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    A fine and rare antique cabinet photograph of Czarevich Nicholas

    (later czar Nicholas II) wearing the uniform of British hussars and chain

    of the order of the Garter,

    by London photographers W & D. Downey.

     

     

     

     

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    L'assassinat de la famille impériale

    par la vermine rouge

      

     

    17 Juillet 1918 Massacre de la Famille Impériale Russe par la vermine rouge.

     

    De l'abdication au massacre

    Tsarskoïe Selo (mars 1917)

     

    Au commencement de la Révolution, les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le Tsar sont très peu nombreux .

    Certes des comités de soldats veulent qu’ils partent. Dans les campagnes des paysans et ouvriers agricoles s'emparent du domaine public (propriété d’État) et des biens appartenant aux membres de la Cour impériale.

      

    Même dans les faubourgs où il commence est surnommé par les révolutionnaires Nicolas le sanglant, on ne crie pas Vengeance sur son passage.

    Pour le peuple ses ennemis sont les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez bizarrement la Douma.

     

    Léon Bronstein dit Trotsky l'ordure nauséabonde

    .

    Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas. En vain ! Nicolas est arrêté par le Gouvernement provisoire.

    Il va s'en étonner et répéter à tous ceux qu’il rencontre :

    Savez-vous que désormais le Tsar est privé de liberté.

    Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec quelques fidèles.

    Elle est protégée par les gardes à cheval de Novgorod.

     

    Nicolas II - 1917

    La famille du Tsar transformée en jardiniers

     

    L'ex-Tsar demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais de là à s’exiler jusqu’à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée.

    Le gouvernement provisoire accède à ses demandes.

     

     
    Famille Romanov: photo de leur captivité.
     

    Le Tsar, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexis . 

     
    The Grand Duchesses and Tsarevich outside the Governor’s House in Tobolsk with their father and some guards: August, 1917.

    The Grand Duchesses and Tsarevich outside the Governor’s House in Tobolsk with their father and some guards: August, 1917.  

     

    Alexandre Fedorovitch Kerensky se met d’accord avec Milioukov pour que l’ancien Tsar parte pour le Royaume-Uni. Mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.Mais le 9 mars 1917, au palais de Tsarskoïe Selo, la garde se retrouve sous le contrôle de contingents révolutionnaires.

     

     

    Le Tsar Nicolas II de Russie.

      

    Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées. Cependant Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.

      

    Milioukov, qui se dit pourtant monarchiste et malgré une grande campagne de la droite britannique en faveur du fidèle allié, veut juger l’ancien Tsar

    Celui-ci est finalement abandonné par les alliés et sa propre famille.

    C’est la gauche britannique et leur roi – son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d’asile.

      

    Le souverain britannique refuse car il dit avoir peur de devenir impopulaire.

    L'anglais reste dans l'histoire le peuple perfide par excellence.

     

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bb/Otmaincaptivity1917.jpg

     

    Peu à peu les conditions de détention se durcissent. De simples soldats donnent des ordres au Tsar déchu, malgré les interventions des officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles .

      

    Le Tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers

     

     
    File:Nikolaus II. (Russland).jpg 
     

    Toutefois Kerensky est un humaniste et le prince Gueorgui Lvov est officiellement monarchiste, comme Milioukov. Et puis, le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, cela inquiète les militaires russes et alliés.

    Cela amène la plupart d’entre eux à regretter leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu’à l’armée allemande et aux dirigeants bolcheviks.
     

      

    Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran, buveur de sang et contre l’Allemande, propos qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI de France et de sa femme.

      

    D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite de Louis XVI et son arrestation à Varennes. Pour prévenir une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l’histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.

     

    Ipatiev House - Romanov Memorial - The tragic end of the last Czar of Russia

     

    Nicolas ne peut pas partir du palais de Tsarskoïe Selo, même en Crimée.

      

    Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le cœur.

      

    Les premières vexations se multiplient et lui et les siens comprennent qu’ils ne sont pas des citoyens ordinaires, mais des ennemis de la révolution. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de celle-ci et à l’irrésistible avancée des troupes allemandes.

     

    Un sauveur ?

     File:Alexander Kerensky LOC 24416.jpg
     
     

    Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks.

    En réalité en juillet 1917, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov.

      

    Kerensky craint en réalité un coup d’état monarchiste, qui se servirait du Tsar comme étendard. Mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués à Madrid, Nice, Lausanne et tout de même... à Yalta.

     

    Kerensky

     

    Cependant, Kerensky n’a pas totalement tort. Le général Lavr Gueorguievitch Kornilov, nommé nouveau commandant en chef par Kerensky, voit l’armée se disloque.

      

    Il veut alors incarner un retour à la discipline de fer antérieure. Il a déjà donné l’ordre en avril de fusiller les déserteurs et d’exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes. Ce général menace de peines sévères les paysans qui s’en prennent aux domaines seigneuriaux.

      

    Réputé monarchiste, Kornilov est en réalité indifférent au rétablissement du tsar. C'est un fils de cosaque et non d’aristocrate, ce qui est rare pour l’époque dans la caste militaire.

      

    Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l’autorité du gouvernement provisoire ou sous sa propre autorité. Il faut voir en lui un successeur de Bonaparte et un précurseur des dictateurs fascistes.

     

    lavr georgiyeviç kornilov

    Kornilov

     

    Cependant, selon Paxton, si le général Kornilov avait réussi dans son entreprise, l'issue la plus probable aurait été une simple dictature militaire, car la démocratie était en Russie un concept encore trop neuf pour fournir la mobilisation de masse contre-révolutionnaire caractéristique d'une réaction fasciste. Kornilov donne néanmoins un peu d’espoir à la famille de Nicolas et à ses autres proches.

     

    Tobolsk (août 1917)

     
    File:AlexeiNicholas1917.jpg.
     

    A cinq heure du matin, des calèches conduisent la famille impériale et quelques serviteurs à la gare. Les Romanov ne reverront plus jamais leur palais de Tsarskoïe-Selo. Le train part le 31 juillet 1917 et arrive le 3 à Tioumen.

      

    De là le bateau part à Tobolsk., qui est située à 300 km de là. La ville n'a pas connu d’insurrection. La réalité du pouvoir appartient à un comité de sauvegarde, dans lequel les bolcheviks sont très minoritaires.

      

    Image du Blog croissantdelune.centerblog.net

      

      

    Nicolas et sa famille peuvent se promener en ville avec des gardiens et recevoir des prêtres. Mais les conditions de vie sont très difficiles. La maison du gouverneur a été pillée, vandalisée.

      

    Nicolas II note : Depuis quelques jours, nous recevons du beurre, du café, des gâteaux secs et de la Confiture, de la part de braves gens qui ont appris que nous avions dû comprimer nos dépenses de nourriture.

      

    Des passants s'arrêtent parfois devant la maison et bénissent la famille impériale en faisant un signe de croix. Les gardes les chassent mollement. Nicolas joue aux Dames avec ses geôliers .

      

    Nicolas regrette son abdication en apprenant avec bien du retard les nouvelles du pays. Le décret du 26 octobre 1917 prive les grands propriétaires fonciers de leurs terres, sans indemnité. De ces 367 millions d'hectares, 152 constituaient de grands domaines, appartenant à la famille impériale et aux nobles.

    A partir du 1er mars 1918, Nicolas Romanov et sa famille sont mis à la ration de soldat. Faute d'argent ils renvoient dix domestiques et peuvent plus acheter de beurre et de café. Les soldats qui les gardaient jusqu’à présent furent remplacés par des plus jeunes, plus arrogants, plus grossiers avec une allure crapuleuse.

     

     Grand Duchess Tatiana and Tsar Nicholas II (both center) during captivity working in their garden on the grounds of Tsarskoe Selo-their palace standing in the distance.

     

    A Tobolsk, le pouvoir bolchévique est instauré que le 15 avril 1918

    . Dès que les bolcheviks prennent le pouvoir le sort des captifs s’aggrave.

    Nicolas est contraint d’ôter ses épaulettes. Ils sont traités désormais comme de véritables prisonniers. Les anciens combattants qui les gardaient sont remplacés par des

    gardes rouges

    . Lénine pense qu’il faut exterminer une centaine de Romanov, et en mars 1918 il ne décide de les faire exécuter sans procès

    . Le pouvoir bolchevik considère que le Tsar ne peut être ramené à Kronstadt avant la débâcle des rivières. A Moscou, la nouvelle capitale, on décide que le problème de l’ex-tsar n’est pas à l’ordre du jour.

     

     

      Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with Nicholas II and some soldiers under house arrest at Tsarskoe Selo: June 1917.

      

    Grand Duchesses Tatiana and Anastasia with Nicholas II and some soldiers under house arrest at Tsarskoe Selo: June 1917.

     

    Les monarchistes ne sont pas non plus très soucieux du sort de leur Tsar. Certes un ex-sénateur Tougan-Baranovski achète une maison en face de la résidence du gouverneur et creuse un tunnel.

      

    Famille Romanov: Photo de leur captivité.

      

      

    Mais il est entouré d’un nombre de personnes limitées et ce projet n’est pas terminé quand Nicolas est emmené à Iekaterinbourg

    . Il est vrai que beaucoup de ses partisans sont morts au front ou tués par les révolutionnaires. Les autres sont souvent en prison ou exilés.
     

    Tout d'un coup, peut-être du fait de rumeurs d'évasion, Iakov Sverdlov estime que le problème des Romanov est à l’ordre du jour.

    Les parents et la Grande duchesse Maria partent sous bonne garde pour contresigner le traité de Brest-Litovsk. Ils vont refuser de le faire par patriotisme et par fidélité à leurs alliés occidentaux, qui viennent de refuser de les recevoir.

     

    La maison à destination spéciale (avril 1918)

    Tsar Nicholas II with daughters Grand Duchesses Anastasia, Olga, Tatiana, and Marie 

     
     
    Arrivée du tsar Nicolas II, en avril 1918, à Ekaterinbourg.
    .

    En avril 1918, les bolcheviks conduisent le tsar, la, tsarine et la grande-duchesse Maria, à Iekaterinbourg dans la maison à destination spéciale, expression employée par les tchékistes.

      

    Famille Romanov: Photo de leur captivité.Famille Romanov: Photo de leur captivité.

      

    Le 2 mai 1918, le Praesidium du Comité central décide de déplacer les Romanov de Tobolsk à Iekaterinbourg, mais Omsk revendique aussi leur présence.

      

    Les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastasia, le tsarévitch Alexei, Pierre Gilliard, Sydney Gibbs et quelques autres servants quittent Tobolsk.

      

    A bord d'un bateau, les grandes-duchesses sont brutalisées par leurs gardes à la recherche de leurs diamants et d'or. Gibbes, qu'on empêche d'aller les secourir, écrira : Je reste hanté le reste de sa vie par le souvenir des cris des grandes-duchesses.

      

    Cette dernière étape du martyr des Romanov va être particulièrement affreuse.

    Quand Nicolas comprend que sa destination est Iekaterinbourg il déclare :

      

    J’irai n’importe où, mais surtout pas dans l’Oural.Selon Hélène Carrère d'Encausse : Cette ville estdans l’Oural rouge, peuplée d’extrémistes –bolcheviks, anarchistes et socialistes-révolutionnaires – qui réclament bruyamment l’exécution du buveur de sang.

     

     

    La villa ipatiev
    La maison Ipatiev, dernière demeure du Tsar et de sa famille. Elle doit son nom à son ancien propriétaire, l'ingénieur Nicolas Ipatiev.

     

     

    Les Romanov sont confiés au commissaire militaire pour l’Oural, Isaac Golochekine, un des compagnons de Lénine, arrivé de Suisse avec lui, mais qui est surtout ami de Iakov Sverdlov.

      

    La garde de la famille impériale est assurée par des hommes ayant toute sa confiance. Ce sont des ouvriers travaillant dans les usines avoisinantes. Le commandant Avdeïev commande la garde extérieure et intérieure de la villa Ipatiev.

    Avdeïev est un ivrogne au vin mauvais avec un passé de voyou. Il aime humilier ses prisonniers. Violent et borné, il n'adresse la parole à l'ancien Tsar qu'en le traitant de buveur de sang.

     

     

    Isaac Golochekine fait partie de ces nombreux  athées qui dirigent la révolution bolchévique (Trotsky, Zinovyev, Radek, Litvinov... ).

      

    Il faut voir en cela l'aboutissement d'un complot mondial communiste .

      

    En 1917, les rebelles acquièrent du fait de la révolution des droits équivalents à ceux des orthodoxes et ils sont très reconnaissants envers les bolcheviks. Il en a été de même en France en 1789 pour les rebelles haineux, mais ils ne dirigèrent pas la nation.

      

    Par contre en Russie ils sont au pouvoir. Staline, le Géorgien, va les éliminer peu à peu et s'en prendre à la religion juive bien plus efficacement que les pires antisémites tsaristes.

    ( fait historique).

     

     

     

    Le logement du commandant et de dix autres gardes se situe à l'étage réservé à la famille impériale. Cette cohabitation est source pour les membres de la famille impériale de nombreuses vexations.

    Ils sont les victimes d'incessants quolibets de la part des gardes, de plaisanteries douteuses à l'encontre des jeunes grandes-duchesses, qui couvrent les murs d’inscriptions obscènes et volent tout ce qu’ils peuvent, dont les provisions destinées à l’ancien Tsar et ses proches.

      

    Aucune intimité n'est possible pour chacun des membres de la famille de Nicolas II de Russie, qui sont dans l'obligation de partager cette maison sale et sans aucun confort avec leurs geôliers.

      

    Une palissade est élevée autour de la villa Ipatiev. Les vitres sont recouvertes de peintures et les détenus reçoivent l'ordre de laisser leurs portes ouvertes.

     

    Les assassins

     

    File:Yakov Mikhailovich Yurovsky 1918.jpg
     
    Yakov Mikhaïlovitch Yurovsky (1878-1938)
    Chef des meurtriers de la famille royale.
      
      
     

    Toutefois en juin la garde est changée.

      

    A sa tête un bolchevik de toujours, Yakov Yurovsky, membre du comité exécutif du Soviet de l’Oural et surtout membre du collège de la Tcheka. Nicolas II écrit dans son journal, le 21 juin 1918 :

    On nous a changé la garde Avdeïev, si désagréable est remplacé par Iourovski… Il nous a pris nos bijoux… et nous les a rapportés dans une boîte qu’il a cachetée en nous priant d’en vérifier le contenu. Puis il nous l’a remise en garde… Iourovski a compris que les gens qui nous entouraient gardaient pour eux la plus grosse partie des provisions qui nous étaient destinées….

     

     

     

    Selon l'enquête du général Dieterichs et Ivan Plotnikov, professeur d'histoire à la Maksim Gorky Ural State University, les meurtriers sont :

     

     

    Yakov Yurovsky,

    Gregory Nikulin,

    Mickaiel Medvedev,

    Piotr Yermakov,

    S.P. Vaganov,

    A.G. Kabanov,

    Piotr Medvedev,

    V.N. Netrebin, et

    Y.M. Tselms.

     

     

    Il n'ajoute pas Isai Rodzinski qui est pourtant un membre important de la Cheka locale.

    Les autres gardes sont tous des êtres frustres très peu instruits, des étrangers qui ne comprennent pas les propos des prisonniers et ne cherchent pas à les comprendre.

    * Le commandant Yakov Yurovsky est le fils d'une riche fourreur juif, Isidor Weisbart. Weisbart a été pris en flagrant délit de vol d'une grosse somme d'argent, mais il n'est pas condamné.

    Il a émigré plusieurs fois et été contraint par le passé de résider à Iekaterinbourg par le pouvoir tsariste.

     

     
    Grigory Nikulin, tchekiste, commande en second les assassins de la famille Romanov.
    .

    * Grigory Nikulin l'adjoint de Yakov Yurovsky est déjà un meurtrier.

    Il a tué le prince Dolgorukov. Comme on peut le voir sur sa photo c'est un asiatique, comme en emploie beaucoup la Tcheka pour tuer les Russes.  Maladroit ou trop énervé, il vide sur le Tsarévitch Alexei un chargeur sans réussir à le tuer.

    Yourovski doit l'achever.

    * Piotr Yermakovest l'assassin de Nicolas et d'Anastasia.

      

    Cette nuit il est saoul et doit tirer plusieurs fois pour achever ses victimes qui pleurent et hurlent.

    * Mickaiel Medvedev veut avoir le privilège d'assassiner le Tsar.

    Mais on ne lui accorde pas alors il se réserve la plus grandette des quatre sœurs.

    *Piotr Medvedev est son fils. Il tire. Mais sur qui ???

     

    Imre Nagy, accusé par les historiens soviétiques, après son rôle lors de la révolution hongroise de 1956, d'être l'un des criminels ne peut être sur place.

     

     

    Anna Demidova (1878-1918), Evgueni Botkine (1865-1918), Alexei Trupp (1858-1918) et Ivan Kharitonov (1872-1918) sont les derniers servants des Romanov.

     

     

    En dehors de la villa Ipatiev la situation de l’État bolchevik se dégrade :
    * crise diplomatique avec l’Allemagne, qui occupe l’ensemble de la Pologne, les pays baltes, une partie de la Russie Blanche, et l’Ukraine


    * débarquement des alliés à Mourmansk et des Japonais à Vladivostock
    * soulèvement de la Légion tchèque et formation d’une armée anti-bolchevique composée de libéraux, de socialistes-révolutionnaires et de monarchistes à Samara, au sud d’Iekaterinbourg.
     

    Il est trop tard pour transférer l’ex-tsar et sa famille dans une zone plus sure.

    C’est un problème aigu pour Lénine.

    Il faut supprimer Nicolas et tous les siens.
    Nicolas II comprend très bien la situation deux jours avant son assassinat :

    Au fond, je suis déjà mort... mort mais pas encore enterré.

     

     

     

     

     

    Le massacre de la famille impériale

     

     
      
    Iakov Salomon dit Sverdlov
    Ordonne de massacrer la famille impériale.

    Avant même son arrivée, le 21 juin 1918, Yakov Yurovsky reçoit des instructions du Soviet de l’Oural concernant les préparatifs pour une prochaine exécution.

      

    Alarmé par l'avance de l'armée blanche, qui approche d’Iekaterinbourg, il reçoit bientôt ce message :

      

    Informé de la menace que font peser les bandits tchécoslovaques sur la rouge capitale de l’Oural et prenant en considération le fait que le bourreau couronné, en se dissimulant, pourrait échapper à la sentence du peuple, le Comité exécutif, exécutant la volonté du peuple, a décidé de fusiller le ci-devant tsar Nicolas Romanov, coupable d'innombrables crimes sanglants.

      

    Au cours des jours suivants, Iakov Iourovski et son second. En réalité contrairement à ce que vont raconter les pseudo-historiens soviétiques ce n'est pas une décision des chefs locaux bolcheviks. Dans une commissarocratie, comme l’État bolchévique, est-il imaginable qu’un commissaire, même important, est décidé tout seul du massacre de Nicolas II et sa famille

     

     

    Yakov Sverdlov, de son vrai nom Solomon, a un rôle capital dans ce crime monstrueux.

      

    En 1990, l'historien Edvard Radzinsky retrouvera les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui raconte comment il transmet personnellement l'ordre d'exécution de Lénine sous forme de télégramme également signé par Yakov Sverdlov.

    Akimov a la bonne idée de conserver la bande télégraphique dans ses archives.

    Radzinsky montre que Léon Trotsky va écrire que c'est Sverdlov qui l'informe du massacre de toute la famille impériale :

    Nous l'avons décidé ici.Ilitch croyait que nous ne devrions pas laisser aux Blancs une bannière pour se rallier, en particulier dans les circonstances actuelles difficiles.

     

     

    version hollywood politicaly correct la réalité est toute autre

    le carnage a duré 20 minutes, avec massacre à la hache et à la baïonnette

     

     

      

    Piotr Ermakov, examine les terrains du côté de Koptiaki, à dix-huit kilomètres de Iekaterinbourg, afin de trouver un endroit assez discret pour y enterrer les corps et garder secret le lieu de l’inhumation.
     

    Début juillet, l'armée de Koltchak s'approche dangereusement de Iekaterinbourg, où sont enfermés le Tsar Nicolas II et sa famille.

    Le Comité central du parti bolchevique, alors favorable à un procès public du dernier des Romanov, envoie à Iekaterinbourg Golechtchekine, un bolchevik parfaitement sur, pour ramener Nicolas II et sa famille à Moscou et organiser le procès.

    Le 12 juillet, les officiers de l'Armée rouge préviennent que la chute de la ville n'est plus qu'une question de jours.

      

    Lénine et une partie du Bureau Politique décident alors secrètement d'exécuter le Tsar sans aucune autre forme de procès.

    Le 16 juillet, Yakov Sverdlov reçoit de Iakov Sverdlov, à Moscou, l'autorisation d'abattre toute la famille.

     

     
    Le massacre de Nicolas II et sa famille en 1918.

    Le massacre de toute la famille a lieu dans la nuit du 17 au 18 juillet 1918, à Iekaterinbourg, une semaine avant que celle-ci ne tombe aux mains des Blancs.

    Toute la famille impériale est rassemblée en pleine nuit.

    Le groupe entre et, en riant, l'un d'eux dit au Tsar:

    N'ayez peur Votre Majesté, nous ne faisons que vous exécuter !

    Puis, les premières balles tuent sur le coup le Tsar, sa femme et leurs serviteurs.

    Les autres balles loupent les filles du Tsar. Le groupe s'approche d'elles et les exécute d'une balle au visage.

    Puis, tous les corps sont achevés à coup de hache et de baïonnette.

    Selon le récit du chef du détachement des tueurs Iakov Iourovski le Tsarévitch malade, porté son père, est achevé sauvagement.

      

    Un des bourreaux bat à mort le chien de l'enfant, Jimmy, avec la crosse de son fusil.

      

     

    Les ASSASSINS, quatre sur onze tueurs.

    yakov Yourovski (le commandant de la maison Ipatiev), Ermakov, Nikouline et Medvedev sont quatre des dix ou onze assassins ayant pris part au massacre de Nicolas II et de sa famille.  

     

     

     

    Les victimes sont au nombre de onze :

    Nicolas II, sa femme Alexandra de Hesse-Darmstadt, ses quatre filles Olga Nikolaïevna de Russie (1895-1918), Tatiana Nikolaïevna de Russie, [Maria Nikolaïevna de Russie (1899-1918) et Anastasia Nikolaïevna de Russie, son fils Alexis Nikolaïevitch de Russie, le médecin de la famille Ievgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alekseï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov.

    Selon Marc Ferro, l'approche des armées blanches ne fournit que le prétexte pour appliquer une décision arrêtée en fait de longue date. Les Blancs accueillent la mort de la famille impériale avec assez d'indifférence.

     

     

    Du massacre à la réhabilitation

    Le puit de mine

      La famille impériale massacrée

    Aussitôt l’exécution terminée, les corps sont chargés dans un camion et emmenés à un ancien puit de mine, dans un bois de Koptiaki, où ils sont jetés après avoir été dépouillés de leurs vêtements et de leurs derniers bijoux.

     

     

    Iakov Iourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt.

    À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Iakov Iourovski préparent une fosse commune pour les autres.

    Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant, par dessus, des traverses de chemin de fer.
     

    Deux jours plus tard, Iakov Iourovski part pour Moscou, emmenant avec lui les biens des Romanov. Il est également chargé de convoyer jusqu’à la capitale l’or des banques de l’Oural.

     

     

    La destruction totale des restes a pour but d’éviter qu’ils ne deviennent des reliques et de permettre à des pseudo-historiens ou des escrocs de nier le massacre ou surtout de faire croire à l’existence de survivants. Le massacre de la famille est même remis en cause par des journalistes A. Summers et Tom Gold en 1976.

     

     

     

    Iakov Sverdlov fait biffer la mention concernant la famille sur un tract annonçant le massacre.

      

    Lénine de son côté nie qu’il est pour quelque chose dans le meurtre des enfants de Nicolas et des membres de sa famille.
     

    Après la reprise de la ville d'Iekaterinbourg par la légion tchèque, les pièces de la villa où ont eu lieu le massacre sont placées sous scellés.

      

    Le général tchécoslovaque Radola Gajda installe son état-major à l'étage.

    Son bureau personnel se trouve alors dans la pièce affectée au tsar et à la tsarine. Le général français Maurice Janin va en oublier les objectifs de sa mission en Sibérie, auprès de l'amiral Kotchak, pour se consacrer à ce drame.

     

     

    Ekaterinburg

    In 1977, Moscow had the Ipatiev house destroyed.

     

    Le 7 février 1919, l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak, chef des armées blanches, confie l'enquête à Nicolas Sokoloff et Mikhaïl Dieterichs sur la mort du Tsar Nicolas II de Russie et sa famille.

    Le juge Nicolas Sokoloff découvre dans un puits de mine, dont parlent aussi les bourreaux, des vêtements et des objets personnels, dont six buscs de corsets de femme, appartenant aux six victimes féminines.

     

     
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     Natalie Paley, Egérie de la mode dans les années 30....

    petite fille du Tsar Alexandre II, famille ROMANOV

     

     

     

    La femme qui, avec Gabrielle Chanel, a incarné le chic le plus absolument parisien, était russe. Princesse russe d’un chic affolant, Natalie Paley fut l’emblème des années 20 et 30. Née à Paris en 1905 , fille du grand-duc Paul Alexandrovitch de Russie (1860-1919), Natalie Paley, princesse Romanoff, est aussi la petite-fille du tsar Alexandre II.

     

    Elle passe une partie de son enfance à Paris, dans une vaste demeure de Boulogne-sur-Seine avec ses parents, sa sœur Irina et son frère adoré Vladimir. La famille a quitté la France en 1914 pour se réinstaller en Russie dans le palais du grand-duc Paul à Tsarskoïe Sélo (le « village du tsar »), qui comptait soixante-quatre domestiques, des vastes pièces et bien des trésors.

     

    Entre-temps la révolution se préparait et Raspoutine s’infiltrait dans les arcanes du pouvoir impérial. Le grand-duc Dimitri , demi-frère de Natalie participa à son meurtre et dut fuir sur le front de Perse.

     

     

     
Grand Duchess of Russia Natalie Paley
France
1930 


Natalya was only a Princess of the blood. Her parents married morganatically without the permission of the tsar and it was several years before her mother was granted the courtesy title of Princess Paley. The morganatic status of the marriage nullified the children’s right to the titles of Grand Duke and Grand Duchess.

      

      

    En 1918 la famille était prisonnière des Bolcheviks. Le grand-duc fut arrêté et les femmes séquestrées dans le palais envahi par des soldats brutaux, pillards, qui les insultent sans cesse. Est-ce parce qu’elle fut traumatisée par la brutalité de ces hommes - on raconte même qu’elle fut victime d’un viol collectif – que Natalie Paley, des années plus tard, ne tombera amoureuse que d’homosexuels, se refusant obstinément aux hétéros, trop pressés de la déshabiller ?

     

      

      

    Le grand-duc Paul fut exécuté, le frère de Natalie, Vladimir, fut jeté vivant dans un puits de charbon avec d’autres aristocrates russes. Natalie et sa sœur s’échapperont de Russie et regagneront la France en 1920, rejointes par leur mère, brisée. De toutes ces atrocités, Natalie Paley dira en 1933, dans une interview, donnée à Cinémonde : « A douze ans, je portais du pain en prison à mon père.

     

     

     

      

    Comment aurais-je pu ressembler à mes petites compagnes ? J’étais silencieuse, je ne jouais pas. Par contre, je lisais beaucoup. J’avais vu la mort de si près : mon père fusillé, mon frère, mon cousin, mes oncles fusillés, tout le sang des Romanoff, en caillot, sur mon adolescence… cela me donnait le goût des choses tristes, le goût de la poésie aussi, cette antichambre glacée et fulgurante de la mort. »

      

     

    Histoire de l'ESCARPIN

     

     

    Natalie a marqué ces années folles de sa grâce féline, de sa silhouette androgyne, de son goût de la fête, de son élégance subtile et de sa mélancolie. Elle marqua de son mystère la mode, la littérature et le cinéma de son temps.

     

     

    vidéo : Nathalie Paley...http://www.youtube.com/watch?v=j8qzf6S_o0A

     

      

    Elle fut l’égérie de Lelong ( elle travaillait chaque jour pendant des heures dans les somptueux bureaux du 16, avenue Matignon, elle définit son style, devient l’ambassadrice de la maison), elle fut l’amour du danseur Serge Lifar, de Jean Cocteau, Paul Morand (qui s’est plaint d’être « soigné au fer rouge »,

     

     

    Natalie lui dira :« Je t’aime tant que je n’ai pas envie de toi.»), Antoine de Saint-Exupéry, Erich Maria Remarque, elle a séduit Charles Boyer et Luchino Visconti, fut photographiée par les plus grands, Steichen, Horst, Hoyningen-Huene, Cécil Beaton, fut l’amie intime de Marlène Dietrich, de Katherine Hupbern, du dramaturge anglais Noel Coward, elle tourna avec Marcel L’Herbier et George Cukor…

     

    Elle divorce de Lelong en 1937 et épouse le producteur (et ex-amant) de Noel Coward, John Chapman Wilson. Elle s’installe avec lui à New York, Park Avenue, où elle travaille un peu pour le couturier Mainbocher er reçoit beaucoup chez elle leurs amis de la café-society.

     

     

     

     

     

    Histoire de l'ESCARPIN

                                                                 Broche Lapis lazuli Cartier 1930

     

    Sa silhouette androgyne et son goût ont annoncé l’avènement de la modernité la plus radicale. « Avant le dîner, dans son costume de ski, sous ses longues tresses brillantes, on eût dit un jeune archer fragile et victorieux… deux heurs plus tard, elle était, avec quelque charmante robe, noire ou blanche, comme la forme incertaine d’un long vase étiré dont la précieuse matière est encore en fusion et qui, dans un court instant, va naître pout toujours. » (Henri Bernstein, Vogue Paris août 1930).

     

     

    Histoire de l'ESCARPINL’une des plus belles femmes des Années Folles, qui a autant cherché à être vue qu’à se voir elle-même à travers les autres, finira aveugle, recluse dans son appartement new-yorkais de Park Avenue. Natalie Paley s’éteint le 21 décemebre 1981. Elle reste à jamais une héroïne de roman russe, une princesse en exil, beauté mélancolique qui, comme toutes les femmes fatales, affichait une image de perfection pour mieux cacher les blessures profondes.

     

      

      

      

    « Ma bien aimée, je n’ai pas usé de ce mot depuis longtemps. Je me réjouis de sa douceur comme d’un cadeau de Noël. Tu sais, hier soir, je me suis senti comme l’ouvrier d’un faubourg de suie et de tôle qui se découvre allongé dans une prairie le long d’un ruisseau aux cailloux blancs.

     

    Alors vite il ferme les yeux pour enfermer en soi le paysage de miracle.

    Mon ruisseau frais aux cailloux blancs, mon eau courante, ma bien aimée… »

     

    Lettre de Antoine de Saint-Exupéry à Natalie Paley. 1942

      

     

    Issue d'un mariage morganatique refusé par le tsar Nicolas II. Exilés, les parents de Nathalie Pavlovna s'établirent à Boulogne près de Paris.

      

    Enfance :

    La jeune princesse naquit à Paris le 5 décembre 1905 et fut élevée à la française, le russe étant parlé à la maison. Il en était ainsi pour son frère à l'époque comte Vladimir de Hohenfelsen et sa sœur Irène. Elle grandit dans le bel hôtel particulier de Boulogne que leur mère décora avec soin. Pendant l'été, elle passait ses vacances à Biarritz, ville balnéaire fréquentée par la bonne société européenne et aimée des grands-ducs de Russie.

      

    Loin de la Russie, son enfance sera malgré tout heureuse. Petite fille, la jeune comtesse de Hohenfelsen fut une enfant secrète, ne dévoilant aucune de ses pensées, ne laissant apparaître aucune de ses émotions. Adulte, elle gardera le souvenir de l'amour fraternel qu'elle portait à son frère aîné.

      

     

    En 1913, à la veille de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le tsar rappela le grand-duc Paul et sa famille à Saint-Pétersbourg et lui pardonna. Le grand-duc fit construire un Palais à Tsarskoïe Selo, et y emménagea en 1914[. En 1914, le jeune prince Vladimir Pavlovitch Paley, tel était son nouveau nom désormais, est appelé à servir sous le commandement de son père dans un régiment de cavalerie.

     

      

    Le prince Vladimir Pavlovich Paley, frère de la princesse Nathalie Paley

     

    La Révolution d'Octobre :

    Après la Révolution de février 1917, Nathalie, sa sœur et ses parents sont assignés à résidence par les Bolcheviks, ils sont pris au piège et aucune fuite n'est possible. Les voitures du grand-duc Paul sont confisquées. L'une d'entre elles sera utilisée par Lénine. Les passants pouvaient apercevoir dans les rues de Petrograd Lénine assis dans la voiture personnelle du grand-duc, les armoiries des Romanov encore présentes sur les portières

     

      

      

    Princess (and actress) Natalie Paley, daughter of Grand Duke Pavel Aleksandrovich Romanov, granddaughter of Emperor Aleksander II of Russia.

      

    Grâce au soutien de la grande-duchesse Marie, la princesse et sa sœur quitteront la Russie pour la Finlande. Accompagnée d'un officier de l'Armée impériale de Russie, les deux jeunes filles traversent à pied le lac Ladoga pris par les glaces, et pour passer inaperçues dans cet univers enneigé, elles sont enveloppées dans un grand tissu blanc. Après trente-six heures d'une marche épuisante dans la neige et le froid glacial, elles atteindront la capitale finlandaise mortes de fatigue.

      

      

      

      

    Au cours de leur mise à résidence par les Bolcheviks à Petrograd, les deux princesses avaient été victimes de graves chocs émotionnels: Nathalie fut vraisemblablement victime de la brutalité des Bolcheviks, en outre, elle fut très certainement violée par des révolutionnaires.

     

      File:Princesses Natalia and Irina Paley.png

     

    Princesses Natalia and Irina Paley

      

    Au cours de sa vie, la princesse n'eut, à ce sujet, que des propos allusifs. Certains membres de la famille impériale témoignèrent sur ce terrible traumatisme vécu par une très jeune fille âgée de treize ans et étaient convaincus de la véracité de ses dires[

    Plus tard, son comportement de femme adulte sera révélateur des souffrances endurées par elle au cours de cette année 1918.

    Elle fut perturbée tout au long de sa vie, ce qui explique son dégoût de la chair.

     

      

      

    En mars 1918, son frère, le prince Vladimir Pavlvotich Paley est arrêté et exilé en Oural puis assassiné le 18 juillet 1918. En août 1918, son père, le grand-duc Paul est arrêté et emprisonné à la forteresse de Saint-Pétersbourg. Malgré les tentatives de son épouse pour obtenir sa libération, il sera exécuté le 29 janvier 1919.

    L'exil :

    Après l'annonce du décès de son époux, la princesse Olga Paley rejoint ses filles en Finlande. La princesse Nathalie, sa sœur et sa mère quittent la Finlande et s'installent dans leur maison de Boulogne. Mais les factures de cet hôtel particulier était impossibles à régler et ne furent pas toutes honorées, de même que celles de Tsarkoïe Selo.

      Les créanciers exigeant le règlement des dettes, la princesse Paley se vit dans l'obligation de vendre sa maison de Boulogne. Nathalie et sa sœur résident désormais rue de la Faisanderie, dans une maison achetée par leur mère. Avec le produit de la vente de la propriété de Boulogne, leur mère fera l'acquisition d'une jolie petite villa à Biarritz. Devenues femmes, les deux sœurs vivront une vie différente.

     

      

      

      

    Au cours des étés passés à Biarritz, qui devient un lieu choisi de l'émigration russe (à cause des années d'autrefois et de la présence de l'église russe) la princesse Nathalie établit aussi des liens avec des représentants de célèbres maisons de couture de Paris, dont un certain Lucien Lelong qui l'engagea comme mannequin.

    Après quelques hésitations, en août 1927, Nathalie épousa Lucien Lelong, mais son mariage ne fut pas consommé

     

     

      

      

    La princesse n'eut sans doute jamais de relation sexuelle avec un homme.

      

    Après son mariage avec Lucien Lelong, la jeune princesse devint une personnalité à la mode, et son style fut imité par certaines femmes du monde de ces année-là[

      

     

    Son visage apparaîtra souvent sur les couvertures du magazine Vogue.

      

    À Paris, elle fut une des reines de la Café-Society, la Jet-Set de cette époque et du Tout-Paris artistique. Natacha côtoya Jean Cocteau qu'il l'initia à la prise de l'opium, Marie-Laure de Noailles, Charles de Noailles, Hoyningen-Huene et Serge Lifar, Charles Boyer[ avec qui elle eut une liaison assez ambiguë. Jean Cocteau se vanta dans tout Paris, d'une liaison amoureuse avec la princesse et fit courir le bruit qu'elle attendait un enfant de lui[

    Excédée, au début des années 1930, Natalia Pavlovna Paley quitta Paris pour le midi de la France, puis se rendit en Italie où elle fit la connaissance de Madina Visconti née Arrivabene et de son beau-frère Guido Visconti qui tombèrent amoureux de la princesse.

     

     

      

    Lors de son séjour à Milan dans la propriété des Visconti, Natalia Pavlovna rencontra le futur metteur en scène Luchino Visconti. Celui-ci tourna un film amateur plutôt ambigu : dans ce film, Madina Visconti et la princesse sont allongées dans un litLucchino Visconti conseilla à Natalia Pavlovna de faire du cinéma. Fuyant les avances de Madina Visconti la jeune princesse revint à Paris où elle fit des essais cinématographiques. Remarquée par Marcel L'Herbier, elle obtint un rôle dans L'Épervier

      

      

      

    Dès 1933, la princesse obtient de grands succès auprès du public

    Suivant les conseils de son amie Marlène Dietrich, la princesse Paley se rendit aux États-Unis et s'installa à Hollywood. Dans cette capitale du cinéma, elle fit la connaissance de personnalités artistiques émigrées aux États-Unis.

     

      

      File:Natlalia Paley.JPG

      

    Autour d'elle, elle rassemblera différentes figures du monde artistique : le metteur en scène George Cukor, Marlène Dietrich, le compositeur Cole Porter, l'acteur Everett Sloane, l'écrivain Klaus Mann et Greta Garbo 

     Aux États-Unis, sa carrière cinématographique restera modeste. Par son élégance, sa grâce et son humour elle s'attirera la sympathie de l'actrice Katherine Hepburn, cette amitié qui débuta lors du tournage du film Sylvia Scarlett durera jusqu'au décès de la princesse[

      

    Natalie Paley en Lucien Lelong par le Studio Dorvyne, 1934

     

    Natalie Paley en Lucien Lelong par le Studio Dorvyne, 1934

     

    Avec Greta Garbo ce fut tout autre chose, l'actrice suédoise naquit dans une famille très modeste, la Divine éprouva de la jalousie pour cette belle et mystérieuse princesse russe sans talent, à l'éducation très raffinée comme toutes les princesses impériales. Greta Garbo se défia de Natalia Pavlovna Paley, elle suspecta la princesse de l'imiter dans ses gestes et sa façon de se mouvoir incognito.

      

    La jalousie lui fit dire des paroles très dures à l'encontre de sa rivale, elle déclara que Natalia est vide, qu'aucune idée ne germe dans sa tête, qu'aucun désir n'existe en elle.

      

     

      

      

    Le peintre d'origine russe Pavel Tchelitchev exposant ses œuvres ne cache son intérêt pour Natalia Pavlovna, Greta Garbo exaspérée quitte l'exposition, en questionnant les personnes présentes : « Mais pourquoi cette fille fascine t-elle donc tant des gens ? »

      

    Dans leur vie sentimentale il en fut de même, une solide amitié lie la princesse à Valentina, une styliste d'origine russe, l'époux de cette dernière était le chevalier servant de l'actrice suédoise. Cette antipathie entre les deux actrices prendra fin le jour où chacune d'elle quittera la vie publique.

    En 1936, après un bref séjour en France pour le tournage du film Les Hommes nouveaux de Marcel L'Herbier, film qui rencontrera un franc succès auprès du public, sa carrière cinématographique européenne prendra fin. La princesse Natalia Pavlovna Paley retournera aux États-Unis, elle se fixe à New York où elle peut vivre incognito.

      

     

     Dans cette ville, elle fit la connaissance du producteur de théâtre John Chapman Wilson, ancien amant de Cole Porter, un homme bon, gai, doté d'une grande intelligence.

     

    File:Natalie Paley and her first husband Lucien Lelongs.jpgA trente-cinq ans, il est l'une de personnalités les plus puissantes de Broadway, en outre, il est l'ami de l'auteur de Comment épouser un milliardaire, la scénariste Anita Loos. John Chapman Wilson possède une qualité qui plaît à Natalia Pavlovna Paley, il est homosexuel et riche.

      

    En 1937, le divorce entre Lucien Lelong et la princesse est prononcé. La même année, elle épousa John Chapman Wilson, le couple s'établit dans un appartement de Central Park. préférant l'emploi de chargée des relations publiques pour le grand couturier Mainbocher, la princesse mettra un terme à sa carrière d'actrice.

      

      

    Mais le vent tourne pour John Chapman Wilson, le succès n'est plus au rendez-vous, il se met à boire, sa dépendance à l'alcool s'accentuera au fils des années entraînant Natalia Pavlovna Paley dans son éthylisme. Dans l'incapacité de retrouver les succès d'antan, rongé par l'anxiété et l'alcool, John Chapman Wilson s'éteint en 1961.

    Il sera inhumé dans le cimetière presbytérien de l'église Ewing dans le New-Jersey.

     

    File:Natalia Paley and her husband John Chapman Wilson.jpg

      

    La déchéance :

    Après le décès de son époux, Natalia Pavlovna Paley s'isole du monde, elle ne reçoit plus personne, elle vit seule avec un domestique prenant soin de sa personne, un chorégraphe et un jeune danseur vivant en couple et son chien, les seuls compagnons de son extrême solitude dans son appartement de Manhattan.

      

    Ses seuls loisirs sont la télévision devant laquelle elle reste assise des heures entières, les mots croisés. Malgré les conseils avisés de ses médecins, Natalia Pavlovna continuera à ingurgiter des Bloody Mary et autres alcools. Ses réguliers accès génèreront des crises de diabète et une perte de la vue. Elle n'entrevoit plus que des images floues, l'isolant encore plus, l'angoisse l'étreint un peu plus chaque jour. Les précieux bibelots acquis par son défunt époux se brisent sur le sol, se mouvant dans un monde de ténèbres, elle ne peut éviter les murs, elle se cogne contre les meubles.

      

    Ainsi lentement elle se détache du monde, les lettres adressées à sa sœur deviennent rares. Dans les années 1970, son neveu le prince Mikhaïl Fiodorovitch de Russie se rendit à l'appartement new-yorkais où il trouva porte close, sa tante refusa de le recevoir. Sa beauté d'antan n'est plus qu'un lointain souvenir, ses traits se sont alourdis, ses beaux yeux bleus se sont éteints, les traces du passé ont laissé de profondes cicatrices, la princesse voulut éviter ce triste spectacle à son jeune neveu.

    Peu avant sa mort, elle aurait joué un petit rôle dans la série télévisée Amicalement vôtre

      

    Décès et inhumation

      

    En décembre 1981, Natalia Pavlvona Paley victime d'une chute dans sa salle de bains, les médecins diagnostiquèrent une fracture du col du fémur. Transportée à l'hôpital Roosevelt malgré l'avis défavorable de ses deux derniers amis craignant une issue fatale, les chirurgiens décidèrent de l'opérer la nuit même.

    La princesse Natalia Pavlvovna Paley décéda à l'aube du 27 décembre 1981 à l'hôpital Roosevelt de New-York. Elle fut inhumée dans le cimetière presbytérien de Ewing dans le New-Jersey[

     

     

     

    Nathalie Paley mariée à Lucien LELONG.

     
     
     
    10 août 1927 la princesse Nathalie Paley, 21 ans, s'est mariée aujourd'hui au styliste français à la mode, Lucien Lelong.
      
    Le mariage a eu lieu à l'église orthodoxe à Paris. La mariée portait «une robe de blanche Panne conçue par son mari et un bonnet de dentelle de tulle et fine avec broderies d'argent, également de la conception de son mari." Lucien Lelong est le propriétaire de la maison de Lelong sur la rue Matignon à Paris. Il est «l'inventeur de la théorie cinétique de la conception des vêtements de femme.
      
    " La princesse est la fille du regretté Paul Grand-duc de Russie, qui a été tué par les bolcheviks en 1919, et sa seconde épouse, Olga. Ce fut un mariage morganatique comme Olga était de rang inégal. Elle a été créée princesse Paley, un titre qui a également été pris en charge par ses enfants. Le frère de Nathalie, le poète a noté, le prince Vladimir Paley, a été tué en 1918 avec grande-duchesse Elisabeth de Russie et plusieurs autres parents.
      
    Le mariage entre la princesse et Lelong n'était pas inattendu. Les rumeurs concernant un mariage "surface" plus tôt cette année à Paris après Lelong divorcé de sa femme, Anne-Marie Audroy, en Juillet, et a été vu avec la princesse Nathalie. Leur romance a commencé plusieurs mois avant la princesse s'est joint au personnel Lelong, en tant que vendeuse dans son département parfum
     

    
Princess Natalia Pavlona Paley (born Countess Natalia Pavlovna von Hohenfelsen) was December 5, 1905 to the Romanov family of Russian royalty. Natalia lived in both France and the United States after the Russian revolution. She was a fashion model and, for a brief time, an actress. She died in New York City, December 27, 1981

     

     

    Princess Natalia Pavlona Paley (born Countess Natalia Pavlovna von Hohenfelsen) was December 5, 1905 to the Romanov family of Russian royalty. Natalia lived in both France and the United States after the Russian revolution. She was a fashion model and, for a brief time, an actress. She died in New York City, December 27, 1981

     

     

    (Source: everythingroyalblog)

     

     

     


     
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    Empress Maria Feodorovna nee Dagmar of Denmark.

    Empress Maria Feodorovna nee Dagmar of Denmark.

     

     

     

    1890s Maria Feodorovna evening dress Satin, silk, velvet and metal thread by  Worth (Hermitage)

     

      

    Maria Feodorovna liked to wear dresses with bodices that opened up to reveal something below the outer bodice, in this case olive green velvet.

    Keywords: Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, vee neckline, split bodice, lapels, strap sleeves, vee waistline, A-line skirt, bustle

     

     

     

    1890s Marie Feodorovna dress Velvet, silk and metal thread, moire ribbon;  embroidered by Worth (Hermitage)

     

      

    This Worth dress is another spectacular dress worn Maria Feodorovna with extensive gold embroidery against contrasting deep purple velvet.

    Keywords: Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, high enclosing neckline, long close leg-o-mutton sleeves, vee waistline, bows, , A-line skirt, bustle

     

    1892 Maria Feodorovna dress Velvet, artificial flowers and lace by Worth (Hermitage)

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    This 1892 Worth evening dress has a lace bertha and epaulettes complemented by engageantes above a bodice and skirt of mildly contrasting materials.

    Keywords: 1892, Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, off shoulder scoop neckline, bertha, lace, epaulettes, elbow length leg-o-mutton sleeves, engageantes, vee waistline, A-line skirt, bustle, train, ruffles, floral bodice ornament

      

    1894 ca. Maria Feodorovna evening dress APFxkmerov 8Nov09

      

     

    Maria Feodorovna's glamorous evening dress from around 1894 is made of a glamorous black material adorned with sparkling beads.

     

    Keywords: 1894, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, high enclosing neckline, jabot, long tight sleeves, engageantes, vee waistline, A-line skirt, bustle, train, ruffles, floral bodice ornament

     

      

     

    1894 Maria Feodorovna dress Moire, satin, lace, strings of imitation pearls, silver thread and glass beads;  embroidered by Worth (Hermitage)

     
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    This 1894 Worth dress worn by Maria Feodorovna has pronounced leg-o-mutton sleeves and a waist band to set off her waistline. The color selection had to have been difficult for the Worth staff.

    Keywords: 1894, Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, vee neckline, fichu, lace, elbow length close leg-o-mutton sleeves, bows, cuffs, engageantes, waist band, A-line skirt, bustle

       

     

     

    1898 Worth gold Maria Feodorovna dress Chiffon, taffeta, satin and lace;  printed pattern
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    Maria Feodorovna's 1898 Worth dress has much reduced leg-o-mutton sleeves and the bodice forms the turn-of-the-century shallow-vee waistline.

    Keywords: 1898, Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, under-bodice, high enclosing neckline, fichu, lace, long tight high leg-o-mutton sleeves, cuffs, over-bodice, shallow-vee waistline, A-line skirt, bustle, ruffles

     

      

    1898 Worth pink and gold dress for Maria Feodorovna Moire with a woven silk pattern, chiffon and lace Hermitage

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    Elizabeth Ann Coleman wrote in The Opulent Era — Fashions of Worth, Doucet and Pingat pp. 68-69 (1989), "Charles Frederick Worth made it a principle to encourage the various industries related to the dressmaking trades in France in response to the ongoing support he received from them. The greatest benefactors were to be the textile mills in Lyon. Worth and his heirs sought to bring renewed and continuing prosperity to this city long famed for its fine textile commodities. Upon the death of Charles Frederick, one of the first actions of the Worth sons was to send a substantial order for the most magnificent materials known to the silk manufacturers of Lyon, affirming that the house would carry on its tradition of employing only the very best. For the next twenty years, up to World War I, singular fabrics were one of the glories of Maison Worth." The attention paid by Worth to opulent materials shows in this dress worn by Maria Feodorovna in 1898.

    Keywords: 1898, Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, vee neckline, modesty piece, bertha, lace, strap sleeves, criss-cross bodice, downturned waistline, A-line skirt, bustle, ruffles

      

      

    1890 Maria Feodorovna day dress APFxkmerov 8Nov09

     
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    Compared to the mind-blowing dresses made using luxurious materials often worn by Maria Feodorovna, this dress is comparatively modest. The jacket forms a shallow-vee waistline that, with the sleeves, leads me to believe this dress was made around 1900.

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, jacket bodice, high neckline, buttons, long close sleeves, natural waistline, A-line skirt

      

     

    1900s Maria Feodorovna dress Velvet, lace, tulle and glass beads;  embroidered by Worth (Hermitage)

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    Here is another gorgeous Worth dress worn by Maria Feodorovna, this time in the 1900s, with close sleeves adorned with beaded tulle and lace. Her large jabot is hung like a cone with the apex at her neckline so large parts of the inside are visible; it is so large that it hides most of the lapels of what could be her jacket bodice. Panels of beaded tulle rest on her jacket bodice like the panels of a vest.

    Keywords: Worth, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, under-bodice, high enclosing neckline, jabot, lace, long tight sleeves, cuffs, shallow-vee waistline, A-line skirt

     
     
     
     
    1900s white evening dress Maria Feodorovna Auguste Brisac's Workshop,  St. Petersburg Russia Early 20th century satin, silk thread, imitation pearls and lace; embroidered. L Hermitage
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    This mono-colored Brisac of St. Petersburg dress looks like a hybrid of a French high fashion gown and Russian court dress.

    Keywords: Brisac - Auguste, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, bateau neckline, revers, elbow length close sleeves, engageantes, shallow-vee waistline, A-line skirt, train

     

      

      

    Three evening dresses probably worn by Empress Maria Feodorovna APFxkmerov 29Nov09

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    This selection shows how Maria Feodorovna liked white dresses with substantial trimming, but always showed good taste. The right dress uses spangled muslin to cover a petticoat with a pleated edge. The left dress is from the 1900s, and I believe the right dress is from the later 1890s due to the waistlines of both dresses.

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, bateau neckline, high neckline, ruffles, elbow length close sleeves, quarter length close sleeves, blouson bodice, waist band, shallow-vee waistline, A-line skirt, train

     

     EGMariaFederovna1912
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    Maria Feodorovna dressed to impress in 1912 in this green column-skirted dress with gold trim; the dress has an over hanging bodice.

    Keywords: 1912, Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, ruffles, elbow length close sleeves, over hanging bodice, tight skirt, over-skirt, train

     

      

      

    Court dresss worn by Empress Maria Feodorovna APFxkmerov 29Nov09

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    This mono-colored court dress worn by Maria Feodorovna has long fur-trimmed sleeves, straight off-shoulder neckline, vee waistline, and train.

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, off shoulder straight neckline, split bodice. Russian sleeves, fur, shallow-vee waistline, full skirt, over-skirt, train

      

    Maria Feodorovna uniform dress APFxDaniel Briere 26Nov09

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    The main justification for the Tsar being national defense, the Tsaritsa joined in occasionally wearing uniform dresses like the one in this photo. According to Daniel Briere's posting, Marie Feodorovna was "Shef" (Colonel-in-Chief) of 2 of the 4 Guards’ Cuirassier regiments. The regiment’s lace was gold and their distinctive colour was mid-blue, hence their nickname of "Blue Cuirassiers." Daniel Briere advised that the gold lace did tarnish somewhat and has taken an orange shade (seen in this photo), possibly due to some copper content.

     

     

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, high enclosing neckline, long close sleeves, cuffs, buttons, cuirasse bodice, natural waistline, close skirt, uniform dress

     

    Maria Feodorovna in uniformPosted to the Alexander Palace Time Machine Discussion Forum by kmerov on 8 November 2009

     
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    Daniel Briere advised the Alexander Palace Time Machine Discussion Forum on 26 November 2009 that this is the dress shown in the last image.

     

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, high enclosing neckline, long close sleeves, cuffs, buttons, cuirasse bodice, be;t, natural waistline, close skirt, order sash, order star, uniform dress

     

      

    Marie Feodorovna's coronation robe

     
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    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family, high neckline, robes, fur

      

    Marie Feodorovna's fan1

     
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    Fans were important female dress accessories and this spectacular example was used by Empress Maria Feodorovna.

    Keywords: Maria Feodorovna (1847-1928), Princess, Tsaritsa, Glucksberg family, Romanov family

     
     
     
     
     
     

    This site is for educational and information use. It is open for downloading and use without charge. I only ask that these images not be used for profit! I can be contacted at: contactme@gogmsite.net.

     

    SOURCES : http://www.gogmsite.net/russian-style-in-the-bustle/princess-dagmar-of-denmark-/albumette-dresses-worn-by-m/maria-feodorovnas-coronatio.html#previous-photo

     

     

     
     
     
     

     

     

       

     

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    Nicholas and Alexandra. by KraljAleksandar.

    Nicholas and Alexandra.

      

      

     

      

      

      Nicholas and Admiral Sablin talk with Alexandra on Board the Imperial Yacht Standart.

      

     

     

    Olga and Tatiana Nikolaevna of Russia with officers.

     

     

     

    Grand Duchess Maria Nikolaevna Romanova (1899-1918), the third daughter of the Tsar Nicholas II, aboard the imperial yacht Standart. On the right is her younger sister Anastasia (1901-1918).

     

     

    Alexei and his sailor-nanny Derevenko

     

     

     

    Tsarevich Alexei Nikolaevich with his sailor-nanny Derevenko.  

     

    Grand Duchesses Olga and Anastasia with some officers of the Standart: 1912.

    Grand Duchesses Olga and Anastasia with some officers of the Standart: 1912.

     

    Empress Alexandra aboard the Standart: c. 1913.

    Empress Alexandra aboard the Standart: c. 1913.

    Grand Duchess Tatiana showing a letter to Grand Duchess Olga Alexandrovna, her father and an officer aboard the Standart: 1910.

    Grand Duchess Tatiana showing a letter to Grand Duchess Olga Alexandrovna, her father and an officer aboard the Standart: 1910.

     

    Tsarevich Alexei and Grand Duchess Anastasia with their father aboard the Standart: 1910.

    Tsarevich Alexei and Grand Duchess Anastasia with their father aboard the Standart: 1910.

     

     

     

     

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    alldeadprincesses:

    Maria Feodorovna (1847 – 1928) Empress Consort of All the Russias, born Princess Dagmar of Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, 

     

      

    Portrait : Dagmar de Danemark, tsarine Maria Feodorovna de Russie

    Écrit par Régine le 29 octobre 2009. Publié dans Portraits, Russie

     

     

      

    Marie, Sophie, Frederikke, Dagmar de Danemark est née le 26 novembre 1847 à Copenhague.

    La princesse appelée couramment Dagmar est la fille du roi Christian IX de Danemark et de la reine Louise, née princesse de Hesse-Cassel.

     

     

     

     

      

    Les mariages contractés par ses frères et soeur ont été prestigieux à tel point que son père le roi Christian sera appelé « le beau-père de l’Europe« . Ainsi, son frère aîné est devenu roi de Danemark, son frère Guillaume roi de Grèce sous le nom de roi Georges I et sa soeur la princesse Alexandra deviendra reine d’Angleterre par mariage.

     

     

      

    La princesse Dagmar est fiancée au tsarévitch Nicolas, fils du tsar Alexandre II. Le futur tsar vient faire sa demande en mariage en 1864 à la Cour de Danemark.

      

     

    Bedroom of the Empress Maria Feodorovna at the Anichkov Palace.  Not earlier than 1883.
(x)

     

    Bedroom of the Empress Maria Feodorovna at the Anichkov Palace.

     

    Not earlier than 1883.

      

    Immédiatement, la princesse se prend d’affection pour sa future patrie dont elle commence à apprendre la langue. Mais le 22 avril 1865, son fiancé décède de la tuberculose.

    La princesse Dagmar est totalement anéantie par ce décès.

     

     

      

    Le tsar Alexandre II qui s’était attaché à sa future belle-fille, tente de la consoler par un échange de courriers réguliers. Quelques mois plus tard, lors d’une visite du nouveau tsarevitch Alexandre à Copenhague, Dagmar accepte sa demande en mariage.

     

     

      

    Dagmar de Danemark quitte Copenhague le 1 septembre 1866 pour la Russie. Elle est accueillie avec faste et chaleur à Kronstadt par la famille impériale de Russie.

    Convertie à la religion orthodoxe, elle devient Maria Feodorovna.

     

     

      

    Le mariage est célébré le 9 novelbre 1866 dans la chapelle du Palais d’Hiver de Saint Petersbourg. Le couple héririer s’installe alors au Palais Anichkov de Saint Petersbourg où il habitera pendant environ 15 ans.

     

     

     

      

      

    Alexandre et Maria Feodorovna formeront un couple très heureux et uni. I

    ls auront 6 enfants :

    Nicolas (futur tsar 1868-1918),

    Alexandre (1869-1871), G

    eorges (1871-1899),

    Xenia (1875-1960),

    Michel (1878-1918) et

    Olga (1882-1960).

     

      

    La grande-duchesse était considérée comme l’une des plus belles princesses de son époque.

    Très aimée de la population russe, elle s’investit dans les oeuvres de charité et les activités culturelles, tout en ménageant une grande partie de son temps pour sa vie de famille.

     

     

     

      

    En mars 1881, le tsar Alexandre II décède des suites d’un attentat. Le tsar Alexandre III et la tsarine Maria Feodorovna de Russie sont couronnés à Moscou le 27 mai 1883 en présence de milliers d’invités. La famille impériale s’installe alors hors de Saint-Petersbourg au palais Gatchina.

     

     

     

     

    Les étés se passent quant à eux en Crimé au au Palais de Livadia. C’est là que décède son époux le tsar Alexandre III en 1894. Cette disparition sera ressentie très cruellement par la tsarine.

    C’est son fils aîné Nicolas qui devient tsar.

      

    Il épouse peu après la princesse Alix de Hesse. Un mariage auquel Alexandre III et Maria Feodorovna n’avaient donné leur accord que bien tardivement.

      

    Tous les deux estimaient que la princesse Alix, trop fragile psychologiquement, n’avait pas les épaules suffisamment solides que pour devenir impératrice et seconder leur fils.

    Lors de la révolution de 1917, Maria Feodorovna est active au sein de la Croix Rouge à Kiev. Elle rejoint ensuite plusieurs membres de la famille impériale qui se trouvent en Crimée.

    C’est là qu’elle apprend l’assassinat de son fils, de sa belle-fille et de ses 5 petits-enfants.

    Une nouvelle qu’elle mettra de longues années à accepter.

     

      

    C’est finalement sur l’insistance de sa soeur Alexandra d’Angleterre qu’elle acceptera de quitter la Crimée à bord du HMS Marlborough. Après avoir séjourné à Londres,

    Maria Feodorovna préfère se retirer dans son pays natal au Danemark, sentant que sa présence à la Cour d’Angleterre indispose sa soeur.

    Elle s’établit donc près de Copenhague à Hvidore.

     

     

     

      

    Elle y décède le 13 octobre 1928, ayant exprimé le souhait, dit-on, de reposer auprès de son époux à Saint Peteresbourg.

    Au vu du contexte politique, la tsarine est enterrée dans la cathédrale de Roskilde au Danemark.

     

     

      

    Sa dépouille sera finalement transférée en Russie le 1 septembre 2005, exactement 139 ans après son départ vers Kronstadt. Un deuxième et dernier voyage pour reposer pour l’éternité aux côtés de son époux le tsar Alexandre III. (Merci à Patricio)

     

    La princesse Dagmar de Danemark (Marie Sophie Frédérique Dagmar de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glucksbourg née le 26 novembre 1847 et décédée le 13 octobre 1928) était un membre de la famille royale de Danemark, devenue par son mariage avec tsar Alexandre III, impératrice de Russie sous le nom de Marie Fedorovna (Maria Feodorovna ou Maria Fiodorovna, en russe Мария Фёдоровна).

    Dagmar est la deuxième fille et la quatrième enfant du roi Christian IX de Danemark (surnommé le « beau-père de l'Europe » à cause des brillants mariages de ses enfants) et de son épouse la reine Louise, née princesse Louise de Hesse-Cassel.
     

    Ainsi, le frère aîné de Dagmar deviendra roi de Danemark sous le nom de Frédéric VIII.
     

    Son frère cadet, Guillaume, devînt roi des Hellènes (Grèce) sous le nom de Georges Ier en 1867.
    Tandis que sa sœur Alexandra épousa le prince de Galles futur Édouard VII en 1863 et devint ainsi reine du Royaume-Uni (cela explique pourquoi il y a une ressemblance frappante entre son fils le tsar Nicolas II et celui de sa sœur, le roi George V). 

     

    Fichier:Alexander-Maria.jpg

     

      

    Mariage

     

    Surnommée Minnie par sa famille, Dagmar, belle-sœur depuis 1863 du prince de Galles, fut d'abord fiancée à l'héritier du trône de Russie, le grand-duc Nicolas, mais le jeune prince mourut en 1865 à Nice de la méningite .

    L'année suivante, elle épousa le frère de son premier fiancé, le nouveau tsarévitch Alexandre Alexandrovitch (futur empereur Alexandre III). Au préalable, étant de confession luthérienne, elle se convertit à l'orthodoxie sous le prénom de Marie et le patronyme de Fedorovna (écrit aussi en français Féodorovna).

    De cet heureux mariage, elle eut six enfants :

     

             qui épousa en 1894 Alix de Hesse-Darmstadt (1872-1918)

    Jolie et populaire, elle est rarement intervenue dans la politique, préférant vouer son temps et son énergie à sa famille, à des œuvres de charité et à la vie mondaine et culturelle. La seule exception à cette neutralité fut sa détestation militante de la Prusse qui avait annexé en 1866 le Duché de Schleswig et le Duché de Holstein, propriétés personnelles des rois de Danemark.

      

     

    L'exil

    Malgré le renversement de la monarchie en 1917, l'impératrice Marie, âgée de 70 ans, commença par refuser de quitter la Russie.

    Ce n'est qu'en 1919, sur l'insistance de sa sœur Alexandra, reine-douairière du Royaume-Uni, qu'elle partit à contrecœur.

    Marie quitta la Russie à bord du cuirassé HMS Marlborough envoyé par son neveu George V du Royaume-Uni, lui évitant ainsi le sort tragique de la famille Romanov.

    Après une brève visite à Londres, elle retourna dans son Danemark natal, élisant domicile à Hvidovre, sa villa de vacances, près de Copenhague. Elle y resta jusqu'à sa mort en 1928.

    Avant de mourir, l'impératrice de Russie avait émis le souhait d'être enterrée auprès de son époux Alexandre III.

     

    The Imperial family 1866.

    The Imperial family 1869.

    Tsarina Maria Feodorovna.
    Hvidoere ca. 1925.
    (The picture has always been slanted.)






    Tsarina Maria Feodorovna
    with her daughter
    Grand Duchess Olga
    at Hvidoere, 1925

      

      

      

    Inhumation à Saint-Pétersbourg

    Son corps, longtemps enterré à la cathédrale de Roskilde, a été exhumé en septembre 2006 dans l'attente d'être transféré en Russie. Le 26 septembre 2006, les restes de l'ancienne impératrice douairière ont été rapatriés en Russie. Les funérailles ont été célébrées le 28 septembre 2006 à la basilique de la forteresse de Saint-Pierre-Saint-Paul à Saint-Pétersbourg.
      
    Ainsi, quatre-vingt sept ans après son exil en Angleterre puis au Danemark, l'impératrice a été inhumée dans le tombeau de la famille impériale, en compagnie de son mari Alexandre III, son fils Nicolas II, sa belle-fille Alexandra et ses trois petites-filles, Olga, Tatiana et Anastasia. Viendront ensuite la rejoindre ses deux derniers petits enfants, Maria et le tsarévitch Alexis Nikolaïevitch de Russie en 2008.

    À l'inverse de ce que laissent croire films et pièces de théâtre, Marie Féodorovna ne rencontra jamais aucune des femmes prétendant être sa petite-fille Anastasia ; en fait, à la fin de sa vie, elle refusait d'accepter l'idée que son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants eussent été sommairement exécutés par les bolcheviques

    Paroles

    « Ah ! Quand donc enfin tout ceci finira-t-il chez nous et quand donc pourrons-nous vivre tranquillement ? Il est presque humiliant de voir comme on vit tranquillement et bien ici, chacun sait ce qu'il doit faire, accomplit son devoir consciencieusement et ne joue pas de mauvais tours aux autres. »

     

    — Marie Fiodorovna à Hvidovre

     

     

    carolathhabsburg:

    Pss Irene and sister Pss Alix, mourning their mother, Gdss Alice of Hesse 1878

      

      

     

      Tsarina Maria Feodorovna of Russia, nee Princess Dagmar of Denmark, with her sons Grand Duke George Alexandrovich (held) and Tsarevich Nicholas Alexandrovich (standing)

      

     

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     Alix of Hesse

     

     

     

     

     

     

     

    Grand Duke Ludwig IV of Hesse and by Rhine, Pss Elisabeth (Ella), GD Sergei Alexandrovich of Russia, Pss Alix and P. Ernest Louis.

    Grand Duke Ludwig IV of Hesse and by Rhine, Pss Elisabeth (Ella),

    GD Sergei Alexandrovich of Russia, Pss Alix and P. Ernest Louis.

      

      

      

    
Princess Elisabeth (“Ella” or Elizaveta Feodorovna) with her mother, Princess Alice of Hesse, 1864.

    Princess Elisabeth (“Ella” or Elizaveta Feodorovna) with her mother,

    Princess Alice of Hesse, 1864. 

      

      

      

      

     

     

     

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    Portraits of the Imperial children hidden by the petals of a Pansy.
They remind me a lot of Kaulbach’s portraits.

      

      

    Portraits of the Imperial children hidden by the petals of a Pansy.

    They remind me a lot of Kaulbach’s portraits.

      

      

      

     

      

      

      

      

      

      

     

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    Nikolai Aleksandrovich Romanov, Grand Duke of Russia was born on 10 September 1843 at St. Petersburg, Russia. He was the son of Aleksandr II Nikolaievich Romanov, Tsar of Russia and Marie Prinzessin von Hessen und bei Rhein. He was also reported to have been born on 20 September 1843 at Peterhof, Russia.

      

    He and Marie Sophie Frederikke Dagmar zu Schleswig-Holstein-Sonderb urg-Glücksburg, Princess of Denmark were engaged before 1865. He died on 24 April 1865 at age 21 at St. Petersburg, Russia. He was also reported to have died on 24 April 1863 at Nice, France.

     

     

     

     

     

     

     

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    Maria Fyodorovna and children :

      

    Tsarevich Nicholas Alexandrovich (Nicholas II), Gd Georgiy Alexandrovich and

      

    Gdss Ksenia Alexandrovna.

      

      

      

      

      

     

     

     

     

     

     

     

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    Happy birthday Grand Duchess Anastasia…

     


     

    Today is Anastasia’s birthday! Born 18th (o.s. 5th) June 1901 to Nicholas II and his wife, Alexandra at Peterhof, Russia. The youngest daughter out of the five children born. Happy Birthday Anastasia!

     


     

    romanovconfessions:

    Happy 111th Birthday to Grand Duchess Anastasia Nikolaevna of Russia. She was born on June 18th, 1901 at Peterhof Palace in Peterhof Russia. To her family she was known as shvibzik (the Russian name for Imp).

    She was an interesting character, that’s for sure. Nastya was the family trickster and would play to and be nasty “the point of being evil” as her cousin Princess Nina Georgievna once said.

    Gleb Botkin once stated that “She undoubtedly held the record for punishable deeds in her family, for in naughtiness she was a true genius.” When WW1 broke out, she and her elder sister Maria would visit the wounded soldiers in the hospital. Anastasia had her own regiment in the army but unfortunate, no photos of her in uniform are known to exist.

    Anastasia is the most famous Romanov due to claims of women being her after her brutal murder in 1918 when she was just 17 years old. She was a beautiful young lady, a good sister and a wonderful person. Happy Birthday, Anastasia!

     
     


     

    ohsoromanov:

    Source: Alexander Palace Time Machine Forum

      


     

    OTMA and papa…

     


     

    ohsoromanov:

    Grand Duchesses Maria, Anastasia and Olga with their mother Alexandra Feodorovna.

     


     

    Romanovs in the winter…

     


     

    Olga Nikolaevna…

     


     

    OTMAA and Nicky…

      

    happy 115th birthday grand duchess Tatiana Nikolaevna…

     

     

    historyforbreakfast:

    115th birthday: HIH Grand Duchess Tatiana of Russia

     

     

    OTMA and Alix…

     

     

    otmapalace:

    Cherbourg visit, 1909.

     

     

    themauveroom:

    The Tsarevich, Grand Duchesses, Anastasia, Maria, Tatiana, and Olga with some sailors aboard the Standart, 1906.

     

     

    Little Alix of hesse…

    …Happy birthday Alix

     

     

     

     

    ohsoromanov:

    Alix of Hesse // June 6h, 1872.

     

     

    ohsoromanov:

    Maria and Olga.

     

     

    ohsoromanov:

    OTMA with their aunt Olga and grandmother Maria.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    imperial-russia:

    Romanov family album

     

     

    Maria ,Anastasia ,Olga ,Nicolau ,Tatiana and Alexandra Romanov…

     

     

     

      

     

     

    otmapalace:

    themauveroom:

    Grand Duchesses Tatiana and Maria dressed for a play, c. 1912

    The photographs were taken from a documentary, hence the poor quality.

    Oh my GOODNESS! These are amazing. Wow….Tatiana looks like some goddess of some sort in that costume and Maria, a princess. Thanks for uploading these!

     

     

     

     

    Happy birthday Tatiana Nikolaevna (29/05/1898 in orthodox calendary)

     

     

    otmapalace:

    Today, it is the O.s date of Grand Duchess Tatiana’s birthday! Born May 29th (o.s)/10th June 1897 to Tsar Nicholas II and his wife Tsarina Alexandra!

    Happy birthday Tatiana!

     

     

     

     

     

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  • NICOLAS II et TATIANA

    NICOLAS II et TATIANA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    anastasianikolaevna:

On 29 November, Christie’s in London will offer for sale the largest group of Russian books and manuscripts with noble provenance to come to auction in decades.

OLGA, TATIANA, MARIA AND ANASTASIIA NIKOLAEVNA, Grand Duchesses of Russia, daughters of Nicholas II and Alexandra Feodorovna (slain 17 July 1918). A collection of 29 autograph postcards signed by the Grand Duchesses, addressed to Daria Petrovna Gesse, mostly with greetings on holidays and feast days, in Russian, mostly Tsarskoe selo, 1910-1918, each c. 87 x 140mm, together in a modern blue half morocco slip-case; comprising:

Included are a collection of 29 autograph postcards signed by the four daughters of Tsar Nicholas II: Grand Duchesses Olga, Tatiana, Maria and Anastasia (OTMA). The cards are addressed to Daria Petrovna Gesse, mostly with greetings on holidays and feast days, in Russian, most of them sent from Tsarskoye Selo, 1910-1918. The cards each measure c. 87 x 140mm, together in a modern blue half morocco slip-case. They are expected to sell for £15,000 - £20,000 ($23,970 - $31,960).

      

      

    anastasianikolaevna:

    On 29 November, Christie’s in London will offer for sale the largest group of Russian books and manuscripts with noble provenance to come to auction in decades.

    OLGA, TATIANA, MARIA AND ANASTASIIA NIKOLAEVNA, Grand Duchesses of Russia, daughters of Nicholas II and Alexandra Feodorovna (slain 17 July 1918). A collection of 29 autograph postcards signed by the Grand Duchesses, addressed to Daria Petrovna Gesse, mostly with greetings on holidays and feast days, in Russian, mostly Tsarskoe selo, 1910-1918, each c. 87 x 140mm, together in a modern blue half morocco slip-case; comprising:

    Included are a collection of 29 autograph postcards signed by the four daughters of Tsar Nicholas II: Grand Duchesses Olga, Tatiana, Maria and Anastasia (OTMA). The cards are addressed to Daria Petrovna Gesse, mostly with greetings on holidays and feast days, in Russian, most of them sent from Tsarskoye Selo, 1910-1918. The cards each measure c. 87 x 140mm, together in a modern blue half morocco slip-case.

          

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    historyabc:

    V is for Anna Alexandrovna (Taneyeva) Vyrubova

    Born on July 16th, 1884 in Moscow, Russia

    Died on July 20th, 1964 in Helsinki, Finland

    • Anna was a HUGE follower of Rasputin’s and is credited by many as the one who introduced him to Alix.
    • She married Alexander Vasilievich Vyrubov, but they later divorced.
    • She was very close to Alix, and served as a lady-in-waiting.
    • She became virtually a paraplegic after a train accident in 1915.
    • Anna found herself imprisoned by the Bolsheviks during the revolution, and there is quite the document of her interrogation here.
    • She later escaped to Finland in the 1920s and she lived there for the rest of her life.

    “Anna the eldest Taneev girl, was tall and stout with a puffy, shiny face, and no charm whatsoever. Although she was not at all intelligent, she was extremely crafty and rather sly. It was quite a problem to find partners for her. No one could have foreseen that this unattractive girl would one day become the intimate friend and evil genius of the Tsarina. It was largely due to her that Rasputin owed his amazing rise to favour.” Felix Yussopov, Anna’s childhood playmate



     

      
     
     
     photo anna2004.jpg
     
      
    Anna Aleksandrovna Vyroubova (en russe : Анна Александровна Вырубова), née Taneïeva (Танеева) le 16 juillet 1884, morte le 20 juillet 1964 en Finlande. Demoiselle d'honneur, amie et confidente de la tsarine Alexandra Feodorovna
     
     
     
     
    Grand Duchesses Olga and Tatiana swimming with Anna Vyrubova in the Crimea: 1908.

    Grand Duchesses Olga and Tatiana swimming with Anna Vyrubova in the Crimea: 1908.

     

     

    Anna Vyrubova and Alexandra Feodorovna on the balcony of the Alexander Palace: 1908.

     

    Anna Vyrubova and Alexandra Feodorovna on the balcony of the Alexander Palace: 1908. 

     

     

     Sous l'Empire

    Fille du secrétaire d'État et compositeur Alexandre Taneïev, elle épouse, sur les conseils de la tsarine, le lieutenant de vaisseau Alexis Vyroubov, fou et alcoolique notoire.

    Ce mariage est annulé pour non-consommation au bout d'un an.

      

      

      

    Très vite, l'impératrice se lie d'amitié pour cette jeune fille et les enfants de Nicolas II l'adoptent. Elle sera leur amie et participera à leurs jeux (ceux-ci la surnommait "la vache"). Anna Vyroubova eut une grande influence sur Alexandra de Hesse-Darmstadt.

      


      

    Selon Pierre Gilliard, Anna Vyroubova était « dépourvue d'intelligence et de discernement, elle se laissait aller à ses pulsions inconsidérées, ses opinions sur les gens et les choses n'en étaient que plus absolues. Une impression suffisait à fixer sa conviction bornée et puérile.

      

     

    Grand Duchess Olga with Anna Vyrubova’s niece: 1915.

     

    Grand Duchess Olga with Anna Vyrubova’s niece: 1915.

      

    Immédiatement elle classait les gens en bien ou en mauvais, ce qui revenait à dire des amis ou des ennemis » (Le tragique destin de Nicolas II et sa famille de Pierre Gilliard).

      

      

    En 1909, Anna Vyroubova rencontre Raspoutine chez la grande-duchesse Militza de Monténégro. Dès lors, Anna Vyroubova, jeune femme fragile et très influençable, est comme envoûtée par Raspoutine.

      

    bludgeonedbeauties:

    The interior of Anna Vyrubovas house

    Anna Vyrubova (friend of the tsarina Alexandra) and her sister in the masquerade ball at the winter palace, 1903./ Anna Vyrubova (amiga de la emperatriz Alexandra) y su hermana en el baile de máscaras en el Winter Palace, 1903.

    Anna Vyrubova (friend of the tsarina Alexandra) and her sister in the masquerade ball at the winter palace, 1903./ Anna Vyrubova (amiga de la emperatriz Alexandra) y su hermana en el baile de máscaras en el Winter Palace, 1903.  

      

      

    Entourée de femmes de la haute-société russe, elle reçoit le staretz dans sa petite maison blanche située près du palais de Tsarskoïe Selo.

      

      

    Anna Vyroubova relate à la tsarine les qualités hors du commun de Grichka (diminutif de Grigori pour Raspoutine). Avec d'autres femmes, elle suit le staretz lors de son voyage en Sibérie (1911).

      

      

    Le (13 octobre 1906), contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas Anna Vyroubova qui présenta Raspoutine à la famille impériale, mais bien la grande-duchesse Militza de Monténégro et le grand duc Nicolaï Nicolaïevitch oncle du Tsar.

     

     

    Anna Vyrubova’s brother, Sergey.

    Raspoutine fut en mesure, plus tard, de s'immiscer dans les affaires familiales et politiques de la Russie

     

    Alexandra Pistohlkors (Anna Vyrubova’s sister) with her daughters Olga, left, and Tatiana, right.  

     

     Olga, Tatiana, Maria, Anastasia, Anna Vyrubova and Victor Erastovich Zborobsky (?).

     

      

      

      

      

    Anna Vyrubova’s brother and parents.  

      

      

    Sous la Révolution d'Octobre

    Kerensky met une certaine distance entre Anna Vyroubova et le palais de Tsarskoïe Selo. Lors de la Révolution russe, elle est à maintes reprises incarcérée à la forteresse Saint-Pierre-Saint-Paul, à chaque fois elle retrouve la liberté pour un court moment.

      

    Elle est, ironie du sort, emprisonnée dans la soute du yacht impérial, L'Étoile polaire. Puis, elle se retire à Pétrograd, où elle vit avec une grande discrétion. Elle devient l'amie de l'écrivain Maxime Gorki qui lui conseille de rédiger ses Mémoires.

    themauveroom:

Grand Duchesses Olga and Maria shopping with the Tsar and Anna Vyrubova, Germany 1910.

    themauveroom:

    Grand Duchesses Olga and Maria shopping with the Tsar and Anna Vyrubova, Germany 1910.  

     

    L'Exil

    De nouveau inquiétée par les Bolcheviks, Anna Vyroubova s'installa en Finlande, où elle vécut dans la tranquillité la plus absolue.

    Elle s'éteint à l'âge de 80 ans

     

     

     

     

     

     

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     themauveroom:

Grand Duchesses Olga and Tatiana playing on the rocks in Finland: 1908.

     

     

     

     

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    L'élite en Russie du XIXe siècle à nos jours

     

    XIXe siècle jusqu'en 1917

     

    Les empereurs de Russie au XIXe siècle 

     

    Nicolas II :

    règne de 1894 à 1917

    Source : http://kolibry.astroguru.com/

      

      

    La famille impériale vivait déjà assez isolée du monde extérieur. Nicolas a été éduqué par le général Danilovitch, car Alexandre III voulait faire de son fils un bon officier. Des professeurs russes ont été chargés des cours universitaires et un anglais lui a enseigné sa langue et l'amour des sports.

    C'est un jeune homme indécis, mais qui ne cède jamais une fois la décision prise. Il affectionne la simple vie de famille, et communique souvent par écrit avec ses ministres pour ne pas entrer en discussion avec eux.

    Nicolas II admirait beaucoup son père, il garde donc les collaborateurs de ce dernier pendant les premières années de son règne. Ce règne commence sous de mauvais présages. En effet, le jour du couronnement, une bousculade dans la foule présente provoque la mort de plusieurs centaines de personnes qui sont piétinées.

    Dès le début, le jeune empereur poursuit la ligne politique devenue traditionnelle, celle de l'équilibre européen. Il confirme l'Alliance franco-russe, visite la France en 1896 et reçoit le président Félix Faure en Russie en 1897.

      

    Il défend l'idée de la paix universelle et dans une note adressée à toutes les puissances il propose une réduction des armements et un adoucissement des procédés de guerre, ainsi qu'une installation d'un Tribunal international chargé d'arbitrer les conflits entre les États.

      

    L'acte du 24 août et le programme du 30 décembre 1898, qui déboucheront sur la première Conférence mondiale de la paix le 18 mai 1899 à La Haye, ouvriront une ère nouvelle dans les relations internationales.

    Pendant les premières années de son règne, l'empereur porte son intérêt sur les problème d'Extrême-Orient, où le rôle du Japon est de plus en plus important. Dans la nuit du 8 au 9 février 1904 les Japonais attaquent l'escadre russe et coulent sept unités sans déclarer la guerre. A Saint-Pétersbourg on sous-estime les force japonaises et après plus d'un an d'hostilités la Russie capitule.

    Cette défaite sera lourde de conséquences. Le peuple ne comprend pas les raisons de cette guerre et les mouvements révolutionnais exploiteront le mécontentement général.

      

    Une révolution éclate en 1905 qui amènera de grands changements politiques et sociaux dans le pays. La période 1905-1914, calme sur le plan extérieur, voit de graves désordres ruraux parallèlement à un développement économique exceptionnel, dans lequel un grand rôle sera joué par le ministre des Finances Serge Witte.

    Le développement industriel fait naître et augmenter très rapidement un prolétariat qui se recrute dans la paysannerie. Selon Nicolas II, c'est le paysan (мужик) qui est le pilier de la société russe.

      

    Or, - c'est une des nombreuses contradictions de ce règne - il sera traité plus mal que jamais. C'est essentiellement la paysannerie qui fournira les 15 millions de mobilisés qu'exigera le conflit mondial qui éclate en 1914. En 1916 la Russie compte près de deux millions de tués et le double de blessés.

    Le mécontentement général grandit et les mouvements révolutionnaires multiplient attentats et assassinats. L'idée d'une révolution de palais gagne même l'entourage proche du souverain. Mais c'est en février 1917 que les événements se précipiteront.

      

    Le 2 mars 1917 Nicolas II signe l'acte d'abdication non seulement pour lui-même, mais aussi pour son fils Alexis, en faveur de son frère Michel.

    Nicolas II sera assassiné avec toute sa famille dans une cave de la ville d'Ekaterinbourg le 16 juillet 1918.

      

    Le 17 juillet 1998, sous la présidence de Boris Eltsine, les restes de la famille impériale recevront les obsèques nationales.

      

    L'élite en Russie du XIXe siècle à nos jours
    XIXe siècle jusqu'en 1917
     

      

      

    Les réformes de l'État russe

    Rappelons que c'est Pierre le Grand qui supprime en 1711 la douma des boyards et crée le sénat, principalement chargé de le remplacer en son absence. Les pouvoirs du sénat étaient très étendus, mais le tsar pouvait à tout moment annuler ses décisions.

    En 1717-1719 sont créés les collèges, sortes de ministères. Sur une dizaine, trois seulement étaient importants : celui de la guerre, de la marine de guerre et celui des affaires étrangères. Ils disposent tous du pouvoir judiciaire, et les premiers tribunaux apparaissent.

    En 1721 la Russie devient Empire et le tsar prend le titre d'empereur. Il aura le droit de désigner un successeur selon son bon vouloir.

    Le territoire est divisé en gouvernements, (губерня) plus tard chaque gouvernement sera divisé en provinces, et celles-ci en districts (уезд).

    Sous Catherine II les provinces disparaissent, le nombre de gouvernements est plus important (50).

    La charte de la noblesse (Жалованная грамота дворянству) et la charte des villes (Грамота на права и выгоды городам российской империи), fixent les classes sociales. La noblesse a ses représentants dans les administrations des gouvernements et des districts. Les nobles sont dispensés de tout service militaire ou civil, ils ne paient pas d'impôts et ne peuvent subir de châtiment corporel.

    Les premières tentatives de la séparation des pouvoirs datent de cette époque. Parmi les plus significatives figure la réforme de la justice.

    En septembre 1802, Alexandre I crée un Conseil permanent qui deviendra Conseil d'État. Organe consultatif, il sera également chargé de rédiger les nouvelles lois. Les collèges seront replacés par 8 ministères (военный, морской, иностранных дел, юстиции, внутренних дел, финансов, народного просвещения, коммерции). Ces ministères viennent de fêter leur bicentenaire. Le sénat, disparu au XVIII siècle est rétabli.

    L'importance de la chancellerie (Собственная Его Императорского Величества канцелярия) s'accroît sous Nicolas I, et en particulier sa 3e section (III отделение) mise en place en 1826. C'est une police politique chargée de combattre les mouvements séditieux et révolutionnaires. Nicolas I considérait que de nouvelles lois n'étaient pas nécessaires, mais que tout ce qui existait devait être codifié. Le code pénal créé à cette époque sera effectif jusqu'en 1917.

    Contrairement à son père, Alexandre II perçoit la nécessité de régler le problème du servage. Il décide de l'imposer sans attendre une explosion sociale.

      

    Dans ce but il crée un comité secret, bientôt suivi par des comités non secrets dans tous les gouvernements chargés de débattre du problème et de préparer l'opinion publique.

    La loi sur l'abolition du servage (отмена крепостного права) est adoptée le (19 février) 3 mars 1861. La terre est confiée à la communauté villageoise (мир). Le rachat des terres par les paysans se poursuivra jusqu'en 1917.

    Dans la foulée, en 1864, sont créés les "zemstvos" (земство), organes élus d'autogestion locale, chargés de l'éducation, de la santé, de l'agronomie et des services vétérinaires, de la construction des routes, des statistiques. Ils ont joué un grand rôle dans le développement économique du pays. En 1890 Alexandre III dans une contre-réforme, réduira leurs compétences, craignant la propagation d'idées subversives.

    C'est également sous Alexandre II qu'intervient la réforme de la justice. Enfin la justice est séparée de l'administration. Les procès deviennent transparents et les premiers avocats apparaissent en 1866.

    La fin du XIXe siècle est considérée comme une période de contre-réformes. La loi sur les "Situations d'exception" ("Положение о мерах к охранению государственного порядка и общественного спокойствия") en août 1881 autorise de nouveaux les procédés arbitraires. Les crimes contre l'État relèvent du sénat et non plus de la justice. Le nombre des procès à huis clos augmente très fortement.

    Le maintien de l'autocratie comme seule voie possible est une idée chère au dernier tsar Nicolas II. Ce système nécessite une série de dispositions répressives qui pousseront un grand nombre d'intellectuels à fuir le pays.

    A la suite des événements de 1905 Nicolas II charge Serge Witte de rédiger une nouvelle loi fondamentale. La convocation d'une Assemblée législative est décidée le 17 octobre 1905. La première Douma d'État se réunira le 27 avril 1906. Très "à gauche", elle sera dissoute à la suite de la nomination à la présidence du Conseil des ministres de Piotr Stolypine, adversaire résolu de la révolution.

    La deuxième Douma d'État, où les radicaux sont moins nombreux siège de février à juin 1907.

    La troisième Douma d'État se réunit en novembre 1907. Elle inaugure la période de 10 ans de régime représentatif qui va donner à la Russie un essor économique exceptionnel. La quatrième Douma (1912-1917) sera la dernière de la Russie tsariste.

     

    L'élite en Russie du XIXe siècle à nos jours

     

    XIXe siècle jusqu'en 1917

     

    Le développement économique

    En 1785 la Charte de la noblesse voulue par Catherine II donne le droit aux nobles de se livrer au commerce et de créer des industries tout en conservant leurs paysans serfs. Progressivement une partie d'entre eux deviendront "ouvriers serfs" (поссессионные).

      

    A la mort de l'impératrice en 1796 la Russie compte compte plus de 3 000 usines. Au début du XIX siècle presque 32 % d'ouvriers sont des serfs attachés à l'entreprise. Leur nombre baissera rapidement car les entrepreneurs sont conscients du rendement très bas du travail forcé et affranchissent leurs ouvriers : en 1825 les ouvriers serfs ne sont plus que 14%.

    L'État soutient le développement industriel par la création de l'Institut technologique et des écoles de commerce. La création du Conseil des manufactures constitué par les représentants des entrepreneurs participe aux prises de décisions les concernant.

    A la fin du règne d'Alexandre I la Russie compte 5 000 usines et 200 000 ouvriers.

    Cependant l'économie russe au début du XIX siècle est essentiellement agricole. La Russie exporte le blé vers l'Europe : le volume sera multiplié par 4 durant la première moitié du siècle.

    Depuis le milieu du XVI siècle la famille Stroganov exploite les richesses minières de l'Oural et participe à la conquête de la Sibérie. En 1785 un premier village russe est fondé en Alaska et la colonisation de la côte Pacifique américaine se poursuit grâce à la Compagnie russo-américaine. En 1812 un port Russe est fondé à 30 km au Nord de San Francisco. Cependant, la politique extérieure de la Russie de la première moitié du siècle est tournée vers l'Europe et l'extension territoriale sur le continent américain n'est pas soutenue. Alexandre II vendra l'Alaska au USA en 1867.

    Les 30 ans de règne de Nicolas I (1825-1855), malgré la lourdeur bureaucratique et l'oppression morale, constituent une période importante sur le plan culturel, sur lequel nous reviendrons, et économique :

    • les fabriques et les usines sont au nombre de 10 000

    • le nombre d'ouvriers, affranchis presque dans la totalité par la loi de 1840 atteint 500 000

    • le nombre de raffineries a sextuplé

    • la production de fonte a doublé

    • la production textile est 16 fois plus importante, partagée entre l'industrie et l'artisanat qui connaît un grand essor

    • les premier chemins de fer sont construits à partir de 1838.

    Il est important de noter que les usines échappent de plus en plus à la noblesse pour passer aux industriels. Une bourgeoisie est en train de naître qui, avec les fonctionnaires dont le nombre n'a cessé d'augmenter, constitue une classe moyenne.

    Le développement économique se poursuit sous Alexandre II : le réseau ferroviaire - dont l'insuffisance avait été révélée pendant la guerre de Crimée - est considérablement étendu dans la partie européenne de l'empire ; l'exportation de céréales quintuple et l'industrie poursuit son essor avec les ressources charbonnières du Donets et le bassin ferreux de Krivoï-Rog.

    Le 19 février 1861 l'empereur signe le manifeste de libération de 22 millions de serfs appartenant aux propriétaires privés et le 5 mars il rend publics les textes relatifs à la réforme. L'administration qui avait sous sa tutelle les 19 millions de paysans appartenant à l'État est réorganisée. Avec l'intégration de ces nouveaux citoyens dans la communauté nationale la Russie renonce au régime de classes. La terre n'est pas distribuée directement aux paysans, elle devient propriété de la communauté villageoise (мир) qui procède périodiquement à l'attribution de lots aux cultivateurs, les rendant peu motivés. Cette organisation ne contribue pas à développer l'économie rurale.

    L'abolition du servage et la réforme agraire provoquent une grossière fracture de l'élite russe : ceux qui l'acceptent, même s'ils la jugent critiquable, sont taxés de réaction par ceux qui la refusent en bloc et qui demeurent dans l'opposition qui ne cessera de se radicaliser, aboutissant au terrorisme qui hantera la Russie jusqu'à la révolution de 1917.

    Sous le règne d'Alexandre III le développement industriel se poursuit à un rythme élevé avec un taux de croissance de 8% dans la métallurgie en particulier, avec la création d'usines gigantesques. Les voies ferrés s'allongent de 40%. Le Transsibérien, commencé en mai 1891 réunira Moscou à Vladivostok en 1903 (9 198 km). Les investissements étrangers sont très importants. Les décisions prises par le ministre Witte de diminuer les impôts directs et augmenter les impôts indirects pèsent lourd sur toute la société et la paysannerie en particulier.

    Witte poursuit sa carrière sous Nicolas II. Ses méthodes autoritaires provoquent un mécontentement grandissant de toute la société qui conduit à la révolution de 1905. Il est remplacé par Stolypine qui continuera la modernisation de la Russie, devenue monarchie constitutionnelle, jusqu'à son assassinat en 1911.

    On considère qu'en 1914 la Russie a rattrapé une bonne partie de son retard sur le reste de l'Europe, du moins en ce qui concerne l'économie.

     

     

      

     

     

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    Deux enfants de Nicolas II découverts


    Un organisme de recherche local vient de confirmer que les ossements mis au jour l’an dernier dans une forêt de l’Oural étaient bien ceux de l’héritier du dernier empereur de Russie ainsi que d’une de ses filles.

      

    L’annonce du comité d’investigation du parquet général conforte les affirmations d’un gouverneur le mois dernier. Selon lui, des tests ADN prouvent que les os retrouvés sont bien ceux du prince Alexeï, héritier du trône, et de la grande-duchesse Maria.

      

    « Les matériaux issus de l’examen confirment la théorie selon laquelle les dépouilles découvertes sont celles de la famille du tsar », vient de confirmer Vladimir Markin, porte-parole du comité.

      

    Les chercheurs avaient retrouvé ces restes en 2007 près de la ville d’Ekaterinbourg.

    Selon différents témoignages, cet emplacement est situé non loin de l’endroit où les bolcheviques avaient exécuté le tsar Nicolas II, sa famille et plusieurs de ses domestiques en 1918. Cette découverte permettra probablement de reconstituer un peu mieux ce que furent les dernières minutes de la vie des enfants du souverain.

     

    Elle aidera peut-être aussi à refermer un chapitre douloureux de l’histoire de la Russie. Située à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, Ekaterinbourg, troisième ville du pays, rebaptisée Sverdlovsk pendant l’ère communiste, a finalement retrouvé son nom d’origine après la chute de l’ex-Union soviétique.

     

    Nicolas II a abdiqué en 1917. A cette période, le pays tout entier était emporté par la ferveur révolutionnaire. Dans un premier temps, l’empereur fut emprisonné avec sa famille. Mais apparemment l’enfermement ne suffisait pas.

      

    Le tsar, sa femme, l’impératrice Alexandra Feodorovna, leur fils et leurs quatre filles furent assassinés le 17 juillet 1918 dans la cave de la maison où ils étaient détenus, à Ekaterinbourg. En 1991, après l’effondrement de l’URSS, les restes de l’empereur, de l’impératrice et de trois de leurs filles furent exhumés, et des tests ADN ont depuis confirmé leur identité.

      

    Il ne manquait donc plus que les deux enfants découverts.

      

    La famille a finalement été inhumée en 1998 en la cathédrale de Saint-Pétersbourg, puis canonisée en l’an 2000 par l’Eglise russe orthodoxe, qui avait cependant émis des doutes sur l’authenticité des ossements impériaux. Or les restes des deux derniers enfants de Nicolas II, le prince héritier Alexeï et sa sœur Maria, n’avaient pas encore été retrouvés. Désormais, les rumeurs peuvent cesser.

      

    En effet, l’hypothèse selon laquelle ces deux membres de la famille impériale auraient survécu au massacre ne tient plus.

     

     

    SOURCES

    http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article1512

    France Soir - 26 juin 2008

     

     

     

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grand-duchess-anna :Here is a slightly-better version of one of the rare photos you reblogged earlier!

Thank you SO much!

     

     

     

     

     

     

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     Tsar Nicolas II, Grand Duchess Xenia Alexandrovna and Grand Duke Alexander Mikhailovich.

     

    Tsar Nicolas II, Grand Duchess Xenia Alexandrovna and Grand Duke Alexander Mikhailovich.

     

     

     

    Nicholas II and family

     

     

     

     

     

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    Zinaida Yussupov.

      

      

    Zinaida Yussupov

     

    Princess Zinaida Nikolaevna Yusupova, (Russian: Зинаида Николаевна Юсупова; 2 September 1861, Saint Petersburg, Russian Empire – 24 November 1939, Paris, France), (variously transliterated from Russian as Yussupov, Yossopov, Iusupov, Youssoupov, Youssoupoff), was a Russian noblewoman best known as the mother of Prince Felix Yusupov, the murderer of Rasputin.

     

    L'héritière russe plus grande de son époque et le

    dernier de sa ligne à Maison de Youssoupov, elle épousa le

    comte Felix Nikolaïevitch Soumarokov-Elston.

      

     

      

      

      

    Elle avait sa propre maison dans Liteyny Avenue, où

    l' Institut des Relations économiques,

    économie et droit est actuellement situé.

     

    Comme une figure de proue dans la société russe avant la révolution, elle était célèbre pour sa beauté et le luxe de son hospitalité.

      

    En privé, elle est devenue une critique sévère

    de l'impératrice Alexandra Fiodorovna.

      

      

     

    Fichier:Zinaida Yusupova.jpg

      

      

    Son fils aîné Nicolas est mort dans un duel,

    un événement qui jetait une ombre sur le reste de sa vie.

    Après la Révolution russe, elle et son mari s'installe à Rome.

    Après sa mort elle a déménagé à Paris, où elle est morte en 1939.

      

     

    Nicolas Youssoupoff

    Né à Saint-Pétersbourg en 1883, Nicolas Youssoupoff est le fils aîné du prince Félix Félixovitch Youssoupoff, comte Soumarokoff-Elston, et de la princesse Zénaïde Youssoupoff.

    Héritier par sa mère de la plus importante fortune de Russie, le prince Nicolas Youssoupoff fut tué à Saint-Pétersbourg en 1908 dans un duel au revolver l'opposant au mari de sa maîtresse.

    À sa mort, son frère cadet, le prince Félix (1887-1967), devint héritier présomptif de la fortune familiale et du titre de prince Youssoupoff, qu'il prit en 1928, à la mort de son père.

     

    Prince Félix Youssoupoff - Mémoires

     

     

     

     

    "Le nom de Félix Félixovitch Youssoupoff (1887-1967) reste attaché à l’assassinat de Raspoutine, l’énigmatique charlatan qui charma la tsarine Alexandra Féodorovna, régente de l’Empire de Russie pendant la présence au front, lors de la première guerre mondiale, de son époux le tsar Nicolas II."

     

     Ouvrage très intéressant, retraçant la vie du très

    célèbre Felix Youssoupoff.

    "Plus riche que le tsar" affirmaient certains de ses contemporains, il est devenu célèbre grâce à son mariage avec la belle Irina Alexandrovna, nièce de Nicolas II, mais surtout pour avoir assassiné Raspoutine en décembre 1916.

     

     

     

     Fichier:Portrait of Princess Zinaida Yusupova.jpg

     

     

     

     

    lostsplendor:

fuckyeahromanovs:

Prince Felix Yusupov and his wife Grand Duchess Irina Alexandrovna (via attackofthezeppelins)

(via akhlys-deactivated20100703)

(via lostsplendor)

      

      

    Prince Felix Yusupov and his wife

    Grand Duchess Irina Alexandrovna

     

     

     

     

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    Translation by nataliakylova:
Thank you so much,dear Daria, for you greetings! Wish you a Happy New Year! -Tatiana.

      

      

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    Thank you so much,dear Daria, for you greetings! Wish you a Happy New Year! -Tatiana.

      

      

      

      

     

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    A letter from Alexei.

      

      

    A letter from Alexei.

      

      

      

     

     

     

     

     

     

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