari d'Elisabeth II et petit-neveu de la tsarine Alexandra, a été ainsi appelé à donner son sang pour le test.

     

    L'équipe d'Aldermaston, dirigée par le Pr Peter Gill, dispose désormais d'une carte d'identité génétique extrêmement précise de la famille impériale russe. Or elle a également en sa possession une mèche de cheveux d'Anna Anderson. Dans les prochains mois, la comparaison sera faite.

    Et le mystère Anastasia, peut-être levé. Ou peut-être pas.


    Il restera toujours, quoi qu'il arrive, l'énigme de la disparition d'Alexis, le tsarévitch. Sauf si les chercheurs d'Obreteniye, la fondation dirigée par Alexandre Avdonine à Iekaterinbourg, retrouvent un jour, enfouies sous quelques centimètres de terre, de nouvelles traces des événements de 1918. Tout l'été, ils vont chercher. Pour le scientifique russe, c'est devenu une obsession.

     

    Désormais, l'histoire des Romanov est son histoire, la quête de sa vie. Pour elle, il s'est froissé avec plusieurs de ses amis. Il y sacrifie son temps, son argent, et même sa santé: le professeur un peu gras et au cheveu bien noir du début des années 80 est devenu un homme maigre et chenu.

      

    A Moscou, son ami Riabov vit dans le même culte.

    Le bureau de son appartement, dans un grand ensemble des faubourgs de Moscou, est un musée à l'honneur des Romanov. Il ne manque que les cierges.

     

    Quand il évoque le destin du tsar, le scénariste parle de martyre, de sainteté - l'une des Eglises orthodoxes russes, celle des émigrés, a déjà canonisé la famille impériale. Soixante-quinze années après sa mort, l'histoire de Nicolas le Sanglant - son surnom à sa mort - se récrit.

     

    "Nous avons eu un saint nommé Staline, commente Edvard Radzinsky. Quand nous avons découvert sa vraie nature, nous l'avons remplacé par saint Lénine.

    Aujourd'hui que cette statue est aussi tombée, certains ont trouvé un remplaçant:

    saint Nicolas II.

    Les Russes aiment les saints..."

     

    LA DYNASTIE ROMANOV

    En trois siècles, les Romanov donnèrent 16 tsars à la Russie, jusqu'à ce que Nicolas II

    tombe sous les balles des bolcheviques.

     

    Les plus célèbres:

     


    MICHEL III

    Fondateur de la dynastie en 1613, il entama la reconstruction du pays,

    marqué par la terreur sous Ivan le Terrible,

    la famine sous Boris Godounov et la guerre contre la Pologne.

     


    PIERRE LE GRAND

    L'artisan de la grandeur russe.

    En despote éclairé, il modernisa son pays en l'arrimant à l'Europe.

    Créa Saint-Pétersbourg et se fit proclamer empereur (1721).

     


    CATHERINE II

    Cette amie des encyclopédistes, aux moeurs dissolues, détrôna le tsar, son époux (1762),

    et, d'une main de fer, fit de la Russie une puissance prépondérante en Europe.

     


    ALEXANDRE Ier

    Défit Napoléon dans la campagne de Russie (1812), libéra le continent et,

    menant ses troupes à Paris (1814), s'imposa comme l'arbitre de l'Europe.

     


    ALEXANDRE II

    Libéral, il transforma la Russie en un Etat moderne et industriel,

    ouvert à l'intelligentsia et à la contestation politique... Assassiné par les populistes en 1881.

     

    PHOTOS:
    De haut en bas:
    le Pr Alexandre Avdonine
    Gueli Riabov,
    Yourovski, l'assassin des Romanov.
    Edvard Radzinsky, auteur du best-seller sur Nicolas II.

     

    LE MYSTÈRE ANASTASIA

    Des dizaines de femmes ont prétendu être Anastasia (en haut à gauche),
    la dernière fille de Nicolas II.

     

    Une seule sera reconnue par une grande partie de l'aristocratie russe, "Anna Anderson",

    découverte dans un asile psychiatrique allemand en 1922, morte aux Etats-Unis en 1984, à l'âge
    de 83 ans (ci-dessus, à 25 ans, et ci-contre, à 66 ans).

     

    Vraie ou fausse Anastasia? Le mystère devrait bientôt être levé... grâce à une mèche
    de cheveux, l'analyse permettant de comparer son empreinte génétique avec celle de la famille retrouvée à Iekaterinbourg.

     

    DOCUMENTS

    Le plus intéressant:
    "The Last Tsar", Edvard Radzinsky, Hodder & Stoughton, Londres, 1992.
    Le plus émouvant:
    "Anastasia retrouvée", par Tatiana Botkine, Grasset, Paris, 1985.
    Les plus iconoclastes:
    "Le Dossier Romanov", Anthony Summers et Tom Mangold, Albin Michel, Paris, 1980.
    "Nicolas II", Marc Ferro, Payot, Paris, 1990.

     

     

    SOURCES

    http://www.lexpress.fr/informations/ainsi-finirent-les-romanov_595474.html

     

    Depuis cette date beaucoup de nouveaux élèments ont été découverts,

    des analyses d'ADN ont confirmé  que les membres de la Famille Romanov

    ont tous été massacrés, le même jour.

    Les deux Corps des Enfants, Maria et Alexis ont été retrouvés, analysés.

    et confirmés*

     

     

    File:Ganina Jama monument.jpg

    Fondrière à Ganina Yama où les bourreaux ont placé les corps de la famille Romanov.

     

     

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    La dernière photographie d'Alexis   

      

    Vassili Filatov

     

     

     

     

     

    Vassili Filatov.

    Alexei en 1913.

     

     

     

    L'histoire de Vassili Filatov est similaire à celle de la plupart des prétendants, mais est beaucoup plus connue du fait de sa forte médiatisation suite à la sortie de l'ouvrage "La fuite d'Alexis, fils du tsar Nicolas II".

     

    Protégé par le corps de son père lors du massacre, Alexei ne serait que blessé. Chargé avec sa famille dans un camion qui doit les conduire au puits de mine de la forêt de Koptiaki, Alexei s'échappe pendant le transport.

      

      

    Une fois arrivé à la gare de Chartach, il est découvert par les frères Strekotine (des gardes à la villa Ipatiev), qui le confient secrètement à une famille de fabriquant de chaussures. Alexei reçoit l'identité du fils de ses parents adoptifs, Vassili, décédé quelque temps plus tôt d'une maladie.

     

    Après la mort de son père adoptif en 1921, le jeune homme commence des études pour devenir enseignant. Diplômé de l'université de Tioumen en 1936, il devient professeur dans les environs d'Isetsk.

     

    En 1953, Vassili épouse Lidia Kouzminitcha Klimenkova, professeur de mathématiques dans le même établissement que lui. De cette union naissent quatre enfants :

      

    Oleg, né en 1953, Olga en 1955, Irina en 1957 et Nadejda en 1961.

      

      

    En 1955, la famille s'installe à Pretoria où Vassili enseignera jusqu'à sa retraite en 1967. Après s'être retiré dans la ville d'Ikrianoë avec sa femme, il meurt en 1988 d'une insuffisance cardiaque.

     

    De son vivant, Vassili Filatov est toujours resté discret par rapport à son enfance et étonnait son entourage par sa culture, alors qu'il provenait d'une famille très modeste.

      

    Il connaissait énormément de choses sur les Romanov, ainsi que sur les conditions de leur emprisonnement et de leur assassinat, alors que ces informations n'avaient pas encore été dévoilées à cette époque.

      

    D'un point de vue médical, Vassili Filatov n'était pas hémophile mais présentait des symptômes similaires à cette maladie.

     

    A ce jour, les enfants de Vassili, qui présentent une certaine ressemblance avec des membres de la famille Romanov, restent convaincus que leur père est véritablement Alexei Romanov et ont entrepris des tests graphologiques ainsi que des tests ADN.

     

     

     

    Pour plus d'informations concernant Vassili Filatov,

    consultez l'ouvrage "La fuite d'Alexis"

     

     

     SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/vassili-filatov.php

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Princess Sofia Sergeyevna Trubetskaya, de Morny

    Princess Sofia Sergeyevna Trubetskaya (Moscow, 25 March 1836 – 8 August 1896), the only daughter of Prince Sergey Vasilyevich Trubetskoy (1814 - 12 May (30 April Old Style), 1859) and his wife Ekaterina Petrovna Mussina-Pushkina (1 February 1816 - c. 1897). Sophie was legally daughter of Prince Sergey Vasilyevich Trubetskoy, but may have been the illegitimate daughter of Nicholas I of Russia.

     

     

    Princess Sofia Sergeyevna Trubetskaya, de Morny

    Princess Sofia Sergeyevna Trubetskaya (Moscow, 25 March 1836 – 8 August 1896), the only daughter of Prince Sergey Vasilyevich Trubetskoy (1814 - 12 May (30 April Old Style), 1859) and his wife Ekaterina Petrovna Mussina-Pushkina (1 February 1816 - c. 1897). Sophie was legally daughter of Prince Sergey Vasilyevich Trubetskoy, but may have been the illegitimate daughter of Nicholas I of Russia.

     

     

    The photographer is André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889). The probable inventor of the carte-de-visite, Disdéri received a patent for the process from the French government on 27 November, 1854, and was certainly responsible for popularising the craze. Remembered for having been the first to establish photography as a business as well as an artistic craft, his contemporaries considered him the outstanding portrait photographer in France. Although at the height of his career he was reputed to be earning a phenomenal £48,000 a year, in January 1872 he filed for bankruptcy. He subsequently found new backers and re-established a studio, at first in Paris and then at various addresses in Nice during the 1880’s. For some reason he left the agreeable climate of Nice and returned to Paris around 1888 or 1889. He died on 4 October 1889 at the age of seventy, in the Hôpital Sainte-Anne, an institution for indigents, alcoholics and the mentally ill.

     

     

     

     

     

     

     

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    Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, un drame se produit à Ekaterinbourg. Dans la cave de la maison Ipatiev, treize personnes sont exécutées. Parmi elles : Nicolas II, le dernier Tsar de Russie, ainsi que son épouse Alexandra et ses cinq enfants. Brusquement s'éteint à jamais la puissante dynastie des Romanov, qui aura régné sur la Russie pendant plus de trois siècles. La fin tragique des Romanov demeura l'une des plus grandes énigmes du XXème siècles, suscitant de nombreuses polémiques et interrogations.
     
    Comment expliquer les dernières heures de la Russie Tsariste ?

    Le règne de Nicolas II

    Le règne de Nicolas II
     
      
    Nikolaï Aleksandrovitch Romanov née en 1868, il est le fils du grand Alexandre III. L'ainé d'une fraterie de cinq enfants, il fut élevé à la dure : : des lits de camp, un ameublement simple, des icônes de la Vierge et de l'enfant Jésus.
      
    C'est une éducation militaire dans laquelle il s'épanouissait.
     
      
    Le futur empereur mesure 1,73 m, est châtain avec des yeux bleus, il est mince et bien physiquement, selon ses contemporains. C'est un excellent danseur, patineur et cavalier et il a le goût de la chasse. Il parle plusieurs langues étrangères, dont le français, mais la politique est pour lui une corvée.
     
      
    C'est en 1884 que Nicolas rencontre sa future épouse :
      
    Alix de Hesse-Darmstadt qui demeura la dernière impératrice de Russie sous le nom d'd'Alexandra Fiodorovna Romanova.
     
      
      
    De 1885 à 1890, il fréquente la faculté de sciences politiques et économiques de l'université de Saint-Pétersbourg, devient colonel de la Garde impériale et suit aussi les cours de l'Académie d'État.
      
      
    Les journaux intimes du jeune Nicolas montrent son enthousiasme pour la vie de caserne, pour les parades, les revues, et la vie des jeunes soldats de la capitale. Et pourtant Nicolas ne sera jamais former par son père au role d'empereur qui l'attend.
     
      
      
      
    Au début des années 1890, la santé de l'empereur Alexandre III se dégrade, Nicolas voit l'idée de devenir empereur de toute les Russies se concrétiser, un rôle pour lequel il n'était pas preparé.
     
      
      
    C'est en 1894, le 26 novembre que Nicolas épouse enfin Alexandra.
      
      
    Leur union donnera naissance à cinq  enfants : Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexei tsarévitch atteint d'hémophilie.
     
      
    C'est le 26 mai 1896 que le couronnement de l'empereur a lieu, se conformant aux précédents couronnements, Nicolas II fait une entrée triomphale dans la ville de Moscou, sur un cheval blanc, suivi des deux impératrices.
      
      
      
    Le jour de cette cérémonie très importante, une bousculade se produit dans la foule au champ de Khodinka, provoquant la mort de plusieurs centaines de personnes qui sont piétinées.
     
      
      
    Le nouvel empereur considère cette journée comme un mauvais présage concernant son règne.
    Mal préparé à assumer ses fonctions, Nicolas II est généralement considéré par les historiens comme un homme n'ayant ni l'imagination créatrice, ni l'énergie de concevoir un autre ordre. Il subit constamment l'influence de son épouse.
      
      
    D'ailleurs trois jours après son mariage, il écrit dans son journal :
    « Avec Alix je suis immensément heureux."
      
      
    Dommage que les affaires d'État me prennent tant de temps. Je préfèrerais passer avec elle toutes ces heures ».
    Inquiet pour la santé de son fils, Nicolas fait venir au palais d'innombrable médecins c 'est alors qu'un homme nommé Grigori Raspoutine est présenté à la famille.
      
      
    Le jeune tsarévitch Alexis souffrant d'hémophilie, Raspoutine demande à être conduit au chevet du jeune malade, lui impose les mains, et parvient à enrayer la crise et à le soulager. Raspoutine acquiert la reconnaissance de la famille impériale et ses proches. Pas la suite, la tsarine Alexandra Feodorovna est convaincue que Raspoutine est un messager de Dieu.

     

    Raspoutine & sa relation avec la famille impériale

    Probablement né en 1869 dans le village de Pokrorovskoïe est un aventurier et "guérisseur" russe. Il acquit une forte influence au sein de la Cour impériales
    En 1926, lorsque Nicolas prend personnellement les commandes de l'armée russe
     
    Raspoutine & sa relation avec la famille impériale
      
      
      
    et se retire sur le front Alexandra assure la régence et Raspoutine devient son conseiller. Sa collaboration avec Raspoutine ne fait qu'aggraver les choses outre leur huale russe.
      
      
    Durant ses années au près de la famille impériale il devint le confident de l'impératrice Alexandra qui voyait en lui un homme de confiance et un ami.
     
      
    Il y a une rumeur qui dirai que Alexandra entretiendrait une relation extra-conjugale avec Raspoutine, ils sont aussi accusés d'être des espions pour le compte de l'Allemagne. Alors que deux ans auparavant l'Allemagne déclare la guerre à la Russie.
     
      
    Entretenant une relation ambiguë avec l'impératrice Raspoutine devient la cible de tous les membres de la Cour impériale. C'est alors que Raspoutine aurai fait une prédiction à la tsarine :
      
      
    " Je mourrai dans des souffrances attroces. Après ma mort, mon corps n'aura point de repos. Puis tu perdras ta couronne.
      
    Toi et ton fils vous serez massacrés    
      
    ainsi que toute la famille. Après le déluge terrible passera sur la Russie et elle tombera entre les mains du Diable. "
     
     

    Le 30 décembre 1916, à Petrograd, il fut invité à un dîner chez le Prince Youssoupov, un aristocrate hautain et deux autres conjurés, le député d'extrême droite Pourichkevitch et le Grand Duc Pavlovitch.
      
    Le prétexte ? Youssoupov avait affirmé au moine qu'il souhaitait lui faire rencontrer une jeune personne qu'il poursuivait de ses assiduités.
      
      
      
    Raspoutine & sa relation avec la famille impériale
     
      
    Le plan était d'une biblique simplicité : on avait choisi l'empoisonnement.
     
      
    Au cours du dîner, tandis que Youssoupov dînait seul avec Raspoutine et que les autres attendaient à l'étage, on servit à Raspoutine plusieurs plats fortement épicés, trois gâteaux à croûte de chocolat et du vin, beaucoup de vin.
      
      
    Dans les gâteaux
    et dans le vin, il fut glissé une dose de cyanure suffisante, selon Youssoupov, pour tuer dix hommes. Pour atténuer la perception aiguë de Raspoutine, on but beaucoup, l'alcool dissimulant bien le goût d'amande du cyanure.
      
      
    Alors que le dîner s'achève, Raspoutine qui a englouti la nourriture sans paraître incommodé commence à réclamer davantage à boire, affirmant que son estomac le brûle et qu'il respire mal.
      
    Il boit beaucoup de vin pur, très vite, et se sentant mélancolique demande à Youssoupov de lui chanter en s'accompagnant d'une guitare des chansons tsiganes...
     
      
    Le prince s'exécute, et Raspoutine se laisse aller à la tristesse.
      
    A trois heures du matin enfin, Raspoutine paraissant somnoler, le Prince monte à l'étage demander conseil à ses amis. Après avoir pensé à l'étrangler, Youssoupov descend décidé à utiliser son revolver.
      
      
    Raspoutine est toujours vivant et conscient. Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine.
      
    Raspoutine s'écroule. Les complices arrivent, on traîne Raspoutine hors de la pièce et de la peau d'ours sur laquelle il s'est effondré, et on ferme la porte à clef. Plus tard, le prince est pris du désir de revoir sa victime.
      
    Il prend le pouls qu'il ne trouve pas, vérifie qu'il est bien mort.
      
      
    Au moment où il va sortir de la pièce, Raspoutine ouvre les yeux,
      
    et « bondit sur ses jambes, l'écume à la bouche » avant de tenter d'étrangler Youssoupov, tandis que « le sang coule de ses lèvres », et scande le prénom de son assassin, Felix.
     
     
    Raspoutine & sa relation avec la famille impériale
     
      
    Il parvient à ramper hors de la maison ; Youssoupov tire quatre coups de feu, et Raspoutine s'abat sur le perron.
      
      
    Le corps est rapporté à l'intérieur et Youssoupov raconte : « ma tête éclatait, mes idées se brouillaient. La rage et la haine m'étouffaient. J'eus une sorte d'accès. Je me précipitai sur lui et commençai à le frapper avec une matraque de caoutchouc, comme si j'étais atteint de folie ».
      
      
    Le corps est enveloppé dans un drap, et les complices l'emmènent dans une île sur la Neva, l'ile Petrovsky, d'où ils le lancent, du haut du pont dans la rivière glacée, fortement garrotté, en oubliant cependant de le lester. Il leur faut encore descendre sur la glace qui recouvre la rivière, et trouver une brèche dans la couche gelée pour le glisser en dessous.

     

      

    Situation socio-politique de la Russie de Nicolas II

    Au début du XXe siècle, la Russie reste un pays en retard, d'un niveau d'industrialisation bien en deçà de celui des pays européens tels que la France, le Royaume-Uni ou l'Allemagne. Le régime est resté archaïque tout comme le niveau socio-économique. Une telle situation, assez désastreuse, créée les conditions d'éclatement d'une révolution de la population, poussée à bout.


    Durant le règne de Nicolas II la situation socio politique et économique de la Russie se dégrade.
     
      
    Tout d'abord avec le 9 janvier 1905 , lors du Dimanche rouge, qui correspond la répression sanglante d'une manifestation populaire sur la place du Palais d'Hiver
     
     
     
     
    Situation socio-politique de la Russie de Nicolas II
      
      
    par l'armée du Tsar Nicolas II qui tira sur la foule.Le dimanche 22 janvier 1905, près de 30 000 personnes, pour la plupart ouvriers, participèrent à une marche pacifique.
      
    C'est l'un des événements-clés contribuant au déclenchement de la révolution russe de 1905 anticipant celle de 1917.
     
      
    Le régime impérial survécut à cette première attaque d'envergure, mais le mécontentement grandit et l'opposition se radicalisa. La grève générale d'octobre 1905 réussit à faire céder le régime. Une constitution libérale fut octroyée ; mais dans les deux ans qui suivirent, la contre-attaque de Nicolas II réduisait à néant les espoirs soulevés par cette révolution.
     
      
      
    Les bolchéviks tirent de l'échec de 1905 des conclusions opposées : pour Lénine, la bourgeoisie s'est montrée incapable de mener à bien la révolution démocratique bourgeoise ; c'est au prolétariat russe, avec l'appui de la paysannerie, de réaliser à la fois les tâches de l'étape démocratique et la transition vers le socialisme.
      
      
    La révolution socialiste peut sortir directement de l'accomplissement des tâches politiques démocratiques bourgeoises par la « dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et de la paysannerie ».
     
      
      
    L'hiver 1916-1917 marque le sommet de la crise : le froid est intense et tout manque dans les villes ; les prix montent de 25 % en trois mois ; les grèves, très suivies en octobre (près de 200 000 grévistes), reprennent en janvier ; les désertions se multiplient au sein de l'armée.
    La bourgeoisie se prépare à éliminer le tsar Nicolas II au profit de son frère Michel. Les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne favorisent le complot. Raspoutine est assassiné le 31 décembre. Trois présidents du Conseil se succèdent en deux mois.
     
      
    Le « bureau russe du Comité central » du parti bolchevik a été organisé en 1916. Il décide l'organisation d'une grève générale avec manifestation le 21 janvier 1917. Ce jour-là, le tiers des ouvriers de Petrograd (nom donné à Saint-Pétersbourg depuis 1914) fait grève, mais les manifestations contre la guerre et la vie chère sont un échec.
     
     
     

    Situation socio-politique de la Russie de Nicolas II
     
    La Douma (l'assemblée législative) a été suspendue par le tsar jusqu'au 27 février. Les mencheviks, qui veulent unir ouvriers et bourgeois contre le tsarisme, décident une manifestation de soutien à la réouverture de la douma en exigeant la formation d'un gouvernement « de salut national ».
      
      
    Ce mot d'ordre, les bolcheviks le refusent ; ils appellent, pour leur part, à manifester le 26 sur leur propre programme.
      
      
    Les deux journées connaissent un succès relatif.
    Le tsar abdique le 15 mars en faveur de son frère le grand-duc Michel, mais ce dernier renonce au trône.
      
      
    C'est la fin de la monarchie tsariste.

     

    Le Chapitre final


    Libérée de la censure, la presse excitait la haine publique contre le tsar et la tsarine. Saint-Petersbourg était devenu le centre des luttes politiques. Déjà depuis avril Lénine s'imposait en Russie, il apparaissait nettement que tout meneur pouvait entraîner les foules dans n'importe quel projet extrème, et le gouvernement provisoire conclut en juillet à la nécessité d'écarter les Romanov de la capitale. Pour des raisons de sécurité, une petite ville paisible de Sibérie, Tobolsk fut choisie, parce que loin de l'agitation politique et
    non-bolchevique.
      
      
      
     
    Le Chapitre final
      
      

    Le 28 février, le tsar revient à Tsarskoie Selo où l'attendent, malades et inquiets, sa femme Alexandra Feodorovna et ses cinq enfants, Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarevitch Alexis. Le lendemain la Douma décide de faire abdiquer Nicolas de gré ou de force en faveur de son fils sous la régence de Michel, ce que le peuple et les troupes sur le front réclamaient aussi. Pour Nicolas l'autocratie va de soi, mais il est incapable de la défendre, le 2 mars il abdique avec calme, pas en faveur de son fils, mais en faveur de son frère Michel.
      
      
    Il ne veut pour rien au monde être séparé d'Alexis déjà très faible à cause de son hémophilie. Le grand-duc Michel refuse la couronne et décide d'attendre que le gouvernement exprime la volonté du peuple sur la question monarchique, c'est tout décidé le peuple n'en veut plus. Ainsi Michel met donc fin à une dynastie qui avait régné pendant plus de trois cents ans.
     
      
    Durant plusieurs mois, la famille impériale y vit rudement, certes, mais dans un relatif sentiment de sécurité. Devenus des citoyens ordinaires dont le sort ne préoccupe guère la société, les Romanov croient un temps à une possible délivrance. Ils ont droit à une promenade par jour et à la visite d'un prètre.
      
      
    Il n'y a plus avec eux que les plus proches valets et dames de compagnie de la famille. Le Docteur Botkine a un droit de visite journalier, il doit veiller sur la santé d'Alexandra, mais surtout sur Alexis qui a très souvent des crises d'hémophilie car il aime beaucoup jouer avec ses soeurs et se blesse malgré leurs précautions.
    Comme les bolcheviks n'ont plus de pouvoir sur la famille de Nicolas, ils décident en avril 1918 de la transférer à Ekaterinbourg.
     
      
    Le 30 avril l'ex-tsar Nicolas II, l'ex-tsarine Alexandra Feodorovna et l'ex-grande-duchesse Maria Nicolaievna arrivent à
      
    la maison à destination spéciale, la maison Ipatiev.
      
      
    Alexis étant intransportable à cause d'une crise d'hémophilie, Alexandra l'avait confié à Tatiana, la plus raisonnable et la plus forte, Olga et Anastasia avaient voulu rester avec lui aussi. Trois semaines plus tard elles sont aussi dans la maison Ipatiev avec le Docteur Botkine, les Romanov n'en sortiront jamais plus, ils seront tués ainsi que le Docteur et les trois derniers serviteurs.
     
      
      
    Une palissade de trois mètres de haut les coupe du monde extérieur, les gardes sont partout, la famille et les domestiques sont entassés dans trois chambres. Les fenêtres ont été passées à la chaux pour empécher les curieux de regarder à l'intérieur, des mitraillettes sont installées dans le grenier et le jardin, la maison Ipatiev est une véritable forteresse.
     
      
    Personne n'a le droit d'aller aux toilettes sans la permission des gardes, les femmes doivent être accompagnées et les gardes sont très contents d'humilier ainsi les grandes-duchesses et leur mère.
      
      
    La famille n'a plus droit qu'à cinq minutes de promenade par jour et est très mal nourrie, en apprenant cela les religieuses du couvent de la ville réussissent à obtenir la permission d'apporter de temps en temps du lait, des oeufs et de la viande.
      
      
    Seul un prêtre vient le dimanche pour célébrer le culte orthodoxe.
    Nicolas a cinquante ans, et toutes les grandes-duchesses fêtent leurs anniversaires dans la première moitié de l'été 1918, Olga a 23 ans, Tatiana 21, Maria 19 et Anastasia 17 le 18 juin. Alexis a 14 ans, il reste alité toute la journée, il est très malade et faible.
    Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, comme les troupes anticommunistes se rapprochaient de plus en plus de la ville, les Romanov, le Docteur Botkine et les trois domestiques sont réveillés vers deux heures du matin et emmenés dans la cave de la maison Ipatiev.
      
      
    Selon les livres d'histoire, c'est cette nuit-là que les Romanov disparurent de la surface de la terre. On leur annonça qu'ils allaient être exécutés, et la fusillade commença.
      
      
    Le détachement de la Tcheka les abattit d'un bloc, et acheva à coups de baionnettes ceux qui bougeaient encore.
      
    Quelques jours plus tard, une dizaine de membres de la famille subirent le même sort.
     
     
     
    SOURCES
     
    Blog de la Russie TSARISTE
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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     Alexis

     

     

    Heino Tammet

     

     

     

    Heino en 1934.

    Alexei en 1915.

     

     

     

    John Kendrick est un journaliste canadien qui avança la thèse de la survie d'Alexei, épargné du massacre à la demande de Lénine.

      

    Ce serait lors du traité de Brest-Litovsk que l'Allemagne aurait secrètement imposé à la Russie soviétique de ne pas tuer le prince héritier (Alexei ayant des origines allemandes par sa mère) sous peine de représailles. Le succès de la révolution n'étant pas assuré, Lénine choisit d'accepter le marché avec le kaiser Guillaume II.

      

    Averti de cette clause secrète, Yourovski choisit de blesser Alexei lors du massacre pour ne pas éveiller le doute chez les autres tueurs.

     

    Selon ce même journaliste, n'ayant pas assez de place dans le camion pour transporter tous les corps vers la forêt de Koptiaki, Yourovski demande à un fermier, Johan Veermann, de transporter le corps d'Alexei et ceux de deux de ses soeurs.

      

    Remarquant que le tsarévitch était encore en vie, Veermann prit la décision de le sauver, en lui donnant l'identité de son fils, Ernest Veermann, décédé quelque temps plus tôt de la typhoïde. Alexei et sa nouvelle famille quitte ensuite la Russie pour l'Estonie.

     

    Cependant, on peut se demander comment le tsarévitch, atteint d'hémophilie, a-t-il pu survivre à ses blessures suite au massacre de la Famille Impériale ? John Kendrick avança une thèse selon laquelle Alexei ne souffrait pas d'hémophilie, mais de thrombocytémie, une maladie qui provoque les mêmes symptômes que l'hémophilie, mais qui n'est pas mortelle.

     

    Travaillant comme éditeur dans des journaux estoniens, Alexei prend le pseudonyme "Heino Tammet" en 1937. En 1944, l'homme quitte l'Estonie pour la Suède et rejoint Toronto, au Canada, en 1952.

      

    Après deux divorces, il épouse Sandra en juillet 1956, avec qui il emménage à Vancouver en 1972. Heino Tammet meurt le 26 juin 1977.

      

    Ironie de l'histoire ou non, la villa Ipatiev sera détruite par les soviétiques un mois après l'annonce de son décès.

     

    En 1993, des tests ADN sont réalisés sur une dent d'Heino Tammet, extraite en 1962.

    Les résultats n'ont jamais été divulgués.

     

      

      

    Sources 

    http://www.les-derniers-romanov.com/autres-usurpations.php

      

      

      

     

     

     

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    Anastasia

     

    Joseph et Magdalen Veres

     

     

     

     

     

    Joseph Veres

    Alexei Nicolaïevitch

    Magdalen Veres

    Anastasia Nicolaïevna

     

     

     

     

     

    Après le meurtre des Romanov, tous les corps furent déposés et transportés dans des bâches. Alexeï avait une balle logée dans la jambe et il avait reçu un coup de baïonnette dans le dos, mais ne serait pas mort.

     

    Anastasia aurait quant à elle survécu grâce aux bijoux qu'elle avait cousu dans son corset. Elle avait de grandes blessures provoquées par une arme blanche dans le dos. Ils étaient tous les deux dans un état grave. Deux gardes auraient eu pitié des deux plus jeunes membres de la famille impériale, et auraient alors confié les deux blessés dans le plus grand secret à des infirmières d'Ekaterinboug. Les autres soldats, étant pressés et ayant trop bu, n'auraient pas remarqué la disparition des deux plus jeunes membres de la famille.

     

    Les infirmières les auraient soignés pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que les deux enfants se rétablissent suffisamment pour pouvoir quitter la Russie. Ce qu'ils firent quelques mois après le meurtre de la famille impériale. Ils partirent pour les Etats-Unis.

     

    L'Eglise Catholique et quelques pays étrangers auraient joué un rôle dans l'exfiltration du tsarévitch et de sa soeur. Les Etats-Unis leurs donnèrent de nouvelles identités. Alexeï aurait alors travaillé pour le bureau du gouverneur de l'état de l'Ohio comme secrétaire d’un greffier. Anastasia ne se serait jamais remise du meurtre de sa famille et aurait eu beaucoup de problèmes de santé. Elle passa plus de trois ans à l'hôpital après avoir attrapé une tuberculose. Lors de ses sorties, elle avait une peur permanente d'être reconnue.

     

    Alexeï se serait marié et aurait eu trois garçons. Anastasia ne se serait jamais mariée. Alexeï confie à sa famille lors de sa première crise cardiaque, en pensant qu'il allait mourir, qu'il faisait partie de la famille royale hongroise, et que lui et sa soeur durent se cacher pour leur sécuritié.

     

    Alexei raconta son enfance à sa famille, mais elle pensait encore à cette époque qu'il était hongrois. Puis, plus tard, ses petits-enfants furent troublés par un ouvrage consacré à la famille Romanov car leur histoire ressemblait étrangement à l'histoire de leur grand-père...

     

     

    SOURCES

     http://www.les-derniers-romanov.com/veres.php

     

     

     

     

     

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    Eugénia Smith

     

     

     

     

     

    Eugénia Smith

    Anastasia Nicolaïevna

     

     

     

    Eugénia Smith, également connue sous le nom d'Eugenia Drabek Smetisko (décembre 1899 - Janvier 1997), vivait à Chicago, et est l'auteur d'une biographie de la grande-duchesse Anastasia Nicolaïevna Romanov, dans laquelle elle clame être Anastasia. Bien que beaucoup de femmes se sont faites passer pour la grande-duchesse Anastasia depuis le début de la seconde guerre mondiale, seule elle et Anna Anderson ont réussi à répandre leur histoire.

     

    Selon les papiers de naturalisation, qu'elle a remplis en 1929, lors de son émigration aux Etats-Unis, Eugénia Smith est née en 1899 en Bucovine. Elle présente un peu plus tard une biographie sur Anastasia à un éditeur, comme ayant été écrite par la grande-duchesse Anastasia elle-même. L'éditeur exige qu'elle passe au détecteur de mensonge, auquel elle échoura. Elle est ensuite revenue sur ce qu'elle a dit en affirmant être elle-même la grande-duchesse Anastasia. Elle change par la suite sa date et son lieu de naissance, en prétendant être née le 18 juin 1901 à Saint-Pétersbourg, tout comme la grande-duchesse Anastasia.

    Elle est devenue très célèbre aux Etats-Unis lorsque le magazine américain "Life" publie un article, le 18 octobre 1963, en affirmant qu'elle semblait bien être la véritable Anastasia. Cependant, le magazine a fait observer qu'elle n'a pas réussi à convaincre deux anthropologues (qui ont comparé son visage avec celui d'Anastasia), et une graphologue (qui n'a trouvé aucune ressemblance entre son écriture et celle de la grande-duchesse). La prétendante a refusé de passer des tests ADN pour confirmer les doutes des scientifiques.

    Eugénia Smith était passionnée de peinture. Elle faisait d'ailleurs ses propres tableaux et représentait des scènes de sa prétendue enfance avec la famille impériale. Ces tableaux font à présent partie d'une collection privée. Elle a créé la fondation "Saint-Nicolas".

    Lors de sa mort, beaucoup de journaux ont annoncé son décès avec la date de naissance d'Anastasia. Contrairement à Anna Anderson, qui fut incinérée après sa mort, Eugénia Smith fut enterrée selon les procédés orthodoxes dans le cimetière Sainte-Trinité du monastère orthodoxe de Jordanville, à New-York. La crémation est interdite dans l'orthodoxie.

     

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/eugenia-smith.php

     

     

     

     

     

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    Maria

     

    Alyson Kabrohk

     

     

     

     

     

    Alyson Kabrohk

    Maria Nicolaïevna en 1913.

     

     

     

     

     

    Peu d'informations sont connues à propos d'Alyson Kabrohk, une femme qui prétendait être la grande-duchesse Maria. C'est dans les années 1920 qu'elle avoue être la troisième fille du tsar Nicolas II.

      

    Après cette révélation, la jeune femme est obligée de quitter le Japon en 1922, où elle vivait depuis peu, pour l'Italie.

     

    Elle décède à Naples en 1976.

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/alyson-kabrohk.php

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Maria

     

     

     

    Averees Iacowelly

     

     

    Averees Iacowelly

    Maria Nicolaïevna en 1914.

     

     

     

    Le 23 janvier 1919, une jeune femme inconnue est découverte errante dans un village polonais. Examinée par un médecin, on découvre sur son corps de nombreuses cicatrices.

      

    Bien qu'elle affirme s'appeler Averees Iacowelly, un homme en est certain: cette femme semble être en réalité la grande-duchesse Maria Nicolaïevna, la troisième fille du tsar Nicolas II.

     

    Après cet événement, la jeune femme quitte la Pologne pour la Russie, où elle épouse en 1921 un soldat nommé Carlk Dianohgjy.

      

    De cette union naît Nicolas, qui décède en 1956 d'une crise d'hémophilie, soit peu de temps après le retour de la famille en Pologne.

      

    Après la mort de son mari en 1965, Averees quitte la Pologne pour la Suisse, où elle épouse un certain Gjohvan Riccha. Averees décède en 1979 de la tuberculose.

      

    On inscrit sur sa tombe: "Maria Romanov 1899 - 1979"

     

    Suite à son décès, des recherches plus poussées concernant cette prétendante révélèrent que son écriture avait des similitudes avec celle de Maria Romanov, mais aucun test ADN n'a été pratiqué

    sur son corps.

     

     

     

     sources

    http://www.les-derniers-romanov.com/averees-iacowelly.php

     

     

     

     

     

     

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     Maria

     

    Cécile Czapska

     

     

     

    Cécile Czapska.

    Maria Nicolaievna en 1914.

     

    Le 17 juillet 1918, au petit matin, Maria, sa mère et ses soeurs auraient été évacuées d'Ekaterinbourg vers Perm.

      

    Quelques semaines après l'arrivée des femmes de la famille Romanov à Perm, l'impératrice et la grande-duchesse Olga (Marga Boodts) sont évacuées dans un couvent aux environs de Perm. Tatiana (Marguerite Lindsay), ayant été évacuée début juillet 1918, Maria et Anastasia (Anna Anderson) sont restées seules, emprisonnées dans la maison Bérézine à Perm.

      

    Après la fuite d'Anastasia le 17 septembre 1918, Maria aurait été conduite à Moscou le 18 octobre 1918. Après avoir reçu un passeport ukrainien au nom de "comtesse Cécile Czapska", Maria quitte Moscou pour Kiev, et se fait ensuite conduire en Roumanie par le prince Nicolas Dolgorouky, qu'elle épouse le 20 janvier 1919.

     

     

     

    Maria en 1915.

    Cécile Czapska et Nicolas Dolgorouky en 1919.

     

    Au cours de l'hiver 1920, le jeune couple obtient des passeports italiens au nom de "Di Fonzo" et s'installe à Rome.

      

    Maria met au monde Olga-Béata, sa première fille, en 1927 et Julia-Yolande, sa seconde fille, en 1937.

      

    Elle accouche de cette dernière au Congo Belge, où elle y vivra avec sa famille de 1927 à 1937.

      

    La femme se réinstallera à Rome en octobre 1937 avec son mari et ses deux filles. Le 14 mars 1939, Nicolas Dolgorouky est proclamé Volodar (Tsar) d'Ukraine.

    Le 20 mars, les troupes hongroises envahissent l'Ukraine et la famille royale décide de se réfugier en Roumanie.

      

    Elle se réinstallera par la suite à Rome, puis en Egypte, au Congo Belge et finalement à Cannes.

     

    Nicolas Dolgorouky meurt le 19 janvier 1970 d'une grave maladie. Maria serait décédée quant à elle le 1er décembre 1970, suite à un cancer des intestins.

      

    La femme sera enterrée au cimetière Flaminio, au nord de Rome. Il sera inscrit sur sa tombe "S.A.I. (Son Altesse Impériale) Maria Nicolaïevna Romanov Dolgorouky 1899 - 1970".

     

     

     

    Tombe de Cécile Czapska, à Rome.

     

     

     

    Pour plus d'informations sur Cécile Czapska, consultez le livre "L'affaire Romanov".

     

    SOURCES

     

    http://www.les-derniers-romanov.com/cecile-czapska.php

     

     

     

     

     

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    Granny Alina

     

     

     

    Granny Alina

    Maria Nicolaievna

     

     

     

    A ce jour, peu d'éléments sont connus à propos de cette prétendante, connue sous le nom de Granny Alina. Elle serait partie pour l'Afrique du Sud en 1954.

      

    C'est à cette période qu'elle a révélé à sa famille qu'elle était une princesse russe et que ses parents auraient été assassinés.

      

    Elle connaissait beaucoup de choses à propos de la famille Romanov et à propos des conditions de leur détention et de leur meurtre, alors que ces informations n'avaient pas été rendues publiques à cette époque.

     

    Avec la découverte des restes des Romanov en 1991, Louis Duval, un des petits-fils de Granny Alina, commença à répandre la rumeur que sa grand-mère aurait pu être une des filles du dernier tsar de Russie.

     

    Pour prouver ce qu'il avance, Mr. Duval procède à l'exhumation des restes de sa grand-mère dans le but de faire des analyses ADN, mais les échantillons étaient de trop mauvaise qualité pour pouvoir faire des conclusions.

     

    Puis, ils firent des comparaisons faciales entre Granny Alina et les filles du tsar, et découvrirent une certaine ressemblance entre la femme et la grande-duchesse Maria.

     

     

     Granny Alina

     

    sources

    http://www.les-derniers-romanov.com/granny-alina.php

     

     

     

     

     

     

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    Maddes Aiort

     

     

     

    Maddes Aiort

    Tatiana Nicolaïevna vers 1913.

     

    Très peu d'éléments sont connus à propos de cette femme.

      

    C'est dans les années 1937-1938 que Maddes Aiort révèle à ses proches être la grande-duchesse Tatiana Nicolaïevna.

    Elle meurt en 1982 d'une grave maladie.

     

     

     

    sources

    http://www.les-derniers-romanov.com/maddes-aiort.php

     

     

     

     

     

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    Mythe autour d'Anastasia et Alexis

     
     
     
     
    Source:
    stephane.thomas.pagesperso-orange.fr
     
    Naissance du mythe ROMANOV:

    Le 17 Juillet 1918, l’assassinat de la famille impériale Romanov
    (avec leur suite, soit 11 personnes)
     
    par des soldats bolchéviques marque la fin d’une dynastie qui aura régné de 1613 à 1917 et le début de l’ère communiste
    qui va durer 80 ans.

    Cet événement majeur dans l’histoire moderne est également un drame familial qui a marqué les esprits.
     
    Les incertitudes et les zones d’ombre sur les circonstances exactes de l’exécution de la famille du dernier Tsar de Russie ont longtemps suscité de multiples interrogations et controverses quant à la survie de certains membres de la famille.

    Selon les déclarations du peloton d’exécution, les corps de la famille impériale et des membres de leur suite ont été rendus méconnaissables et enterrés dans la forêt d’Ekaterinbourg.
     
    Hormis ce témoignage, il n’existe aucune preuve alors du massacre de la totalité des Romanov.
     
    La destruction des corps crée des doutes sur leur identité d’autant qu’officiellement, seul le Tsar a été tué, sa famille aurait été évacuée vers l’Allemagne dont est originaire la Tsarine Alexandra, cousine du Kaiser Guillaume II............?

    Cette hypothèse est plausible pour des raisons politiques.
     
    En effet, si les soviétiques ne peuvent laisser en vie le Tsar et vraisemblablement son héritier le Tsarevitch Alexeï sous peine de mettre en péril le nouveau pouvoir communiste,
     
    la Tsarine et ses filles vivantes peuvent servir de monnaie d’échange, pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Allemagne.

    Selon certaines thèses, elles auraient bénéficié de la complicité et de la protection de leur famille dans toute l’Europe. Séparées pour ne pas éveiller les soupçons, elles vivraient sous de fausses identités, dans la crainte de représailles communistes.
     
     
    L’Impératrice se serait réfugiée dans un couvent en Italie, jusqu’à sa mort en 1942.????
      
    Olga aurait vécu sous le nom d'emprunt Marga Boodts et meurt en 1976 en Italie, sans aucune descendance, Maria aurait épousé le prince Nicolas Dolgorouky en Roumanie, elle a laissé un testament à l’attention de ses enfants affirmant son identité, Tatiana aurait été évacuée vers l'Angleterre et aurait pris le nom
    de Marguerite Lindsay, on perd ensuite sa trace.
     


    Quant à Anastasia, une véritable énigme l’entoure.
     
    Selon une hypothèse, Anastasia aurait survécu au massacre grâce aux bijoux et aux diamants cousus dans sa robe, qui auraient fait ricocher les balles sans la toucher.
     
    Un soldat aurait certifié qu'il manquait un corps avant de les enterrer et qu’Anastasia aurait survécu, les soldats n’ayant pas vérifié si elle était morte.
     
    Le mystère commence avec
    la non-vérification de la mort d'Anastasia.

    Des dizaines de femmes ont prétendu être Anastasia la dernière fille de Nicolas II.
     
    Une seule sera reconnue par une  partie de l'aristocratie russe, «Anna Anderson», découverte dans un asile psychiatrique allemand en 1922, morte aux Etats-Unis en 1984, à l'âge de 83 ans.
     
    Certains proches de la famille Romanov la reconnaissent alors que d’autres certifient qu’elle ne peut-être la grande duchesse.
      
    Elle connaît des détails troublants sur la famille impériale mais ne semble pas parler russe, un graphologue atteste que son écriture et celle d’Anastasia sont identiques, certains enquêteurs affirment qu’elle a été manipulée par des escrocs afin
    de capter l’héritage Romanov.
     
    En 1938, ses avocats entament un procès pour la faire reconnaître officiellement.
      
    En 1970, le dernier verdict tombe:
     
    on ne peut ni confirmer ni infirmer son identité.
      
    Le doute et l’incertitude subsistent alors et il faudra attendre les récents tests ADN pour avoir la preuve qu’Anna Anderson ne pouvait pas être Anastasia ni aucun membre de la famille Romanov.





    Une autre hypothèse circule, mais au sujet d’Alexeï, l’héritier au trône qui aurait lui aussi survécu au meurtre de
    sa famille en Juillet 1918.
     
    De nombreux imposteurs apparaissent.
     
    Des histoires plus ou moins fantaisistes se créent.
     
    L’histoire la plus troublante raconte qu’Alexeï aurait été recueilli et adopté par une modeste famille russe, Alexis Romanov serait alors devenu Vassili Filatov. imposteur....
     
      
    Des photographies de Filatov devenu professeur de géographie soviétique, hémophile lui aussi, frappent par leur ressemblance avec le Tsarevitch.
      
      
    De plus, Filatov connaissait beaucoup de détails précis et anecdotes sur la famille impériale, et parlait plusieurs langues étrangères alors qu’il était fils de cordonnier et issu d’un tout petit village !!
     
     
      
    Mystérieux Filatov qui sous-entend à ses enfants qu’il est le Tsarevitch, mais sans jamais rien affirmer ou revendiquer.


    La présence de Raspoutine dans la vie du fils du Tsar contribue au mythe. Raspoutine qui, lors d’une transe, avait prévu la naissance d'un héritier au trône.
      
    Alexeï est atteint d'une maladie que la médecine de l'époque soigne avec de l’aspirine, alors que son pouvoir anticoagulant accentue l’hémophilie dont il souffre et qui lui provoque des douleurs intenses, des maux de têtes et des accès de fièvre.
      
     
     
    La maladie de son fils déclenche chez la Tsarine un mysticisme dont profite Raspoutine qui apparaît comme le seul à pouvoir guérir miraculeusement à plusieurs reprises le jeune prince.

    La fin du mythe ?

    En 1979, deux chercheurs découvrent les restes supposés de la Famille impériale dans une fosse se situant à proximité d'Ekaterinbourg.
     
    En 1991 :
    exhumation officielle des restes retrouvés en 1979.
     
    Neuf corps sont ainsi retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées.
      
    Après de nombreuses expertises, les chercheurs découvrent que ces corps sont bien ceux des Romanov et de leurs derniers domestiques, mais que de deux des enfants ne s'y trouvent pas, à savoir le Tsarévitch Alexis et la Grande-Duchesse Maria, ce qui relance le mythe.


    En 1998 :
      
    Inhumation des corps de Nicolas II  Olga, Tatiana et Anastasia), dans la Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg ; en 2000, l'Eglise orthodoxe de Russie canonise le tsar et sa famille en les élevant au rang de martyrs, rajoutant une dimension religieuse au destin de cette famille.


    En 2007, on découvre des restes humains dans les alentours d'Ekaterinbourg.
      
    En 2008, ils sont identifiés comme étant ceux de Maria et d'Alexis, les deux enfants manquants ; la Cour suprême de Russie réhabilite les Romanov en tant que victimes des répressions bolchéviques.
      
    Cette réhabilitation clôt en principe le dossier Romanov.

    Malgré les résultats scientifiques qui ont prouvé que tous les Romanov ont bien été tués en juillet 1918, certains historiens mettent en doute les résultats ADN comme une preuve absolue et pensent à une manipulation du gouvernement.
     
    Le mythe est toujours alimenté, un livre paru en 2009,
     
    L'autre fin des Romanov"
     
    par Elie Durel, cherche à démontrer que tous les Romanov n'ont pas été tués en 1918 et que Maria, la troisième fille Romanov, serait la clef de cette énigme.
     
     
      
    En effet, seule survivante de sa famille, elle serait devenue la mystérieuse épouse du juge Sokolov qui a établi le premier rapport sur l’évènement.
      
    Nouvelle et sans doute pas dernière thèse sur le sujet.

    En dépit de l'authentification officielle de tous les corps de la famille Impériale, nombreux sont ceux qui croient en la survie des femmes de la famille Romanov.
      
    Selon une enquête, près de deux russes sur trois ne pensent pas que les restes inhumés dans la Cathédrale de Saint-Pétersbourg soient ceux des Romanov.

    En 1977, à Ekaterinburg, la maison Ipatiev où fut assassinée la famille impériale fut rasée, le gouvernement soviétique de l’époque voyant d’un mauvais œil la ferveur des nombreux pèlerins venant prier et honorer le culte des Romanov.

    Alors qu’en 2011, un monument érigé près d’Ekaterinbourg à la mémoire des enfants martyrs représente les cinq enfants impériaux (Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexeï) descendant du paradis.
      
    Un autre monument est dédié la même année au Tsar Nicolas II de Russie et à son épouse.
      
    Ces monuments renforcent l’aura du mythe Romanov et attestent de l’attachement des Russes encore aujourd’hui à cette famille au destin tragique dont on croit encore aujourd’hui à la malédiction, près de la moitié des Tsars qui se sont succédés à la tête de la Russie ayant été assassinés.

    Près d’un siècle après la fin des Romanov, le mythe résiste à tous les raisonnements rationnels, aux expertises génétiques, à toutes les preuves, même scientifiques.
      
    Drames, malédiction, mystères, énigmes, légendes, vérités et mensonges, croyances, imagination, questions sans réponses, incertitudes, désinformation, incompréhension, doutes, rumeurs, personnages extraordinaires : autant d’éléments qui construisent un mythe à partir d’un évènement réel, récit transmis de génération en génération entretenu par la mémoire collective.


     

     
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    Très peu d'éléments sont connus à propos de cette femme, qui semble être pour certains chercheurs Tatiana Nicolaïevna.

      

    La grande-duchesse aurait été exfiltrée au début du mois de juillet 1918.

    Après une opération ratée qui visait à sauver toute la famille Romanov, seule Tatiana fut évacuée par avion d'Ekaterinbourg vers Vladivostok.

     

      

    Elle aurait ensuite embarqué dans un navire au Japon en direction du Canada, sous le nom de Marguerite Lindsay, pour rejoindre ultérieurement l'Angleterre, où elle serait arrivée le 8 août 1918.

     

    Après son arrivée en Angleterre, il n'y a plus aucune trace de cette Marguerite Lindsay, mis à part quelques visites qu'elle aurait rendu jusqu'en 1939 à sa mère et à deux de ses soeurs, Olga

    (Marga Boodts) et Maria (Cécile Czapska), qui auraient également survécu, tout comme la grande-duchesse Anastasia

    (Anna Anderson).

     

     

     

    Pour plus d'informations sur Marguerite Lindsay, consultez le livre "L'affaire Romanov".

     

     

     

     

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    Michelle Anches

     

     

     

    Michelle Anches.

    Tatiana Nicolaïevna en 1914.

      

      

    Michelle Anches est une femme qui clama être la grande-duchesse Tatiana, la seconde fille du tsar Nicolas II. Elle a séjourné de 1923 à 1924 dans un hôtel de Sibérie.

      

    En novembre 1925, la femme quitte la Russie pour Paris. Elle emménage en 1926 dans un petit appartement en périphérie de la capitale, où elle est assassinée peu de temps après.

    Suite à son décès, son entourage a accusé les bolchéviques d'avoir tué la jeune femme, ayant découvert qu'elle était en réalité l'une des filles du dernier tsar.

     

     

    Michelle Anches.

    Tatiana en 1913.

      

      

    Francisc Brunet, un intime de Michelle Anches, témoignera en 1933:

      

    "J'ai connu la grande-duchesse Tatiana! J'étais à cette époque valet dans un hôtel sibérien.

      

    En octobre 1923, j'ai rencontré une jeune femme à l'apparence aristocratique nommée

    Michelle Anches.

    Je discutais très souvent avec elle en russe et en français: elle pratiquait parfaitement ces deux langues! Puis un jour, lors d'une de nos nombreuses discussions, je lui ai demandé d'où était originaire sa famille.

      

    C'est alors qu'elle fondit en larmes en me répondant: "Je viens d'une famille noble russe qui a été injustement exécutée. Je pense que vous savez de quelle famille je parle!"

    Au début je ne croyais pas en son histoire.

      

    Ce n'est que quelque temps plus tard lorsque je vis, dans un journal, une photo de la famille impériale où se trouvait Tatiana, que j'ai pu remarquer que Michelle et la grande-duchesse se ressemblaient énormément."

     

     

    sources

    http://www.les-derniers-romanov.com/michelle-anches.php

     

     

     

     

     

     

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    La théorie de la survie

     

    Près de trois dizaines de personnes se sont autoproclamées être Olga Nikolaïevna Romanova, les plus connues sont :

     


    1. Marga Boodts : Apparue en France avant la Seconde Guerre Mondiale, elle collectait de l'argent au près des sympathisants de sa cause de " Grande-Duchesse survivante ". Elle fut arrêtée pour fraude. Des années plus tard, elle a réussi à convaincre le Prince Nicolas de Oldenbourg et le prince héritier Wilhelm, qui lui versa jusqu'à la fin de sa vie une pension confortable et elle s'installa dans une villa près du lac de Côme en Italie. Les mémoires de Marga Boodts ont été retrouvées en 2012 dans les archives du Vatican par la journaliste américaine Marie Stravlo et publiées en espagnol sous le titre « Je suis vivante : les mémoires inédites de la dernière Romanov ».

    2. Concetta Fedele  : Morte en Argentine, elle ne proclama jamais d'elle-même être Olga Nikolaïevna et ne répondra jamais lorsque ses enfants le déclareront publiquement. La seule preuve apportée était une "ressemblance physique ".

     

     

     

    OLGA

     

      

    Marga Boodts

     

     

     

    Marga Boodts en 1949

    La grande-duchesse Olga Nicolaïevna en 1916.

    Selon Cécile Czapska, l'impératrice Alexandra Fedorovna et trois de ses filles :

    Olga, Maria et Anastasia, auraient été transférées d'Ekaterinbourg vers Perm par la voie ferroviaire le 16 juillet 1918.

      

    Tatiana aurait été quant à elle exfiltrée au début du mois de juillet 1918 vers l'Angleterre. Le tsar et le tsarévitch Alexei auraient été fusillés dans un champ proche d'Ekaterinbourg.

     

    Marga Boodts en 1952.

    Olga Nicolaïevna en 1909.

    A Perm, l'impératrice et ses trois filles auraient été emprisonnées dans la maison Bérézine, jusqu’à la fugue d'Anastasia, ce qui rejoint la version d'Anna Anderson.

      

    Olga et l'impératrice auraient été alors séparées de Maria, et envoyées dans un couvent dans les environs de Perm. Olga aurait rejoint plus tard l'Allemagne.

      

    Elle se serait mariée avec Carlo Boodts le 5 mai 1926 à Berlin, dont elle divorce le 20 avril 1928.

      

    Elle n'a jamais eu d'enfant. Après avoir vécu en Roumanie de 1938 à 1940 avec sa soeur Maria, connue sous le nom de Cécile Czapska, elle se serait installée en Italie près du lac de Côme. En 1970, elle accompagna jusqu'à la fin sa soeur Maria dans sa terrible maladie.

      

    Elle serait décédée quant à elle le 13 octobre 1976.

      

    Le grand-duc Nicolas d'Oldenbourg, filleul du tsar Nicolas II, paiera la tombe de la prétendante, où il fit inscrire en allemand:

      

    "En souvenir d'Olga Nicolaïevna, 1895-1976, fille aînée de l'empereur Nicolas II".

      

    N'ayant pas de descendants, sa tombe fut détruite en 1995, et sa dépouille fut transférée dans la fosse commune du cimetière.

     

     

    Marga Boodts ("Olga") et Cécile Czapska ("Maria"), avec le prince Nicolas Alexandrovitch Dolgorouky, en 1957.

    Ses soeurs, qui auraient également été sauvées, vécurent aussi sous un nom d'emprunt. Tatiana aurait vécu en Angleterre sous le nom de Marguerite Lindsay, Maria sous le nom de Cécile Czapska, et Anastasia sous le nom d'Anna Anderson.

     

    Tombe de Marga Boodts.

     

    Pour plus d'informations sur Marga Boodts, consultez le livre "L'affaire Romanov".

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/marga-boots.php

     

     

     

     
    Près de trois dizaines de personnes se sont autoproclamées être Olga Nikolaïevna Romanova, les plus connues sont

     

     

     

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    Dans la semaine qui suit l'assassinat des Romanov, les troupes Blanches prennent la ville d'Ekaterinbourg aux Bolchéviques.

      

    Une enquête est directement ouverte sur le meurtre de la famille impériale. L'armée monarchiste présente dans la ville commence des fouilles dans un puits de mine désaffecté situé dans une forêt proche d'Ekaterinbourg où ils ne retrouvent que des cendres et quelques objets qui semblent appartenir aux grandes-duchesses.

     

      

      

    Nicolas Sokolov, le magistrat chargé de l'enquête, interroge plusieurs personnes. Selon certains habitants, il manquerait un corps: celui d'Anastasia.

     

    Les rumeurs débutent immédiatement: la plus jeune fille du Tsar aurait été protégée des balles grâce aux bijoux et aux pierres précieuses

    cousus dans sa robe...

     

    Le 17 février 1920, à Berlin, une femme tente de se suicider en sautant dans l'eau glacée du canal Landwehr.

    Un policier, témoin de la scène, se porte au secours de la jeune femme.

     

    Sauvée in extremis, elle est conduite aux urgences.

      

      

    N'ayant pas de papiers sur elle, on l'interroge pour connaître son identité, mais la jeune femme refuse de parler. Au bout de quelques jours, l'inconnue est transférée à l'asile de Dalldorf.

      

    Deux ans après l'arrivée de la jeune femme dans l'asile, sa voisine de chambre, ayant lu un article sur la disparition des Romanov où se trouvait une photo de la famille impériale, affirme à l'inconnue qu'elle ressemble étrangement à la grande-duchesse Tatiana.

     

    La jeune femme se lève est lui dit qu'elle n'est pas Tatiana, mais Anastasia, la plus jeune des filles de Nicolas II.

     

    L'énigme d'Anastasia débute.

     

    De gauche à droite:

    Anastasia (1914), Anna Anderson (1920) et Tatiana (1917).

    La voisine de chambre d'Anna Anderson voyait une certaine ressemblance entre Anna et Tatiana.

     

    Suite à cette révélation, des proches des Romanov affluent à l'hôpital de Dalldorff. Les enfants du docteur Botkine, assassiné avec la famille impériale à Ekaterinbourg, la reconnaissent formellement. Encore plus troublant, lorsque Philippe Dassel, blessé français auquel la grande-duchesse et sa soeur Maria avaient rendu visite pendant la guerre, vient à la rencontre de l'inconnue, elle se lève en s'exclamant:

    "C'est l'homme aux poches".

     

    Anastasia avait effectivement surnommé cet homme ainsi, car il avait constamment les mains dans les poches lorsque Anastasia et ses soeurs le voyaient.

      

      

    Cependant, beaucoup de proches de la famille impériale, tels que la mère de Nicolas II, l'impératrice douairière Marie Fedorovna; la soeur de l'impératrice, la princesse Irène de Prusse ou encore le précepteur des enfants Romanov, Pierre Gilliard, ne reconnaissent pas Anna Anderson comme étant Anastasia.

      

    Fait encore plus troublant, la jeune femme ne parle ni le russe (pourtant langue maternelle d'Anastasia), ni le français, ni l'anglais (langues qu'Anastasia pratiquait couramment), mais s'exprime uniquement en allemand, une langue qu'Anastasia n'a jamais voulu apprendre, au grand désespoir de sa mère. En revanche, elle révèle aux enquêteurs qu'en 1916, le grand-duc Ernest-Louis de Hesse, frère de l'impératrice, aurait rendu visite aux Romanov.

      

    Or, ce détail ne peut être connu que par un membre proche de la famille impériale, car la Russie étant à cette époque en guerre contre l'Allemagne, l'annonce de cette nouvelle aurait pu provoquer un scandale d'Etat. Elle ajoute également d'autres petits détails que seul un membre de la cour pouvait connaître.

     

    Anastasia en 1915.

    Anna Anderson en 1929.

     

    Cependant, on peut se poser les questions suivantes : où est passée Anastasia de juillet 1918 à février 1920 si elle a vraiment survécu au drame? Et, comment a-t-elle fait pour se rendre à Berlin? Dans l'ouvrage "L'affaire Romanov" de Michel Wartelle, l'auteur tient une thèse assez surprenante. Selon lui, non seulement Anastasia aurait été épargnée, mais aussi la Tsarine Alexandra et ses trois autres filles.

      

    Après avoir fait évacuer Tatiana début juillet 1918 vers le Canada, l'impératrice et ses trois autres filles (à savoir Olga, Maria et Anastasia) auraient été transférées à la mi-juillet dans la maison Bérézine à Perm.

      

    Le 17 septembre 1918, Anastasia se serait enfuie, avant d'être blessée par balle par des gardes rouges à l'orée d'un bois. Un certain Alexandre Tchaïkovsky aurait alors organisé l'exfiltration d'Anastasia de Perm vers l'Ukraine. D'après le récit d'Anna Anderson, c'est ce même Alexandre Tchaïkovsky qui l'aurait sauvée du massacre de la famille impériale. Cependant, selon l'auteur de ce livre, la femme aurait inventé l'histoire du meurtre et de son sauvetage pour protéger sa mère et ses soeurs.

      

    Anastasia aurait ensuite quitté l'Ukraine pour la Roumanie avec Alexandre Tchaïkovsky dans le but de rejoindre sa soeur Maria. En Roumanie, elle se marie avec Tchaïkovsky et accouche en 1919 d'un fils prénommé Alexandre. Après l'assassinat de son mari en 1920, Anastasia aurait abandonné son fils pour regagner l'Allemagne où elle aurait tenté de mettre fin à ses jours en sautant d'un pont à Berlin. Ce qui rejoint l'histoire d'Anna Anderson.

     

    Alors que le lien entre Anastasia et Anna Anderson est établi, des descendants des Romanov engagent un détective privé. Il établit que la jeune femme se nomme en réalité Franziska Schwanzkowska, une ouvrière polonaise.

      

    Cependant, le frère de cette Franziska ne reconnaît pas sa soeur en Anna Anderson. Si ce n'est pas elle, qui est en réalité cette Anna Anderson?

     

    Peut-être est-ce bien Anastasia?

     

    Pourtant, même d'anciens domestiques refusent de voir

    en elle la grande-duchesse.

     

    En Allemagne, on ne croit pas en l'histoire d'Anna Anderson.

      

    Le tribunal de grande instance d'Hambourg rend un arrêt qui s'apparente à un déni de justice dans la mesure où la plaignante n'apporte aucune preuve de ce qu'elle avance mais où il n'est pas impossible qu'elle soit effectivement Anastasia.

     

    Fatiguée de devoir prouver son identité, Anna Anderson s'exile à Charlottesville, aux Etats-Unis, où elle épouse Jack Manahan, un professeur d'université. Elle meurt le 12 février 1984.

     

    Anastasia en 1916.

    Anna Anderson vers 1927.

    Franziska Schwanzkowska vers 1916.

     

    Anna Anderson est morte, mais l'énigme Anastasia n'est toujours pas résolue. Les partisans de la prétendante, voulant toucher l'inestimable fortune des Romanov, firent un procès pour que cet argent soit remis à la famille de Madame Anderson Manahan.

      

    Ils étaient bien renseignés, le Tsar Nicolas II avait placé depuis le Dimanche Rouge, plus de 20 millions de roubles-or (soit plus de 250 millions d'euros) sur des comptes en Angleterre pour chacun de ses enfants en cas d'exil forcé. Cependant, la banque dévoila que le Tsar avait vidé les coffres en 1916 pour soutenir l'effort de guerre.

      

    Finalement, on peut se demander si les motivations d'Anna Anderson n'étaient pas de toucher cette fortune? Pourtant, elle a toujours affirmé qu'elle ne voulait pas entendre parler de cet argent. L'affaire Anderson est alors au point mort.

     

    En 1991, sont découverts les restes des Romanov dans la forêt proche d'Ekaterinbourg. Tous les corps sont retrouvés mis à part ceux de deux des enfants: celui d'Alexeï et celui de Maria. Cependant, selon certains spécialistes, la fille manquante ne serait pas Maria mais Anastasia. Des doutes sur les dires d'Anna Anderson reviennent alors. Serait-elle véritablement Anastasia? A présent que les tests ADN sont possibles, un autre problème se pose: Anna Anderson a été incinérée...

      

    Mais un morceau de son intestin a été conservé suite à une opération. En 1994, des tests ADN sont donc réalisés sur ce morceau d'intestin appartenant à Anna Anderson. Les résultats sont négatifs: Anna Anderson ne peut pas être Anastasia ni même un membre de la famille Romanov. De plus, des analyses faciales ont prouvé que la forme du nez et des oreilles d'Anna Anderson n'était pas la même que ceux d'Anastasia.

      

    En revanche, une graphologue de renom a certifié que l'écriture d'Anna Anderson et celle d'Anastasia sont identiques. De plus, un mystère plane toujours: comment se fait-il qu'Anna Anderson connaissait tant de détails sur la vie des Romanov?

      

    Jean des Cars, auteur de l'ouvrage "La saga des Romanov", répondra à cette question:

    "[Anna Anderson était] une pauvre femme traumatisée physiquement et moralement par la guerre, à qui des escrocs avaient fait croire à son identité prestigieuse, totalement inventée, dans le but d'émouvoir, de convaincre et surtout de capter le magot impérial.

      

    A partir de sa ressemblance, ils lui ont fabriqué une mémoire avec assez d'habileté pour que certaines personnes succombent et valident l'invraissemblable.

     

    La malheureuse, en partie amnésique, avait sans doute fini par y croire elle-même, victime d'une monstrueuse manipulation, la pire puisque, à elle aussi, on répétait une supercherie."

     

    Anna Anderson en 1922.

    Anastasia en 1918.

     

     

     SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/laffaire-anderson.php

     

     

     

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    Après l'assassinat de la famille impériale, beaucoup de personnes se firent passer pour les enfants Romanov.

      

    Il y eut bien sûr Anna Anderson qui fit de la grande-duchesse Anastasia la plus célèbre de toute sa famille, mais il y eut aussi beaucoup d'autres aventurières et aventuriers qui se firent passer pour les enfants du dernier tsar de Russie.

      

    Etant donné le nombre important de prétendants, je vais mettre sur cette page les plus importants et les plus célèbres d'entre eux.

      

    (Note: Pour voir la biographie des prétendants, cliquez

    sur leur photo ou sur leur nom.)

     

     

     

    Les enfants Romanov

    Les prétendants

    Olga Nicolaïevna

     

    Marga Boodts

     

    Tatiana Nicolaïevna

     

    Marguerite Lindsay

    Michelle Anches

     

     

     

    Maddes Aiort

     

    Maria Nicolaïevna

     

    Granny Alina                                              Cécile Czapska

     

     

     

      

    Averees Iacowelly

      

      

                Alyson Kabrohk

     

    Anastasia Nicolaïevna

     

    AnnaAnderson                                              agdalenVeres

     

     

     

    Eugenia Smith

     

    Alexei Nicolaïevitch

     

    Alexei Poutziato                                                        joseph Veres

     

     

     

    Heino Tammet                                           Vassili Filatov

     

     

     

     

    sources

    http://www.les-derniers-romanov.com/autres-usurpations.php

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    An exhibition of the Imperial Easter eggs: 1902.

     

    EXCEEDINGLY RARE AND IMPORTANT

     

    Imperial Presentation porcelain Easter egg with two-tone gilded double-headed eagle, made at the Imperial Porcelain Factory in St. Petersburg around 1890.

     

    Height 3 3/4 in. (9,5 cm)

     

    A similar egg but with cobalt blue ground and gilded branches from the Goop collection is illustrated in 'Kostbare Ostereier aus dem Zarenreich', Vaduz-Munich, 1998.

     

     

     

    order

     

     

    The Imperial eagle is flanked by two ribbon-tied silvered laurel branches.

     

     

     

     

     

     

    back

     

     

     

     

    LARGE Imperial presentation porcelain Easter egg painted with cipher of empress Alexandra Feodorovna ( 'A F' cipher in Old Slavonic script beneath Imperial crown) and the date '1915' in gold .

     

     

     

     

    The egg has unusual matt glaze which resembles a real egg shell.

     

     

     

     

     

    Russian Empress Maria Feodorovna 1917 Imperial presentation porcelain Easter egg for sale
    A Russian Imperial Presentation Porcelain Easter Egg 1917  

     

    painted with a gold cypher of empress Maria Feodorovna

    (mother of tsar Nicholas II) - interlaced ribbon formed Cyrillic letters 'М ' and ' Ф ' beneath Imperial crown.

    Made at the Imperial porcelain factory in St Petersburg.

    This is a rare dated egg from the final year of the Romanov dynasty 304 year reign.



    Russian porcelain Easter egg dated 1917

    Russian Royal porcelain egg with Imperial cypher

    vintage porcelain eggs for sale


     

    Portrait of Russian Empress Maria Feodorovna, Romanov Royal Family
    Russian Empress Maria Feodorovna

     

    Imperial Presentation Porcelain Easter Egg, circa 1890, the Imperial Porcelain Factory, St. Petersburg, covered with dark red and lilac glaze known as sang de boeuf (ox blood) with a slip creating pale blue highlights, decorated with the gilded cipher of Empress Maria Feodorovna (mother of Nicholas II). The matte gold cipher 'MF' is partially polished and etched for extra texture. Height 4 in. (10 cm). Excellent condition.

     

    Very Rare Imperial presentation porcelain Easter egg with cipher of Nicholas II, the Imperial Porcelain Factory, circa 1900. Height 3 5/8 in. (9 cm). Diameter 3 in. (7,5 cm). Very heavy for its size, thickly potted porcelain egg covered with red glaze (known as ox blood) and decorated with gilded Imperial cipher 'H II'. Condition: minor gilt loss.

    This egg was personally given by the Emperor on Easter Day.

    Pierced at both ends for a silk ribbon attachment.

     

     

    SOURCES

    http://www.romanovrussia.com/LargeNIIegg.html

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